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BELGICATHO - Page 1350

  • Le centième anniversaire de la mort du bienheureux Charles de Foucauld (1er décembre)

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    C'est aujourd'hui le centième anniversaire du martyre du Père Charles de Foucauld.

    (Source) Bienheureux Charles de Foucauld

    Ermite, prêtre, missionnaire (✝ 1916)

    Charles de Foucauld a été béatifié le 13 novembre 2005.
    Officier à la vie dissolue et scandaleuse, il se convertit à Paris. Il se fait moine puis ermite à Nazareth et enfin au Sahara. Sa vie  magnifique a suscité de nombreuses familles religieuses. 
    Centenaire Charles de Foucauld- Site internet du Centenaire de la mort de Charles de Foucauld
    - Ouverture internationale de l’année Charles de Foucauld, le 13 novembre 2015, 10ème anniversaire de la béatification de Charles de Foucauld
    Le 1er décembre 2016 nous fêterons le 100ème anniversaire de sa mort...
    - Année Charles de Foucauld 2015-2016
    - Recherche sur le site du diocèse de Viviers

    "Charles de Foucauld a eu une influence notable sur la spiritualité du XXe siècle et il reste, en ce début du troisième millénaire, une référence féconde, une invitation à un style de vie radicalement évangélique, et cela au-delà même de ceux qui appartiennent aux différents groupements dont sa famille spirituelle, nombreuse et diversifiée, est formée.

    Accueillir l'Évangile dans toute sa simplicité, évangéliser sans vouloir imposer, témoigner de Jésus dans le respect des autres expériences religieuses, réaffirmer le primat de la charité vécue dans la fraternité, voilà quelques-uns seulement des aspects les plus importants d'un précieux héritage qui nous incite à faire que notre vie consiste, comme celle du bienheureux Charles, à 'crier l'Évangile sur les toits… [à] crier que nous sommes à Jésus'" (source: site du Vatican, homélie de la messe de béatification)

    Charles de Foucauld (1858-1916)

    "Ordonné prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, d'abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar. Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, 'les plus délaissés, les plus abandonnés'. Il voulait que chacun de ceux qui l'approchaient le considère comme un frère, 'le frère universel'. Il voulait 'crier l'Évangile par toute sa vie' dans un grand respect de la culture et de la foi de ceux au milieu desquels il vivait. 'Je voudrais être assez bon pour qu'on dise:  Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître?'." (source: site du Vatican, biographie)

    - "Charles de Foucauld, une vie déroutante" (site de la Fraternité séculière)

    - "Charles de Foucauld (1858-1916), qui a longuement vécu dans le désert algérien, a été béatifié au Vatican, le 13 novembre 2005." (voir aussi le site internet de l'Église catholique en Algérie)

    - "Charles de Foucauld a été ordonné prêtre dans la chapelle du Grand Séminaire de Viviers, après avoir passé un an à la Trappe de Notre Dame des Neiges. Ainsi, il a été prêtre du diocèse de Viviers et rattaché à notre diocèse jusqu’à sa mort." (Le Père Charles de Foucauld - Un prêtre du Diocèse de Viviers - Église catholique en Ardèche)

    - Bienheureux Charles de Foucauld (1858 - 1916) La vie de Charles de Foucauld est marquée par la conversion et le désir d'aller vers les plus lointains. Il a été béatifié en 2005 par Benoît XVI. (Témoins - site de l'Église catholique en France)

    - La première et la plus sûre méthode pour découvrir et connaître Charles de Foucauld est de lire ses Ecrits et sa Correspondance. (diocèse de Lyon - témoins de la foi)

    - ...À Paris, guidé par l’abbé Huvelin, il retrouve Dieu à 28 ans. «Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui»... (diocèse de Paris)

    Charles de Foucauld - diocèse d'Alger

    Mon Père,
    Je m’abandonne à Vous,
    faites de moi ce qu’il Vous plaira.
    Quoi que Vous fassiez de moi,
    je Vous remercie.
    Je suis prêt à tout, j’accepte tout.
    Pourvu que votre volonté se fasse en moi,
    en toutes vos créatures,
    je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
    Je remets mon âme entre vos mains.
    Je Vous la donne, mon Dieu,
    avec tout l’amour de mon cœur,
    parce que je Vous aime,
    et que ce m’est un besoin d’amour
    de me donner,
    de me remettre entre vos mains
    sans mesure,
    avec une infinie confiance
    car Vous êtes mon Père.

