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Témoignages - Page 213

  • A propos de l’identité de l’Europe et de la France

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    Pour l’hebdomadaire « Famille chrétienne », Antoine Pasquier interroge le P. Benoît-Dominique de la Soujeole, professeur à la Faculté de Théologie de l’Université de Fribourg :

    restauration-statue-charlemagne-5.jpg" Deux ouvrages à paraître le 12 janvier1 s'interrogent sur le rôle des catholiques, et de l'Eglise en général, dans l'affirmation et la défense de l'identité chrétienne de la France et de l'Europe. Cette identité chrétienne existe-t-elle ? Doit-on choisir entre le Christ et la patrie ? Le discours du pape François sur les migrants menace-t-il l'identité de l'Europe ? Eléments de réponse avec le père Benoît-Dominique de la Soujeole2, professeur de théologie dogmatique à la Faculté de théologie de l'Université de Fribourg (Suisse).

    L'identité d'une nation peut-elle être définie comme chrétienne ?

    L'identité d'une nation comprend plusieurs éléments dont le principal est la culture, c'est-à-dire une sensibilité et une mentalité communes façonnées par l'histoire. La culture française, en son état actuel, possède des éléments venus du droit romain (le mariage par échange des consentements par exemple), d'autres – les plus nombreux et les plus profonds – venus du christianisme, d'autres encore plus récents, les Lumières notamment. La culture française continue aujourd'hui de recevoir d'autres éléments qui s'intègrent plus ou moins harmonieusement au patrimoine déjà possédé. Il résulte de ce donné d'abord historique que l'élément chrétien ne suffit pas à définir la culture française : un juif, par exemple, est tout aussi français qu'un catholique.

    L'identité d'une nation est-elle immuable, figée ou évolue-t-elle au fil du temps ?

    La culture est une réalité humaine fondée dans l'exercice commun de l'intelligence et de la volonté des membres de la communauté nationale. Comme toute réalité humaine, elle est évolutive. Il faut noter la différence entre évolution et révolution. L'évolution, sur le modèle du vivant qui grandit harmonieusement (de la graine à l'arbre par exemple), est l'idéal souhaitable, car elle dit un enrichissement. Malheureusement, l'histoire connaît aussi des révolutions, c'est-à-dire des discontinuités plus ou moins radicales. Cependant, la culture peut, avec le temps, intégrer après discernement ce qui s'est présenté comme une révolution pour en faire, en définitive, une évolution. Pour la culture française, la révolution française mérite bien son nom, et nous voyons depuis deux siècles comment notre culture tâche de discerner dans cet apport ce qui permet une évolution. Ce processus n'est pas achevé !

    La défense de l'identité chrétienne d'une nation peut-elle aller jusqu'à refuser certains préceptes évangéliques, comme l'accueil de l'étranger ?

    Une culture nationale qui doit tant au christianisme, comme l'est la culture française, ne saurait affirmer à un moment de son histoire qu'une valeur évangélique aussi profonde que l'accueil de l'étranger (c'est un des « critères » du jugement dernier en Mt 25,35) pourrait être mis de côté. Ce serait, non seulement bafouer l'Évangile, mais être infidèle à notre culture.

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  • La geste héroïque de ces soldats inconnus de la grande cause de Dieu

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau (Thibault Bertrand) :

    Ces soldats inconnus de la grande cause de Dieu

    Ces soldats inconnus de la grande cause de Dieu
    © AED.

    Diacre, historien, ancien directeur national de l’Aide à l’Église en détresse, Didier Rance vient de faire paraître À travers la grande épreuve : Europe de l’Est, témoins de la foi dans la persécution (Artège, 344 p., 19,90 €). Dans un temps où la foi est mise à rude épreuve en Orient par l’islamisme radical, en Occident par un athéisme militant qui ne dit pas son nom, il est bon d’avoir recours aux témoignages de ceux qui surent aimer jusqu’au bout le Christ Sauveur.

    Votre ouvrage propose au lecteur de découvrir les témoignages de catholiques d’Europe de l’Est, laïcs ou religieux, hommes ou femmes, ayant subi dans leur chair les persécutions des régimes communistes. Dans quelles circonstances avez-vous rencontré ces témoins du totalitarisme antichrétien ?

