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Témoignages - Page 215

  • Accès des divorcés remariés aux sacrements: "amour et vérité", le point de vue de Mgr Léonard

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    IMG_6912.JPG« Je suis partisan d’une pastorale très chaleureuse et proactive à l’égard des personnes qui se sont remariées civilement après un divorce civil ou qui vivent en concubinage. L’Eglise doit chercher le contact avec ces personnes, comprendre ce qui s’est passé dans leur vie et les aider à assumer leur situation, en conjoignant, comme le fait un psaume, amour et vérité.

    Autrement dit, je décourage les pastorales qui font comme si cette nouvelle union civile ou ce concubinage étaient ou pouvaient être un mariage sacramentel : non. Et il ne faut pas faire des choses qui y ressemblent car c’est autre chose. Oui, il y a, bien sûr, des éléments positifs qui se vivent mais ce ne sont pas des situations qu’il faut demander au Seigneur de bénir sacramentellement.

    Il n’y a que deux manières de répondre à ce que le Seigneur attend. Lorsqu’on se trouve dans une situation qui ne correspond pas à ce qu’il demande, quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvions, pécheurs que nous sommes, il y a toujours un chemin de salut. Mais il n’y a que deux manières tout à fait acceptables, comme chrétiens, de vivre cette situation :

    D’abord, c’est de se dire : au fond, l’homme ou la femme avec qui je vis n’est pas mon conjoint dans le Seigneur puisque mon conjoint, avec lequel je suis marié sacramentellement, est toujours là. Je ne peux pas en avoir deux. Cette seconde union ne peut pas être un signe sacramentel de l’alliance nouvelle et éternelle.

    Alors, première solution possible : j’en tire les conséquences. Je suis un chrétien à part entière, je participe à l’Eucharistie mais au moment d’exprimer sacramentellement, publiquement, objectivement, l’alliance nouvelle et éternelle, librement je m’abstiens de poser le geste sacramentel, parce que celui-ci est un geste objectif que contredit publiquement ma situation objective d’alliance rompue. Et je connais des gens qui font cela en sachant pourquoi, qui le font par amour et qui, dans cette abstention même, communient à la personne du Seigneur avec une intensité qui souvent m’émeut. En voyant cela, je me dis qu’ils communient au Seigneur peut-être plus profondément que moi quand il m’arrive (le plus rarement possible) d’être distrait en communiant et de me rendre compte que j’ai communié au Corps du Seigneur en pensant à ce qui allait suivre dans l’heure prochaine. Et bien, cela, c’est une conclusion qu’on peut tirer : si elle est tirée avec amour, en ayant compris la profondeur de ce geste d’abstention, elle porte du fruit. J’en ai fait l’expérience chez toutes les personnes qui vivent cela.

    Il existe une autre voie possible, plus exceptionnelle et qui n’est pas recommandable sans une grande préparation, mais je la cite parce que cela existe et je connais des couples qui ont en effet tiré cette conclusion : après une conversion, ils se sont dit voilà, je vis avec une personne qui n’est pas mon conjoint dans le Seigneur. Je vais continuer de vivre avec cette personne, car on ne peut pas se séparer, il y a les enfants etc., mais je vais vivre avec mon conjoint une amitié qui s’exprime autrement que si c’était ma femme ou mon mari, qui trouve une autre forme d’expression, une tendresse qui n’est pas typiquement conjugale. Mais pour cela, il faut être bien préparé, bien motivé.

    Être dans d’autres situations qui ne sont pas telles que le Seigneur et l’Eglise le demandent cela ne veut pas dire que l’on est abandonné. Quand je reçois des personnes que ne peuvent vivre aucune des deux choses que j’ai évoquées, je vis avec ces personnes avec respect, car je suis aussi un pécheur et je vis avec elles un chemin de conversion, d’espérance et de supplication adressée à la miséricorde de Dieu dans ma vie. Cela peut aussi se vivre positivement »

     « Toujours, il faut l’amour et la vérité. L’amour sans la vérité flatte les gens mais cela ne les construit pas et la vérité sans l’amour les détruit, les écrase et ce n’est pas bon non plus. Tout l’art dans ces formations, c’est de conjuguer les deux : le coeur et la vérité, avec cela je pense qu’on peut aller loin ».

