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Témoignages - Page 36

  • Le nombre de baptêmes d’adultes en Belgique a presque doublé entre 2014 et 2024

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    Du site de la RTBF :

    Eglise en Belgique : le nombre de baptêmes d’adultes a pratiquement doublé en dix ans

    27 mars 2024

    Le nombre de baptêmes d’adultes en Belgique a quasiment doublé entre 2014 et 2024, s’est réjoui mardi la conférence épiscopale par voie de communiqué. Elle a recensé cette année 362 catéchumènes -le terme pour désigner les adultes candidats au baptême- contre 186 voici dix ans.

    Selon les données récoltées par la conférence épiscopale, le nombre de baptêmes d’adultes en 2024 dépasse également celui enregistré avant la crise du Covid-19. On comptait ainsi 244 célébrations en 2019.

    Nombre par diocèse

    L’archidiocèse de Malines-Bruxelles compte le plus de baptêmes d’adultes cette année avec 121 célébrations organisées (dont 75 à Bruxelles et 35 dans le Brabant wallon), devant le diocèse de Tournai (107) et celui de Liège (49). On en a par ailleurs compté 34 dans le diocèse d’Anvers, 17 à Namur, 16 à Gand et 9 à Bruges et Hasselt. La plupart de ces baptêmes sont célébrés à l’approche de Pâques, au bout d’une préparation de près d’un an pour les candidats.

    Lire aussi :

  • L'avortement marque l'effondrement de la médecine, la leçon de Jérôme Lejeune

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    D'Ermes Dovico sur la NBQ :

    L'avortement marque l'effondrement de la médecine, la leçon de Lejeune

    Le droit à la vie n'est pas donné par les gouvernements, pour continuer à exister la civilisation doit se conformer à la morale naturelle". Le "père de la génétique moderne" et découvreur de la cause de la trisomie 21, Jérôme Lejeune, sera rappelé lors d'un congrès international de bioéthique à Rome les 17 et 18 mai. La Bussola interroge Aude Dugast, postulante à la cause de canonisation.

    26_03_2024

    Dans quelques jours, le 3 avril, sera célébré le 30e anniversaire de la mort de Jérôme Lejeune (1926-1994), grand généticien et pédiatre français, dont l'Eglise a reconnu les vertus héroïques. Pour célébrer cet anniversaire, une conférence internationale intitulée "Jérôme Lejeune et les défis de la bioéthique au XXIe siècle" se tiendra à Rome les 17 et 18 mai. Partant de la pensée de Lejeune, la conférence abordera certaines des réalisations (pour le meilleur et pour le pire) de la médecine moderne, les principaux aspects éthiques de la génétique, de la biotechnologie et des neurosciences, du diagnostic prénatal aux embryons à "trois parents", des traitements hormonaux de la dysphorie de genre au transhumanisme.

    L'éventail des intervenants est large et de haut niveau : bioéthiciens, professeurs d'université, philosophes, juristes, médecins et chercheurs. Un débat pluridisciplinaire donc, mais "uni" par l'héritage scientifique et moral de Lejeune. La Bussola a interviewé la philosophe Aude Dugast, postulante à la canonisation de Lejeune et l'une des organisatrices du congrès.

    Aude Dugast, commençons par le thème général du congrès : pourquoi est-il important de redécouvrir la pensée de Jérôme Lejeune pour faire face aux défis de la bioéthique au XXIe siècle ?

    Parce que Lejeune était un grand scientifique, catholique, avec un regard véritablement prophétique sur la science et la médecine. Ce regard prophétique lui venait du plus haut niveau scientifique, d'une excellence académique reconnue dans le monde entier, et d'un grand amour pour les patients et leurs familles. Lorsque nous lisons ses conférences, ses articles, nous constatons qu'il semble parler d'aujourd'hui. Par exemple, lorsqu'il parlait de l'euthanasie il y a 40 ans, il semble décrire ce qui se passe aujourd'hui en France et dans le monde, dans les médias, dans la politique, dans la médecine. Il a compris avant tout le monde l'effondrement de la médecine et de la société. Il disait : "L'avortement, c'est l'interruption d'une vie qui dérange. L'âge n'a rien à voir là-dedans. Les personnes âgées sont autant exposées que les jeunes". Il est parti d'un discours de raison, compréhensible par tous : il est parti du serment d'Hippocrate, donc 400 ans avant la naissance de Jésus-Christ, arguant que tous les médecins, croyants ou non, sont liés par ce serment qui empêche de donner la mort.

