David Engels, Titulaire de la chaire d'histoire du monde romain, directeur et rédacteur en chef de la revue LATOMUS et auteur aux éditions du Toucan de l'essai remarqué "Le Déclin, la crise de l'Union européenne et la chute de la république romaine, analogies historiques" donnait une conférence à l'Académie Royale de Belgique que le thème : L’Europe en 2050 ou la République restituée.
BELGICATHO - Page 1370
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L'Europe en 2050 selon David Engels
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"Syrie : le grand aveuglement"; un reportage étonnant d'objectivité sur France2
(VIDEO) Un reportage de France 2 sur la Syrie, étonnant d’objectivité et de justesse d’analyse
Voici un reportage qui détonne par rapport à ce que l’on trouve habituellement dans les médias occidentaux et plus spécialement en France. Et cet étonnement est d’autant plus grand, que le reportage est surprenant d’équilibre, de modération, de rigueur et de tentative d’objectivité, alors qu’il fut diffusé sur une chaîne du service public. Bien sûr, l’on pourrait lui reprocher de survoler ou du moins de passer un peu rapidement sur certains sujets, mais difficile de faire mieux dans un format regardé par le plus grand nombre. Aussi, nous vous recommandons grandement cet épisode de l’émission Un oeil sur la planète ayant pour titre : Syrie : le grand aveuglement.
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100.000 personnes rassemblées à Czestochowa pour une journée de pénitence publique
Du blog d'Yves Daoudal :
Plus de 100.000 personnes se sont retrouvées samedi à Czestochowa pour un événement unique en son genre et peu propice à déplacer les foules : une journée de pénitence publique…
Naturellement, alors que nos médias s'étendaient sur quelques milliers de furies en noir gueulant que leur corps leur appartient, ils n'en disent pas un mot.
L’initiative émanait d’une petite fondation intitulée Solo Dios Basta (c’est le mot de sainte Thérèse : Dieu seul suffit), créée par un producteur et un réalisateur de films documentaires, fondation dédiée à l’évangélisation, à la lumière de l’enseignement de sainte Faustine.
Elle disait ceci :
Nous vous invitons à Jasna Gora à la Grande Pénitence pour tous les péchés commis en Pologne.
C’est un événement qui concerne toute l’Eglise. Il rassemble toutes les formes de spiritualité, communautés et organisations. Considérez-vous tous invités.
Le Peuple polonais est divisé, il y a beaucoup de méchanceté et de haine. Beaucoup vivent dans la peur, l’incertitude, les addictions. Ce sont les conséquences des pêchés que nous avons commis, nous et nos ancêtres.
En faisant ensemble une « Grande Pénitence », nous pouvons changer le cours de l’histoire. L’histoire de chacun d’entre nous et celle du Monde entier. Voici venu le temps d’une puissante lutte de la civilisation de vie contre la civilisation de mort. Voici venu le moment exigeant une réponse rapide et claire de chacun de nous.
La fondation avait invité le président de la conférence épiscopale, Mgr Gadecki, archevêque de Poznan. Que croyez-vous qu’il se passa ? Que dans le meilleur des cas l’archevêque a répondu que c’était sympathique et qu’il appuyait l’initiative, mais que son agenda ne lui permettait pas d’être présent ? Pas du tout. L’archevêque y est allé, avec d'autres évêques, il a célébré la grand-messe et il a prononcé un remarquable sermon sur le péché, soulignant que le péché était toujours personnel, mais qu’il y avait des péchés publics qui exigeaient une pénitence publique. On y retrouvait naturellement l’enseignement de Jean-Paul II sur les « structures de péché ».