    Extraits d’une conférence prononcée à l'Ulg par Mgr Léonard un an avant la publication de l’exhortation papale « Amoris laetitia ».

    JPSC

  • Une lettre de Soloviev

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    publiée le 14 novembre 2016 sur son blog, par le P. Simon Noël, moine de l’abbaye bénédictine de Chevetogne :

    « Voici un extrait particulièrement intéressant d'une lettre que Vladimir Soloviev écrivait en mai ou juin 1896 à Eugène Tavernier, un de ses amis parisiens. Elle pourrait bien illustrer ce que j'ai écrit récemment sur l’œcuménisme et sur l'antéchrist :

    Vladimir-Soloviev.jpg"Il n'y a que trois choses certaines attestées par la Parole de Dieu :

    1° L’Évangile sera prêché par toute la terre, c'est-à-dire que la vérité sera proposée à tout le genre humain ou à toutes les nations ;

    2° Le Fils de l'homme ne trouvera que peu de foi sur la terre, c'est-à-dire que les vrais croyants ne formeront à la fin qu'une minorité numériquement insignifiante et que la plus grande partie de l'humanité suivra l'Antéchrist ;

    3° Néanmoins, après une lutte courte et acharnée, le parti du mal sera vaincu et la minorité des vrais croyants triomphera complètement. De ces trois vérités aussi simples qu'incontestables pour tout croyant, je déduis tout le plan de la politique chrétienne.

    Et d'abord la prédication de l’Évangile par toute la terre, pour avoir cette importance eschatologique qui lui a valu une mention spéciale de la part de Notre-Seigneur lui-même, ne peut pas être limitée à l'acte extérieur de répandre la Bible ou des livres de prières et de sermons parmi les nègres et les Papous. Ce n'est là qu'un moyen pour le vrai but, qui est de mettre l'humanité devant le dilemme : d'accepter ou de rejeter la vérité en connaissance de cause, c'est-à-dire la vérité bien exposée et bien comprise. Car il est évident que le fait d'une vérité acceptée ou rejetée par malentendu ne peut pas décider du sort d'un être raisonnable. Il s'agit donc d'écarter non seulement l'ignorance matérielle de la révélation passée, mais aussi l'ignorance formelle concernant les vérités éternelles, c'est-à-dire d'écarter toutes les erreurs intellectuelles qui empêchent actuellement les hommes de bien comprendre la vérité révélée. Il faut que la question d'être ou de ne pas être vrai croyant ne dépende plus des circonstances secondaires et des conditions accidentelles, mais qu'elle soit réduite à ses termes définitifs et inconditionnés, qu'elle puisse être décidée par un pur acte volitif ou par une détermination complète de soi-même, absolument morale, ou absolument immorale.

    Maintenant, vous conviendrez sans doute que la doctrine chrétienne n'a pas atteint actuellement l'état voulu, et qu'elle peut encore être rejetée par des hommes de bonne foi à cause de réels malentendus théoriques. Il s'agit donc :

    1° D'une instauration générale de la philosophie chrétienne, sans quoi la prédication de l’Évangile ne peut être effectuée ;

    2° S'il est certain que la vérité ne sera définitivement acceptée que par une minorité plus ou moins persécutée, il faut pour tout de bon abandonner l'idée de la puissance et de la grandeur extérieures de la théocratie comme but direct et immédiat de la politique chrétienne. Ce but est la justice ; et la gloire n'est qu'une conséquence qui viendra se soi-même ;

