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Spiritualité - Page 466

  • François : c'est dans la paternité que l'homme s'accomplit

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    (Zenit.org) - « Pour devenir complets, matures », les hommes doivent « sentir la joie de la paternité », déclare le pape Français. Les « célibataires » aussi sont appelés à devenir « pères » car « la paternité c’est donner vie aux autres ».

    En ce sens, les prêtres sont appelés à « la paternité pastorale, la paternité spirituelle... à donner vie, devenir père ».

    Hier matin, 26 juin 2013, lors de la messe qu’il a célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le pape a évoqué le « désir de paternité », inscrit au plus profond de chaque homme. Radio Vatican rapporte des extraits de son homélie.

    Un père qui défend ses enfants

    « Quand un homme n’a pas ce désir, il [lui] manque quelque chose. Quelque chose ne va pas » : « pour être, pour devenir complets, pour être matures », les hommes doivent « sentir la joie de la paternité ».

    Les « célibataires » ne sont pas en reste : « La paternité c’est donner vie aux autres, donner vie, donner vie… Pour nous, ce sera la paternité pastorale, la paternité spirituelle: mais c’est donner vie, devenir père ».

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  • Le Colloque « Sacra Liturgia 2013 » s’est ouvert à l’Université de l’Opus Dei à Rome

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    MgrRey-ordinationsEloi-sortie-logo-7f397.jpgMgr Dominique Rey, évêque de Fréjus et Toulon, a inauguré hier ces assises en déclarant(extraits):

    " C’est une grande joie pour moi de vous accueillir dans cette université pontificale de la Sainte-Croix pour Sacra Liturgia 2013. Plus de 35 pays sont ici représentés. Bienvenue à tous ! (…)

    Il y a cinquante ans, en juin 1963, la première session du concile Vatican II se terminait. Au bienheureux Jean XXIII venait de succéder le vénérable Paul VI, qui a poursuivi les travaux du Concile. C’est Paul VI qui promulgua sa constitution sur la sainte liturgie « Sacrosanctum Concilium », le 4 décembre 1963, à la fin de la deuxième session du concile.

    Cinquante ans plus tard, nous devons relire « Sacrosanctum Concilium ». La réforme liturgique qui a suivi la promulgation de la constitution nous a beaucoup enrichis, en particulier dans sa promotion de la participation à la liturgie. Mais elle a aussi provoqué des controverses, tant par ses réformes officielles, que par sa traduction dans les langues vernaculaires, ou bien par ses mises en œuvre locales disparates.

    Nous devons reconnaître, comme l’a fait le Bienheureux Jean-Paul II, qu’il y eut à la fois des « lumières » et des « ombres » dans la vie liturgique de l’Eglise au cours des 50 dernières années (cf. Ecclesia de Eucharistia, n. 10). Nous devons nous réjouir des progrès légitimes qui ont été accomplis. Nous devons aussi tenir compte des leçons que nous enseignent les erreurs commises durant ces cinquante dernières années. C’est pourquoi nous devons reconsidérer la constitution liturgique et redécouvrir sa véritable signification. Peut-être devons-nous, à travers ce que le Cardinal Ratzinger a appelé une « réforme de la réforme », corriger certaines pratiques ou récupérer certains éléments que nous avons perdus. Peut-être que certains aspects nécessiteraient d’être travaillées selon la dynamique d’enrichissement mutuel que suggérait Benoît XVI.

    Par-dessus tout, nous devons promouvoir un authentique renouveau liturgique dans toute sa richesse et sa diversité catholiques. Nous devons promouvoir la liturgie telle que l’Eglise nous la donne, ce que les Pères et les Papes du Concile Vatican II ont désiré.