    Didier Rance : Au lendemain de la chute du Rideau de fer, je suis parti, avec le soutien du Père Werenfried, fondateur de l’Aide à l’Église en Détresse (AED), recueillir en Europe centrale et orientale le témoignage d’hommes et de femmes qui avaient pour point commun d’avoir affirmé leur foi catholique dans la persécution et d’en avoir payé le prix. J’avais un double avantage dans cette quête par rapport au journaliste standard. D’une part, j’avais du temps – j’ai rencontré longuement, plus d’une fois et parfois sur près de vingt ans, ces témoins. D’autre part, l’AED les avait aidés dans la persécution voire dans la clandestinité quand l’Occident les avait oubliés, et cela établissait dès le début une relation forte et chaleureuse.

    Ce travail a donné naissance à une dizaine d’ouvrages, pays par pays, et à des synthèses nourries par ma participation aux travaux de la Commission pontificale Nouveaux Martyrs. Mais – outre que demeurent largement méconnues en France les pages de foi, de souffrance et de courage vainqueur écrites par les confesseurs de la foi dans les régimes communistes – il manquait un ouvrage pour en présenter quelques-uns des plus représentatifs. D’où ce livre. La plus grande difficulté pour moi a été de devoir me limiter à une dizaine de portraits fondés sur nos entretiens, quand bien d’autres auraient tout autant mérité d’y figurer.

    Comment résumer les rigueurs et persécutions auxquelles ont été confrontés les communautés et les fidèles catholiques sous le joug communiste en Europe centrale ou orientale, dans des pays aussi divers que l’Albanie, la Biélorussie, la Tchécoslovaquie, la Bulgarie ou encore la Roumanie ?

    Un fait en constitue le résumé le plus parlant : les dix témoins de ce livre, qui vivaient dans huit pays différents, ont tous connu les goulags de l’Union soviétique ou de l’Europe de l’Est, la prison et souvent les tortures. Et, bien sûr, ils sont loin d’être les seuls et, en particulier, ils témoignent aussi pour leurs frères et sœurs qui sont morts martyrs dans ces pays.

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  • L’Esprit de la Liturgie selon Benoît XVI : une explication de Mgr Aillet, évêque de Bayonne

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    JPSC

  • Joyeuse épiphanie

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    Joyeuse épiphanie !

    le samedi 7 janvier 2017 à 17 heures

     en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132)

    Epiphanie 2017.jpg

    Procession à la crèche

    Messe chantée en grégorien et en polyphonie

    Partage de la galette des rois

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2016/12/26/fete-de-l-epiphanie-a-liege-le-samedi-7-janvier-2017-a-17-he-5891354.html 

    L'Epiphanie est, à vrai dire, bien plus qu'un conte pour enfants sages émerveillés devant la crèche ou tirant de la galette la fève qui désigne les rois de la fête.

    Mais quelle est la signification réelle du message que le récit évangélique  adresse au monde en cette fête, la plus anciennement instituée, de la manifestation du Christ à l’humanité ?

    Il n'y a pas de contradiction entre la raison et la foi

    On raconte que le Roi Baudouin  aimait parfois, le soir ou la nuit, se rendre dans son petit observatoire astronomique pour contempler la splendeur des étoiles et de la création: "Les cieux racontent la gloire de Dieu"(Ps.19,2). Nul doute que cette contemplation nourrissait sa vie intérieure et sa prière."La beauté sauvera le monde" (Dostoïevski).

    Les mages aussi, présentés comme de savants astronomes venus du Moyen-Orient, étaient séduits par la splendeur du ciel étoilé. Pressés, sans le savoir, par l'Esprit, ils ont été intrigués par l'apparition d'une étoile et ont pressenti la naissance d'un nouveau Roi -qui, pourtant, n'était pas de ce monde- et ils se sont mis en route jusqu'à Bethléem pour lui offrir l'or, l'encens et la myrrhe. Et nous aussi, aujourd'hui surtout, nous offrons comme eux à Dieu un encens qui va embaumer les saints mystères que nous célébrons en cette fête.

