JPSC
Patrimoine religieux - Page 168
-
Monastères d'Orient: lumière du désert
Lien permanent Catégories : Eglise, Foi, Histoire, Patrimoine religieux, Spiritualité, Témoignages 1 commentaire -
Bruxelles : désacralisera-t-on ou non certaines églises?
La Libre a révélé depuis la fin mars un plan secret du vicariat de fermetures de nombreuses églises à Bruxelles. Cette annonce dans la presse choque de nombreux paroissiens qui ne veulent absolument pas entendre parler de ces fermetures en catimini. Des paroisses très vivantes seraient sur la liste des paroisses à fermer. A l'époque ou le Pape François demande d'aller aux périphéries il serait temps que les responsables du vicariat pensent à un projet dynamique à proposer plutôt qu'agir en gestionnaire froid ....
De Christian Laporte sur le site de lalibre.be :
Désacraliser ou pas les églises ?
Les défenseurs du maintien de toutes les églises de Bruxelles remontent au créneau.
Le temps passe vite, très vite mais les enjeux demeurent et restent d’une grande actualité : voici déjà près de quatre ans, un groupe de chrétiens engagés de la région bruxelloise organisait un premier symposium sur l’avenir des lieux du culte aux Facultés universitaires Saint-Louis dans la perspective de la réorganisation des entités paroissiales en unités pastorales qu’avait lancée Mgr Jozef De Kesel lorsqu’il était l’évêque de la capitale. Aujourd’hui, ces dernières se sont muées en Université et les promoteurs de l’initiative de septembre 2012 remettent cela ce samedi 16 avril dans les locaux de l’Alma Mater catholique sise au cœur de la ville.
Des Apôtres proches de Mgr Léonard
Quelques mois auparavant, tous les regards se focalisaient sur l’église Ste-Catherine au "Vismet" que les autorités ecclésiales du Vicariat avaient décidé de fermer. On sait que la persévérance y fut payante puisque l’église du Marché aux Poissons a finalement rouvert ses portes avec la bénédiction du désormais ex-archevêque André-Joseph Léonard qui y a installé la Fraternité des Saints Apôtres. Un courant ecclésial nouveau cher à son cœur et à celui du prêtre marseillais Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine… En principe, ce ne serait qu’une réouverture provisoire d’un an mais le succès des activités organisées sur place a renforcé dans leurs convictions celles et ceux qui se sont engagés sans compter, à contre-courant des responsables régionaux. Pour eux, une nouvelle fermeture, définitive, celle-là serait un camouflet pour une frange des fidèles qui y ont trouvé un nouveau point de chute.
Une remobilisation générale
La révélation par "La Libre" dans ses éditions du 22 mars dernier que l’Eglise de Bruxelles envisage toujours de fermer des lieux du culte dans la région mais après une consultation des paroisses concernées a, évidemment, "boosté" l’intérêt pour le deuxième symposium. En effet, il se tiendra aussi dans la foulée d’une pétition pour le maintien de toutes les paroisses de l’Unité pastorale de Stockel aux Champs. Cette dernière avait démarré en force mais semble quelque peu faire du surplace aujourd’hui, ayant récolté 473 signatures. Cela dit, dans d’autres paroisses catholiques bruxelloises se lèvent aussi des voix pour le maintien intégral de toutes les paroisses et donc de l’ouverture de toutes les églises. Voilà qui promet de nouvelles et belles joutes oratoires dès ce prochain samedi mais également dans les semaines et les mois à venir lorsqu’il faudra trancher dans ce délicat dossier où les arguments pour et contre ne facilitent pas des compromis faciles…
Renseignements : 0475/90.12.56 ou symposiumeglisesbxl@gmail.com
-
Liège, collégiale Saint-Jacques, 10 avril : messe et concert par le Choeur Royal d'hommes de Roermond
Le choeur d’hommes Royal de Roermond (KRM)
à la Collégiale Saint-Jacques
le dimanche 10 avril à 11H00
La direction musicale est assurée par John Derix, avec au piano/orgue Leon Dijkstra. Pendant la célébration eucharistique le choeur chantera, entre autres, la Messe Brève no.5 et le Magnificat de Charles Gounod et quelques chants traditionnels hébreux et de l'Europe de l'Est.Directement après la messe il y aura un petit concert profane lors duquel sera présenté un programme varié du vaste répertoire du choeur.Lieu : Église Saint-Jacques
place Saint-Jacques 4000 Liège ( Centre-ville )Contact :
Krit Pinxten
tel : 042263913
mail : cvrpinxten@hotmail.com -
Mgr Rey : «Les Chrétiens d'Orient nous ramènent à l'essence de notre foi»
FIGAROVOX/INTERVIEW - L'Evêque de Toulon est actuellement en Syrie pour approfondir les liens qui unissent son diocèse à celui d'Homs. Il nous explique le
Pourquoi vous rendez-vous en Syrie, pour la deuxième fois depuis le début du conflit?