    Ce travail liturgique ne peut pas être laissé de côté comme s’il s’agissait d’une préoccupation marginale. La liturgie n’est pas une question périphérique pour l’Eglise. Comme le cardinal Ratzinger l’écrivait en 1997 : « la vraie célébration de la sainte Liturgie est le centre de tout renouvellement de l’Eglise. » Et comme « Sacrosanctum Concilium » nous l’enseigne, la sainte Liturgie est le « Culmen et fons », « la source et le sommet » de la vie et la mission de toute l’Eglise (cf. n. 10).

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  • La troisième demande du Pater: fiat voluntas tua

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    Lorsqu’on observe la logorrhée des « prières » inondant les feuilles, les ondes ou la toile informatique des médias dits chrétiens, la nausée nous saisit parfois. Le bon remède est alors de se tourner vers la source, sobre et pure de toute oraison, indiquée par Jésus lui-même :

     JPS

    « Quand vous priez », dit le Seigneur au moment d’enseigner à ses disciples le Notre Père, « ne multipliez pas les paroles, comme les païens : ils s’imaginent en effet que c’est par la multitude de leurs paroles qu’ils seront exaucés. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. » (Mt 6, 7-8).

    Aussi les Pères de l’Eglise disent-ils avec raison que, dans sa brièveté sans emphase, l’Oraison dominicale contient en soi toutes les prières. Or la troisième de ses demandes elle-même, « que votre volonté soit faite », en est comme l’abrégé. Qui ne voit en effet que l’objet de chacune des autres demandes est bien aussi objet de la volonté du Père, et que souhaiter l’accomplissement de celle-ci, c’est souhaiter encore par le fait même tout ce que le Seigneur nous y fait demander par ailleurs. 

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  • Crucifions le vieil homme !

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    12e dimanche du "temps ordinaire"

    Evangile selon saint Luc, chapitre 9, versets 18-24

    Un jour, Jésus priait à l'écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? » 

    Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un prophète d'autrefois qui serait ressuscité. »

    Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prit la parole et répondit : « Le Messie de Dieu. » Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne, en expliquant : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »

    Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. »

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde - homelies.fr - archive 2010

    « Celui qui veut marcher à ma suite » : le disciple est celui qui marche à la suite de son Maître afin de demeurer sans cesse avec lui. Le christianisme est donc essentiellement mise en route, cheminement, avancée, progression continue ; et comment pourrait-il en être autrement puisqu’il est la religion de l’amour conquérant ?

    La liturgie de ce jour nous invite à retrouver ce dynamisme de la foi, qui est aux antipodes de l’image du christianisme véhiculée par la grande majorité des médias. A les entendre, l’Eglise serait l’institution la plus statique et réactionnaire que l’humanité aurait produite dans son évolution : une religion qui enferme ses fidèles dans des dogmes rigides, les étouffe dans un moralisme suranné, les tient prisonniers de la peur de l’enfer.

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  • Belgique : académie de chant grégorien

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    STAGE D’ÉTÉ - 2013

     

    codex calixtinus .jpg

     

    au Monastère Notre-Dame à Ermeton-sur-Biert
    du dimanche 18 août (17h) au dimanche 25 août 2013 (14h).
     
    Ouvert à tous
     
    Voir le prospectus
     
    Conférences: théorie, historique
    Préparation d’un concert de fin de stage
    Deux tiers des sessions réservés à la pratique du chant
    Temps libre pour visiter la région
     
    DIRECTION MUSICALE DU STAGE:
    Paul BREISCH
    Organiste titulaire de la Cathédrale de Luxembourg
    Assisté par
    Sarah Pirrotte,
    Avec la collaboration de Michel Zeegers,
    directeur musical de la chorale Saint-Irénée (Bruxelles).
     