    La science de ces païens (qui n'avaient que des instruments humains) n'était pas en contradiction avec la foi: la foi la prolonge, elle va plus vite que la science, en brûlant les étapes pour arriver à la Vérité. J'ai lu cette petite parabole d'un célèbre astrophysicien américain. Pendant des siècles, dit-il, les savants se sont mis à grimper la montagne de la Vérité et quand ils arrivent au sommet, qu'est-ce qu'ils découvrent? Une bande de théologiens, de philosophes et de saints déjà là depuis longtemps et qui leur disent en riant: "Quoi? Vous arrivez seulement ?"

    Benoît XVI y est revenu souvent (entre autres dans son fameux discours de Ratisbonne) : il n'y a pas de contradiction entre la raison et la foi. Ce sont deux chemins un peu parallèles mais qui finissent par converger vers l'unique Vérité. Les savants d'aujourd'hui sont beaucoup plus humbles que ceux du XIXe siècle: ils peuvent décrire ce qui s'est passé quelques milliardièmes de milliardièmes de secondes après le "big bang", mais non ce qui s'est passé juste avant. Ils n'ont rien contre les théologiens et les philosophes qui affirment que Dieu lui-même est à l'origine de la création, mais cette réponse ne relève pas de leur domaine comme tel. Ils la respectent comme possible. C'est déjà un grand progrès! Voilà une première réflexion qu’inspire cette fête de l'Epiphanie.

    Une affirmation du caractère universel de l'Eglise

    Voici une deuxième réflexion, un peu plus développée,  sur le sens de cette célébration :

    On serait tenté de voir dans le passage de l'évangile selon saint Matthieu relatant l'adoration des mages (2, 1-12) un conte doré, pour faire rêver les enfants, et il est possible que l'écrivain sacré ait embelli un peu le récit selon certaines traditions littéraires. Mais ce qui l'intéresse et nous touche profondément dans la démarche de ces trois personnages (parmi lesquels l'iconographie a placé un noir), c'est l'affirmation éclatante du caractère universel de l'Eglise.

    Non! La Bonne Nouvelle ne sera pas réservée au seul petit peuple juif, mais offerte à toutes les nations sans distinction. L'Epiphanie ,c'est, avec la Pentecôte, la Fête de l'Eglise. Saint Paul l'a bien perçu.

    Comme on comprend la joie et la fiereté des premiers chrétiens célébrant cette épiphanie, c'est à dire la "manifestation" (épiphaneia) du Seigneur qui est destinée aussi à d'autres pays que la Palestine (pour laquelle nous prions), à tous les paëns: Grecs et Romains, Gaulois et Belges, Chinois et Japonais, Africains, habitants du Congo, etc., et puis à ceux de l'Amérique, de la Terre de Feu ou de Papouasie: c'est l'entrée en masse dans l'Héritage du peuple de Dieu.

    Saint Paul, avec sa profondeur habituelle, a formulé admirablement cette révolution spirituelle: le mystère qui était resté caché aux générations précédentes, c'est que, grâce à l'Evangile, les païens aussi sont associés au même héritage, au même corps, à la même promesse dans le Christ Jésus (Ephésiens, 3, 5-6) qui est le seul Sauveur de tous les hommes. L'Epiphanie est un peu à Noël ce que la Pentecôte est à Pâques: c'est la manifestation publique du mystère, ici du mystère caché de Bethléem.

    Vous pouvez chercher: aucune religion -aucune!- n'a affirmé que Dieu a pris une vraie chair d'homme et qu'il est venu pour tous les hommes sans exception. Aucune n'a une telle prétention à l'universel. Catholique veut dire universel, ouvert à la terre entière. La seule véritable internationale, c'est nous, même si certains s'en offusquent. Trop souvent, les religions sont liées à un pays ou à une région (les religions de l'Asie), au sang, à la race ou encore à la culture (je pense à l'islam). Même si elle y est parfois très minoritaire (je pense aux chrétiens d'Asie), l'Eglise du Christ est présente sur la terre entière. On le voit clairement lors des rassemblements des J.M.J. (Journées Mondiales de la Jeunesse). Malgré ses faiblesses et ses imperfections, elle ne veut connaître aucune limite, aucune frontière, même si elle demeure un peu trop marquée par l'Occident qui fut son berceau historique. Eh bien, donc, dépassons aujourd'hui nos horizons trop étroits: sentons que nous sommes membres d'une Eglise qui est née avant nous, qui ne mourra pas avec nous et qui est répandue aux quatre coins du monde. Si nous chantons en latin lors des grands rassemblements, c'est précisément pour affirmer cela.

