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BELGICATHO - Page 1007

  • Les prélèvements d'organes et de tissus sur des personnes euthanasiées sont en augmentation

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    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Le don d’organes après euthanasie : les chiffres parlent

    Le nombre de personnes euthanasiées sur lesquelles des tissus ou des organes sont prélevés, augmente aux Pays-Bas comme en Belgique. Malgré cela, des médecins considèrent que cette pratique n’est pas encore assez connue et veulent l’encourager pour répondre aux longues files d’attentes pour les transplantations (ex. 761 personnes sur la liste d’attente pour l’implantation d’une cornée).

    L’enjeu est de taille : les personnes mourant par euthanasie représentent 4,4 % des décès aux Pays-Bas. Le patient qui connaît le moment de sa mort, peut envisager à temps de donner ou non ses organes et tissus. Il va sans dire que la mort planifiée facilite aussi l’organisation des prélèvements et  transplantations.

    Aux Pays-Bas, l’euthanasie est pratiquée dans 80% des cas par le médecin traitant à domicile. Le patient peut avoir donné son accord pour qu’on lui prélève, une fois euthanasié, les tissus oculaires, la peau, les valves cardiaques, certaines veines, des tissus osseux ou des tendons. « Après le décès, le matériel corporel doit être congelé dans les 6 heures, dans une morgue, un hôpital ou un funérarium (…) Ce sont les membres de la Fondation néerlandaise pour la Transplantation (NTS) qui se chargent du procédé. » (VoirFlash Expert ICI)

    En revanche, le don d’organes après euthanasie (possible pour les reins, les poumons, le foie et le pancréas) requiert que l’euthanasie se passe à l’hôpital, pour qu’on puisse les prélever très rapidement après le décès. « Après 5 min sans battements de pouls, d’inconscience et d’absence de respiration, la mort est décrétée et le donneur est amené en salle d’opération pour qu’on prélève ses organes» Cela s’est déjà passé pour 46 personnes aux Pays-Bas de 2012 à 2017, et pour 35 personnes en Belgique (depuis 2005). Et la pratique se répand : aux Pays-Bas, contre 1 personne en 2012, 13 patients euthanasiés ont été prélevés en 2017.

    Certains regrettent qu’on ne puisse pas donner son cœur suite à une euthanasie, car celui-ci ne bat plus. Dans un article paru simultanément dans Knack et dans le Journal du médecin, le Dr Marc Cosijns relate le cas d’une de ses patientes, qui lui a demandé d’être sédatée (plongée dans l’inconscience), exprimant aussi son souhait qu’on lui prélève ses organes alors qu’elle vit encore. Elle décèderait ensuite du fait du prélèvement. Un vœu que son médecin aimerait exaucer, regrettant que la loi l’en empêche... (Voir Bulletin de l’IEB : Des médecins canadiens demandent d’autoriser l’euthanasie "par" prélèvement des organes)

    Les auteurs émettent cependant quelques réserves à la généralisation du don d’organes et de tissus après l’euthanasie, comme la charge psychologique, pratique et administrative que cela ajoute au médecin qui pratique l’euthanasie. « Pratiquer correctement l’euthanasie demande déjà beaucoup au médecin », disent-ils. Ensuite, il n’y a que la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg dont les ressortissants sont autorisés à recevoir des organes prélevés après euthanasie. Enfin, les directives actuelles ne permettent (théoriquement) pas au soignant de parler du don d’organes avec le patient de sa propre initiative en cas d’euthanasie, du fait qu’il n’y ait pas de relation d’égal à égal entre le patient et le médecin, et que le choix du patient pourrait ne pas être totalement libre. Les auteurs suggèrent néanmoins que l’information soit donnée « de façon neutre » au patient sous la forme d’une brochure ou d’une campagne médiatique d’une instance indépendante, par exemple. D’autres proposent que ce soient les médecins-SCEN, spécialisés dans l’euthanasie, qui amènent le sujet.