On lira ci-dessous la lettre de Mgr Gadecki, traduite par un lecteur de mon blog, qui est également le traducteur du texte de Solo Dios Basta, et qui m’écrit ceci :
Ce qui m’intéresse dans l’événement (au delà de certains aspects «pastoraux « à la mode qui m’agacent de plus en plus et auquel je ne peux me contraindre à participer) c’est la lettre de Mgr Gadecki dans le contexte de lutte politique intense auquel la Pologne fait face actuellement… et le fait de voir une foule aussi énorme (100.000 personnes) se déplacer un jour d’octobre de gens de toutes conditions, souvent très modestes, prêts à affronter les intempéries pour rester des heures en plein air aux pied des murailles du monastère pour témoigner leur refus de la civilisation de mort et leur foi qu’une foi encore la Vierge de Jasna Gora nous sauvera. Ce qui m’enthousiasme c’est de voir les queues immenses qui se forment devant les dizaines de prêtres venus pour confesser les pélerins en plein air, face à face, le plus souvent debout.
Je trouve que c’est une excellente réponse au cirque des résolutions du Parlement, de la Commission européenne, de la Plate-forme civique et autres comités de défense de la démocratie. En ce 38e anniversaire de l’intronisation de Jean-Paul II, les choses sont claires : de quel côté êtes-vous ? Que faites-vous de l’enseignement du Saint Pape polonais ?
Je venais de lire la lettre des évêques de France appelant les « habitants » a retrouver le sens du politique »… et le soutien de la conférence des évêques de Pologne à une telle initiative m’a regonflé le moral. Je crois vraiment qu’une bataille se mène ici et va s’accentuer.
N.B. Il est formellement déconseillé, pour le moral, de comparer les deux lettres. Je décline toute responsabilité en cas de dépression nerveuse ou de crise d’angoisse.
Varsovie le 6 septembre 2016
Cher Monsieur,
C’est avec une grande joie, que j’ai reçu l’invitation qui m’a été faite à participer à l’initiative de Grande Pénitenceorganisée par la fondation Solo Dios Basta le 15 octobre de cette année au sanctuaire de la Sainte Mère de Dieu de Jasna Gora à Czestochowa.
La célébration du 1050e anniversaire du baptême de la Pologne cette année nous invite tout d’abord à remercier Dieu pour le don de la Foi et les bienfaits spirituels, culturels et sociaux qui en découlent pour notre Patrie. C’est justement la Foi en Jésus Christ qui a constitué les fondations sur lesquelles, pendant des siècles, des générations de Polonais ont créé l’histoire d’un peuple qui malgré son histoire dramatique a gardé son identité, uni autour des valeurs découlant de l’Evangile. La dignité inaliénable de la personne humaine et le droit à la vie qui en est la conséquence, la solidarité, l’entraide, la liberté et enfin, l’amour et le pardon, voici seulement quelques idées qui assurent le développement sur tous les plans de la société, la paix et la sécurité.
Bien que la fidélité au Christ, à la croix et à l’évangile soit un trait caractéristique de nombreuses générations de Polonais, on peut remarquer ces dernières années une montée de l’indifférence religieuse dans certains groupes sociaux. Cette tendance apparaît non seulement dans notre Patrie mais aussi dans beaucoup de pays d’Europe. La décision du Saint Père François de déclarer un Jubilé exceptionnel de la Miséricorde apparaît donc providentielle en cette année où le devoir de l’Eglise est de monter encore davantage le visage miséricordieux du Père, témoigner de la miséricorde et faire preuve de miséricorde. Car la découverte de la miséricorde c’est le début de la conversion.
L’initiative de la Grande Pénitence s’inscrit parfaitement dans ce processus. A travers le sacrement de pénitence et de réconciliation, l’homme peut faire l’expérience d’une miséricorde complète, du regard de Dieu qui pardonne et qui, en Jésus Christ, prend sur lui le péché et la mort qui en découle afin de ramener l’homme à la vie.
J’assure tous les organisateurs, comme les participants à cette initiative, de mon soutien et de ma prière avec l’intercession de la Vierge de Jasna Gora, en leur accordant ma bénédiction pastorale.