    Le Parlement français a inscrit le droit à l'avortement dans la Constitution et il existe un risque que d'autres pays suivent cet exemple. Lejeune était un fervent opposant à l'avortement. Combien une telle figure manque-t-elle à la France et au monde ?

    Après le vote de la loi Veil, un journaliste a demandé à M. Lejeune s'il s'agissait de sa défaite. Il a répondu : "Ce n'est pas ma défaite, c'est la défaite des enfants de France. C'était très triste parce que c'était quelque chose de très concret, qui signifiait la mort de millions d'enfants. C'était une douleur très incarnée et très concrète. Mais il n'a pas baissé les bras, il a appelé à l'action. Il a dit : "Le droit à la vie n'est pas donné par les gouvernements. Les gouvernements n'ont donc pas le pouvoir de retirer ce droit à qui que ce soit. Pour que la civilisation continue d'exister, la politique devra nécessairement se conformer à la morale : à la morale qui transcende toutes les idéologies parce qu'elle est inscrite en nous par le décret impénétrable qui régit à la fois les lois de l'univers et la nature de l'être humain".

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  • "Vivre la Semaine sainte sans routine"; le témoignage de Mère Marie-Anne, prieure bénédictine

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    De KTO Télevision ("Un coeur qui écoute") :

    En Pays de la Loire, le monastère des bénédictines de Craon a la particularité de pratiquer l'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement. À la veille de la Semaine sainte, le magazine « Un cœur qui écoute » reçoit Mère Marie-Anne, la prieure du couvent. Le regard clair, le sourire généreux, elle raconte simplement ses rencontres quotidiennes avec le Christ qui a offert sa vie pour chacun de nous et partage la façon dont elle lutte contre une possible routine qui pourrait endormir notre foi. Elle revient aussi sur le sacré combat spirituel qu'elle a eu avant de se laisser attirer par une vie au jour le jour auprès du Christ, son aimé. « Seigneur, qui es-tu pour m'aspirer vers Toi ? Qui es-tu donc pour combler mon cœur ? ».

  • Avortement : regrets, pressions, mensonges; trois femmes témoignent

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    De l"ECLJ :

    Il faut que vous écoutiez ces femmes et partagiez ces témoignages bouleversants. Des milliers de femmes sont traumatisées parce qu'on ne les a pas mises en garde.

    Ce sont elles qui le disent : les séquelles psychologiques ne sont pas "une idée reçue". C'est une réalité parce qu'absolument personne ne peut souhaiter accoucher d'un fœtus mort dans ses toilettes et tirer la chasse comme si de rien n'était !

    L'avortement est le service après-vente d'une libération sexuelle délirante. Comme dit l'une des témoins : l'encouragement à la sexualité juvénile et inconséquente est la racine du problème. Qui dit sexualité dit responsabilité...

    Merci à ces trois femmes d'avoir accepté de témoigner. Pour les raisons expliquées dans la vidéo leur visage n'est pas montré et leurs voix ont été modifiées.

  • Congrès Mission 2024 : le reportage de KTO

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    De KTO Télévision :

    Pour sa deuxième édition, le Congrès Mission Bruxelles a lieu du 15 au 17 mars à la Basilique Nationale du Sacré-Coeur de Koekelberg. L'objectif de cet événement est de mettre en lumière les diverses initiatives des paroisses et de favoriser les rencontres et le partage pour mieux témoigner de l'amour du Christ.

  • Jimmy Lai, persécuté par la Chine, abandonné par le Vatican

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    De Patricia Gooding-Williams sur le Daily Compass :

    INTERVIEW/PÈRE SIRICO

    "Jimmy Lai, persécuté par la Chine, abandonné par le Vatican"

    Alors que Hong Kong durcit sa loi sur la sécurité nationale, le célèbre dissident catholique risque d'être emprisonné à vie. Le père Robert Sirico a assisté à la dernière audience de son procès : "Il m'a vu, je l'ai béni et il a été ému". Un crucifix dessiné en prison est aujourd'hui exposé à l'Université catholique de Washington. La proximité du cardinal Zen, le silence de Rome et l'Eglise de Hong Kong. 