    3° Enfin, la certitude du triomphe définitif pour la minorité des vrais croyants ne doit pas nous mener à l'attente passive. Ce triomphe ne peut pas être un miracle pur et simple, un acte absolu de la toute-puissance divine de Jésus-Christ, car s'il en était ainsi toute l'histoire du christianisme serait superflue. Il est évident que Jésus-Christ, pour triompher justement et raisonnablement de l'Antéchrist, a besoin de notre collaboration ; et puisque les vrais croyants ne sont et ne seront qu'une minorité, ils doivent d'autant plus satisfaire aux conditions de leur force qualitative et intrinsèque ; la première de ces conditions est l'unité morale et religieuse qui ne peut pas être arbitrairement établie, mais doit avoir une base légitime et traditionnelle, — c'est une obligation imposée par la piété. Et, comme il n'y a dans le monde chrétien qu'un seul centre d'unité légitime et traditionnel, il s'ensuit que les vrais croyants doivent se rallier autour de lui (Note : c'est Rome dont parle ici Soloviev) ; ce qui est d'autant plus idoine qu'il n'a plus de pouvoir extérieur compulsif et que, partant, chacun peut s'y rallier dans la mesure indiquée par sa conscience. Je sais qu'il y a des prêtres et des moines qui pensent autrement et qui demandent qu'on s'abandonne à l'autorité ecclésiastique sans réserve, comme à Dieu. C'est une erreur qu'il faudra nommer hérésie, quand elle sera nettement formulée. Il faut s'attendre à ce que quatre-vingt-dix-neuf pour cent des prêtres et moines se déclareront pour l'Antéchrist. C'est leur bon droit et leur affaire."

    La dernière phrase citée est forte sans aucun doute ; elle concerne ce mystère de l'apostasie universelle à la fin des temps. La phrase qui précède me semble obscure et je ne vois pas ce que Soloviev entend par cette hérésie dont il parle. Je résume donc ainsi sa pensée : vers la fin des temps nous assisterions à un double mouvement : une apostasie massive dans l’Église et l'unité des vrais croyants en une seule Église, autour du pape de Rome. C'est cette conviction qu'il a voulu illustrer dans son Court récit sur l'Antéchrist.

    Ref. Une lettre de Soloviev

    Commentaire de Pierre-René Mélon sous ce texte : « SI je comprends bien Soloviev, l'hérésie dont il parle c'est de "s'abandonner sans réserve à l'autorité ecclésiastique, comme à Dieu". Il distingue donc Eglise et Dieu : on peut s'abandonner à Dieu, mais pas à l'autorité de Eglise... si elle enseigne un "autre évangile" comme disait S. Paul. Nous avons là une piste intéressante pour qui sait lire les signes des temps...

    JPSC

  • Liege : le Festival « Venite adoremus » du 10 au 18 novembre 2016

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    Sous le label du Festival international « Venite adoremus » un nombre toujours plus important d’églises organisent chaque année à pareille époque des rassemblements de fidèles dédiés à l’adoration eucharistique. Six lieux de culte de l’agglomération liégeoise se sont ouverts à l’édition 2016. Hier 15 novembre, entre 17h00 et 20h00, une soixante de fidèles et plus ont franchi la porte de l'église du Saint-Sacrement au Boulevard d'Avroy où ils ont été accueillis par un groupe de jeunes chargés de conduire la prière.  Ce mercredi 16 novembre, une adoration est encore prévue à la cathédrale de 09h00 à 16h00 et le  vendredi 18 novembre à la crypte de la Basilique de Chèvremont pour une adoration nocturne (22h00-06h00).