    Nombre de participants limité à 24
    Conditions particulières pour les jeunes de moins de 30 ans
    Participation aux frais des cours
    Frais des cours pour 30 ans et plus : 195 €
    Frais de cours pour moins de 30 ans : 160 €
    Une année d’affiliation à l’Académie et d’abonnement à la revue « Canticum Novum » vous est offerte.
    Frais de pension - Transport
    Prévoir 35 € par jour et par personne pour la pension complète, en chambre individuelle
    ou double. Le transport sera organisé au cours du mois de juin 2013.
    Apporter la bonne humeur, une taie d’oreiller,
    une paire de draps de lit d’une personne et un Graduale Triplex.
     

    Renseignements
    Pour tout renseignement complémentaire s’adresser à :
    Michel Zeegers, avenue du héron,1
    B1640 Rhode-Saint-Genèse. Belgique Tél. +32 (0)2.381.10.62
    e-mail : michel.zeegers@skynet.be
     
    Inscription
    Inscription en ligne

    Lors de l’inscription, virer 50 euros au
    compte n° 210-0680893-05 de l’Académie de Chant grégorien (Bruxelles).

    Ne tardez pas : encore 4 places disponibles…

     

     

  • Ce que révèlent les cent premiers jours du pontificat de François

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    « Un homme conduit par l’Esprit » par Stefania Falasca (Source - traduit de l'italien)

    Cent jours avec François

    Après les cents jours du pontificat du Pape François, on peut largement observer qu’il a démontré par ses gestes et paroles son attachement au nom qu’il s’est choisi, un nom symbolique, étroitement lié à la conversion de la vie et à un christianisme vécu avec une profonde authenticité.

    Il est aussi naturel que ses principes de pensée et son regard sur l’Eglise soient en  rapport avec la spiritualité ignacienne, étant donné sa formation. La capacité de discernement au travers du filtre intérieur pour sortir du mal vers le bien est en effet un des point majeur et un des « trésors » de la pensée ignacienne que le Pape Bergoglio applique non seulement à son cheminement personnel mais aussi à son activité pastorale et à sa façon de gouverner, de s’imposer au sein de l’Eglise.

    images.jpgParmi les modèles auxquels le Pape se réfère se détache un maître mais dont le nom n’est pas encore répandu mais pourtant indiqué comme tel par le Pape lui-même. Un maître qui vécut il y a cinq siècles et avec lequel se perçoivent des affinités sélectives et une convergence de pensée. Il s’agit d’un jésuite de la première heure, le premier compagnon d’Ignace de Loyola à la Sorbonne, le premier prêtre de la Compagnie de Jésus qui fut, à tous les niveaux et de façon singulière, un artisan de la réforme catholique et un précurseur de l’œcuménisme. Il s’agit de Pierre Favre.

    Né en Haute-Savoie en 1506, il meurt à Rome en1547 quelques semaines avant son départ pour le Concile de Trente. Même s’il est peu connu aujourd’hui,  son nom et son œuvre sont liés au moment crucial d’une période durant laquelle on assista à des retournements et à des déchirements au sein de la chrétienté, situation très semblable à celle que l’on vit aujourd’hui. Ignace disait souvent de lui : « c’est quelqu’un qui fait jaillir l’eau de la roche ». Il l’indiquait comme le guide spirituel le plus efficace par son don de conduire les âmes à Dieu et il ne cacha pas son intention de vouloir l’installer à sa place à la tête de la Compagnie à Rome. Le futur docteur de l’Eglise, Pierre Canisius, amené au Christ par le Père Favre, disait « n’avoir jamais vu, ni entendu qu’il y eut un théologien plus sage et plus profond, ni quelqu’un à la vertu plus éminente et rare. »

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  • L'antidote du pape contre la désespérance et le découragement

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    Congrès du diocèse de Rome: la révolution en marche (Zenit.org)

    Si le Christ parle du berger qui laisse ses 99 brebis pour aller en chercher une, « aujourd’hui, c’est 99 brebis qu’il faut aller chercher », déclare le pape François, qui exhorte à « sortir » pour leur annoncer « gratuitement » la « révolution de l’Evangile ».

