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Spiritualité - Page 542

  • La Fraternité Saint-Pie X réintégrée dans l'Eglise, peut-être, mais...

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    La Fraternité Saint-Pie X réintégrée dans l'Eglise: telle semble être l'heureuse perspective ouverte par la rencontre d'hier entre le Cardinal Levada et Mgr Fellay, le supérieur général de ladite Fraternité.

    Cet évènement est sans doute historique car il pourrait mettre fin à une situation de schisme de fait, et peut-être surtout parce que, dans les textes avancés par les autorités de l'Eglise, une brèche est ouverte qui permet désormais de débattre au sujet de certaines formulations que d'aucuns contestent et qui sont contenues dans les Actes de Vatican II, chose qui jusqu'ici était restée "tabou". (voir la note de l'abbé Barthe à laquelle nous avons fait écho hier.)

    Il n'en reste pas moins que toute une série d'ecclésiastiques issus des milieux "lefébvristes" (et d'autres) devront se rendre compte que, dans presque toutes les paroisses, la continuité (en particulier liturgique) a été brisée et que la plupart des gens qui fréquentent encore les églises ne connaissent plus la liturgie traditionnelle et n'accueilleront pas sans problèmes des clercs ensoutanés tenant un langage d'autrefois du haut de chaires de vérité désertées depuis longtemps.

    Nous connaissons des ecclésiastiques formés "dans la tradition" qui ne sont pas seulement soucieux de conserver l'orthodoxie de la foi et qui ne distinguent pas toujours l'essentiel de l'accessoire. L'Eglise n'est pas un musée Grévin; le port des surplis en dentelle, des rochets et autres accessoires n'est pas vraiment indispensable, pas plus que l'observance sourcilleuse des "rubriques" règlant le moindre détail des célébrations liturgiques.

    Le patrimoine liturgique et dévotionnel n'ayant plus été transmis ni pratiqué, il faudra un lent et patient travail pour renouer subtilement les fils brisés; cela suppose doigté, patience, progressivité, souplesse, souci d'apprendre, charité, qui ne sont pas toujours les qualités prédominantes de clercs formés dans la conviction d'être les derniers défenseurs de la Vérité et les seuls ministres authentiques du seul culte garantissant la validité des sacrements, etc.

    Si les perspectives de retour à l'unité de l'Eglise nous réjouissent évidemment, il n'en reste pas moins que, sur le terrain, les choses risquent de ne pas être si évidentes et qu'il faut se garder de tout triomphalisme de mauvais aloi.

  • Notre-Dame des Douleurs

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    notre dame des sept douleurs.jpgAdriaen Isenbrandt (XVIe s.)

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  • Quand l'innocent crie...

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    Benoît XVI est venu ce matin de Castelgandolfo pour présider, Salle Paul VI, l'audience générale, durant laquelle il a commenté de psaume 22, dont les échos se retrouvent dans la Passion. Il présente un innocent assailli par qui veut sa mort, et qui lance à Dieu un appel au secours qui, avec la certitude de la foi devient une louange. Le cri initial du psalmiste, Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?, semble s'adresser à un Dieu lointain et sourd. "Ce silence lacère l'âme de l'orant qui ne cesse de l'appeler sans résultat... Dans un acte extrême de confiance et de foi, il appelle son Dieu...ne pouvant croire que le lien avec le Seigneur soit définitivement rompu. Les évangélistes Matthieu et Marc mettent ce passage du psaume 22 dans la bouche de Jésus moribond. Cette formule, a précisé le Pape, exprime l'abandon du Fils de Dieu "devant le poids écrasant d'une mission devant passer par l'humiliation et l'anéantissement. Mais ce cri lancé au Père...n'est pas désespéré comme celui du psalmiste".

    Puis le Saint-Père a rappelé que "l'histoire du salut est remplie des appels à l'aide du peuple et des réponses salvifiques de Dieu", et que l'auteur du psaume 22 invoque la foi de ses pères qui ne furent jamais déçus par celui en qui ils avaient foi. Il décrit sa situation périlleuse "afin d'induire le Seigneur à avoir pitié de lui, et à intervenir comme il l'avait toujours fait". Mais les ennemis encerclent l'orant et le menacent. "Tels des bêtes féroces, ils semblent invincibles", a dit Benoît XVI en reprenant une image biblique, qui sert a montrer combien l'homme devient brutal dans l'agression de son semblable. Quelque chose d'animal s'empare de lui au point de lui faire perdre son humanité. La violence porte en elle quelque chose de bestial, et seul l'intervention salvifique de Dieu peut rendre son humanité à l'homme".

