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BELGICATHO - Page 1008

  • Procès Barbarin : le parquet ne requiert pas de condamnation

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    De Vatican News :

    Procès du cardinal Barbarin: le parquet ne requiert pas de condamnation

    Le procès du cardinal Philippe Barbarin et de cinq autres prévenus pour «non dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs» par le père Bernard Preynat, et pour «non-assistance à personnes en péril» a été prolongé d’une journée. Il s’achèvera ce jeudi. Au troisième jour de ce procès, le parquet n’a pas requis ce mercredi de condamnation.

    Depuis l’ouverture du procès lundi devant le tribunal correctionnel de Lyon, la procureure adjointe a écouté les personnes mises en causes et les plaignants sans intervenir lors des débats. Finalement, ce mercredi après-midi, Charlotte Trabut n’a requis aucune condamnation à l’encontre des six prévenus.Cette absence de réquisition suit celle de son prédécesseur qui avait classé l’affaire sans suite en juillet 2016 après une enquête préliminaire sur les mêmes faits.

    Plaidoiries des parties civiles

    Ce mercredi matin lors de leurs ultimes plaidoiries, les avocats des parties civiles ont tenté de convaincre que le cardinal Barbarin et son entourage avaient omis d’informer la justice au sujet des abus sexuels commis par le père Preynat. L’ancien aumônier scout est accusé d’avoir abusé de 70 enfants dans les années 1970-1980.«Cardinal Barbarin, vous êtes un menteur quand vous dites avoir appris les faits en 2014 par le témoignage d’Alexandre Hezez» a lancé Me Jean Boudot.

    Le cardinal Barbarin nie avoir couvert des actes pédophiles

    Selon le quotidien français La Croix, Me Boudot s’est employé à démontrer que l’obligation de dénoncer s’imposait en premier lieu au cardinal et à son entourage. Il a rappelé, indique le journal, que selon la loi, cette obligation vise à protéger non seulement les victimes mais la société dans son entier et s’impose donc à toute personne informée d’un abus sexuel sur mineur, quel que soit l’âge de celui-ci au moment où elle en prend connaissance.

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  • Saint Grégoire de Nysse (10 janvier) : la pleine réalisation de l'homme consiste dans la sainteté

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    170px-St._Gregory_of_Nyssa.jpgLors de l'audience générale du 29 août 2007, Benoît XVI a consacré son enseignement à Saint Grégoire de Nysse :

    Chers frères et sœurs!

    Dans les dernières catéchèses, j'ai parlé de deux grands docteurs de l'Eglise du IV siècle, Basile et Grégoire de Nazianze, Evêque de Cappadoce, dans l'actuelle Turquie. Aujourd'hui, nous en ajoutons un troisième, le frère de Basile, saint Grégoire de Nysse, qui s'est révélé un homme au caractère réfléchi, avec de grandes capacités de méditation, et d'une vive intelligence, ouverte à la culture de son temps. Il s'est ainsi révélé comme un penseur original et profond dans l'histoire du christianisme.

    Il naquit autour de 335; sa formation chrétienne fut suivie en particulier par son frère Basile - qu'il définit comme "père et maître" (Ep 13, 4:  SC 363, 198) - et par sa sœur Macrine. Il suivit ses études en appréciant particulièrement la philosophie et la rhétorique. Dans un premier temps, il se consacra à l'enseignement et se maria. Ensuite, il se consacra lui aussi entièrement, comme son frère et sa sœur, à la vie ascétique. Plus tard, il fut élu Evêque de Nysse, et se démontra un pasteur zélé, ce qui lui valut l'estime de la communauté. Accusé de malversations financières par ses adversaires hérétiques, il dut abandonner le siège épiscopal pendant une brève période, mais il y revint ensuite triomphalement (cf. Ep. 6:  SC 363, 164-170), et il continua à se consacrer à la lutte pour défendre la vraie foi.

    En particulier après la mort de Basile, recueillant presque son héritage spirituel, il coopéra au triomphe de l'orthodoxie. Il participa à divers synodes; il chercha à résoudre les conflits entre les Eglises; il participa activement à la réorganisation ecclésiastique et, en tant que "pilier de l'orthodoxie", il fut l'un des acteurs du Concile de Constantinople de 381, qui définit la divinité de l'Esprit Saint. Il reçut diverses charges officielles de la part de l'empereur Théodose, il prononça d'importants discours et homélies funèbres, il se consacra à la rédaction de diverses œuvres théologiques. En 394, il participa encore à un synode qui se déroula à Constantinople. On ne connaît pas la date de sa mort.