    Charles de Foucauld Supplication de Charles de Foucauld صلاة تسليم الذات

  • Belgique francophone : un pacte pour une réforme de l’école

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    De Bosco d’Otreppe dans la « Libre » de ce jour :

    Ce jeudi, le groupe central qui préside le Pacte d’excellence clôturera son dernier avis. "La Libre" a pu lire les documents préliminaires à ces ultimes discussions. Il en résulte une réforme de grande envergure qui bouleversera le quotidien des écoles.

    -> Notre analyse avec les défis de la ministre (à lire ici)

    -> L'autre grand changement du Pacte avec les périodes de vacances adaptées (à lire ici)

    Voici les principales nouveautés du Pacte:

    Du latin et de la mécanique pour tous

    Le grand pari du Pacte est l’instauration d’un tronc commun polytechnique et multidisciplinaire. Tous les élèves, depuis la première maternelle jusqu’à la troisième secondaire incluse, suivront le même cursus.

    Le défi est donc de savoir que mettre dans un tel cursus, sans gonfler les horaires. Les auteurs du Pacte ont défini sept domaines : la maîtrise de la langue française, des langues modernes et anciennes; l’expression artistique; les compétences mathématiques, scientifiques, techniques et technologiques; les sciences humaines et sociales; les activités physiques; la créativité, l’engagement et l’esprit d’entreprendre et, enfin, la capacité d’apprendre à apprendre.

    Notons que tous les élèves apprendront donc une deuxième langue dès la troisième primaire, que le latin, sauf retournement ultime, ne sera plus optionnel et fera l’objet d’un apprentissage par tous, qu’un cours plus ambitieux qu’aujourd’hui sera consacré aux compétences manuelles et technologiques, et qu’il pourrait y avoir, à terme, un cours spécifique pour la formation économique et sociale.

    La fusion du technique et du professionnel

    L’espérance des auteurs du Pacte est que le tronc commun permette aux élèves de poser un choix d’orientation réfléchi à quinze ans. Et ce choix, justement, sera resserré. Comme le souhaite la ministre, le Pacte propose de fusionner les filières techniques et professionnelles. Aux côtés d’une filière de transition vers le supérieur, on retrouvera donc une filière qualifiante (qui prépare à un métier). Afin que cette dernière soit revalorisée, le Pacte la souhaite plus lisible. Des options seront redéfinies, et la distinction entre les options techniques et professionnelles sera supprimée.

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  • Soiron, 11 décembre : Concert de Noël avec le choeur Saint-Jo de Cheratte

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    RECTO CONCERT DU DIMANCHE 11 DÉCEMBRE 2016  16 H(2) (2).JPGLes Amis du Ban de Soiron ont le plaisir de vous inviter au

    CONCERT DE NOEL

    En l'église Saint-Roch de Soiron

    Le dimanche 11 décembre 2016 à 16h.

    Avec le concours

    du Choeur Saint-JO de Cheratte,

    sous la direction de Denise Wiliquet,

    accompagnement au clavier : Dominique Winandy,

    à l'orgue de Soiron : Pol Wers

    à la clarinette : Patrick Navette

    aux percussions : Joseph Nihant

    Une ambiance conviviale et un programme éclectique à souhait avec des pièces classiques, des extraits de musiques de film, des musiques du monde et des Noëls traditionnels.

    Entrée : 12€. (au profit de la restauration des orgues de Soiron)

     

     

  • Des cardinaux qui risqueraient de perdre leur chapeau

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Le doyen de la Rote romaine menace les cardinaux frondeurs de perdre leur chapeau

    « Ce qu’ils ont fait est un scandale très grave qui pourrait conduire le Saint-Père à leur retirer le chapeau cardinalice », a estimé Mgr Pio Pinto, la plus haute autorité de l’Église en matière de nullités de mariage, à propos des cardinaux qui mettent en cause les dispositions d’Amoris laetitia. (voir ICI)

    Le doyen du tribunal de la Rote romaine a prévenu mardi 29 novembre les quatre cardinaux qui mettent en doute les dispositions d’Amoris laetitia contre le risque de se voir retirer le chapeau de cardinal.