    21 mars 2024

    Jimmy Lai taken to court

    "J'ai pris l'avion pour Hong Kong en janvier dernier pour assister au procès de Jimmy Lai. Il était détenu dans un box vitré, gardé par trois policiers. Il m'a vu et je l'ai béni avec le signe de la croix. Cela l'a ému aux larmes".

    Le père Sirico, fondateur de l'Institut Acton pour l'étude de la religion et de la liberté, parle de son ami Jimmy Lai, 76 ans, le prisonnier de conscience le plus célèbre de Hong Kong. Les critiques virulentes de Lai à l'égard du régime totalitaire chinois lui ont coûté plus de 1 500 jours d'isolement dans la prison de Stanley. Emprisonné pour des condamnations liées à la gestion de son entreprise de médias et à sa participation à une veillée organisée pour commémorer le massacre de la place Tiananmen en 1989, Lai purge actuellement une peine de cinq ans et neuf mois.

    Parallèlement, M. Lai est inculpé de deux chefs d'accusation pour "conspiration en vue d'une collusion avec des forces étrangères" en vertu de la loi de 2020 sur la sécurité nationale imposée par la Chine, ainsi que pour "conspiration en vue de publications séditieuses" en vertu d'une loi sur la sédition datant de l'ère coloniale. S'il est reconnu coupable, Lai pourrait passer le reste de sa vie derrière les barreaux. C'est à cette audience que le père Sirico a assisté pour soutenir son "vieil" ami.

    Jimmy Lai, millionnaire et franc-tireur, est devenu l'ennemi public n° 1 de Pékin après que Hong Kong, ancienne colonie britannique, a été rétrocédée à la Chine en 1997 dans le cadre de l'accord "un pays, deux systèmes", censé garantir les droits et les libertés absents sur le continent. Lorsque la Chine a commencé à violer l'accord, M. Lai a entrepris de défendre les valeurs de Hong Kong et de demander des comptes à Pékin par l'intermédiaire de son journal, l'Apple Daily.

    Ce journal aujourd'hui disparu, fondé et financé par Lai en 1995, a été nommé d'après le fruit défendu dans le jardin d'Eden de l'Ancien Testament. Son couplet rimé - "Une pomme par jour, aucun menteur ne peut tenir le haut du pavé" - a porté ses fruits. Le journal est un succès et son tirage atteint 500 000 exemplaires à son apogée.

    C'est peu de temps après qu'Apple Daily se soit frayé un chemin sur le marché très fermé des médias que le père Robert Sirico et Jimmy Lai se sont rencontrés pour la première fois, il y a près de 30 ans. Le prêtre catholique américain et le magnat des médias Lai partagent un intérêt commun : lier la théologie morale à une bonne compréhension de l'économie. Le Daily Compass a interviewé le père Sirico lorsqu'il était à Rome la semaine dernière pour une conférence organisée par l'Acton Institute.

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  • Savoir « offrir la vérité » avec calme et sérénité d’âme

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    LA VÉRITÉ, À TEMPS ET À CONTRETEMPS

    20 mars 2024

    Il est important de savoir « offrir la vérité » avec calme et sérénité d’âme.

    Dans sa fameuse lettre Que dire à un jeune de vingt ans, Hélie de Saint Marc suggère à son jeune lecteur de « ne pas s’installer dans sa vérité et de vouloir l’asséner comme une certitude »mais lui conseille plutôt de « savoir l’offrir en tremblant comme un mystère ».

    Remarquez que l’ancien officier devenu écrivain n’affirme pas qu’on aurait tort d’avoir des certitudes ou que la vérité n’existerait pas. Ce qui préoccupe l’auteur des Champs de braise tient dans la présentation que l’on en fait. Un bijou se trouve toujours sublimé par l’écrin qui le contient, un présent par le paquet cadeau qui l’emmaillote. En matière de témoignage à la vérité, tout est affaire d’élégance apostolique, d’intelligence de cœur et de délicatesse pédagogique. Il restera toujours ensuite à la liberté humaine d’accepter ou non le trésor offert.