    Le Dr Peter van Rijn a réagi à cet article en montrant son inquiétude face à cette vision utilitariste du futur : « l’euthanasie pour tout le monde, à l’hôpital, après quoi des ateliers de production peuvent absolument tout manipuler pour la réutilisation. Cela ne nous fait-il pas penser à une période antérieure bien connue ? »

    Sources : Medisch Contact (27/02/2019) ; Artsenkrant (7/03/2019) 

  • Madrid : des milliers de personnes ont marché pour la Vie

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    De ACIPRENSA :

    Des milliers de personnes participent à grande manifestation « Oui à la vie » en Espagne

    Des milliers de personnes ont participé à la manifestation 'Oui à la vie' tenue à Madrid (Espagne) qui a lieu chaque année à l'occasion de la Journée internationale de la vie.

    Une grande vague verte, la couleur distinctive de cette marche, a inondé la rue Serrano à Madrid pour atteindre le centre à la Puerta de Alcalá, où était installée une grande scène où plusieurs témoignages ont été donnés.

    Cette grande manifestation a été présente Teodoro García Egea, secrétaire général du Parti populaire, qui a déclaré que « aujourd'hui devraient être unis tous les partis politiques défendant la vie et l'avenir de l'Espagne ». (...)

    Mónica López Barahona, présidente de la Fondation Jérôme Lejeune en Espagne, a expliqué qu'elle participait à la marche pour "aider toutes les personnes à naître et en particulier celles qui, dans le ventre de leur mère, peuvent être diagnostiquées du syndrome de Down, puisque malheureusement en Espagne, 90% d’entre elles sont avortées. "

    "Nous voulons lancer un grand Oui à la vie pour tout le monde et en particulier pour ceux qui ont le syndrome de Down, car ils peuvent être heureux. mener une vie décente et rendre la famille dans laquelle ils sont nés très heureuse. Ils ont beaucoup à apporter à la société ", a déclaré Lopez Barahona à ACI Prensa.

    La présidente de la Fondation Jérôme Lejeune a également qualifié la société actuelle de "schizophrène" dans la mesure où "d'une part, elle met fin à la vie des enfants atteints du syndrome de Down et d'autre part, elle apporte une aide précieuse aux entreprises qui les embauchent. Mais pour participer à leur insertion dans le travail, nous devons d'abord les laisser naître ".

    "En Espagne, nous accumulons plus de 100 000 avortements par an et nous voulons savoir qu'il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d'accord avec ce massacre. Nous vous demandons donc de stimuler les politiques d'adoption et d'accueil et qu'il existe un réel soutien pour maternité, pour les grossesses en difficulté ", a souligné le président de la Fondation Jérôme Lejeune.

    À la fin de la marche, on a lu un manifeste dans lequel il était rappelé que "toute vie humaine est précieuse, unique et irremplaçable et qu’elle a une dignité qui ne perd pas avec l’âge, la maladie ou des circonstances défavorables". Sont rejetées "les techniques qui détruisent, manipulent et négocient des vies humaines à tout moment de leur existence".

    Ils ont également assuré leur intention de "démasquer la culture de la mort; sa stratégie idéologique et structurelle, ses euphémismes et ses mensonges." (...)

  • Argentine : plus de 2 millions de personnes mobilisées pour la Vie

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    La Marche pour la Vie en Argentine a rassemblé plus de 2 millions de personnes

    ACIPRENSA (traduction rapide)

    Samedi, la Marche pour la vie en Argentine a rassemblé plus de 2 millions de personnes à travers le pays pour défendre la vie de l'enfant à naître et de sa mère, après le débat qui a eu lieu en 2018 au Congrès national où l'on a débattu de la légalisation de l'avortement.