    Après saint Paul, écoutons maintenant Isaïe le Prophète (Is., 60, 1-6). Il n'exagère pas quand il s'extasie devant ce qui est pour nous la nouvelle Jérusalem, devant l'Eglise:"Lève-toi, Jérusalem, resplendis et regarde: l'obscurité recouvre la terre, les ténèbres recouvrent les peuples". C'est tragiquement vrai aujourd'hui: obscurité du péché, de la violence, de la volupté, de la haine, obsurité de la crise économique mondiale, fruit de l'appât du gain, aveugle et égoïste. L'humanité patauge dans le noir, déboussolée au sens propre; l'Occident surtout est atteint d'une sorte de leucémie:la peur de donner la vie et l'autorisation officielle de la supprimer, légalement. C'est une crise fondamentale du goût de vivre qui aboutit à ce qu'on appelle l'hiver démographique.

    Eh bien, justement :"Debout, lève-toi Jérusalem" car, au sein même de cette obscurité, "sur toi se lève le Seigneur", sa Gloire brille sur toi et les nations marcheront à sa Lumière, un jour ou l'autre. "Lève les yeux et regarde: tes fils reviennent de loin", parfois de très loin; il y a et il y aura des conversions étonnantes...

    (D’après une homélie pour la fête de l’épiphanie prononcée par Mgr Michel Dangoisse à l’église du Saint-Sacrement à Liège le 3 janvier 2009)

    JPSC

  • Un site catholique indépendant et remarquablement informé « suspend » ses publications

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    « Chiesa » n’était pas ce qu’on pourrait appeler un site « bien-pensant » au sein de l’Eglise catholique d'aujourd'hui. Il disparaît. Est-ce bon signe ? Voici le communiqué qu’il publie sous la signature de son « webmaster », Sandro Magister :  

    « Chers lecteurs,

    À partir de minuit aujourd’hui, 31 décembre 2016, la flotte de "www.chiesa" rentre au port et jette l'ancre. Concrètement, elle suspend ses publications.

    Mais n’ayez pas peur. Le blog "Settimo Cielo" – qui escortait déjà la flotte de "www.chiesa" comme un brigantin agile – en a repris le pavillon et c’est lui qui continuera à offrir aux lecteurs une riche moisson d’informations, d’analyses, de documents, concernant la vie de l’Église catholique.

    Il le fera en premier lieu en italien. Toutefois ses principaux articles continueront à être proposés également en anglais et en espagnol, à destination de ses innombrables lecteurs répartis sur les cinq continents. »

    Ref. Avis aux internautes. À partir du 1er janvier 2017, tout le monde à bord d’un nouveau navire

    Licencié en théologie, marié et père de deux filles, Sandro Magister a travaillé depuis quarante ans sur les sujets de l'Église catholique romaine et la papauté. Enseignant l'histoire religieuse contemporaine à l'université d'Urbino, il est considéré comme un des vaticanistes les plus anciens et les plus fiables.

    A partir de 2002, il anime un site internet (Chiesa, « Église ») consacré à l'actualité ecclésiale qui, depuis 2006, a été traduit en quatre langues, dont le français.

    Affichant régulièrement des opinions fort tranchées, il était parfois qualifié de « ratzinguérien » - en référence à sa proximité avec la vision ecclésiale du pape Benoît XVI - voire de « bergogliophobe » de par son opposition affichée aux pratiques réformistes du pape François.

    JPSC

  • Vingt-huit opérateurs pastoraux catholiques ont été tués dans le monde en 2016

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    De Radio Vatican :

    28 opérateurs pastoraux catholiques ont été tués dans le monde en 2016

    2016 a été une nouvelle année tragique pour les “opérateurs pastoraux catholiques”, c’est-à-dire les prêtres, diacres, religieux et religieuses et laïcs en mission ecclésiale, notamment les catéchistes. Les informations récoltées par l’agence Fides, agence d’information de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, font état de 28 personnes tuées : 14 prêtres, neuf religieuses, un séminariste et quatre laïcs.