    Tous renseignements sur ce "festival" de prière : www.veniteadoremus.be

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    JPSC 

  • Liège : adoration eucharistique dans le cadre du Festival « Venite adoremus » 2016

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    Du 10 au 18 novembre prochains à Liège, les adorations se succéderont à la cathédrale Saint-Paul, à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy), à la basilique de Chèvremont (crypte Corpus Christi) à l’église du Sacré-Cœur (Robermont) et à l’église des sts Victor et Léonard (Thier à Liège) :

    Affiche-festival venite adoremus2.jpg

    Affiche-festival venite adoremus.jpg

    Plus d’informations :

    www.veniteadoremus.be

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    sursumcorda@skynet.be

    tel. 04.344.10.89

    JPSC

     

  • Orthodoxie : le métropolite Hilarion au sujet de l’élection de Donald Trump : «Avec son élection apparaît l’espoir de l’amélioration de tout le système des relations internationales»

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    Lu sur le website « Orthodoxie »  cette interview du président du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou :

    « Le métropolite de Volokolamsk Hilarion a accordé une interview à l’agence russe « Interfax Religion » au sujet de l’élection de Donald Trump, que nous reproduisons intégralement ci-dessous :

    – Monseigneur, comment évaluez-vous la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles aux États-Unis ?

    – Les élections présidentielles sont une affaire interne des États-Unis d’Amérique. Nous ne sommes ici que des observateurs extérieurs. Mais j’ai suivi avec grand intérêt le développement des événements, particulièrement lors des dernières heures avant l’annonce des résultats. La chaîne télévisée CNN a fait une retransmission en direct, et le ton des commentaires changeait au fur et à mesure que tous les États, les uns après les autres, donnaient leur préférence à Trump. Mais à quel point ces estimations étaient-elles objectives ? Lorsque les élections elles-mêmes ont commencé, un favori s’est dessiné depuis le début. Cela a amené les commentateurs de CNN à un certain embarras, et je dirais même, à un choc. Ils se sont efforcés de trouver une explication, et chacun le faisait à sa façon. L’un accusait de tout le directeur du FBI, l’autre en est arrivé à dire que la Russie était coupable de tout. Il a dit à peu près ce qui suit : « Ce sont les premières élections dans l’histoire de l’Amérique quand l’ennemi s’en mêle directement ». Et il a nommé la Russie. Or, le peuple américain, au cours de toute la campagne pré-électorale avait la possibilité d’observer les candidats, d’écouter leurs interventions, évaluer leur approche des problèmes internationaux. Et il a fait son choix en conséquence. La rhétorique de Mme Clinton n’a pas convaincu la majorité des électeurs, et même le soutien actif du président en exercice Obama ne lui a pas ajouté des voix.

    – Qu’est-ce qui, à votre avis, a été décisif pour les électeurs américains ?

    – Le choix n’était pas seulement entre deux personnalités. En fait, la question suivante était posée aux Américains : voulez-vous que tout reste comme tel, ou voulez-vous des changements ? Et le peuple américain a voté pour les changements.

    – Qu’est-ce qui est important, pour vous personnellement dans ces élections ?

    – Pour moi, en tant que président du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, c’est la question du Moyen Orient qui m’a particulièrement intéressé. La politique de l’Amérique au Moyen Orient, à commencer par le renversement de Saddam Hussein et jusqu’aux derniers événements en Syrie, a été, de mon point de vue, à courte vue et erronée. Renversant les uns après les autres les régimes existants dans les pays du Moyen Orient, soi-disant au nom de la démocratie, l’Amérique n’a apporté ni celle-ci, ni la liberté à la région. Au contraire, elle a provoqué le chaos, l’exil massif de la population civile, le génocide des minorités ethniques et religieuses. Les terroristes de « l’État islamique » n’auraient pas eu un tel succès en Syrie et en Irak s’ils n’avaient reçu de soutien international. Trump a parlé de tout cela directement et sans ambiguïté. Il a critiqué le gouvernement américain pour sa politique moyen-orientale, pour son refus de relations d’alliance avec la Russie. Et le peuple américain l’a entendu.

    – Quelle doit être l’attitude des Russes envers l’issue des élections aux États-Unis d’Amérique ?