    Selon le comité organisateur, le nombre à Buenos Aires s'élevait à 300 000 personnes et à plus de 2 millions 500 000 personnes réparties dans 210 villes du pays, telles que Tucumán, Córdoba, Paraná (Entre Rios), San Luis, Catamarca, Rosario, Reconquista ( Santa Fe), La Rioja, Santa Rosa (La Pampa) et Salta, entre autres. 

    Il s'agit de la première Marche pour la vie en 2019 en Argentine, associée à la célébration de la Journée de l'enfant à naître du 25 mars. En 2018, environ 3 millions d'Argentins ont assisté à celle de mai.

    À Buenos Aires, la mobilisation de ce samedi a commencé à 14 heures. de Plaza Italia à la faculté de droit, près de laquelle a été installée la scène principale, où plusieurs conférenciers, médecins et éducateurs pro-vie se sont présentés pour porter une série de plaintes aux autorités.

    Alejandro Geyer, organisateur de la Marche, est apparu sur scène et a expliqué que cette année, le défilé avait été organisé pour trois raisons principales: "Le droit de tous de naître, le droit des familles d'éduquer leurs enfants sans idéologie fondée sur le sexe et la nécessité de prendre conscience que, dans notre pays, en particulier en cette année électorale, nous définissons l’avenir du pays, de la famille et de millions de jeunes enfants à naître. "

    "C'est pourquoi nous disons non à l'avortement!" s'est-il exclamé. (...)

    Avant la marche, l’organisation Unidad Provida avait indiqué que l’ensemble du mouvement en faveur de la vie exigeait "l’élaboration de politiques publiques globales visant à accompagner les femmes en situation de vulnérabilité, ainsi que la promotion et le développement des enfants en danger."

    (...) D'autres demandes visaient au respect du droit à la vie pour le prochain débat sur la réforme du Code pénal, afin d'élaborer des politiques publiques visant à prévenir les avortements clandestins et légaux, à promouvoir une éducation sexuelle complète (ESI) sans idéologie fondée sur le sexe, à améliorer le système d'adoption et la prise en charge des mères vulnérables et la lutte contre les abus sexuels.

  • 3e dimanche de carême : accueillir la présence de Dieu dans nos vies

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    3e dimanche de Carême

    Exode, chapitre 3, 1-8a.10.13-15

    Moïse gardait le troupeau de son beau-père Jéthro, prêtre de Madiane. Il mena le troupeau au-delà du désert et parvint à l'Horeb, la montagne de Dieu. L'ange du Seigneur lui apparut au milieu d'un feu qui sortait d'un buisson. Moïse regarda : le buisson brûlait sans se consumer. Moïse se dit alors : « Je vais faire un détour pour voir cette chose extraordinaire : pourquoi le buisson ne brûle-t-il pas ? »

    Le Seigneur vit qu'il avait fait un détour pour venir regarder, et Dieu l'appela du milieu du buisson : « Moïse ! Moïse ! » Il dit : « Me voici ! » 

    Dieu dit alors : « N'approche pas d'ici ! Retire tes sandales, car le lieu que foulent tes pieds est une terre sainte ! Je suis le Dieu de ton père, Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob. » Moïse se voila le visage car il craignait de porter son regard sur Dieu.

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  • Nouvelle béatification d'un laïc espagnol victime de la persécution lors de la Guerre civile

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Espagne : béatification du laïc martyr Mariano Mullerat i Soldevila

    « Epoux et père de famille exemplaire, engagé dans la vie sociale et politique »

    « Un croyant qui prit au sérieux son baptême », c’est l’hommage du cardinal Angelo Becciu ce 23 mars 2019, en célébrant la béatification d’un laïc et père de famille espagnol mort martyr, Mariano Mullerat i Soldevila (1897-1936). Maire et médecin, il « comprit cette vérité : que l’amour consiste à se donner soi-même ».