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  • Le Parti Communiste Chinois fonctionne toujours comme une police du ventre des mères

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    Les avortements forcés continuent en Chine (source)

    La « politique des deux enfants » a de nouveau fait une victime en Chine : une femme enceinte de son troisième enfant a été forcée d’avorter après qu’on la menace d’envoyer son frère en camp d’internement.

    Bien qu’étendue à deux enfants depuis le 1er janvier 2016, la « politique de l’enfant unique » chinoise (instaurée en 1979) expose les femmes à un choix « imposé » à partir du troisième enfant : avorter ou bien régler des amendes dissuasives et subir des menaces. (Voir Bulletin de l’IEB)

    En effet, la perpétuation des avortements forcés en Chine est attestée par le Rapport de la Commission du Congrès et de l’Exécutif* dans la section « Contrôle de la Population ». Le rapport pointe la loi chinoise, qui « requiert des couples mariés d’avoir des enfants et leur impose de se limiter à deux enfants ». Il note que « des agents du gouvernement ont continué à appliquer les politiques de planning familial en utilisant des méthodes telles que de lourdes amendes, la perte d’emploi, la détention, l’avortement.»

    En effet, des autorités locales chargent les agents du planning familial d’inspecter les femmes pour poser des dispositifs intra-utérins, les stériliser, contrôler les grossesses ou provoquer des avortements, parfois tardifs. En fonction de la province, de la minorité ethnique, du statut matrimonial ou d’autres critères, certains couples sont autorisés à avoir plus d’enfants.

    La loi chinoise permet aussi aux autorités locales de punir les familles qui ne respectent pas la politique des deux enfants en leur imposant des amendes, dénommées « frais de compensation sociale », ce qui oblige les femmes à choisir entre un avortement et une amende souvent supérieure au salaire annuel moyen.

    « Ceci prouve que le Parti Communiste Chinois fonctionne toujours comme une police du ventre des mères », déplore Reggie Littlejohn, présidente de Women’s Rights Without Frontiers. Elle fait aussi remarquer que les femmes seules ne sont pas protégées par la loi et qu’elles peuvent être forcées d’avorter même leurs deux premiers enfants.

    *Commission chargée par le congrès des Etats-Unis de surveiller le respect des droits de l’homme en Chine.

    Sources : RadioFreeEurope, NPR.

  • Un premier dossier d'une euthanasie pratiquée en Belgique devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Mortier vs Belgium : premier dossier d’une euthanasie belge à la CEDH

    Alors que le rôle de l’Etat est aussi de protéger les personnes vulnérables, l’Etat belge aurait-il été négligent en ne réagissant à l’euthanasie d’une personne très fragilisée par 20 longues années de dépression ? Le cas est celui de Godelieve De Troyer, euthanasiée en 2012 par le Prof. Wim Distelmans, oncologue et président de la Commission d’évaluation de l’euthanasie. Après que ce médecin ait provoqué la mort de la patiente, l’hôpital avait contacté  son fils, Tom Mortier, lui apprenant que sa mère venait d’être euthanasiée la veille, et qu’il fallait maintenant “venir régler les aspects pratiques”.

    Tom Mortier est choqué et ébranlé; sa vie familiale en subit les conséquences et ses jeunes enfants ne comprennent pas. Il réagit et entame des procédures en Belgique, estimant que le médecin n’aurait jamais dû provoquer la mort d’une personne atteinte profondément dans son psychisme, et de ce fait, vulnérable et influençable. (Bulletin  du 30/01/2013).

    N’ayant pas été suivi par les tribunaux belges (Bulletin du 05/02/2018), Tom Mortier n’a eu d’autre recours que de se tourner vers la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) à Strasbourg. Celle-ci a étudié attentivement la requête et a décidé que le cas était assez sérieux. Les juges de la CEDH se pencheront donc sur ce dossier d’euthanasie belge. C’est une première.

    Le ministère de la Justice belge a reçu l’interpellation des juges de la CEDH, et dispose d'un délais pour réagir jusqu’à mi-avril. Le processus est donc enclenché dans ce dossier Mortier vs Belgique.

    Cet événement intervient au moment-même, où trois médecins, pour un autre cas d'euthanasie, celui de Tine Nys (Bulletin du 23/11/2018), comparaissent actuellement devant la Cour d'assises de Gand. Il s’agit, là aussi, de la mort d’une jeune-femme atteinte d’une maladie psychologique. Le nom de la psychiatre Lieve Thienpont revient dans ces deux dossiers.