    La répartition territoriale de ces meurtres montre que les acteurs de l’Église catholique demeurent exposés à de nombreux dangers à travers le monde.

    Cyprien Viet

    L’Amérique ne connaît plus de guerre ouverte, après l’accord de paix signé en Colombie, mais la violence demeure massive. Neuf prêtres et trois religieuses ont été tuées dans ce continent en 2016. L’un des pays les plus dangereux pour le clergé est le Mexique, pays rempli de contradictions, marqué à la fois par un fort catholicisme populaire, mais aussi par un anticléricalisme historiquement virulent et par le trafic de drogue, qui entretient un climat de terreur dans certaines régions. Dans les États du Veracruz et du Michoacan, des prêtres ont été enlevés et torturés en raison de leur opposition aux trafiquants de drogue et de leur défense des droits humains. Un prêtre connu pour son action contre le narcotrafic a également été tué en Argentine, le pays du Pape François.

    Trois prêtres, deux religieuses, deux laïcs et un séminariste ont été tués en Afrique. L’Asie a également été frappée avec sept opérateurs pastoraux tués : un prêtre, quatre religieuses, et deux laïcs. Enfin, un prêtre a été tué en Europe : le père Jacques Hamel, tué dans son église de Saint-Étienne du Rouvray en Normandie le 26 juillet dernier, et dont la procédure de béatification est déjà amorcée. Le Pape a d’ores et déjà ouvertement parlé de lui comme d’un «martyr» et d’un «bienheureux».

    Ces statistiques officielles concernant les opérateurs pastoraux en mission ecclésiale ne recouvrent pas toutes les victimes des persécutions anti-chrétiennes, qui sont probablement des milliers, notamment compte tenu des exactions des djihadistes en Irak et en Syrie. Le Pape François a souvent rappelé qu’il y a aujourd’hui «des chrétiens assassinés, torturés, emprisonnés, égorgés parce qu’ils ne renient pas Jésus-Christ» et que «les martyrs d’aujourd’hui sont plus nombreux que ceux des premiers siècles».

  • J'entrerai au ciel en dansant - Cyprien et Daphrose Rugamba

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    J'entrerai au ciel en dansant - Cyprien et Daphrose Rugamba

     
    Ajoutée le 26 déc. 2016

    Le 7 avril 1994, Cyprien et Daphrose Rugamba sont tués avec 6 de leurs enfants dans leur maison de Kigali après une nuit d´adoration eucharistique. Une folie génocidaire vient alors de s´abattre sur le Rwanda. Cyprien et Daphrose ont refusé les divisions ethniques et choisi de rester au Rwanda, donnant un témoignage de foi rayonnant. Le film raconte le chemin miraculeux de ce couple depuis les premières années conjugales très difficiles jusqu´à ce qu´ils deviennent un couple débordant d'amour. Fondateurs de la Communauté de l´Emmanuel au Rwanda, leur cause de béatification a été ouverte en septembre 2015. UNE COPRODUCTION KTO/SAJE 2016 - Réalisé par François Lespès
    Documentaire du 26/12/2016.

  • Comment un journaliste sceptique est devenu chrétien en enquêtant contre le christianisme

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    D'aleteia.org (Jules Germain) :

    Un journaliste sceptique est devenu chrétien en enquêtant contre le christianisme

    Décidé à argumenter contre le message chrétien, Lee Strobel s’est converti au gré de ses recherches.

    Décidé à argumenter contre le message chrétien, le journaliste Lee Strobel s’est converti au gré de ses recherches. Son bestseller, Jésus: la parole est à la défense, a été récemment adapté en film aux États-Unis, comme nous en informe le magazine Pro.

    Lee Strobel a été journaliste pendant de nombreuses années. Il a travaillé pendant 14 ans dans les tribunaux pour la Chicago Tribune et a reçu de nombreux prix pour ses reportages. Lorsque sa propre femme est devenue chrétienne, il a cherché à contredire avec force le christianisme en utilisant contre lui les outils du journalisme et de l’investigation propre à la justice américaine.