    – Je ne pense pas que nous devions nous livrer à l’euphorie à l’occasion de la victoire du candidat républicain. Le temps montrera quel président il sera, s’il tient les promesses qu’il a données pendant la campagne électorale. Mais avec son élection apparaît l’espoir d’une amélioration de tout le système des relations internationales, pour la création d’une coalition du monde entier contre le terrorisme. »

    (source Interfax)

    Ref. le métropolite de Volokolamsk Hilarion au sujet de l’élection de Donald Trump : «Avec son élection apparaît l’espoir de l’amélioration de tout le système des relations internationales» 

     JPSC

  • La jeunesse a besoin d’exemples auxquels s’identifier avec force; offrons-lui ceux des saints

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    Une opinion de Martin Van Breusegem, jeune enseignant, sur le site de LaLibre.be :

    Pourquoi il faut parler des saints aux jeunes

    Hanouna, Benzema ou mère Teresa ? A côté des stars de la télé ou du ballon rond, l’Eglise propose des figures inspirantes et des modèles de vie pour chacun : les saints.

    Coincée entre Halloween, le 31 octobre, et le jour des Morts, le 2 novembre, la Toussaint est souvent éclipsée par ces deux fêtes. Tandis que la première occupe une grande partie de l’espace médiatique et commercial disponible, la seconde paraît se confondre confusément avec celle qui la précède. De nombreux Belges profitent en effet du jour férié qui leur est accordé le 1er novembre pour aller se recueillir sur les tombes des défunts de leur famille. Ils posent là un bel acte de fidélité envers leurs proches, inconnus du monde mais chers à leur cœur, qui sont peut-être pour eux, par certains aspects, des modèles de vie.

    A côté de ces familiers, ces personnes qui ne sont des exemples que pour nous seuls et que nous célébrons en fait le 2 novembre, l’Eglise nous propose d’autres modèles à la vie édifiante que nous fêtons la veille : les saints. Qu’est-ce que la sainteté ? "La sainteté, écrit sainte Thérèse de Lisieux, consiste à faire [la] volonté [de Dieu], à être ce qu’Il veut que nous soyons." Chacun est appelé à devenir saint, c’est-à-dire ce pour quoi Dieu l’a créé. La Toussaint ne célèbre pas des hommes et des femmes parfaits mais fait mémoire de personnes qui ont répondu positivement à cette invitation. Elles sont, de cette manière, devenues pleinement elles-mêmes.

    Sainte Thérèse ajoute que "les grands saints peuvent être comparés au lys et aux roses" mais que, dans le même jardin, il en existe aussi de plus petits, tels des "pâquerettes ou des violettes", sans lesquels "la nature perdrait sa parure printanière"ou sa diversité. La sainteté est donc bien l’affaire de tous. Cette vocation à la sainteté a des implications concrètes, non seulement dans la vie de ceux qui souhaitent y répondre mais, plus largement, dans leur entourage qu’elles sont appelées à illuminer.

    Dans la conduite de sa propre vie, il est bon de disposer de modèles. Le fils prendra exemple sur le père, l’élève sur le maître, la société tout entière sur ceux qui ont marqué son Histoire, parmi lesquels les saints, présentés en exemple par l’Eglise. En tant qu’enseignant, je côtoie des jeunes chaque jour. L’exercice de mon métier m’apprend que brandir abstraitement valeurs et idéaux, dans l’espoir de contribuer à la construction d’hommes et de femmes accomplis, est insuffisant. J’aurai beau répéter à mes élèves qu’il faut, par exemple, qu’ils s’engagent, qu’ils soient dévoués : rien n’y fera ou presque. Ces mots peuvent même susciter l’ennui, voire le mépris, dès lors qu’ils sont assénés à longueur de temps. Je pense que le don de soi et l’engagement, entre autres valeurs, n’auront vraiment de sens pour eux que si elles sont incarnées.