    Trois attitudes d’âme sont en effet possibles quant à l’accueil d’une vérité mystérieuse, allant du « Fiat » de Marie au « Non serviam » de Satan en passant par le « Qu’est-ce que la vérité ? » de Pilate. La confiance et l’abandon de la Vierge, qui surmonte son appréhension devant la réalisation inouïe de l’Incarnation par sa médiation. L’orgueil obstiné du plus beau des anges, qui refuse l’apparent paradoxe du Verbe appelé à se faire chair. Le doute et l’indécision du gouverneur de Judée, qui préfère se laver les mains plutôt que de choisir (oubliant que renoncer à prendre parti est déjà un choix en soi aux conséquences immédiates, cela nous sera remémoré lors de la Semaine sainte à venir).

    Entendons-nous bien, « savoir offrir la vérité » à son prochain – spécialement dans sa dimension transcendante ou surnaturelle – dépasse nécessairement tout un chacun. Les vérités attachées au mystère de la mort ou de la vie participent de ce vertige. Permettez-moi, à l’occasion de cet éditorial, de me plier à une rapide étude de la citation d’Hélie de Saint Marc en tentant de l’appliquer au drame de la constitutionnalisation de l’avortement qui fait la couverture de ce numéro.

    « Ne pas s’installer dans sa vérité ». Oui, la réalité des choses se reçoit. Elle s’impose même souvent à nous et demande d’être acceptée, digérée. À cet égard, notre opposition à l’avortement ne saurait relever d’un sentiment ou d’une opinion, d’une « manière de voir les choses », de « notre vérité».

    Dans le cadre de la vie naissante, un truisme se déploie sous les yeux de l’observateur attentif : dans le sein de sa mère, à l’âge d’un mois, l’être humain mesure quatre millimètres et demi. Mieux encore, son cœur minuscule bat déjà depuis une semaine, tandis que ses bras, ses jambes, sa tête, son cerveau sont déjà ébauchés. Comme l’écrivait le professeur Lejeune : « L’incroyable Tom Pouce, l’homme moins grand que mon pouce, existe réellement. » Nous l’avons tous été. Ceci n’est pas un point de vue de « catholique conservateur » – quelle pernicieuse expression ! – mais la photographie objective du commencement de la vie.

    « Vouloir asséner la vérité comme une certitude ». Là réside certainement la grande difficulté. Démontrer l’évidence, voilà l’actuel et herculéen défi que Chesterton avait prophétisé : « On tirera l’épée pour prouver que les feuilles sont vertes en été. » 

    « Savoir offrir la vérité ». Chez nombre d’entre nous, depuis trop longtemps, le degré de tolérance aux ténèbres a été dépassé. Trop, c’est trop. Aussi, l’on voudrait crier la vérité sur les toits de toutes nos tripes. Si ces dernières ont leurs vertus propres (à ne jamais négliger), l’intelligence, l’humilité, la patience et la persévérance ont également les leurs. Calme invincible et sérénité d’âme constituent des alliés indispensables pour affirmer avec force les vérités qui entourent la conception humaine et le sujet de l’enfant à naître.

    « Offrir la vérité en tremblant comme un mystère ». En tremblant, non que la vérité nous trouble ou nous fasse douter, mais parce que le Christ nous fait l’honneur d’en devenir les serviteurs. « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité : quiconque est de la vérité écoute ma voix » (Jn 18, 37). Laïcs, prêtres ou évêques : nous ne sommes pas là d’abord pour interroger notre monde, l’inviter à se questionner ou lui faire part de notre tristesse ! Quelle platitude argumentaire dans une séquence si grave ! Nous sommes là au premier chef pour rendre témoignage du Christ qui est « la voie, la vérité et la vie » (Jn 14, 6).

    Au-delà de nos pauvres mains, de notre faiblesse et de nos péchés, nous avons un trésor à offrir. Envers et contre tout. Une vérité éblouissante à transmettre. À temps et à contretemps. Et son premier éclat tient en quelques mots : « Au commencement, il y a un message, ce message est dans la vie, ce message est la vie. »*

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    *Professeur Jérôme Lejeune

  • Le testament spirituel du cardinal Paul Josef Cordes : "L'œuvre de Dieu dans ma vie"

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    Du site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le testament de Cordes : "L'œuvre de Dieu dans ma vie".