    Au cours de la célébration à Tarragone, le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, a affirmé que « le sommet de la sainteté se rejoint en parcourant le chemin de l’amour : il n’existe pas d’autre voie ! »

    A une époque caractérisée par « une forte vague de haine » et de persécution à l’égard du christianisme – pendant la Guerre civile espagnole – Mariano Mullerat i Soldevila « refusa de fuir et resta à son poste » : « Il continua à accomplir sa mission de médecin en faveur des nécessiteux, avec un esprit évangélique… Il devint ainsi un véritable apôtre, qui diffusait autour de lui le parfum de la charité du Christ. »

    Le cardinal a rendu hommage au laïc, « étudiant modèle, époux et père de famille exemplaire, engagé dans la vie sociale et politique pour diffuser avec courage un humanisme chrétien… un croyant qui prit au sérieux son baptême ». Le bienheureux Mariano, « dès les premières années de son existence, comprit cette vérité : que l’amour consiste à se donner soi-même ».

    Dans son activité de médecin, de maire, de journaliste, le préfet a vu « une vie chrétienne claire et cohérente, incessamment ouverte aux besoins de ses frères ». Mariano Mullerat i Soldevila préparait aussi les malades aux sacrements, soignait gratuitement les plus pauvres.

    « Etant donnée la situation de persécution religieuse qui explosa violemment à l’été 1936, le bienheureux Mariano était conscient de risquer sa vie, parce qu’il était connu de tous pour son identité de croyant et son fervent apostolat », a poursuivi le cardinal Becciu évoquant son martyre : « A cause de ce style de vie ouvertement évangélique, il fut considéré par les miliciens comme une personne “publique” qui agissait pour le compte de la religion catholique. Il fut capturé et tué par les ennemis du Christ : il paya sa foi en Jésus par l’arrestation, la prison et la mort violente », à seulement 39 ans.

    Et le préfet de souligner : « On reste touché par l’intensité de l’amour démontré par le nouveau bienheureux, qui atteint un sommet dans le geste héroïque de pardonner à ses bourreaux et, même de s’incliner pour soigner la blessure de l’un d’eux. A la violence, il répondit par le pardon ; à la haine, il répondit par la charité. »

    La béatification de Mariano Mullerat i Soldevila, a conclu le cardinal, « ne doit pas que susciter en nous un simple sentiment d’admiration. Il ne s’agit pas en effet d’un simple héros ou d’un personnage d’une époque lointaine. Sa parole et ses gestes nous parlent et nous poussent à nous configurer toujours plus pleinement au Christ… à ne pas nous laisser vaincre par le découragement et à éviter l’inertie ».

  • Le Parlement autrichien à l'écoute des femmes et des enfants

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    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Le Parlement autrichien à l'écoute des femmes et des enfants

    21/03/2019 - Début de vie

    Promouvoir l'équité pour les femmes enceintes et leurs enfants, c’est le projet de l’initiative citoyenne parlementaire autrichienne #fairändern (traduire « juste changement »).

    Entraînée dans cette initiative par trois femmes (Carina Marie Eder, Petra Plonner et Marie-Louise Schütz), l’Autriche s’est rassemblée autour d’une pétition unique qui a rapidement vu les rangs de ses signataires grossir. L’initiative #fairändern touche en effet un grand nombre de personnes aux profils très variés, qu’ils soient athlètes, élus, artistes ou entrepreneurs. Derrière le hashtag #fairändern,  figurent six revendications, et notamment, la publication de statistiques officielles sur l’avortement car, contrairement à la plupart des pays d’Europe occidentale, il n’existe en Autriche que des estimations du nombre d’avortements pratiqués chaque année.

    Or, disent les pétitionnaires, pour bien accompagner les femmes confrontées à une grossesse non planifiée, il est urgent de connaître les causes de l'IVG pour offrir aux femmes fragilisées des soutiens juridiques, financiers et psychosociaux.

    Il en est de même pour les services de conseil et de soutien destinés aux parents qui attendent ou ont déjà donné naissance à un enfant porteur d’un handicap.