    C’est ainsi qu’en 1980, il commence à interviewer de nombreux théologiens dans l’optique de les réfuter. Mais c’est le contraire qui se produit : ils le convainquent avec une telle force qu’il décide de faire de son livre une œuvre de témoignage. Il écrit désormais des livres qui cherchent à défendre le christianisme et à montrer sa crédibilité. C’est un genre très ancien que l’on nomme « apologétique » et qui est indispensable pour montrer, à ceux qui sont loin de l’enseignement du Christ, que celui-ci a, pour chaque époque, une validité intégrale.

    Lire la suite sur aleteia.org

     

     
  • Veillée de Noël 2016 à l'abbaye des Bénédictines de Liège

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    (le reportage "Dans les coulisses de l'Abbaye" du JT du 25/12/2016 de la RTBF)

    JPSC

  • Quand, pour Noël, GENETHIQUE nous partage le beau témoignage de Bénédicte

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    Bénédicte est enceinte. Le médecin, lors de l’échographie de routine, lui a annoncé sans ménagement un diagnostic malformatif de Mayeul : une fente labio-palatine et une autre pathologie qui reste obscure. C’est le début d’un long parcours difficile semé d’embuches et qui la laisse perplexe.

    Témoignage de Noël 1/5 : Le début d’un cauchemar

    Témoignage de Noël 2/5 : La terre se dérobe sous nos pieds

    Témoignage de Noël 3/5 : L’accouchement

    Témoignage de Noël 4/5 : Un an plus tard dans l'oeil du cyclone

    Témoignage de Noël 5/5 : Epilogue : notre petit miracle à nous

  • Une nouvelle canonisation et plusieurs béatifications en perspective

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    De Radio Vatican :

    Le Pape autorise une canonisation et des béatifications

    (RV) L’Espagnol Faustino Miguez (1831-1925) bientôt canonisé. Le Pape François a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à publier un décret concernant un miracle attribué à son intercession, après une audience avec le cardinal Angelo Amato. Ce prêtre scolope (ou piariste), fondateur de la Congrégation des Filles de Calasanz avait été béatifié le 25 octobre 1998 par saint Jean-Paul II.

    Plusieurs béatifications ont aussi été autorisés par le Saint-Père, celle de l’Italienne Leopoldina Naudet (1773-1834), la fondatrice des Religieuses de la Sainte Famille de Vérone, déclarée Vénérable le 6 juillet 2007 par le pape Benoit XVI. Autres béatifications autorisées, celle de Mateu Casals,  de Teofilo Casajùs, Ferran Saperas, des religieux clarétins martyrs en Espagne, et 106 compagnons issus également de la Congrégation fils du Cœur Immaculé de Marie, tués en raison de leur foi pendant la guerre civile en Espagne entre 1936 et 1937.

    Etape vers la béatification pour un Français 

    Enfin une étape très importante avant la béatification a été promulguée par ce décret, la reconnaissance de la vertu héroïque, pour le Français Jean-Baptiste Fouque, prêtre du diocèse de Marseille, qui a vécu de 1851 à 1926, pour Lorenzo dello Spirito Santo, religieux de la Congrégation de la Passion de Jésus Christ (1874-1953), pour la servante de Dieu Maria Raffaella du Sacré cœur de Jésus (1814-1899), pour Clelia Merloni, Fondatrice italienne de l’Institut de l’Apostolat du Sacré-Cœur de Jésus (1861-1930), et enfin Isidoro Zorzano Ledesma, laïc argentin de l’Opus Dei (1902-1943).