La Syrie est un pays que je connais bien. J'y suis allé la première fois il y a trente ans, à la rencontre des chrétiens. J'y ai séjourné à plusieurs reprises, en passant par le Liban, pour donner des conférences, et prêcher la retraite des prêtres de Beyrouth. Mon dernier voyage date d'août dernier, où j'ai rencontré le patriarche Melkite Lahram Grégoire III et monseigneur Arbach, archevêque Melkite de Homs. Je vais en Syrie pour nouer des liens entre le diocèse de Fréjus-Toulon et l'archidiocèse melkite de Homs, dans le cadre d'un jumelage entre nos deux églises. Monseigneur Larahm est venu dans mon diocèse. En retour je vais de nouveau visiter l'évêque de Homs pour renforcer les liens, les approfondir. Je crois qu'il faut aider les chrétiens à rester là-bas, les aider à reconstruire leurs églises et leurs écoles, et témoigner notre solidarité dans le drame de la guerre.
Que représentent les Chrétiens d'Orient pour l'Eglise d'Occident?
Ils sont d'abord un trait d'union à l'intérieur des pays où ils vivent. Les petites communautés chrétiennes au Liban ont permis la coexistence harmonieuse entre les différents courants religieux. Ils sont des créateurs de ponts. En Syrie, quoique étant minoritaires, ils avaient une vocation d'entente de rencontre et de dialogue. Il y a 15-20 ans, il y avait une harmonie entre les communautés.
Ensuite, ils représentent nos racines. A travers eux, nous rencontrons la trace vivante de l'Eglise des premiers siècles. Ils sont gage de l'historicité patrimoniale de notre foi. Enfin, les églises et les communautés qui sont confrontées au tragique des persécutions et à la menace de l'anéantissement nous ramènent à l'essence de notre foi. Jamais la foi n'est aussi vive et pure qu'à travers le martyre, que sur la Croix. En ce sens ils s'identifient à notre maître le Christ.
Que signifierait la disparition des Chrétiens d'Orient?
Ce serait une perte patrimoniale, culturelle, une amputation de nos racines. Ce serait aussi une menace pour l'interculturalisme de ces pays. Les Chrétiens sont le liant et l'attestation d'une différence. Sans eux régnerait sans partage un totalitarisme religieux qui serait écrasant. Ils sont dans les pays où ils vivent une respiration, une lucarne ouverte sur l'universel.
Ne craignez-vous pas en prenant le parti des chrétiens de participer d'une communautarisation du christianisme?
Il ne s'agit pas de prendre parti. Ma visite est d'abord un pèlerinage. Mon propos, celui d'aider les chrétiens à être un signe vivant, qui nous rattache à l'histoire de notre foi, et ouvre la société syrienne, en l'empêchant d'être refermée sur elle-même, qui l'ouvre aux valeurs universelles de la foi.