    Tourné vers l'éternité, le cardinal allemand décédé vendredi dernier a retracé les événements de sa vie, voyant dans les personnes et les circonstances la main bienveillante du Père.

    20 mars 2024

    Nous publions le texte intégral du testament spirituel du cardinal Paul Josef Cordes, président émérite du Conseil pontifical 'Cor Unum', qui est retourné à la Maison du Père dans la nuit du 14 au 15 mars. Après la messe de funérailles de lundi à l'autel de la Chaire dans la basilique Saint-Pierre, le corps sera transféré en Allemagne. Ce vendredi, l'archevêque de Paderborn, Monseigneur Udo Bentz, présidera à 10 heures une messe de funérailles dans la cathédrale de Paderborn. Elle sera suivie d'un transfert vers la ville natale du cardinal, Kirchhundem, où il sera transféré dans l'église paroissiale. La Nuova Bussola, avec laquelle Son Éminence a collaboré à plusieurs reprises ces dernières années pour des interviews et des articles de lui, s'associe au deuil de sa famille et de ceux qui ont pris soin de lui avec amour jusqu'à la fin. 

    Au soir de ma vie, je suis à nouveau touché par la mission de l'Église de reconnaître l'œuvre de Dieu dans le cours des événements, dans un monde affecté par un "oubli de Dieu" croissant (Benoît XVI), de soutenir cette œuvre et de la proclamer dans l'action de grâces. L'appel du psalmiste à "chanter les voies du Seigneur, car grande est la gloire du Seigneur" (Psaume 138, 5) est sans aucun doute toujours d'actualité. Dès les premières années de ma vie, on peut reconnaître sa main bienveillante : mes parents et ma sœur, les prêtres locaux, les services religieux et la vie paroissiale, les enseignants, les leçons et les études, les fêtes de village, le football et les jeux amateurs - il a utilisé toutes ces personnes et circonstances pour que grandissent mon corps, mon esprit et ma confiance en sa bonté de Père.

    Le fait qu'Il ait eu une influence décisive sur ma biographie est devenu indiscutable lorsque j'ai entendu parler de la prière d'une religieuse : la franciscaine Sœur Candida d'Olpe avait demandé à Dieu pendant des années de me conduire au sacrement de l'ordre ; elle avait placé sa confiance en Lui seul, sans m'influencer ni même m'en parler. Par sa prière, elle a levé mon premier refus intérieur. Tout au long de ma vie, cette religieuse m'a rappelé que c'est Dieu qui guide nos vies. Elle m'a également montré l'importance des vocations contemplatives dans la mission de l'Église et m'a encouragée à les promouvoir constamment. En plus de Sœur Candida, mon cheminement spirituel a été façonné par Johannes Bieker, directeur du Leoninum à Paderborn, Philippe Pamart, un prêtre français membre du Leoninum, une courte période de probation chez les Petits Frères de Charles de Foucauld à Saint Rémy/Mombard et Heinrich Batton, notre vice-recteur à Paderborn. Tous m'ont fait entrevoir la proximité irrésistible de Dieu et m'ont guidé. J'ai été ordonné prêtre le 21 décembre 1961.

    Les prières de Sœur Candida pour que je devienne prêtre ont déterminé de manière inattendue la phase initiale de mon ministère pastoral. Ma première affectation n'a pas été dans une paroisse, mais en tant que second vicaire de la maison d'études St Clément à Bad Driburg (institut diocésain pour les vocations dites tardives) ; elle a été suivie en 1968 d'une affectation en tant que préfet au couvent théologique de l'archevêque à Paderborn et enfin d'un doctorat en théologie sur le sacrement de l'ordre. De manière surprenante, d'autres étapes ont suivi : Le travail au secrétariat de la Conférence épiscopale allemande et la consécration épiscopale à Paderborn en 1976. Lorsque la conférence épiscopale polonaise s'est rendue en Allemagne pour quelques jours en 1978, j'ai accompagné le cardinal Wojtyła en voiture depuis Cracovie. Lorsqu'il a été élu pape peu après, il m'a demandé de venir à Rome. Là, j'ai été affecté au "Conseil pour les laïcs" du Vatican. J'ai découvert les nouveaux "mouvements ecclésiaux" et j'ai fait la connaissance de leurs initiateurs. Ces personnes étaient profondément marquées par la lutte pour leur propre rédemption et le zèle pour l'Évangile transparaissait clairement en elles. Elles sont devenues pour moi des témoins du salut qui vient de Dieu. S'impliquer avec elles était parfois épuisant, mais leur compagnie était une grâce ; leur parcours et leur travail donnent de l'espoir à de nombreuses personnes dans l'Église. Elles s'appuient sur la Parole de Dieu, interprétée par l'Église, avec foi et réalisme ; sur une liturgie pieuse et engageante ; sur un christianisme authentique et une communauté de vie, si recherchée de nos jours, qui est solidaire de l'homme. Leur présence montre que Dieu est toujours actif dans le Christ vivant, qui porte encore aujourd'hui des fruits de sainteté.