    Le 14 novembre dernier, les cardinaux Walter Brandmüller, Raymond Burke, Carlo Caffarra et Joachim Meisner avaient rendu publics cinq « dubia »(« doutes ») à propos de l’exhortation apostolique Amoris laetitia et reprochant au pape de ne pas y avoir formellement répondu par « oui » ou « non ».

    Le lendemain, dans le National Catholic Register, le cardinal Burke menaçait le pape d’un « acte formel de correction » contre ce qu’il considère comme de« sérieuses erreurs » dans le texte papal.

    Ces quatre cardinaux mettent en question « deux Synodes des évêques sur le mariage et la famille. Pas un mais deux ! Un Synode ordinaire et un Synode extraordinaire. On ne peut pas mettre en doute l’action de l’Esprit Saint », a mis en garde Mgr Pio Pinto en marge d’un colloque sur les nouvelles règles pour les nullités de mariage organisé par la Conférence épiscopale espagnole à l’Université Saint-Damase de Madrid.

    « Quelle Église défendent ces cardinaux ? », s’est interrogé le doyen de la Rote pour qui « le pape est fidèle à la doctrine du Christ ».

    « Un scandale très grave »

    « Ce qu’ils ont fait est un scandale très grave qui pourrait conduire le Saint-Père à leur retirer le chapeau cardinalice comme cela est déjà arrivé à certains moments dans l’Église », a-t-il continué.

     

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  • "Sausage party" n'est pas un dessin animé pour les enfants mais bien un film porno

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    De l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Attention au film Sausage party qui sort aujourd'hui !

    Il a tout d'un dessin animé pour les enfants mais il s'apparente en fait à un film pornographique. Il l'est par les incessantes allusions sexuelles, dans les dialogues et dans l'animation des personnages, qui se présentent comme d'inoffensifs aliments sortis du placard ou du frigo mais sont en fait des obsédés sexuels, uniquement soucieux d'orgasme. La scène finale est une complète partouze, soulignée par la bande-son autant et plus que par les images. Le film sort en France avec une interdiction aux moins de douze ans. Ce genre d'interdiction est devenu très rare pour des films avec des scènes érotiques, remplacé presque toujours par un simple « avertissement », évidemment inefficace. À cette aune, on peut donc juger que la commission de contrôle des films s'est montrée rigoureuse pour Sausage party. Elle explique avoir décidé une « interdiction aux mineurs de moins de douze ans pour ce film d'animation comportant de très nombreuses scènes à caractère sexuel et un langage cru qui, en dépit de leur second degré, ne sont pas appropriés à un jeune public. »

    Mais c'est une rigueur bien molle en comparaison des États-Unis où le film a été classé « R », la limitation la plus sévère, désignant une interdiction aux mineurs de moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte.

    Les Associations Familiales Catholiques ont été parmi les premiers à alerter du danger de ce film, dont ils dénoncent « le contenu (...) non seulement grossier mais surtout clairement pornographique, sous couvert de second degré et de " politiquement incorrect "». Dans leur communiqué, les AFC se disent « particulièrement attentives à ce que les enfants et les jeunes puissent bénéficier de programmes de qualité sans que leur soient imposés des messages ou images qui violent et abîment leur conscience, leur imaginaire et par là même nuisent à leur développement personnel. »

  • France : le pape François invite les chrétiens à un débat sur les « valeurs » avec tous les hommes de bonne volonté

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    De Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » de ce jour:

    « En recevant ce mercredi une large délégation d'élus de la région Auvergne Rhône-Alpes, le pape François a appelé la France à ne pas invoquer la liberté, l'égalité et la fraternité seulement « de façon incantatoire ».

    Un groupe de deux cents élus de la région Auvergne et Rhône-Alpes, conduit en pèlerinage à Rome par le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, a été reçu en audience particulière par le pape François ce mercredi matin.

    Dans une courte allocution, le Pape les a encouragés «dans un contexte international marqué par des frustrations et des peurs, intensifiées par les attentats et la violence aveugle qui ont si profondément meurtri votre pays» à «rechercher et développer le sens du bien commun et de l'intérêt général».