    Dans le cas Mortier, la question est donc de savoir si l’Etat belge a failli à son devoir de protéger la vie de ses citoyens les plus vulnérables surtout s’ils sont atteints de maladies qui altèrent leur jugement et leur perception des choses lors de maladies psychiatriques. Pour rappel, 77 personnessouffrant de troubles mentaux et de comportement ont été euthanasiées au cours de la  période  2016-2017.

    L'euthanasie pour souffrances psychiques est abordé dans le Flash Expert "Vers un débat sur l’euthanasie des malades psychiatriques ?"

    On y lit que les psychaitres et psychologues ainsi que leurs associations respectives affichent des positions fort différentes.
    Voir aussi : "Euthanasie pour troubles psychiatriques ou démence en Belgique : analyse des cas officiellement reportés"

    Extrait de la synthèse du Rapport de la Commission d'Evaluation de l'Euthanasie 2016-2017 :

    "Ont été ainsi euthanasiées : 23 personnes souffrant de troubles d’humeur (dépression, bipolarité,...); 24  personnes  souffrant  de  troubles  mentaux  organiques  (démence, Alzheimer, ...);  6  personnessouffrant de troubles de la personnalité et du comportement (cela concerne surtout des patients de moins de 40 ans); 8 personnes souffrant de troubles névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress et  troubles  somatoformes;  4  personnes  souffrant  de schizophrénie,  troubles  schizothypiques  et troubles délirants; 7 personnes souffrant de troubles complexes, et 5 personnes de troubles mentaux organiques comme l’autisme."

  • Abus : un film tourné dans la basilique de Saint-Hubert et dans une église d'Arlon

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    Lu hier (9 janvier) dans le quotidien Sud-Presse (p. 11) : 

    Un film sur la pédophilie tourné dans nos églises 

    En avril 2018, François Ozon, le réalisateur français, tournait plusieurs scènes de son dernier film à l’église Saint-Martin d’Arlon et dans la basilique de Saint-Hubert. Un film dont le véritable synopsis fut caché à tout le monde. Il s’avère aujourd’hui que le film traite de la pédophilie au sein de l’Église en se basant sur des faits réels jugés en France pour le moment. Intitulé « Grâce à Dieu », il sortira en février prochain. … Contacté par téléphone, l’abbé Goosse, de Saint-Hubert, se dit heurté par la pratique du réalisateur français. Dans le synopsis reçu, il était question du portrait de trois personnes ayant été abusées dans leur jeunesse mais sans plus de précisions. « Ce n’est pas honnête ! Je ne comprends pas pourquoi la réalisation n’a pas joué franc jeu. On reproche souvent à l’Église de ne pas l’être… Les choses qui se sont réellement passées sont graves mais pourquoi ne pas avoir présenté convenablement le synopsis du film ? Mon collaborateur présent sur place m’avait assuré que rien d’irrespectueux n’avait été tourné. Si on m’avait présenté la véritable histoire ? Si c’était pour rendre service à la vérité, je ne m’y serais pas opposé. Mes seules prérogatives étaient qu’il n’y ait rien de contraire à la foi chrétienne et que rien ne choque la sensibilité religieuse des membres de l’Église. La manière de faire est déplorable. »

  • Pour comprendre le procès du cardinal Barbarin

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    D'Agnès Pinard-Legry sur Aleteia.org :

    Comprendre le procès du cardinal Barbarin

    Ce lundi 7 janvier s’est ouvert le procès du cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, et de cinq anciens membres du diocèse de Lyon pour non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs.

    « Demandons au Seigneur que s’accomplisse le travail de la justice, demandons-lui aussi qu’il guérisse tout ce qui doit l’être, dans le cœur des victimes d’actes de pédophilie aussi injustes que terribles », a déclaré le cardinal Barbarin dans un message qu’il a transmis pour les vœux du diocèse de Lyon à la veille de l’ouverture de son procès. « Je n’ai jamais cherché à cacher, encore moins à couvrir ces faits horribles », a assuré l’archevêque dans une déclaration lue devant les juges du tribunal correctionnel ce lundi. Au deuxième jour de ce procès, qui doit durer jusqu’au jeudi 10 janvier, Aleteia tente d’en décrypter les enjeux.

    Pourquoi un procès alors que le parquet a classé l’affaire sans suite ?