    Les signataires demandent aussi une étude scientifique quant aux motivations réelles qui poussent à l'avortement.
    Ils réclament que soit instauré un délai de réflexion de trois jours avant l'IVG, comme c’est généralement le cas pour d'autres opérations chirurgicales. En parallèle le collectif souhaite une campagne d'information sur les possibilités de confier l'enfant à l'adoption comme alternative à l'avortement, dans un pays où de nombreux parents candidats cherchent à adopter.

    Soulignant la discrimination de la loi qui fait qu’actuellement les enfants porteurs d’un handicap peuvent être avortés jusqu’à la naissance, le groupe #fairändern demande une abolition de l'indication eugénique figurant dans la loi.

    La pétitionnaire et vice-présidente de l’initiative #fairändern Petra Plonner souligne que « #fairändern n’est pas seulement une question d’améliorations juridiques et sociales, mais une initiative citoyenne qui cherche à créer un climat social global en accueillant les femmes enceintes et leurs familles et en voyant les enfants comme l’avenir de la société ».

  • Retour sur la condamnation inique du cardinal Barbarin

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    De François de Lacoste-Lareymondie sur le site de l'Incorrect :

    L’AFFAIRE BARBARIN : RETOUR SUR UN JUGEMENT INIQUE

    @dr

    Le jugement rendu par le tribunal correctionnel de Lyon à l’encontre du cardinal Barbarin laisse un goût amer. Aussi mérite-t-il un examen juridique précis de ce qu’a été la démarche du juge, ce qu’a accepté de faire François de Lacoste-Lareymondie pour l’Incorrect.

    L’obligation de dénoncer les abus sexuels sur mineurs est posée par l’article 434-3 du code pénal. Le fait de s’en abstenir constitue lui-même un délit. Le tribunal avait ici deux questions à traiter :

    • La première portait sur la définition du délit de non-dénonciation.
    • La seconde portait sur l’appréciation des faits dans le cas particulier.

    1/ La définition du délit de non-dénonciation.

    La question avait déjà tranchée par le parquet de Lyon lorsque les poursuites avaient été engagées en 2015 contre le P Preynat. Celui-ci avait alors classé sans suite la demande de poursuite contre le cardinal Barbarin, en tenant le raisonnement suivant :

    L’obligation de dénonciation, pour avoir un effet utile, ne peut pas viser des infractions qui seraient prescrites.

    • L’obligation de dénonciation, pour avoir un effet utile, ne peut pas viser des infractions qui seraient prescrites ;
    • Or les enquêtes menées ont montré que les abus sexuels reprochés à Preynat sont tous antérieurs à 1991, comme il l’avait affirmé au cardinal ; les délits d’abus sexuel se prescrivant alors par 10 ans, même s’il faut calculer le délai à compter de l’âge de la majorité quand une victime était mineure, ils étaient à l’évidence prescrits ; il était donc devenu juridiquement impossible de poursuivre et de condamner Preynat.
    Par conséquent leur dénonciation eût été inopérante et le cardinal Barbarin ne pouvait y être obligé du point de vue pénal . Cela semblait acquis pour tous les juristes.

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  • Belgique : Requiem pour le Cardinal Danneels

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    Lu dans « La Libre » :

    «  La Belgique a dit adieu, vendredi midi, au cardinal Danneels décédé la semaine dernière à l’âge de 85 ans. Ses funérailles ont été célébrées dans la sobriété en la cathédrale Saint-Rombaut de Malines, pleine à craquer : l’actuel archevêque Jozef De Kesel et la sœur de l’ancien primat de Belgique lui ont rendu hommage lors de la cérémonie. Le cercueil et sa dépouille ont ensuite été enfouis dans le caveau de la cathédrale. Le Roi Philippe, la Reine Mathilde, le prince Laurent et la princesse Astrid, ainsi que son mari le prince Lorenz, ont assisté à la cérémonie. Des personnalités politiques avaient également fait le déplacement : le ministre de l’économie Kris Peeters (CD&V), ceux de l’intérieur Pieter De Crem (CD&V) et de la Justice, Koen Geens (CD&V), le président du  CD@V Wouter Beke. Quelque 175 membres du clergé ont participé à la célébration. A l’issue de la cérémonie, la cloche la plus lourde de la cathédrale a retenti à 85 reprises et les drapeaux se trouvant le long de l’édifice ont été mis en berne »