    Le pape a inauguré lundi soir, 17 juin 2013 le congrès de fin d’année pastorale du diocèse de Rome (17-19 juin), intitulé « Christ, tu nous es nécessaire – La responsabilité des baptisés dans l’annonce de Jésus-Christ », en la salle Paul VI du Vatican, comble dedans et dehors (cf. Zenit du 17 juin 2013, http://www.zenit.org/fr/articles/sortir-pour-chercher-les-99-brebis).

    Voici notre traduction du dialogue du pape avec son diocèse:

    Bonsoir à tous, chers frères et sœurs,

    L’apôtre Paul, à la fin d’un passage de sa lettre a nos ancêtres, dit ceci: ne soyez plus sous la loi, mais sous la grâce. Voilà ce qu’est notre vie : marcher sous la grâce, car le Seigneur nous a aimés, il nous a sauvés, nous a pardonné. Le Seigneur a tout fait, c’est cela la grâce, la grâce de Dieu. Nous marchons sous la grâce de Dieu, venue à nous en Jésus-Christ qui nous a sauvés. Mais ceci nous ouvre à un grand horizon, et cela est pour nous une joie « Vous n’êtes plus sous la Loi, mais sous la grâce ». Mais que signifie « vivre sous la grâce »? Nous allons essayer d’expliquer un peu ce que signifie vivre sous la grâce. C’est notre joie, notre liberté. Nous sommes libres. Pourquoi ? Parce que nous vivons sous la grâce. Nous ne sommes plus esclaves de la Loi : nous sommes libres parce que Jésus-Christ nous a délivrés, Il nous a donné la liberté, cette pleine liberté d’enfants de Dieu, que nous vivons sous la grâce.  

    Ceci est un trésor, Je tâcherai d’expliquer un peu ce mystère, si beau, si grand. Vivre sous la grâce.

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  • Saint Joseph sera invoqué à chaque messe

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    Décret de la congrégation romaine

    (Zenit.org) - Le nom de saint Joseph est désormais intégré dans le canon de la messe, indique ce décret de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, en date du 1er mai 2013, en la fête de saint Joseph travailleur, et publié ce 19 juin 2013 par le Saint-Siège.

    La Congrégation décrète "que le nom de Saint Joseph, Epoux de la Vierge Marie, soit désormais ajouté aux Prières eucharistiques II, III et IV de la troisième édition typique du Missel Romain, après le nom de la Bienheureuse Marie toujours Vierge".

     

  • Une nouvelle consécration de la Belgique au Sacré-Coeur ?

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    Source : Zenit.org

    L'archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard exprime son intention de renouveler la consécration de la Belgique à l'amour du Coeur du Christ.

    Mgr Léonard a en effet participé aux fêtes du Sacré Coeur, au sanctuaire des Apparitions à sainte Marguerite-Marie (1775), en France, à Paray-le-Monial (7-9 juin 2013), et il a répondu aux questions du Journal de Saône-et-Loire à cette occasion (http://www.lejsl.com/pays-charolais/2013/06/13/unir-le-coeur-de-dieu-au-coeur-humain-reste-l-essentiel-de-la-foi). L'archevêque a présidé la messe samedi 8 et dimanche 9 juin, et il participé a la procession du Saint-Sacrement dans les jardins du monastère de la Visitation, nomnastère où sainte Marguerite-Marie est entrée à 24 ans, et où elle a reçu les révélations du Christ sur l'amour de son Coeur (http://www.sanctuaires-paray.com/spip.php?article88).

    L'archevêque explique son attachement à la spiritualité du Coeur du Christ, transmise par la Compagnie de Jésus: "C’est au cours de mes années de collège chez les Jésuites de Namur, alors que l’on chantait Cœur de Jésus apprenez-nous à être généreux , que j’ai découvert cette dévotion. Puis ce fut plus tard la lecture du théologien Hans Urs Baltasar, qui par sa belle théologie du Sacré-cœur le plaçant au cœur du monde, que j’ai réellement approfondi cette démarche. Unir le cœur de Dieu au cœur humain reste l’essentiel de la foi, au-delà des grandes idées et des grands engagements."