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  • Banneux, 14 avril : Conférence "Regards croisés" sur le 75ème anniversaire de la reconnaissance des Apparitions de Beauraing et de Banneux

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    Le comité de Liège de l’association Pro Petri Sede a le plaisir de vous inviter à Banneux le dimanche 14 avril prochain à 17h30 pour y assister à une conférence intitulée : Regards croisés sur Beauraing et Banneux. Cette conférence sera donnée « en duo » par les recteurs des deux sanctuaires, l’Abbé Leo Palm et l’Abbé Joël Rochette, à l’occasion du 75ème anniversaire de la reconnaissance des apparitions mariales dans les deux sites.

    La conférence aura lieu à la Chapelle du Message de Banneux. Elle sera précédée à 16 heures par l’eucharistie dominicale à laquelle vous êtes bien entendu invités à participer (www.banneux-nd.be).

    La participation à la conférence est libre mais une inscription est souhaitée auprès de Fabian Delarbre (0477 62 82 50 ou pps.liege@gmail.com).

    Pro Petri Sede, « Pour le Siège de Pierre », est une association de soutien à l’action du Pape, successeur de l’apôtre Pierre, premier évêque de Rome. Ce soutien s’exprime dans trois directions : la prière pour le Pape, l’information concernant son action au travers d’une revue trimestrielle et d’un site internet, et enfin l’aide financière à ses œuvres sociales.

    Le comité liégeois de Pro Petri Sede a son siège à Banneux et associe étroitement la Vierge des Pauvres à la prière pour le Pape, notamment par la méditation du Rosaire, le 3ème jeudi du mois.

    Pour en savoir plus, vous pouvez bien sûr consulter le site internet de l’association : www.propetrisede.org.

  • Echos du Congrès Mission 2024

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    De RCF (16/17) :

    Analyse et extraits d'interviews du Congrès Mission 2024

    18 mars 2024

    La deuxième édition du Congrès Mission a été une réussite en réunissant près de 2000 participants ! Grandes célébrations, ateliers, tables rondes, village de stands, rencontres fraternelles, comment fonctionne un Congrès Mission, quel est son objectif ?

    REPORTAGES VIDÉOS DU CONGRÈS MISSION

    ⏯️ disponibles sur les canaux Facebook et Youtube de 1RCF Belgique

    Résumé de la première journée Réactions de participants, de volontaires, le cœur de l’homélie de Mgr Lode Aerts et l’esprit missionnaire de Mgr Jean-Pierre Delville.

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    Shimon-Pierre et Zachée sont venus à pied de Jérusalem pour participer au Congrès Mission. Leur vie a changé le jour où ils ont rencontré Yeshoua. Ecoutez leur incroyable récit

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    Partage, solidarité, joie lors du 1er banquet fraternel organisé par le Congrès Mission Bruxelles. Mathieu nous explique tout cela dans ce reportage
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    Reportage sur une des trois grandes veillées proposées le samedi soir : louange, témoignages, adoration. Une trentaine de prêtres ont donné le sacrement de réconciliation. 
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    Résumé du dimanche : 10 tables rondes et 70 ateliers de créativité et de partage d’expériences missionnaires. Dans son homélie, Mgr Luc Terlinden invite l’Eglise à revêtir un costume avec une taille plus petite.
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    >> Cliquez ici pour accéder à l'album complet <<

     

  • Un entretien exceptionnel avec le cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa

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    De KTO Télévision :

    De passage en Europe, le cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa et président du SCEAM, accorde un entretien exceptionnel à Philippine de Saint Pierre.