    Voir aussi : Messe d’A-Dieu au cardinal Godfried Danneels

     De mortuis nihil, nisi bene.

    JPSC

  • Elucider l'acharnement contre le cardinal Pell

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    De Pierre Hardon sur Smart Reading Press :

    CONDAMNATION DU CARDINAL GEORGE PELL : UNE AUTRE VOIX S’ÉLÈVE DANS LA PRESSE ANGLO-SAXONNE

    Le 11 décembre 2018, le cardinal George Pell, «numéro 3» du Vatican1 selon la presse, a été jugé coupable de pédophilie sur deux enfants de chœur dans la cathédrale de Melbourne, diocèse dont il était l’archevêque dans les années 1996-2001. Le 13 mars 2019, il a été condamné à 6 ans de prison. Il a depuis fait appel de sa condamnation. Selon ses avocats, le verdict est «déraisonnable», et cet argument aurait de bonnes chances de permettre à une nouvelle cour d’examiner l’affaire2 : l’audience d’appel3 est fixée aux 5 et 6 juin prochains.

    Dans le contexte mondial de scandales dans l’Église, il est difficile pour la presse chrétienne de faire la différence entre un jugement juste contre une personne coupable et une peine injuste destinée à faire un exemple dans un pays violemment anticlérical.

    L’appel est une procédure juridique qui a pour objectif de présenter le cas, en fait et en droit, devant une nouvelle cour, nommée «cour d’appel». Elle fait partie des «garanties» d’un procès équitable. Son objectif est de vérifier la conformité au droit du jugement de première instance, en examinant les faits et les preuves apportées. Son rôle est d’éviter la condamnation d’un innocent, ce que la presse française semble avoir omis.

    La condamnation du cardinal George Pell entrerait-elle dans ce cas ? C’est une hypothèse qui se fait de plus en plus entendre dans le monde anglo-saxon, sans trouver aucun écho en France.

    EN AUSTRALIE, LE CONTEXTE ANTICLÉRICAL A NUI AU PROCÈS

    L’Australie est un pays où existe traditionnellement un fort sentiment anticlérical, qui s’est amplifié dans les années 1990 (cf. article du 25 mai 2018, sur la Smart Reading Press) en raison des nombreux scandales de pédophilie dans l’Église australienne qui ont défrayé la chronique. Un rapport de la Commission royale4 de décembre 2017 évoque le chiffre de 7 % de prêtres abuseurs, un chiffre impressionnant par rapport aux autres pays où la pédophilie (selon sa définition stricte : une agression sur un enfant pré-pubère) n’atteint pas ces sommets.

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  • Chine : une nouvelle révolution culturelle antireligieuse ?

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    De Bitterwinter.org :

    Nouvelle révolution culturelle : interdit de parler religion

    Tous les mots qui pourraient renvoyer à la religion sont supprimés et remplacés par la propagande laïque du Parti en Chine, alors que le régime poursuit ses mesures défensives pour « assurer la stabilité ».

    Depuis l’année dernière, le PCC a démantelé un grand nombre de croix ainsi que d’autres symboles religieux dans les lieux publics et les domiciles des croyants sur toute l’étendue du territoire. Le Parti communiste chinois (PCC) interdit et enlève également les enseignes et les noms à connotation religieuse sur les immeubles ou les commerces. Les symboles liés à l’islam sont démantelés au nom de la lutte contre « la propagation du halal », les caractères chinois signifiant « Bouddha » ou « bouddhisme » sont effacés des magasins ou d’autres lieux, et les propriétaires d’entreprises sont obligés de cacher les enseignes qui portent des noms à connotation chrétienne, tels que « Alléluia » ou « grâce ».