Stanislaw Gadecki
Archevêque de Poznan
Président de la Conférence des évêques de Pologne
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La modernité est un grand négationnisme
De Matthew Hanley, traduit par Bernadette Cosyn , lu sur le site «France Catholique »
[...] J’ai parcouru une collection d’écrits du regretté philosophe italien Augusto Del Noce (1910-1989), pour la plupart du début des années 70, disponibles maintenant pour la première fois en anglais dans une compilation intitulée La crise de la modernité. Ce n’est en aucune façon un livre élémentaire, un de ceux dans lesquels je me balade, mais il est parsemé de pépites qui orientent le lecteur vers les sources de notre malheur actuel.Plusieurs de ses thèmes nous sont familiers et l’urgence de notre situation n’est pas une révélation. Mais sa profondeur et son originalité sont utiles, non pas parce que son évaluation de l’âme occidentale est optimiste mais parce que cela sonne juste. Il considère notre société moderne chancelante – diversement nommée : prospère, permissive ou technocratique – en termes peu réjouissants. C’est « forcément mensonger », et comme le marxisme lui-même, présuppose l’athéisme plutôt qu’il ne le produit.
Ce qui domine, c’est que notre crise actuelle est fondamentalement métaphysique par nature.
La modernité est un grand négationnisme : l’ordre véritable des choses - tel qu’on le comprenait classiquement – a été fui pour des théories qui mettent l’accent sur la bonne pratique au bon moment ; l’histoire est devenue le filtre à travers lequel les choses se voient assigner une valeur. L’accomplissement « se trouve devant nous, et non au-dessus de nous », et quiconque parle de vérités métaphysiques éternelles est traité de réactionnaire.
Avec un air de supériorité péremptoire envers tout ce qui s’est passé avant, la modernité implique obligatoirement une rupture radicale d’avec le passé – ce que Del Noce voit comme irrécupérable. Il ne peut y avoir de retour vers l’ancienne façon de penser parce que c’est dépassé. Mais retourner vers quoi, précisément ? Vers le surnaturel, vers la transcendance religieuse ; cela signifie que « l’événement religieux de l’Incarnation n’est plus vu comme le tournant décisif de l’histoire », comme Sergio Cotta, l’un de ses contemporains italiens l’a exprimé.
Il considère « l’éclipse de l’autorité », une caractéristique de notre époque, comme le plus grand revirement survenu à l’humanité. L’autorité, à la base, signifie faire grandir quelque chose, mais de nos jours, elle est perçue principalement comme une forme de répression – véritablement comme quelque chose qui entrave la croissance. Le rejet à grande échelle de l’autorité n’a fait que mener à une course démente au pouvoir – une affreuse substitution.
Finalement, cela peut se résumer à « la disparition de l’idée de Paternité. » Cela à son tour est étroitement lié à la répudiation de la tradition, de la transmission (tradere) de ce qui importe le plus – pas simplement quelque vieille coutume régionale, mais « l’ordre des valeurs éternelles et métaphysiques » - à la génération suivante.
Il n’est permis à nous, les modernes, qu’une unique source de savoir véritable – la science – et par conséquent le vide causé par le bannissement de la métaphysique a été rempli par le scientisme. Del Noce assure qu’un tel scientisme est basé sur la haine de la transcendance religieuse. Intrinsèquement totalitaire, le scientisme est « une négation radicale non basée sur des preuves des valeurs traditionnelles », il lui faut donc subjuguer la volonté de ses adversaires (puisqu’il ne peut l’emporter par la raison) et les confiner dans un « ghetto moral. »
Et le « point d’arrivée » du scientisme, explique-t-il de long en large, n’est rien d’autre que la révolution sexuelle. Pour résumer, voilà comment vous pouvez savoir que vous êtes du mauvais côté de l’histoire : ce n’est plus une question de lutte des classes (la bourgeoisie contre le prolétariat) mais il s’agit de savoir si vous êtes disposé à partir en guerre contre la « répression » sexuelle. L’histoire est juge, a dit un jour Marx, et le prolétariat est son exécuteur. Ce rôle s’est maintenant déplacé, à l’instance des progressistes, pour unir les « opprimés du monde. »
L’institution sociale la plus coupable de transmettre une moralité répressive est naturellement la famille traditionnelle monogame, et comme Del Noce le fait remarquer « la libération sexuelle n’est pas désirée per se, mais plutôt comme un outil destiné à faire voler la famille en éclats. »
L’obstacle au bonheur universel, qui est prétendument maintenant à portée de main, n’est plus une affaire de classe sociale mais de caractère. De ce point de vue privilégié, il semble raisonnable que ceux qui professent les mauvaises valeurs soient isolés et ostracisés. Et ce radicalisme à enjeux élevés n’a cessé de progresser – comme Del Noce le prévoyait avec sagacité en 1972 :
Ceux qui continuent à croire à l’autorité transcendante de certaines valeurs seront marginalisés et réduits au statut de citoyens de seconde classe. Finalement, ils seront emprisonnés dans des camps de concentration « moraux. » Mais personne ne peut sérieusement penser que des châtiments moraux seront moins sévères que des châtiments physiques. A la fin du processus, on trouve la version spirituelle du génocide.