N'y a t-il pas le risque d'entretenir un «choc des civilisations» entre islam et christianisme?
Je ne voudrais pas qu'on considère ce voyage comme une marque de défiance vis-à-vis des musulmans. Mais l'avenir de la Syrie ne peut pas se concevoir sans la présence des chrétiens. Il peut y avoir des tentations à l'intérieur de l'islam de se fermer à la diversité qui permet d'appréhender l'universel. Les chrétiens ne doivent pas être une communauté fermée, mais une communauté insérée dans un écosystème, un ferment de rencontre, d'enrichissement, de fécondité mutuelle.
Il existe un risque de reporter le choc des civilisations vers le choc des religions. Fondamentalement, le christianisme s'énonce comme une proposition universelle qui s'adresse à chaque homme, mais à l'intérieur d'une logique de rencontre et de dialogue. Cela passe par une attestation, mais aussi par l'assentiment et la liberté. Dans l'ADN du christianisme, il y a cette tension entre une proposition universelle et le chemin pour y accéder. Une grave dérive consisterait à vouloir éradiquer les différences dans la violence et forcer l'autre à croire.
Beaucoup de chrétiens partent trouver refuge en Europe. Est-ce une solution?
Il faut d'abord aider les chrétiens à rester sur place. Certains chrétiens ont pris le chemin de l'exil. Dans mon diocèse, j'accueille ces personnes et leur témoignage est précieux pour comprendre le drame humanitaire et civilisationnel qui se joue au Proche-Orient. Mais je ne voudrais pas que cet accueil soit interprété comme un appel à siphonner les chrétiens du terreau où ils ont toujours vécu. Il faut créer les conditions pour qu'ils n'aient pas à partir.
Ref. Mgr Rey : «Les Chrétiens d'Orient nous ramènent à l'essence de notre foi»
JPSC
-
Attentats: le cinquième Chemin de croix de Liège a rendu hommage à Bruxelles
De RTBF-info :
"Pour la cinquième année consécutive, les deux doyens et l'évêque de Liège ont réuni près de mille Liégeois à l'occasion du Vendredi Saint. Un Chemin de croix à travers la cité ardente était suivi d'un office dans la Cathédrale Saint-Paul. Ce dernier s'est concentré sur une méditation consacrée aux attentats survenus à Bruxelles mardi dernier.
L'ensemble de l'évènement s'est déroulé dans le calme et n'a pas nécessité d'encadrement policier particulier. Eric de Beukelaer, doyen de Liège, a souligné la légitimité d'aborder les évènements du 22 mars lors de cette cérémonie. "Le Vendredi Saint est le jour consacré à la mémoire du Christ en croix. Le Chemin de croix est le symbole de l'innocence que l'on massacre. Le lien avec le drame que Bruxelles a connu mardi est évident pour nous".
L'évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, a ainsi évoqué, lors de sa méditation, les mouvements de peur qui sont compréhensibles mais qui ne doivent pas aboutir au rejet de l'autre. "Le Chemin de croix nous permet de nous détacher de tout cela. Les citoyens se recentrent sur notre société plurielle où chacun est libre de croire, ou non, en ce qu'il veut", ajoute Eric de Beukelaer.
Près de 1000 personnes
Pour l'occasion, près de mille personnes étaient réunies. La plupart des marcheurs ont ensuite participé à la messe dans l'église Saint-Paul qui était bondée. L'office, empreint de beaucoup d'émotion, est cependant resté très calme. Quelques jeunes étaient présents, plus nombreux que les années précédentes. "C'est sans doute cela aussi l'audace de la jeunesse! Elle a besoin de vivre et ce genre d'évènement l'invite à sortir, à ne pas se laisser dominer par la peur. Les gens comprennent encore plus à quel point la vie est précieuse", ajoute le doyen.