    C’est en 2015 que l’affaire est rendue publique lorsque Alexandre Dussot-Hezez accuse le père Bernard Preynat d’avoir abusé sexuellement plusieurs jeunes scouts (dont il fait partie) de sa paroisse de Sainte-Foy-lès-Lyon dans les années 1980-1990. Le père Preynat est déchargé de son office de curé et suspendu de tout ministère le 31 août 2015. Les victimes de ce prêtre, qui ont fondé l’association La Parole Libérée, portent également plainte en février 2016 contre Mgr Barbarin pour non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs dans son diocèse. Une première enquête préliminaire est ouverte le 4 mars 2016 par le parquet de Lyon pour « non-dénonciation de crime » et « mise en danger de la vie d’autrui ». Cinq mois plus tard, elle est classée sans suite et le parquet de Lyon écarte toute volonté d’entraver la justice de la part de Mgr Barbarin. Il souligne également qu’avant 2014 —  date à laquelle le cardinal rencontra pour la première fois une victime —  la non-dénonciation était prescrite après trois ans. Les plaignants décident néanmoins de lancer une procédure de citation directe devant le tribunal. Initialement prévue en avril 2018, cette dernière a finalement débuté ce 7 janvier 2019.

  • Le message du pape pour la Journée mondiale du malade 2019

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    De zenit.org (Marina Droujnina) :

    Journée mondiale du malade 2019: message du pape François (texte complet)

    «Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement»

    Le pape François « exhorte (…) à promouvoir la culture de la gratuité et du don, indispensable pour dépasser la culture du profit et du déchet ». Il « invite à rester humbles et à pratiquer courageusement la solidarité, comme vertu indispensable à l’existence ».

    C’est ce qu’il a souligné dans son message pour la Journée mondiale du malade, qui sera solennellement célébrée à Calcutta, en Inde, le 11 février 2019. Le texte du message, traduit de l’italien en sept langues, a été publié ce mardi 8 janvier 2019 par le Saint-Siège.

    Dans son message, le pape « remercie » et « encourage toutes les associations des volontaires » en soulignant que « le volontariat communique des valeurs, des comportements et des styles de vie qui sont animés par le ferment du don ».

    Le pape souligne aussi que « la dimension de la gratuité devrait surtout animer les structures sanitaires catholiques, car c’est la logique évangélique qui caractérise leur action ». « Les structures catholiques, explique-t-il, sont appelées à exprimer le sens du don, de la gratuité et de la solidarité, en réponse à la logique du profit à tout prix, du donner pour obtenir, de l’exploitation qui ne s’embarrasse pas des personnes. »

    Le pape François cite l’exemple de Sainte Mère Teresa de Calcutta qui « nous aide à comprendre que le seul critère d’action doit être l’amour gratuit envers tous, sans distinction de langue, de culture, d’ethnie ou de religion ».

    MD

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  • Est-ce toute l’Europe, ou seulement la France qui cesse d’être chrétienne ?

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    Du site de Radio Notre-Dame :

    Émission du 8 janvier 2019 : Est-ce toute l’Europe, ou seulement la France qui cesse d’être chrétienne ? (et... a fortiori la Belgique!)

    Philippe Delaroche

    Olivier Roy, politologue français, spécialiste de l’islam

    Guillaume Cuchet, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Est. Il travaille sur l’histoire et l’anthropologie religieuses des sociétés contemporaines

    Jean-Paul Willaime, directeur d’études émérite à l’EPHE

  • 15 janvier, "Philo à Bruxelles" : "Couper le cordon freudien" avec Stéphane Mercier

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  • L'affaire Zanchetta : le discernement du pape pris en défaut ?

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    C'est l'avis du vaticaniste Sandro Magister (traduit en français sur le site diakonos.be) :

    François passe d’innocent à coupable. Mauvaises nouvelles d’Argentine

    Les temps sont durs pour la nouvelle équipe de communication du Pape.  La première déclaration publique du nouveau directeur de la salle de presse du Saint-Siège, Alessandro Gisotti, depuis son entrée en fonction concerne le cas d’un évêque argentin qui risque bien de faire voler en éclats la stratégie adoptée par François pour gérer la question des abus sexuels commis par des membres du clergé.

    C’est cette stratégie qui inspiré la lettre de Nouvel-An envoyée par le Pape aux évêques des États-Unis réunis pour les exercices spirituels en vue du sommet qui réunira à Rome du 21 au 24 février prochain les présidents des conférences épiscopales du monde entier.

    Dans cette lettre également, comme il l’avait déjà fait par le passé avec les évêques du Chili, François se met dans le camp des sans-pouvoir et des victimes du pouvoir, c’est-à-dire de l’innocent « peuple de Dieu » contre la caste cléricale qui abuse du sexe sans doute mais surtout et avant tout du « pouvoir ».