  • Savoir dire non

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    « Que votre oui soit oui et votre non, non » (Mathieu, 5, 37). Parole  rigide, autoritaire ? Dans une société relativiste, ce précepte évangélique dérange et il se trouvera toujours un pasteur pour en faire une exégèse accommodante. Pourtant, tout bien pesé en conscience, lorsque les circonstances réclament de nous cet acte de courage, il faut pouvoir dire non, sans sortir ses balances de pharmacien. Savoir dire non : un moine nous en parle ce jour, sans rigidité ni complaisance,  sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    Le Père abbé qui m’a accueilli au noviciat disait souvent que « gouverner, c’est savoir dire non ». En effet, se gouverner soi-même tout d’abord, c’est savoir dire non à ses envies et impulsions du moment pour vivre de façon ordonnée dans la durée, devant sa conscience et devant Dieu. Puis quand on a charge d’âme, chefs de classe dès l’enfance et scoutisme, parents, patrons, milieu de travail y compris associatif, à chaque fois et partout, celui qui préside doit savoir dire non à ceux que le Bon Dieu lui a confiés. Dire oui semble à première vue plus charitable, puisqu’on fait plaisir à l’autre, mais aimer est tellement autre chose que faire plaisir. Du jour où l’on se rend compte de cela, un grand pas est fait dans la vie. « Savoir dire non », la Règle donne un bel exemple. Si le cellérier (l’économe) n’a pas ce qu’on lui demande, saint Benoît lui conseille, plutôt que prendre un air bourru qui avive la frustration du quémandeur, de trouver une bonne parole qui est le meilleur des dons, au dire de l’Écriture (chap. 31. Cf. Ecc. 18,16 s).

    Une formule de la Règle bénédictine me semble aussi riche d’enseignement : l’abbé ne doit pas être « trop soupçonneux » à l’égard de ses moines (chap. 64). En effet, le soupçon devenu habituel, a priori, tue la relation, alors que celle-ci n’attend qu’un peu de confiance pour respirer et s’épanouir. Et plus la confiance augmente, plus la vie quotidienne est aisée ; une saine connivence devient un lieu d’émulation pour avancer dans le bien, dans l’ordre de la vérité, dans la ferveur de la charité ; la vie est alors un délice. La formule qui vaut pour l’abbé vaut tout autant en famille, en milieu associatif ou professionnel. D’ailleurs, qui n’a pas remarqué cela ? Bien s’entendre, c’est le contraire de chercher sans cesse des poux dans la tête de l’autre !

    Mettons cela en application dans la société actuelle, celle que le Bon Dieu nous donne à vivre, telle que l’ont bâtie les responsables de la cité, celle de l’esprit de ce temps. On se méfie de tous, surtout de l’innocent : l’enfant non désiré par sa mère, le vieillard qui réclame un regard et une présence dans sa solitude, etc. Les journaux nous repaissent des scandales de nos édiles : l’émulation est à rebours, on dirait qu’un grand nombre d’entre eux cherchent le record de malice à faire oublier pour revenir sur le devant de la scène. Les médias mal compris ont contribué à cette surenchère. « Panier de crabes », voilà l’image spontanée qui vient à l’esprit pour définir notre société. Plus on parle de social, moins on le vit. Et c’est le cercle vicieux, possédé par le diabolos, le diviseur : tant que la relation élémentaire de la mère et de l’enfant est rendue impossible, celle du prince face à la société est en péril ; et tant que le prince empêche la mère de sourire à son enfant, il s’emprisonne lui-même dans une tour d’ivoire contre ceux qu’il prétend aider.

    Responsabilité »-liberté

    La grande tentation actuelle de la société est de ne pas croire à elle-même, de se nier elle-même, de penser que le jeu social est impossible, qu’il faudrait tolérer ces scandales, comme s’ils étaient inéluctables : société à la Caïn, société qui tue l’innocent (de l’enfant conçu à l’électeur toujours grugé). En revanche, la foi sait que, depuis la Rédemption, les choses ont changé : Jésus rachète sans cesse la société et la rend viable. Le Christ-Roi (auquel vient de se consacrer la Pologne) permet au jeu social de retrouver sa simplicité aimable.

    Imaginons que du haut en bas, et de bas en haut de l’échelle sociale, partout on sache « dire non » à qui de droit et au bon moment. De la mère à l’enfant, de l’infirmière au malade, du patron à son ouvrier, de l’ouvrier à ceux qui le représentent au syndicat, du ministre à son entourage, du Premier Ministre aux membres du Gouvernement, enfin du Président au Premier Ministre, imaginons que l’on sache dire non, avec doigté et fermeté, avec douceur et diplomatie, avec énergie si nécessaire, imaginons que chacun vive en responsable, c’est-à-dire en homme libre et construit. Alors, le panier de crabes se transforme en aimable panier de crevettes. »

    Ref. Savoir dire non

    JPSC