Malgré le niveau d'alerte élevé, il n'a pas été question d'annuler l'évènement et il n'a pas été nécessaire de prévoir un effectif policier plus important qu'à l'habitude. C'est en 2012, suite à la fusillade qui a eu lieu sur la place Saint-Lambert à Liège, que la Pastorale Urbaine a mis sur pied son premier Chemin de croix liégeois, à l'occasion du vendredi saint. Pour la religion chrétienne, cette date correspond à la mort de Jésus sur la croix, deux jours avant sa résurrection à Pâque. "
Ref. Attentats: le cinquième Chemin de croix de Liège a rendu hommage à Bruxelles
Ce chemin de croix, conduit par l'évêque et rythmé par les tambours des cadets de la marine, n'a en effet nullement pâti de la psychose des attentats: comme chaque année, il a réuni un milllier de chrétiens pérégrinant depuis Saint-Pholien en Outremeuse jusqu'à la cathédrale Saint-Paul en passant par le Perron liégeois, la place Saint-Lambert, le parvis de l'Opéra et la fontaine de la Vierge de Delcour (invisible cette année pour cause de restauration). Pas de baisse non plus, au contraire, dans l'assistance aux offices dans les autres églises de Liège: au Saint-Sacrement (Boulevard d'Avroy), l'église était pleine, tant à la messe du jeudi-saint à 20h qu'au chemin de croix du vendredi-saint à 15h.
JPSC
-
Une Europe cosmopolite ?
Bruxelles, capitale de l’Europe, quel sens cela peut avoir dans la tête des djihadistes, qui y ont semé la désolation et la mort ? Le symbole d’une civilisation exécrée qu’il s’agit de détruire de fond en comble ? Mais en vis-à-vis, comment la même Europe se considère-t-elle ? A-t-elle des raisons de vivre suffisantes pour se défendre ? De Gérard Leclerc sur le site « France catholique » et « Radio Notre-Dame » :
"Bruxelles prise pour cible, ce n’est pas seulement la capitale de la Belgique qui est visée, c’est aussi le siège des institutions européennes. L’Europe, donc. Mais que signifie l’Europe dans la tête des djihadistes ? Sans doute, pour reprendre un vocabulaire déjà employé, « le lieu des abominations et de la perversion » C’étaient les mots utilisés pour qualifier Paris à propos des massacres du 13 novembre dernier. Il est vrai que le texte de revendication ajoutait, à propos de notre capitale :« celle qui porte la bannière de la croix en Europe ». Ce type de rhétorique a de quoi nous surprendre et même nous confondre. S’en prendre d’un même élan à la perversion et au christianisme, c’est désigner l’ennemi sans trop de raffinement. L’Europe perverse demeure celle des Croisés. Et qu’importe qu’elle ne se reconnaisse nullement dans cette appréciation ! L’essentiel est de fourbir les armes du verbe, qui soient les mieux accordées aux armes des massacreurs.
Mais, l’Europe elle-même, comment se comprend-elle, face à l’ennemi ? Comment s’identifie-t-elle ? L’éditorialiste du Monde parlait hier de Bruxelles comme d’une ville cosmopolite, pour mieux la louer. Cosmopolite, cela veut tout dire, tout et son contraire. Dans le cas précis le cosmopolitisme pourrait ne pas apparaître comme une vraie réussite. Lorsqu’on pense à un quartier comme Molenbeek, vivier du djihadisme terroriste, avec ses trafics de drogue faisant bon ménage avec le salafisme. Et si Bruxelles est visée comme capitale de l’Europe, quel idéal représente-t-elle ? Le cosmopolitisme encore, admettons qu’il y a quelque chose d’intéressant dans la vision d’un monde réconcilié ou globalisé…
Mais l’Europe ainsi évoquée n’échappe pas au malaise de l’à peu près et du n’importe quoi. Pure construction juridique, elle manque singulièrement de substance et d’âme vivante. À force de n’avoir aucun contenu discernable, elle apparaît comme un projet non politique, hors histoire, hors héritage, hors culture. Mais l’ennemi se charge de nous rappeler à la réalité. Non, nous n’avons pas quitté l’histoire et son tragique. Par ailleurs, il ne faudrait pas confondre l’universalisme et l’indistinction. Sinon, pourquoi nous défendre ?"
Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 24 mars 2016.
L’Islam est fragile et réactif: peu soluble dans l’esprit des « Lumières » sous le couvert duquel l'’Europe pousse cependant au compromis entre les sociétés d’accueil et les populations immigrantes: une démarche d’ « intégration mutuelle » qu’elle promeut comme une grande accolade entre les religions, malgré les échecs cuisants que l’on constate aujourd’hui...
JPSC
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Culture, Débats, Eglise, Enseignement - Education, Islam, islamisme, Patrimoine religieux, Politique, Religions, Société 0 commentaire -
Une note historique et biblique sur la Sainte Tunique d'Argenteuil
Du Père Noël TANAZACQ, Recteur de la Paroisse Ste Geneviève-St Martin (Paris) (Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe occidentale et Méridionale), cette note éclairante publiée en marge de l'ostension exceptionnelle de la Sainte Tunique du Christ à Argenteuil :
La Sainte Tunique du Christ conservée à Argenteuil
Note historique et biblique
La sainte et précieuse tunique de Notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ, imprégnée de Son propre Sang, est conservée en France, à Argenteuil, en région parisienne (dans le Val-d’Oise), depuis 1 200 ans.
1- Historique
Les documents les plus anciens qui en parlent sont du 6 ème siècle (St Grégoire de Tours). St Jean Damascène la mentionne (en 726). Le pape de Rome Léon III, après avoir sacré Charlemagne (en 800), voulait le marier avec l’impératrice Irène (1) de Constantinople (ils étaient veufs tous les deux). En 801, il y eut un échange d’ambassades et de cadeaux : Irène offrit la sainte Tunique à Charlemagne. Celui-ci en fit don à sa fille, Théodrade, abbesse d’Argenteuil.
Lors des invasions normandes du 9ème siècle, la Tunique fut cachée dans un mur (en 855). Mais on ne la retrouva, providentiellement, que trois siècles plus tard, en 1156. Pendant les guerres de religion, elle échappa miraculeusement à la destruction, lorsque les Protestants pillèrent la ville, en 1567. De nombreux rois vinrent la vénérer, notamment Saint Louis, Charles V et Louis XIII, ainsi que Richelieu.
Pendant la Révolution française, le monastère fut fermé et les moines (2) dispersés. A partir de novembre 1793, sous la Terreur, le culte chrétien fut de facto aboli et le reliquaire précieux envoyé à la fonte. L’abbé Ozet (ancien supérieur de l’abbaye, devenu curé) enleva en secret la Tunique et la découpa en morceaux, en en distribuant quelques-uns à des fidèles sûrs et en enfouissant les autres dans le jardin du presbytère. Il sauva ainsi la précieuse relique de la destruction, mais cela lui causa de grands dommages.
Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Foi, Histoire, Patrimoine religieux, Spiritualité 0 commentaire -
La laïcité, entre rejet et tolérance
Lu dans « La Libre » de ce jour :
« Une opinion de Francis Delpérée, Membre de la Chambre des représentants et professeur émérite de l'Université catholique de Louvain.
Pas plus que la religion, la laïcité n’a intérêt à devenir l’arme d’un combat politique, dans tous les sens du terme. "Liberté en tout et pour tous" : cette maxime reste d’actualité dans le domaine des opinions, des croyances et des convictions.
L’on me dit parfois : "Soyez neutre." Mais comment le serais-je ? Je suis attaché à des valeurs. Je cherche à les partager avec d’autres, sur le terrain politique, économique, social ou culturel. Je défends une langue, une génération, une région et je fais valoir, là où je puis être utile, mon point de vue. J’appartiens par toutes les fibres de mon corps à Louvain et j’essaie de représenter dignement mon Université en Belgique et à l’étranger. Je me préoccupe de l’union des Etats européens et je combats ceux qui préconisent un repli frileux. Je ne m’en cache pas. Je suis engagé. Pas enragé.