    La répression prend de plus en plus de l’ampleur, et cette purge du langage « antipatriotique » rappelle la révolution culturelle à certains observateurs. Les exemples sont légion.

    En novembre 2018, les autorités du comté de Sunwu, sous la juridiction de la ville de Heihe, dans la province du Heilongjiang située au nord-est de la Chine, ont ordonné aux responsables de la maternelle de Tianci d’enlever le mot tianci de son enseigne. (Tianci signifie littéralement « don du ciel » ou « accordé du ciel »).

    Le mot tianci a été enlevé de l’enseigne de la maternelle de Tianci.
    Le mot tianci a été enlevé de l’enseigne de la maternelle de Tianci(Fourni par une source interne)

    « Le mot tianci se rapporte à la croyance religieuse », a déclaré un agent de l’État local. « Avoir ce mot accroché à l’enseigne de la maternelle facilite l’endoctrinement des enfants au travers de la foi ». Il a ordonné au directeur de la maternelle de l’enlever ou il devra s’exposer à une fermeture de l’école.

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  • Xi Jinping va-t-il rencontrer le pape ?

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    En visite d’État à Rome, le président Xi Jinping pourrait rencontrer le pape

    Officiellement, une visite au Vatican et une rencontre du pape François n’étaient pas prévues dans le programme officiel du président chinois Xi Jinping, durant sa visite d’État en Italie, à Monaco puis en France, prévue du 21 au 26 mars. Xi Jinping, en visite à Rome jusqu’au 23 mars, pourrait, selon plusieurs sources, rencontrer le pape en dernière minute. Une telle rencontre entre un dirigeant chinois et un pape serait une première historique. Sans forcément aboutir à de véritables avancées, ce serait un geste d’une forte portée symbolique. De son côté, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères n’a pas confirmé les rumeurs, tout en assurant de la sincérité du gouvernement chinois en faveur de l’amélioration des relations entre Pékin et le Saint-Siège.

    Les rumeurs annoncent une possible rencontre entre le pape François et le président chinois Xi Jinping, en visite à Rome du 21 au 23 mars. Officiellement, un passage au Vatican n’était pas prévu dans le programme officiel de Xi Jinping, durant sa visite d’État en Italie, à Monaco puis en France, prévue du 21 au 26 mars. Pourtant, selon une publication de l’agence Reuters, une source vaticane aurait affirmé que le pape est prêt à rencontrer le président chinois, et que des proches du président Xi Jinping avaient contacté le Vatican. Reuters a également cité une autre source vaticane, affirmant qu’une visite pourrait être insérée dans le programme du président chinois « à la dernière minute ». Le 18 mars, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a déclaré qu’il n’était pas au courant des rumeurs d’une possible rencontre entre le pape et Xi Jinping à Rome. « La Chine reste sincère, comme toujours, dans sa volonté d’améliorer ses relations avec le Vatican et y travaille sans relâche », a-t-il ajouté.