    Retrouver le sens du politique

    Reprenant le titre d'un document publié en octobre par les évêques de France François leur a souligné «la nécessité» de «retrouver le sens du politique» en particulier dans une société française «riche de diversité» mais à condition que «les valeurs républicaines de liberté, égalité, fraternité ne soient pas seulement brandies de manière incantatoire, mais soient approfondies et comprises en référence à leur vrai fondement, qui est transcendent».

    Pour le chef de l'Eglise catholique, c'est là «tout l'enjeu d'un véritable débat sur des valeurs» où «les chrétiens sont appelés à participer avec les croyants de toutes les religions et tous les hommes de bonne volonté».

    En conclusion, le Pape a poussé ces élus locaux et régionaux «à écouter plus particulièrement toutes les personnes en situation de précarité, sans oublier les migrants qui ont fui leurs pays à cause de la guerre, de la misère, de la violence».

    Le sens de la politique, pour le Pape, étant de «contribuer à l'édification d'une société plus juste et plus humaine, d'une société accueillante et fraternelle».

    Ref. Le pape François appelle la France à approfondir ses valeurs républicaines

    A propos des discours sur les « valeurs », relire la Lettre à un jeune de Mgr Léonard.

    JPSC

  • Ordinariats pour les Anglicans: une réception mitigée

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    AUMass-elevation.jpgCes uniates d’un nouveau genre sont perçus par les milieux « conciliaires » comme une variante des communautés traditionalistes (photo ci-contre: célébration dans un ordinariat) existant au sein de l’Eglise latine et traités comme tels, souvent avec la même réserve. Un article rédigé  par Paul de Petiville pour l’ « Homme Nouveau » :

    « La constitution Anglicanorum Coetibus a désormais près de sept ans. En promulguant cette constitution, l’objectif de Benoît XVI était de répondre au souhait de certains anglicans de rejoindre l’Église catholique en les intégrant dans des Ordinariats qui seraient créés pour l’occasion. Un certain nombre d’Ordinariats ont donc été créés dans l’ensemble du monde anglophone pour accueillir toutes les communautés qui souhaitaient réintégrer l’Église. En Angleterre, c’est l’Ordinariat Notre Dame de Walsingham qui a été créé en 2011. Cet Ordinariat regroupe à la fois des prêtres et des fidèles de la Traditional Anglican Communion mais également de simples pasteurs anglicans qui sont scandalisés par l’évolution de l’Église d’Angleterre. Ce phénomène d’uniatisme à l’anglaise n’a pas été sans créer de nombreux remous. Du côté anglican, on met les prêtres et les fidèles à la porte des églises. Mais du côté catholique, l’accueil n’est pas été toujours à la hauteur des enjeux. Deux églises ont été données à l’Ordinariat à Londres. Un certain nombre de prêtres étant mariés et ayant une famille, ceux-ci ont accepté de se voir intégrés dans l’église catholique locale mais en abandonnant leurs traditions et leur troupeau. D’autres ont dû acheter des églises en faisant appel à la générosité des fidèles. Enfin certains ont trouvé accueil au sein d’une paroisse existante et peuvent célébrer la messe selon l’usage anglican traditionnel. Ces possibilités de messes sont malheureusement offertes au compte-gouttes. À Birmingham, c’est le premier dimanche du mois qu’est célébrée une telle messe, à Édimbourg le troisième dimanche du mois, à Manchester le quatrième dimanche, etc. Dans certains cas, il n’y a pas de messes le dimanche mais une seule messe le samedi soir. Comme on le voit, l’accueil en milieu catholique ressemble un peu à la manière dont le motu proprio a été appliqué par les évêques en 1988. À partir de 2014, l’Ordinariat a lancé une série de journées portes ouvertes (« exploration days ») visant à faire connaître celui-ci auprès des anglicans. L’ensemble des paroisses ont été mobilisées à chaque fois, les formats variant d’un endroit à l’autre : concert de chant sacré, conférence, visite, service liturgique etc.

    Nous sommes allés interroger le Père John Maunder qui dessert la paroisse Sainte Agathe à Porsmouth.