    On retrouve ces images dramatiques "dans le récit de la Passion, qui expose la torture du corps de la victime, les tourments qui assaillent le mourant, illustré par le célèbre J'ai soif, jusqu'au geste final des bourreaux se partageant sous la croix les vêtements de celui qu'ils considèrent déjà mort". Vient ensuite un second cri, "qui ouvre enfin les cieux, parce qu'il est un proclame de foi et de certitude dépassant tout doute". Ainsi la lamentation se transforme-t-elle en louange...et s'ouvre à la grâce... Le Seigneur est venu au secours du pauvre, l'a sauvé et montré son visage miséricordieux. La mort et la vie se sont affrontées en un mystère unique., et la vie l'a emporté... C'est la victoire de la foi, capable de transformer la mort en vie, la douleur en espérance". Le psaume 22 nous porte donc à revivre la Passion et la joie de la Résurrection, a conclu le Saint-Père, qui a invité à discerner la réalité au-delà des apparences face à l'apparent silence de Dieu: "En plaçant notre confiance et notre espérance dans le Père face à chacune de nos angoisses, nous pourrons prier avec foi, et notre appel au secours deviendra lui aussi une louange". VIS 20110914 (530)

  • Les papes musiciens

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    130209_concert.jpgThéologien rigoureux, esprit d’une grande clarté d’expression mais aussi esthète, Benoît XVI fait partie de la lignée des papes cultivés, sensibles en particulier à la musique. On sait que  Pie XII, mélomane et musicien,  aimait interpréter  des partitas de Bach au violon. Benoît XVI apprécie particulièrement l’œuvre de Mozart et joue volontiers au piano des pièces du répertoire classique. Comme  Eugenio Pacelli, il vénère  aussi le grand art du « Cantor de Leipzig » :

    Lors d'une audience du mercredi, s’adressant aux pèlerins et aux fidèles rassemblés sur la petite place de Castel Gandolfo, Benoît XVI a parlé de la beauté de l'art comme "vraie voie vers Dieu qui est la Beauté suprême".

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  • Le n°1500 de l'Homme Nouveau

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    1500 numéros! Toutes nos félicitations à cette publication amie qui a su garder le cap sur cette mer agitée.

    Voici ce qu'écrit à ce sujet Denis Sureau (éditeur et journaliste) :

    Ce numéro 1500 est exceptionnement imprimé à 80 000 exemplaires afin de faire découvrir (ou redécouvrir) L'Homme Nouveau à des lecteurs potentiels. Nous espérons qu'il incitera un grand nombre d'entre eux à rejoindre la grande famille de nos abonnés qui, année après année, décennie après décennie, témoignent fidèlement de leur attachement à ce journal pas comme les autres. Né en 1946, L'Homme Nouveau n'a pas eu toujours exactement le même visage. Le Père Fillère, l'abbé Richard, Luc Baresta ou Marcel Clément l'ont marqué chacun à sa façon de leur forte personnalité. Et pourtant le code génétique de L'Homme Nouveau est resté le même.

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  • Saint Jean Chrysostome, Père et Docteur de l'Eglise (13 septembre)

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    saintjeanchrysostome-e1302593197526.jpgJean Chrysostome est une des plus grandes figures de l'Eglise des premiers siècles. Les chrétiens d'Orient célèbrent la "Divine liturgie de Jean Chrysostome". Il est l'auteur d'une oeuvre considérable qui fait partie du patrimoine commun des chrétiens catholiques et orthodoxes. "Saint Jean Chrysostome, né à Antioche, est un contemporain de Saint Augustin, mais il est un Père éminent de l’Église grecque d’Orient et non pas de l’Église latine. Ce pasteur d’âme, apôtre du service des autres, est aujourd’hui unanimement salué comme docteur de l’Église ; on notera parmi ses œuvres très nombreuses, ses prédications et ses commentaires de livres bibliques. Grand orateur (d’où son nom qui signifie en grec « bouche d’or »), Chrysostome, qui mena une vie d’austérité et d’ascèse, devint patriarche et évêque de Constantinople. Il s’attaqua aux mœurs des prêtres et de la cour ; exilé une première fois par le pouvoir (impératrice Eudoxie), puis rappelé par la vox populi, chassé à nouveau, il mourra finalement en exil." (http://www.evangile-et-liberte.net/article_370_6-Jean-Chrysostome)

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  • A Ancône, le pape s'est adressé aux fiancés...