    Le 14 mars, le quotidien italien Corriere Della Sera rapportait que selon le pape, même s’il n’y a pas de relations diplomatiques officielles entre le Vatican et la Chine, il avait toujours la possibilité de rencontrer Xi Jinping en dehors du Vatican. Une telle rencontre entre un dirigeant chinois et un pape serait une première historique. « Le Saint-Siège n’entretient aucune méfiance ni hostilité envers aucun pays », a écrit le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, dans une préface qu’il a écrite pour un nouveau livre intitulé « L’Église en Chine. Un avenir à écrire », publié le 19 mars aux éditions Ancora. Le cardinal Parolin a également affirmé que l’Église catholique n’est pas une « étrangère » en Chine mais qu’elle fait partie intégrante de l’histoire chinoise. De son côté, Sang Pau, un chroniqueur politique catholique de Hong-Kong estime que même si Xi Jinping rencontre le pape ou le cardinal Parolin, cette rencontre n’aboutirait sans doute à aucun véritable accord. « Ce serait surtout une rencontre politique symbolique sans véritables résultats concrets immédiats », confie Sang Pau. « Même si la Chine et le Vatican se sont rapprochés, il serait regrettable d’apprendre que les diplomates du Vatican croient encore à un Parti communiste chinois qui vienne en aide aux pauvres et aux défavorisés. » Pourtant, pour de nombreux observateurs, une telle rencontre, même sans aboutir à de véritables avancées, aurait déjà une forte portée symbolique.

    (Avec Ucanews)

  • Eglise : des scandales à la persécution

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    D'Aline Lizotte sur Smart Reading Press :

    CRISE DANS L’ÉGLISE : DES SCANDALES À LA PERSÉCUTION

    Nihil novi sub sole… Depuis ses origines, à la suite de son fondateur, l’Église est vouée à la persécution. Celle qui se déchaîne aujourd’hui contre elle, dans le contexte de scandales qui sont l’occasion pour les médias de la caricaturer en la ridiculisant, s’en prend à sa nature même et à son pouvoir de juridiction. Mais les persécuteurs actuels savent-ils seulement ce qu’ils font… ?

    «Donnez-nous de saints prêtres !» Cette prière est souvent dite au bas de l’autel, c’est-à-dire qu’elle est une prière de dévotion qui ne se rattache pas à la liturgie sacramentelle, mais qui est dite en forme d’action de grâces ou d’intercession. La coutume de dire des prières de dévotion après la messe remonte probablement à Léon XIII qui, en des temps de combat pour la préservation de l’autonomie juridique de l’Église, demanda l’aide de l’archange saint Michel. Aujourd’hui, la coutume s’est établie de dire une prière à la Vierge Marie et d’intercéder pour une moisson de vocations sacerdotales et pour la sanctification des prêtres.

    LA SAINTE ÉGLISE EST COMPOSÉE DE PÉCHEURS

    «Donnez-nous de saints prêtres». La prière est éloquente ! Si l’on demande à Dieu de sanctifier les prêtres, c’est que l’on admet, de prime abord, qu’ils ne sont pas des «saints» et qu’il ne suffit pas de porter un col romain, une petite croix au revers de son veston ou une soutane pour se déclarer «saint».


    L’Église n’est pas dite «sainte» parce qu’elle est une communauté de saints, mais parce qu’elle a comme mission d’amener à la sainteté tous les hommes.


    En fait, l’Église, qui est une, sainte, catholique et apostolique, n’est pas dite «sainte» parce qu’elle est une communauté de saints, mais parce que, composée de pécheurs – comme nous le sommes tous –, elle a comme mission d’amener à la sainteté tous les hommes, principalement les plus pécheurs. Le cardinal Bellarmin avait coutume de dire que ce qui compose l’Église, ce ne sont pas des saints, mais des pécheurs, les prostitués, les voleurs, les menteurs…. Et les pédophiles, ainsi que leurs victimes1

    L’Église n’est pas une société d’élites, un super-club de gens au-dessus des autres, qui jugent tous les hommes depuis leurs hauteurs. Son fondateur est mort sur une croix, le supplice le plus infamant de son époque. Bien qu’il fût profondément innocent, il fut jugé par les élites religieuses de son temps comme un blasphémateur et, sur une seule de ses paroles, condamné à la crucifixion. Et il n’a pas pu faire appel de cette condamnation, dont l’iniquité ne pourra jamais être dépassée ! Telle est la justice des hommes, que François Devaux juge supérieure à la justice divine2. Mais, le troisième jour, Dieu l’a ressuscité !

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