    Aussi, parlons-leur du père Damien qui a œuvré jusqu’à sa mort pour les lépreux. Canonisé en 2009, ce "martyr de la charité" ira jusqu’à donner sa vie pour les exclus parmi lesquels il vivait. Evoquons avec eux la figure de sœur Emmanuelle qui, partie de Belgique, passa sa vie entière au milieu des déshérités du Caire, s’engageant pour plus de solidarité. Comme l’écrit le philosophe français François-Xavier Bellamy, "à travers chacune de ces figures particulières, […] nous sommes conduits vers un enseignement dont la portée est universelle".

    Les saints sont des modèles parce qu’ils offrent un exemple de vie vécue pour les autres. Or, pour grandir, la jeunesse a besoin d’exemples auxquels s’identifier avec force, de figures inspirantes et de références solides. Offrons-leur ! La Toussaint n’est pas la fête de la mort mais bien un appel à la vie adressé à tous ! Pas une demi-vie ou une vie boiteuse, mais une vie pleinement vécue. Celles d’hommes et de femmes accomplis, prenant appui sur les modèles de sainteté proposés par l’Eglise.

  • Le pape salue la mémoire de l'empereur Charles de Habsbourg

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    Du site web de Radio Vatican :

    Le Pape rencontre les Habsbourg et salue la mémoire de Charles

    Le Pape François et la famille des Habsbourg - OSS_ROM

    (RV) La mémoire de Charles de Habsbourg, dernier empereur d’Autriche-Hongrie (1916-1918), a été au coeur de l’audience que le Pape François a accordé aux membres de la famille des Habsbourg ce samedi 5 novembre 2016 dans la matinée, salle Clémentine. Charles, bienheureux de l’Église, montait sur le trône d’une des plus vieilles monarchies d’Europe il y a cent ans, en pleine Première Guerre mondiale. Il avait abdiqué et était mort en exil quelques années plus tard en 1922.

    « Charles fut d’abord et avant tout un bon père de famille, et comme tel, un serviteur de la vie et de la paix. Il avait connu la guerre, ayant été simple soldat au début de la Première Guerre mondiale. Parvenu au trône en 1916, et sensible à la parole du pape Benoît XV, il s’est engagé de toutes ses forces en faveur de la paix, au risque d’être incompris et raillé. En cela également, il nous offre un exemple très actuel, et nous pouvons l’invoquer comme intercesseur pour obtenir de Dieu la paix pour l’humanité » a ainsi déclaré le Pape aux descendants du dernier empereur d’Autriche-Hongrie.

    Les membres de cette famille autrichienne sont venus à Rome pour effectuer le pèlerinage jubilaire. Parmi eux, certains sont engagés dans des organisations de solidarité et de promotion de la personne humaine et de la culture, ainsi que dans la promotion de l’Europe comme « maison commune fondée sur des valeurs humaines et chrétiennes ». D’autres membres ont choisi d’entrée dans la vie religieuse, soit comme prêtres soit dans des instituts de vie consacrée. (XS)

  • Liège : une messe des artistes chaque premier dimanche du mois à l’église du Saint-Sacrement

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    En la Solennité de la fête de saint Hubert ce dimanche 6 novembre, à la messe dominicale de 10h à l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy, 132) la musique dédiée au culte sera une fois de plus mise à l’honneur: avec la messe grégorienne de saint-Hubert (schola ), des improvisations à l’orgue sur le plain-chant (Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers) et plusieurs duos pour violons de Vivaldi, Dancla et Haydn (interprétés par Anne Sylvie Primo et Frédéric Vandendunghen, membres de l’Ensemble Darius et de l’Orchestre de Chambre de Liège).

    Affiche-messe prem dimanche.jpg

     

    JPSC

  • Liège, 24 novembre : NightFever "Que veux-tu que je fasse pour toi ?"