    Votre paroisse est la première à avoir existé après la mise en place de l’Ordinariat. Pouvez-vous nous expliquer ?

    Père John Maunder : Les débuts ont été un peu compliqués. Cette église était à l’origine une église anglicane qui a été fermée en 1954, en raison du réaménagement du quartier en partie bombardé pendant la Seconde Guerre mondiale. L’église a été classée par le gouvernement comme monument historique, ce qui nous a permis de débuter en 1968 une longue campagne de sauvetage. Pendant ce temps l’Église d’Angleterre continuait son processus de « modernisation » qui la distingue aujourd’hui de moins en moins d’une simple Église protestante. Dans les débuts, l’église d’Angleterre déclarait n’être séparée de l’Église catholique que pour des raisons politiques et non pour des motifs touchant la foi. Ce n’est plus vrai aujourd’hui. Quand la première femme fut ordonnée diacre, j’ai quitté l’Église d’Angleterre pour rejoindre la TAC (Traditional Anglican Communion). À l’époque nous étions présents à Winchester, qui est à une cinquantaine de kilomètres d’ici. Puis l’église de Portsmouth après de nombreux travaux devint disponible et nous nous y installâmes en 1998. Quand Benoît XVI proposa aux anglicans de rentrer dans l’Église catholique tout en gardant leurs propres traditions, nous avons décidé d’accepter. À l’époque, je ne pensais pas que je finirai prêtre catholique. Nous avons donc postulé afin d’être ordonnés en tant que prêtres catholiques et, à ma grande surprise mais aussi à ma grande joie, ma demande fut reçue. Pour nous il y eut peu de changements. Nous avons l’habitude d’utiliser le missel anglais qui est la traduction du missel romain en anglais. Nous avons donc conservé notre rituel suivant en cela la proposition de Benoît XVI de garder nos propres traditions. Jamais Rome ne nous a demandé de célébrer en habit polyester face au peuple. Certains parmi nous ont décidé à la dernière minute de ne pas répondre à l’appel du pape mais la majorité l’a fait. Nous sommes maintenant rejoints par des fidèles catholiques qui préfèrent notre rituel au rite ordinaire latin que l’on trouve dans la plupart des églises du diocèse de Portsmouth. Nous commençons à célébrer des messes en rite romain extraordinaire – aucune messe de ce type n’est permise dans le diocèse -- et la première a eu lieu le 12 août. Pour certaines fêtes solennelles comme la sainte Agathe, la patronne de notre paroisse, la moitié de la messe est en latin. Le reste du temps, la liturgie de l’Ordinariat est en anglais. 

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  • Cuba : un espace de liberté pour l’Eglise catholique, après la mort de Fidel Castro ?

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    Après la mort de Fidel Castro, les responsables de l’Église catholique à Cuba espèrent que leurs demandes pourront aboutir en matière d’éducation, dans le champ des médias, la construction d’églises et l’accueil de prêtres étrangers. Mais en quoi Raul diffère-t-il de son frère ? Soixante pourcents des Cubains sont baptisés, mais la pratique religieuse ne dépasse plus deux pourcents. Un article de Claire Lesegretain sur le site de « La Croix » :

    « La mort de Fidel Castro va-t-elle changer quelque chose pour l’Église catholique à Cuba ? Pas fondamentalement dans la mesure où une évolution est déjà en cours depuis que son demi-frère Raul est au pouvoir (1). Toutefois, les attentes des catholiques sont grandes, quelques jours après la mort du « Lider Maximo » : ouvrir des établissements privés, avoir ses propres médias, faire venir des prêtres de l’étranger et construire des églises, en particulier.

    Ainsi, dans le domaine éducatif, « la dernière déclaration qui a fait du bruit ici, c’est quand Mgr Juan Garcia a exprimé récemment le désir de l’Église de participer à l’éducation », rappelle le Français Alban-Marie du Cosquer, frère de Saint-Jean et curé à Sancti Spiritus, capitale de la province du même nom, au centre de l’île cubaine. Son prédécesseur à la tête du diocèse, le cardinal Jaime Ortega, n’avait jamais demandé publiquement de pouvoir ouvrir des établissements scolaires. Ce qui fait dire au frère Alban-Marie que c’est la « première fois » que cela est réclamé explicitement par l’archevêque de La Havane… depuis 70 ans. Le frère de Saint-Jean, qui a par ailleurs fondé un groupe musical chrétien cubain « Acrisolada » (2), se demande « comment les choses vont évoluer ».