  • Le bon combat du cardinal Cordes pour remettre Dieu au centre

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    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le bon combat du cardinal Cordes : remettre Dieu au centre

    Le cardinal, décédé à l'âge de 89 ans, a laissé une empreinte indélébile sur les pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Ses idées ont été à l'origine des Journées mondiales de la jeunesse et de l'encyclique Deus caritas est.

    16_03_2024

    Le cardinal Paul Josef Cordes, décédé hier à Rome à l'âge de 89 ans à la maison de retraite Pio XI - et dont la messe de funérailles sera célébrée lundi à 15 heures à l'autel de la cathèdre de la basilique Saint-Pierre -, était bien conscient que notre vie est à tout moment entre les mains du Seigneur et qu'elle l'est tout particulièrement au moment de la mort. Le titre de président émérite du Conseil pontifical Cor Unum, qui n'existe plus, est certainement réducteur pour comprendre la contribution du prélat de l'archidiocèse de Paderborn à l'Église contemporaine. Son empreinte, souvent discrète mais toujours incisive, est indélébile dans les pontificats de saint Jean-Paul II et de Benoît XVI. C'est d'ailleurs à son intuition que l'on doit deux "chefs-d'œuvre" aussi différents mais tout aussi pertinents dans l'histoire récente que les Journées mondiales de la jeunesse et l'encyclique Deus caritas est.

    Dans le livre du prophète Daniel, nous lisons que "les sages brilleront comme l'éclat du firmament, ceux qui auront conduit beaucoup de gens à la justice brilleront comme les étoiles pour toujours". C'est donc là que l'on imagine Cordes si l'on pense aux nombreuses vocations et aux beaux témoignages de foi qui ont fleuri dans les familles impliquées dans les mouvements ecclésiaux, réservoir prolifique pour le présent et l'avenir de l'Église. Le cardinal, en effet, "arraché" à son Allemagne en 1980 par Jean-Paul II qui le voulait vice-président du Conseil pontifical pour les laïcs, est rapidement devenu le bélier du pape polonais pour briser les résistances curiales au "nouveau printemps de l'Église" que représentaient les mouvements et les communautés. Cette mission brillamment accomplie est devenue évidente lors du Synode des évêques de 1987. En plein bras de fer avec le cardinal Carlo Maria Martini, qui critiquait les charismes, Cordes sentit son bras saisi par la poigne puissante de Wojtyła, qui l'encouragea par trois mots qu'il n'oubliera jamais : "continuez le combat !".

    Mais le bon combat du cardinal de Kirchhundem était surtout contre l'oubli de Dieu par la société contemporaine. Une alarme lancée également dans les nombreuses interviews et discours que Cordes a accordés ces dernières années à la Nuova Bussola Quotidiana. Son admiration pour Joseph Ratzinger est née précisément de l'attention que le futur Pontife a consacrée dès ses premiers écrits à ce thème. Cordes l'a rappelé à nos lecteurs lors de la dernière interview qu'il a pu donner, déjà très malade, en janvier dernier. Souffrant des séquelles d'une tumeur et revenant du Covid, le vieux prélat n'a pas manqué d'évoquer la figure de Benoît XVI, un maître mais aussi un ami sincère.

    C'est grâce à ces deux Allemands, aux tempéraments et aux histoires très similaires, qu'une encyclique comme Deus caritas est a vu le jour, qui nous apprend à ne pas confondre l'Église avec une ONG et nous avertit que la vraie charité ne peut se passer de Dieu. Vivant à peu de distance l'un de l'autre, soignés avec amour par des femmes consacrées des Memores Domini et ayant en commun un kinésithérapeute, Cordes et Ratzinger ont renforcé leurs liens au cours des années qui ont suivi leur renonciation. Il n'est pas surprenant qu'en 2020, le cardinal ait "hérité" du fauteuil roulant et de la montre de sauvetage qui avaient appartenu à Georg, le frère bien-aimé de Benoît XVI. Malgré son état de santé, le cardinal Cordes avait tenu à se recueillir devant la dépouille de Ratzinger dans la chapelle Mater Ecclesiae. Sa faiblesse physique ne lui avait pas permis de concélébrer les funérailles sur la place Saint-Pierre. 

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