    L'archevêque a consacré son diocèse au Sacré-Cœur, en 2011, à la basilique de Koekelberg, justement consacrée au Coeur du Christ, et le diocèse a effectué un grand pèlerinage à la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, à Paris.

    Surtout, il annonce le renouvellement de la consécration de toute la Belgique: "Je souhaite à présent renouveler la consécration de la Belgique au Cœur de Jésus, certainement à Beauraing, lieu d’apparition de la Vierge Marie qui s’est montrée avec un cœur d’or. Le lien avec Paray-le-Monial est évident."

    A propos du pape François il ajoute: "Je ne le connaissais que très peu, j’apprends donc à le connaître au travers de ses paroles, de ses gestes et de ses attitudes qui sont le reflet de sa simplicité et de sa modestie. Je forme l’espoir que les réformes structurelles de la Curie puissent voir le jour, en particulier dans les différents liens ente dicastères. Il y a une lourdeur et un manque de communication qui freine le travail évangélisateur de l’Église."

    Enfin, toujours selon la même source, pour ce qui est de la mobilisation française en faveur de la famille, il y voit un exemple pour d'autres pays: "J’admire le combat mené, tant dans son obstination que dans son intelligence à défendre la grande idée qu’est celle de la famille humaine. Je suis impressionné par l’ardeur avec laquelle les chrétiens français se sont soulevés, dans la dignité et sans agressivité. Chapeau ! Cela sera sans doute un fait marquant de l’histoire chrétienne française et un support pour tous les autres pays".

  • La seule révolution qui tienne selon François

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    De l'abbé Guillaume de Tanoüarn, sur Metablog :

    "Aujourd'hui, un chrétien, s'il n'est pas révolutionnaire, n'est pas chrétien !" a lancé le pape argentin aux milliers de participants du Congrès ecclésial du diocèse de Rome, par manière d'appel du 18 juin.

    De quelle révolution s'agit-il ? (...) c'est celle de la grâce, du Royaume qui vient, du salut qui nous est donné par le Christ. DONNE. Le salut n'est pas le fruit de nos misérables efforts, mais le don qui vient de la Passion du Christ. Voilà la première révolution chrétienne : donner ce que quiconque aurait cherché à vendre très cher : le Royaume pour tous les hommes de bonne volonté. Les curés ont toujours cherché à compliquer les choses, mais c'est donné. Si nous l'oublions, nous sommes ce que le pape appelle des pélagiens (voir François se dévoile un petit peu).

    Ce don gratuit est bouleversant (adjectif synonyme de révolutionnaire). C'est ce qui, au cours de l'histoire du monde, a le plus contribué à changer les hommes. Je caractériserais ce changement de deux manières : l'individu humain est devenu une personne, c'est-à-dire un être responsable (de son salut justement) et libre (d'imiter le Christ). Deuxième changement : les coeurs. Au lieu de se laisser manipuler par toutes les convoitises, ils doivent s'ouvrir à la divine charité. Différence ? La convoitise prend, la charité donne, puisqu'elle est elle-même le premier fruit du don gratuit de Dieu.

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  • Le cardinal Rai a consacré le Liban et l'ensemble du Moyen-Orient au Coeur Immaculé de Marie

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    Consécration de la Nation libanaise au Cœur immaculé de Marie par le Patriarche d’Antioche des Maronites (news.va)