    Pas d’écoles catholiques

     En 1961 en effet, après la tentative de débarquement dans la baie des Cochons de centaines d’exilés cubains – soutenus par les États-Unis –, parmi lesquels trois prêtres, le dictateur Fidel Castro fit interdire toutes les écoles catholiques. L’année précédente, alors que les évêques appuyaient les réformes sociales mais rejetaient le virage marxiste du régime, il avait fait fermer les journaux catholiques.

    Or l’Église catholique attend depuis longtemps de pouvoir rouvrir des écoles et y enseigner la religion chrétienne. « C’est une de nos plus grandes attentes », souligne le religieux français. Une demande qui « apparaît comme la plus difficile à satisfaire, surtout dans la période actuelle », selon Janette Habel, chercheuse à l’Institut des hautes études de l’Amérique latine. « Le gouvernement cubain ne veut pas d’enseignement privé, de quelque nature qu’il soit », insiste la chercheuse.

    L’Église cubaine souhaiterait aussi posséder ses propres médias, sites Web et radios, même si quelques journaux chrétiens de qualité existent déjà, tels Espacio laical. Longtemps parrainée par Carlos Manuel de Cespedes (l’ancien secrétaire général de la conférence des évêques de Cuba, décédé en 2014), cette revue a été, selon Janette Habel, « une des seules publications indépendantes du gouvernement ».

    Les prêtres à Cuba sont moins surveillés désormais, parce que, comme le disait en septembre 2015 le P. José Conrado Rodriguez, curé de la paroisse Saint-François à Trinidad, « le clergé catholique est davantage toléré ». Pourtant, celui-ci reste confronté à toutes sortes de difficultés administratives…

    Toujours plein de formalités

    Ainsi, faire venir de l’étranger des bibles, des livres de chants ou des manuels de catéchisme reste très compliqué. « Il y a toujours plein de formalités », raconte encore le frère Alban-Marie à propos d’un arrivage de missels et de calendriers qui ont été vérifiés « carton par carton ».

    Quant à l’accès à la propriété pour l’Église, c’est là aussi toujours très long et très complexe. Depuis la construction à La Havane du séminaire interdiocésain Saint-Charles et Saint-Ambroise, inauguré en novembre 2010, un seul permis de construire a été accordé, cette année, pour une église, en banlieue de la capitale. « Ce sont de toutes petites avancées, très, très lentes », conclut le frère Alban-Marie.

    L’Église pallie les carences gouvernementales

    Pour autant, le rôle de l’Église est implicitement reconnu dans tous les secteurs sociaux, notamment auprès des personnes âgées (le vieillissement de la population est un phénomène majeur dans ce pays de 11,2 millions d’habitants où le taux de natalité est l’un des plus bas du continent sud-américain), des personnes handicapées et des personnes à la rue. « Faute de moyens, surtout depuis les années 1990, l’État castriste s’est désengagé du service aux personnes », estimait en 2015 Maritza Sanchez, directrice de la Caritas Cubana. Et c’est donc principalement l’Église qui pallie les carences gouvernementales.

    > Lire : À Cuba, l’espoir de l’Église catholique

    Ces catholiques engagés minoritaires (même si plus de 60 % des Cubains sont baptisés, à peine 2 % d’entre eux sont des pratiquants réguliers) savent qu’ils peuvent être inquiétés à tout moment par la police castriste sous n’importe quel prétexte. D’où cette extrême prudence dans leurs propos et ce souci d’exemplarité qu’il leur faut afficher, afin de ne jamais provoquer le moindre soupçon de déloyauté à l’égard du régime, dans un pays où paradoxes et incohérences sont nombreux. »

    Ref. A Cuba, l’Église catholique attend des assouplissements

    JPSC

  • La distance entre la Chine et le Saint-Siège reste grande

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    Voir l'émission sur KTO.TV :

  • France : le président de la conférence épiscopale en appelle à François Hollande

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    Du Figaro.fr :

    IVG/délit d'entrave: Mgr Pontier saisit Hollande

    Le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, en a appelé directement à François Hollande pour qu'il fasse échec à la création d'un délit d'entrave numérique à l'IVG, en dénonçant une atteinte "grave" aux libertés, dans une lettre publiée ce lundi soir.