    Peu importe que dans le cas du Chili François ait lui-même défendu envers et contre tout l’innocence d’évêques dont il a finalement dû reconnaître la culpabilité.  Peu importe également que pèse sur lui, dans le cas des États-Unis, l’accusation d’avoir couvert et promu un cardinal, Theodore McCarrick, dont il connaissait les regrettables pratiques homosexuelles.  Dans un cas comme dans l’autre, François s’est absout lui-même en accusait ceux qui l’avaient mal conseillé ou en refusant de répondre à ceux qui – comme Carlo Maria Viganò, l’ancien nonce aux État-Unis – l’avaient personnellement mis en cause.  Il s’apprêtait d’ailleurs à reproduire cette façon de faire typiquement populiste en au sommet de février en s’érigeant en purificateur d’une caste cléricale corrompue par le pouvoir.

    Mais depuis que l’affaire de l’évêque argentin Gustavo Óscar Zanchetta a éclaté au grand jour, les choses vont se compliquer pour le pape.

    *

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  • Jésus : les récits évangéliques de l’enfance

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    Une émission de "la foi prise au mot"(KTO) pour le temps de Noël

    Pendant le temps de Noël, entre la naissance de Jésus et le début de sa vie publique, la liturgie propose de méditer sur l'enfance du Sauveur. C'est pour approfondir les textes de Luc et Matthieu que KTO a choisi de se pencher sur ces textes bibliques qui traitent, de manière assez surprenante pour l´Antiquité, de l´Enfance de Jésus, de sa famille et de quelques événements. Pour répondre à ces questions et découvrir l´Enfance de Jésus, Régis Burnet est entouré de Sylvie Barnay, maître de conférences à l´Université Paul Verlaine-Metz, chargée d´enseignement à l´Institut Catholique de Paris, et du père Gérard Billon, enseignant à l´Institut catholique de Paris, président de l´Alliance biblique française, directeur du Service biblique Évangile et Vie et de la revue Cahiers Évangile.

    JPSC

  • La vie : à quel prix ?? L'Université de la Vie 2019

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Université de la vie 2019 : la vie à quel prix ??

    Rédigé par Caroline Roux, déléguée générale adjointe & directrice de VITA International, propos recueillis par Adélaïde Pouchol le  dans Religion

    Université de la vie 2019 : la vie à quel prix??

    Depuis plus de 10 ans, l'association Alliance Vita dont l'objectif clairement affiché est de "décrypter pour informer et mobiliser pour protéger", organise des universités de la vie, autrement dit un cycle de conférences sur plusieurs soirées autour de thèmes qui touchent la bioéthique. Caroline Roux, déléguée générale adjointe et directrice de VITA International, présente l'Université de la vie 2018 pour L'Homme Nouveau. 

    Alliance Vita organise en janvier prochain une nouvelle édition de l’Université de la Vie, sur le thème « La vie, à quel prix ? ». Pourquoi ce thème et que recouvre-t-il exactement ?

    Ce thème « La vie, à quel prix ? » englobe les questions éthiques posées au niveau national, alors que la révision de la loi bioéthique est en débat en France, mais aussi à l’échelle internationale. On aurait pu croire que la vie humaine serait progressivement plus protégée avec l’abolition de l’esclavage ou la lutte internationale contre le trafic des êtres humains. Pourtant, à notre époque, la valeur attribuée à la vie est au centre des enjeux liés à la procréation. Quand cette valeur devient relative, on aboutit à l’avortement ou à considérer que certaines vies ne valent pas la peine d’être vécues car le fœtus présente un handicap. Et d’un autre côté, les techniques de procréation artificielle permettent de fabriquer la vie avec une nouvelle forme d’acharnement procréatif qui conduit à une surproduction d’embryons humains, à leur sélection, et à leur destruction en grand nombre. Nous sommes plongés dans une nouvelle forme d’eugénisme largement passée sous silence au nom d’une science toute-puissante. En « déshumanisant » le début de la vie, la non marchandisation du corps est remise en question, comme on le voit dans certains pays avec le commerce des gamètes, des mères porteuses et des enfants nés par GPA. 

    Avec les biotechnologies, on atteint aujourd’hui la racine de la vie avec le pouvoir de faire des manipulations génétiques au stade embryonnaire qui pourraient aboutir à changer la nature humaine elle-même. 

    Cette volonté de maîtriser la vie se retrouve en cas de grande dépendance et de fin de vie avec la tentation de l’acharnement thérapeutique et de l’euthanasie. Plus globalement, l’exclusion grandissante des personnes âgées doit nous alerter sur la manière dont notre société considère la vulnérabilité. À tous les stades de la vie se dessine la même difficulté à appréhender la fragilité humaine.

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