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    ...et leur a recommandé de laisser mûrir leur amour sans "brûler les étapes";

    notre consoeur de "Benoît et moi" a traduit cette adresse qui est disponible ici : http://benoit-et-moi.fr/ete2011/0455009f1b06c3101/0455009f5e05ed402.html

  • Une bouffée d'air frais

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    L'hommage au Père Marie-Dominique Philippe par le Père Zanotti-Sorkine : http://www.youtube.com/
     
    (Merci à C.B.)

  • Sommes-nous des anawim ?

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    Donneurs de leçons, détenteurs de la vérité, garants de la tradition, défenseurs de la liturgie... ne risquons-nous pas d'être bien éloignés de l'attitude religieuse fondamentale qui consiste à être conscient de sa petitesse et de sa pauvreté? Telle était l'attitude des "anawim", les pauvres de l'Ancien et du Nouveau Testament, des saints d'hier et d'aujourd'hui. Marie est très sûrement le modèle des anawim.

    Que sont les anawim : wikipedia y consacre un article assez documenté :

    • Les anawim sont les humiliés, les opprimés de toute sorte.

    «  Un pauvre crie ; le Seigneur entend : il le sauve de toutes ses angoisses :

    Le Seigneur regarde les justes, il écoute, attentif à leurs cris....

    Le Seigneur entend ceux qui l'appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre.

    Il est proche du cœur brisé, il sauve l'esprit abattu .  »

    — Psaume 34

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  • Le saint nom de Marie

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    34906144.jpgl'Evangile au quotidien.org

            La fête du saint Nom de Marie fut établie par le pape Innocent XI, l'an 1683, en souvenir d'une mémorable victoire remportée par les chrétiens sur les turcs, avec la protection visible de la Reine du Ciel. Cent cinquante mille turcs s'étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l'Europe entière. Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de l'octave de la nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale. Ce religieux prince commença par faire célébrer la messe, qu'il voulut servir lui-même, ayant les bras en croix. Après y avoir communié avec ferveur, il se leva à la fin du sacrifice et s'écria : « Marchons avec confiance sous la protection du ciel et avec l'assistance de la très sainte Vierge. » Son espoir ne fut pas trompé : les turcs, frappés d'une terreur panique, prirent la fuite en désordre. C'est depuis cette époque mémorable que la fête du saint Nom de Marie se célèbre dans l'octave de sa nativité.

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  • Vingt-quatrième dimanche ordinaire : "justice et miséricorde"

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    Sermon pour le vingt-quatrième Dimanche du Temps ordinaire (année A)

    par l'Abbé Guy Pagès http://regnat.pagesperso-orange.fr/

    (Liturgie de la Parole : Si 27 30 - 28 7 ; Ps 102 ; Rm 14 7-9 ; Mt 18 21-35)

    « Si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur, Mon Père du Ciel, dans Sa Colère, vous livrera aux bourreaux jusqu’à ce que vous ayez tout remboursé [1]. »

    « Colère », « bourreaux », « tout remboursé », comment entendre ces mots dans la bouche de Celui qui vient de demander à Pierre de pardonner « soixante-dix fois sept fois [2] », c’est-à-dire toujours et à tous ? Dieu serait-Il donc du nombre de ceux qui « disent et ne font pas » en demandant de pardonner toujours et en ne le faisant pas Lui-même ? Cette apparente contradiction nous invite à réfléchir à la relation qui unit justice et miséricorde.

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  • "Motu proprio", liturgies et sagesse québecquoise...

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    Surfer sur le net réserve parfois de bonnes surprises... Ainsi avons nous découvert par hasard sur un blog d'Outre-Atlantique qui s'est tu depuis quatre ans une note assez approfondie consacrée au "Motu Proprio" par lequel Benoît XVI rendait droit de cité à la célébration du rite latin traditionnel, inaugurant ainsi la "réforme de la réforme".

    Nous prenons la liberté de reproduire ici cette note (http://users.skynet.be/lantidote/blog.html):

    ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION SUR
    LE MOTU PROPRIO « SUMMORUM PONTIFICUM »
    par Jean-Philippe Martini

    (Publié le 19 juillet 2007)


    « Les traditions liturgiques, ou rites, actuellement en usage dans l’Église sont le rite latin (principalement le rite romain, mais aussi les rites de certaines Églises locales comme le rite ambrosien, ou de certains ordres religieux) et les rites byzantin, alexandrin ou copte, syriaque, arménien, maronite et chaldéen. Obéissant fidèlement à la tradition, le Saint Concile déclare que la sainte Mère l’Église considère comme égaux en droit et en dignité tous les rites légitimement reconnus, et qu’elle veut, à l’avenir, les conserver et les favoriser de toutes manières » (Catéchisme de l’Église catholique, Conférence des Évêques catholiques du Canada, 1992, p. 262).

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