    La proposition de loi pour élargir le délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse aux sites internet diffusant des informations "biaisées" sur l'avortement, soutenue par la ministre des Familles Laurence Rossignol, doit être débattue jeudi à l'Assemblée.

    Ce texte provoque une vive opposition dans les milieux catholiques et les rangs d'une partie de la droite parlementaire. Il a nourri un clash entre députés LR et PS la semaine dernière en commission, au détour de l'évocation par un socialiste de la polémique sur l'IVG entre Alain Juppé et François Fillon.

    Vent debout, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a dit ne pas comprendre "l'obsession qui pousse le gouvernement à choisir le point précis de l'avortement comme point d'intervention plutôt que les sites de radicalisation terroriste".

    Dans un courrier adressé au président Hollande transmis à l'AFP, Mgr Pontier estime lui aussi que la proposition de loi "constituerait, malgré ce qu'affirment ses dépositaires, un précédent grave de limitation de la liberté d'expression sur internet", qui "ne peut être à plusieurs vitesses suivant les sujets".

    "Une limitation d'autant plus grave qu'elle touche à des questions de liberté de conscience. Cela me semble être une atteinte très grave aux principes de la démocratie", martèle l'archevêque de Marseille. Qui s'interroge: "Le moindre encouragement à garder son enfant peut-il être qualifié sans outrance de +pression psychologique et morale+?"

    "Ces questions mériteraient pour le moins, comme cela a été le cas sur la fin de vie, un vrai débat parlementaire et citoyen", conclut le président de la CEF, qui "ose espérer" que François Hollande ne laissera "pas une telle mesure arriver à son terme".

  • Pays-Bas : l'euthanasie est accessible aux alcooliques

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    PAYS BAS : L'EUTHANASIE OUVERTE AUX ALCOOLIQUES

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    Les Pays-Bas se sont prononcés sur le droit à mourir il y a presque quatorze ans. La loi du 12 avril 2001 a dépénalisé l’euthanasie active et le suicide assisté. Le pays ne s’arrête pas là : il vient d’ouvrir l’accès à l’euthanasie aux personnes alcooliques.

    Les médecins néerlandais bénéficient d’une absence de poursuite, si leur intervention est validée par une commission de contrôle spécialisée. Depuis 2001, chaque Néerlandais a la possibilité de choisir l’euthanasie en ayant recours à une injection intraveineuse ou à l’ingestion de produit létal (cf. Pays bas, Belgique : Les médecins pratiquant l’euthanasie sur la « pente glissante »).

    Marcel Langedijk, un journaliste néerlandais, raconte dans un livre la mort par euthanasie de son frère Mark, dépendant à l’alcool. Il y dépeint la violence de la mort de son frère, qui, après huit ans d’alcoolisme et 21 séjours à l'hôpital, a décidé « qu'il en avait assez ». Père de deux enfants d’un mariage éclaté, il a demandé l'euthanasie sans que ses proches ne parviennent à l’en dissuader (cf. Notre société produit de plus en plus de solitudes et pousse aux demandes d’euthanasie).

    Marcel Langedijk s’interroge sur la capacité de réflexion et de décision des personnes dépendantes à l’alcool, « très malades et souffrant psychologiquement ». Il décrit de manière glaçante la mort de son frère : «  Une femme médecin, vêtue d'une robe noire et de baskets, est arrivée pour lui donner son injection mortelle » (cf. euthanasie : Dérive des Pays Bas).

    Aujourd’hui, selon le Bureau central néerlandais des statistiques (CBS), près de 4% du total des décès sont liés à une euthanasie ou à un suicide assisté. En 2013, 4 829 cas ont été recensés, un chiffre qui augmente chaque année (cf. Pays Bas : près de 4% des décès sont des euthanasies).

    Sources: BioEdge (Michael Cook) 25/11/2016 / Libération (Benoît Goffin) 19/03/2015

  • France : la victoire sans appel de François Fillon

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