    Harissa – Le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.B. le Cardinal Boutros Bechara Rai, a consacré le Liban et l’ensemble du Moyen-Orient au Cœur immaculé de Marie, priant afin que tous les peuples de la région soient libérés « des péchés qui portent à des divisions, à des agressions et à la violence ». L’acte solennel de consécration a eu lieu hier, Dimanche 16 juin, au travers de la récitation d’une supplication lue en marge de la Messe présidée par le Patriarche au sanctuaire national de Notre-Dame du Liban d’Harissa, en présence du Président libanais, le Général Michel Suleiman, et du Premier Ministre désigné, Tammam Salam. Tout autour de la Basilique était présente une multitude de fidèles, rassemblés pour demander, au travers de cet acte de consécration, que le Pays des cèdres ne soit pas ruiné par la contamination des conflits sectaires qui déchirent la Syrie.Au cours de l’homélie, S.B. le Cardinal Boutros Bechara Rai a associé les musulmans à l’acte de consécration, rappelant que le Liban est le seul pays dans lequel la Solennité de l’Annonciation, le 25 mars, est célébrée à la fois par les chrétiens et par les musulmans en tant que fête nationale. Le Patriarche a également sollicité l’urgence d’une réconciliation entre les forces politiques et en particulier entre les deux coalitions opposées –celle du 8 mars et celle du 14 mars – qu’il a stigmatisé pour avoir compromis « l’image du Liban et sa coexistence », en paralysant les institutions et en poussant le peuple libanais à s’impliquer dans le conflit syrien. Le Chef de l’Eglise maronite a également réaffirmé son plein soutien au Président Suleiman et a qualifié l’Armée libanaise d’unique légitime « protecteur » du Liban.

  • Refuser l'illusion de pouvoir construire sans Dieu la cité des hommes

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    Non aux idéologies qui ne respectent pas la Vie

    (source : http://www.lanuovabq.it/it/articoli-no-alle-ideologie-che-non-rispettano-la-vita-6693.htm

    Au terme de deux jours de prière et de rencontre, la grande foule du "peuple de la vie" s'est rassemblée autour de Pape. François a célébré la messe sur la place Saint-Pierre à l'occasion de la "Journée de l'Evangile de la Vie". Le même matin, le Pape a rendu public un message adressé au Premier ministre britannique David Cameron à l'occasion du sommet du G8 des 17-18 Juin à Lough Erne en Irlande du Nord, où il invite également les gouvernements à respecter une '"éthique de la vérité", qui implique "la reconnaissance de la pleine valeur de la vie humaine", y compris "dans le sein maternel".

    Fidèle à la ligne qu'il s'est fixée pour les homélies, le pape n'a pas mentionné pour les critiquer des lois spécifiques, ni approuvé des initiatives particulières en faveur de la vie; du reste, il s'était déjà exprimé à ce propos le 13 mai dernier, se réjouissant de la collecte de signatures entreprise par "One of us" ainsi que de la Marche pour la vie. Il a préféré développer en trois points l'enseignement sur la vie des lectures du jour, qui s'oppose profondément à l'idéologie de mort contemporaine.

    Le premier point concerne «le Dieu vivant, le Dieu qui est la vie et la source de vie». La première lecture rappelle la tragique histoire du roi David qui, après avoir commis l'adultère avec la femme de son général Urie qu'il a envoyé à la mort dans une bataille. Ici, dit le Pape, «la Bible nous montre le drame humain dans toute sa réalité, le bien et le mal, la passion, le péché et ses conséquences. Quand l'homme veut s'affirmer, se réfugier dans son propre égoïsme et se mettre à la place de Dieu, il finit par semer la mort ". L'adultère du roi David suit cette logique: de l'égoïsme au mensonge et de la tromperie à la mort. Cependant, la mort dans ce récit biblique n'a pas le dernier mot. David "est mis en face de ses œuvres de mort - ce qu'il a fait est vraiment une œuvre de mort, pas de vie! Il en prend conscience et demande pardon ". Et le Dieu d'Israël, "le Dieu miséricordieux qui désire la vie et nous pardonne toujours, lui pardonne et lui rend la vie." Parfois, Dieu "nous apparaît comme un juge sévère, comme quelqu'un qui limite notre liberté de vivre. Mais toute l'Écriture nous rappelle que Dieu est le Vivant, Celui qui donne la vie et qui montre le chemin de la vie en plénitude". Sans Dieu, qui a créé et soutient sa création, il n'y aurait pas de vie. En outre, Dieu "est présent dans l'histoire, libère de l'esclavage et de la mort, et donne vie aux hommes parce qu'il est Lui-même la vie." De même, les Dix Commandements sont "une façon pour Dieu de nous indiquer une vie qui est vraiment libre, une vie en plénitude; ce n'est pas un hymne au "non "- vous n'avez pas le droit de faire ceci, vous ne devez pas faire cela, ... Non! Ils sont une ode au «oui» à Dieu, à l'amour, à la vie".