Définitions
La neutralité s’impose à l’autorité publique et à ses agents. "Les Belges sont égaux devant la loi", dit la Constitution. Il ne convient pas que le citoyen puisse douter de l’impartialité de ceux qui assument les responsabilités de la puissance publique.
Cette règle est imposée par la Constitution à ceux qui dispensent un enseignement organisé par une Communauté. Elle l’est par la loi ou les règlements aux fonctionnaires et aux magistrats. Le Conseil d’Etat va jusqu’à dire qu’il s’agit là d’un "principe constitutionnel".
La laïcité, c’est autre chose. Le terme apparaît dans la langue française aux environs de 1870. C’est un produit de la tradition thomiste, réécrit par les Lumières. La laïcité se réfère à un système binaire qu’inspire la formule de Matthieu. D’une part, il doit être permis de "rendre à Dieu ce qui est à Dieu", c’est-à-dire de pratiquer la religion de son choix ou de n’adhérer à aucune d’elles. D’autre part, il faut "rendre à César ce qui est à César", ce qui signifie respecter les autorités de l’Etat, remplir les devoirs que celui-ci impose et utiliser les droits et libertés qu’il consacre.
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Débats, Eglise, Patrimoine religieux, Politique, Religions, Société 0 commentaire -
Liège : Semaine Sainte 2016 à l’église du Saint-Sacrement , Bd d'Avroy, 132
Entrée libre. Tous renseignements 04.344.10.89 ou
consultez aussi le web de l'église ici et là
JPSC
-
Anderlecht, 19 mars : pèlerinage orthodoxe à saint Guidon
Le samedi 19 mars 2016, pendant la première semaine du Grand Carême 2016 donc, nous pèlerinerons sur les pas de saint Guido(n) d'Anderlecht. Pélerin par pénitence, un excellent compagnon pour nous aider à la conversion.
Le sous-diacre Jean Hamblenne nous parlera de la vie du pauvre sacristain devenu saint. Ensuite matuhska Anne nous expliquera l'historique des lieux - collégiale etc - avant la visite au musée d'Erasme.
Tropaire de saint Guidon d'Anderlecht ton 4
Vénérable fils de nos campagnes,
Humble paysan de notre pays,
Tu délaissas tes pauvres biens
Pour péleriner vers lsraël.
Aujourd'hui que tu es parvenu en la Jérusalem Céleste,
Nous t'en supplions, saint Guidon,
Intercède pour le salut de nos âmes.Intéressant : récemment, un laboratoire de l'Université Libre de Bruxelles, très peu susceptible donc de christianophilie (!!), a authentifié les reliques de notre saint ami :
https://www.youtube.com/watch?v=LItU81O5xW0(source)
-
Samedi 19 mars 2016 à 20 heures à la Cathédrale de Liège : Passions de Choeur
19 mars 2016 à 20h à la Cathédrale de Liège
Passions de Chœur
les plus belles pages d’oratorios de
Bach, Brahms, Haendel, Mozart, Vivaldi, Verdi…Le Chœur Universitaire de Liège
avec Julie Mossay et Pierre-Luc tremblay
avec l’Ensemble Darius
Patrick Wilwerth à la directionavec la participation exceptionnelle de
Armel Job, écrivain, Yaël Nazé, astrophysicienne et Jean-Marc Onkelinx, musicologuecliquez ci-dessous pour réserver:
JPSC
-
A Liège, le dimanche des Rameaux 20 mars 2016 à 16h : concert spirituel à l’église du Saint-Sacrement (entrée libre)
Plus d’information : sursumcorda@skynet.be ou tel 04.344.10.89
JPSC