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    Le grand rendez-vous des jeunes liégeois en quête de sens

    NightFeverLiege ce jeudi 24 novembre

    Le rendez-vous des jeunes liégeois en quête de sens

    Seconde NightFever de l'année, à l'église saint-Jean.
    La question t'es posée: "Que veux-tu que je fasse pour toi?"
    C'est aussi la demande de Jésus à l'aveugle Barthimée.
    L'eucharistie sera présidée par notre ami Thomas Sabbadini, récemment ordonné.

    Le thème de cette nouvelle année : "NightFever Meets Jesus", ou comment Jésus a t'il rencontré ses contemporains ?

    Rejoignez sur Facebook l'évènement de ce jeudi 24 novembre

    Venez aussi allumer une bougie et prier pour la paix. Elle symbolise aussi votre intention, peu importe si c’est de la joie ou un remerciement, si vous êtes en deuil, si vous êtes soucieux, ou tout simplement bouleversé. De la bonne musique, adoration, ambiance feutrée, un vrai coeur à coeur avec Jésus.

    • 19h30: messe festive animée par les jeunes
    • 20h00: accueil et partage
    • 20h15: veillée NightFever (ambiance feutrée, adoration, chants, réconciliation)
    • 21h00: début de l'accueil & talk au "42"
    • 22h00: fin de la veillée

    Eglise Saint-Jean, Place Xavier Neujean, 4000 Liege

    Invitez vos amis et vrais amis à l'évènement de ce jeudi 24 novembre


    - Jasmine (21) : Beautiful! Nous reviendrons certainement. Je suis heureuse que vous apportiez Jésus et Dieu si proche.
    - Bexxi (19) : Je suis entrée pour la première fois dans l’église. La lumière dégage une puissance qui m’interpelle.
    - Stefanie (20): Une merveilleuse surprise, je viens de la gare … Le Night Fever était exactement ce que je cherchais depuis des semaines … comme un signe de Dieu. Je vous remercie!
    - Jose (44) : Je vous remercie de tout mon cœur, très impressionnant.

    Prochaines NightFever à St-Jean Liège:

    • Jeu 23/2, avec le père Rodney Barlathier, jeune prêtre salésien, rencontre du bon larron, "Jésus, souviens-toi de moi", Lc 23,39 
    • Jeu 27/4, avec l'abbé Vincent Jemine, Curé de Liège à Neupré-Sart-Tilman, rencontre de la samaritaine, "Donne moi à boire", Jn 4, 3
    • Jeu 15/6, Fête-Dieu, à la Cathédrale, depuis 1246... !!

    Nightfever 21h30-23h00

    A Liège, le projet NigthFever est porté par la plupart des groupes et communautés qui s’impliquent dans la pastorale des jeunes et des étudiants: SDJ, Emmanuel, Chemin Neuf, Dominicains, Salésiens, Jésuites, MEJ, Renouveau, Jesus Trip, Frères de Saint-Jean, etc.. Le team de Liège collabore avec les teams de NightFever Bruxelles, Leuven et à l'international. A Liège, la cité Ardente, nous avons souhaité combiner un module « causeries et rencontres » dans la cadre du pub le "42″ afin de favoriser et développer un réseau d’amitiés.

    Plus d'infos:

  • Qui êtes-vous, Jean-Frédéric Poisson ?

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    Jean-Frédéric Poisson - Avant, j'aimais pas la politique

  • La fille aînée d'Asia Bibi témoigne de l'état de santé de sa mère

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    Du site web de christianophobie.fr :

    Asia Bibi : entretien exclusif avec sa fille Eisham

    Le site MasLibres.org vient de diffuser un entretien exclusif avec Eisham Ashiq, la fille aînée d’Asia Bibi, qui a pu rencontrer sa mère voici deux mois. Elle donne beaucoup d’informations sur la santé délicate de sa maman qu’elle a trouvée très triste et qui nous appelle à la prière. Cette courte vidéo est sous-titrée en français.

    Source : ACI Prensa, 2 novembre