    Deuxième point : "Jésus-Christ donne la vie, et le Saint-Esprit nous garde en vie." L'Evangile de ce dimanche nous présente Jésus dans la maison du pharisien, qui provoque un scandale en laissant s'approcher une pècheresse qui oint les pieds du Seigneur avec du parfum et les sèche avec ses cheveux. En fin de compte Jésus pardonne ses péchés, en disant: "Ses nombreux péchés sont pardonnés, car elle a beaucoup aimé. Au lieu de cela, celui auquel on pardonne peu aime peu" (Luc 7, 47). Jésus apporte la vie face à tant d'œuvres de la mort, face au péché, à l'égoïsme, à la fermeture sur soi-même." Dieu, le Vivant, est aussi miséricordieux. Dans la deuxième lecture, saint Paul s'exclame: "Cette vie que je vis dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et s'est livré pour moi" (Ga 2, 20). L'Esprit Saint nous guide dans une vie nouvelle. "Le chrétien est un homme spirituel, et cela ne signifie pas une personne qui vit dans les nuages​, en dehors de la réalité, comme s'il s'agissait d'un fantôme. Non! Le chrétien est une personne qui pense et agit dans la vie quotidienne selon Dieu, une personne qui ouvre sa vie pour qu'elle soit animée, nourrie par le Saint-Esprit, pour qu'elle en soit comblée".

    Troisième point : "suivre la voie de Dieu mène à la vie; la poursuite des idoles conduit à la mort". "Dieu est le Vivant, et le Miséricordieux. Jésus nous apporte la vie de Dieu, l'Esprit Saint nous conduit et nous maintient dans la relation vitale des vrais enfants de Dieu ". Pourtant, souvent, l'homme d'aujourd'hui "ne choisit pas la vie, n'accepte pas l'" Evangile de la vie ", mais se laisse guider par des idéologies et des logiques qui mettent des obstacles à la vie, qui ne la respectent pas, parce qu'elles sont dictées par l'égoïsme, par l'intérêt, le profit, le pouvoir, le plaisir et ne sont pas inspirées par l'amour, par la recherche du bien d'autrui". L'erreur morale, dit le Pape, devient également une erreur politique. "C'est l'illusion constante de vouloir construire la cité de l'homme sans Dieu, sans la vie et l'amour de Dieu - une nouvelle tour de Babel, c'est de penser que le rejet de Dieu, du message du Christ, de l'Evangile de la Vie, conduit à la liberté, à la pleine réalisation de l'homme. Le résultat est que le Dieu vivant est remplacé par des idoles humaines et passagères, qui offrent le frisson d'un moment de liberté, mais qui, à la fin, sont porteuses de nouvelles formes d'esclavage et de mort ". Il s'agit, par conséquent, de dire oui à l'amour et à la miséricorde de Dieu, et non aux idéologies de mort. "Disons oui à l'amour et pas à l'égoïsme, disons oui à la vie et non à la mort, disons oui à la liberté et non à l'esclavage des nombreuses idoles de notre temps, en un mot disons oui à Dieu, qui est l'amour, la vie et liberté, et ne déçoit jamais. "