Il y a un siècle, Mussolini et Gramsci parlaient tous deux du « socialisme comme la religion destinée à tuer le christianisme. » Mais il est apparu plus tard que la révolution absolue ne pouvait aboutir que si la révolution marxiste devenait une révolution sexuelle. Ou comme les Surréalistes l’ont admis : « la bataille décisive contre le christianisme ne peut s’engager qu’au niveau de la révolution sexuelle. » En somme, « l’offensive érotique » équivaut à une « campagne de déchristianisation. »
Del Noce n’aurait pas été surpris par l’assaut du phénomène transgenre et la manie actuelle de « s’identifier » à quelque chose d’autre (sexe, race, espèce) que ce que l’on est. Tout cela fait partie de ce qu’il a vu comme la sécularisation du gnosticisme (plutôt que celle du christianisme) où c’est soi-même qui crée et où la liberté consiste à nier l’inné. Ajoutez à cela une touche de l’hégélienne « élimination de l’image divine », et voilà : vous avez la quête de libération via la désintégration de toute forme d’ordre, ce qu’il appelle « le grand refus » de 1968.
Vu son diagnostic, il n’est guère surprenant qu’il n’ait pas fait fonds sur les solutions politiques pour régler les dangers bien réels que nous affrontons. Le remède se trouve dans la restauration de la métaphysique classique, et, oui, il a osé le dire, dans un « réveil religieux. »
Matthew Hanley est membre de longue date du Centre National Catholique de Bioéthique. Les opinions professées ici sont les siennes et pas nécessairement celles du Centre.
Ref. La modernité en tant qu’effondrement métaphysique
Vide spirituel et dénatalité des populations autochtones, flux migratoires régénérateurs : l’Europe décadente s’effondre sous nos yeux. Cela ne doit pas nous émouvoir : toutes les sociétés sont mortelles, a fortiori les « dissociétés », comme aurait dit le philosophe et moraliste Marcel De Corte.
JPSC
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La théorie du "Big Bang", la Bible et la foi
Alors que l'on célèbre le 50e anniversaire de la mort du chanoine Georges Lemaître, il nous semble opportun de relayer ici les précisions figurant sur le site "La Foi Chrétienne" :
La théorie du « Big Bang » confirme-t-elle la Bible ?
1. La théorie d’un Univers créé et en expansion a été imaginée entre 1927 et 1931 par le Père Georges Lemaitre (1894-1966), prêtre catholique belge et astrophysicien.
2. Ami d’Albert Einstein, le Père Georges Lemaitre a été un astrophysicien de très haut niveau, qui a développé ses propres théories en s’appuyant sur les découvertes de la relativité générale.
3. Mais dès qu’il rendit ses théories publiques, en 1927, les astrophysiciens athées emmenés par Fred Hoyle, qui tenaient à l’idée d’un Univers incréé, immuable « sans début ni fin » critiquèrent la théorie du prêtre catholique et l’accusèrent de concordisme, pour coller au récit biblique.
4. C’est ce fameux Fred Hoyle qui inventa l’expression « Grand Boum », « Big Bang » en anglais, pour se moquer de la théorie du Père Georges Lemaitre.
5. Mais dès 1929, les découvertes de Hubble confirmaient la réalité de l’Univers en expansion,
6. Puis en 1965, la découverte du rayonnement résiduel fossile qui confirmait la gigantesque explosion initiale du « Big Bang » contribua à rallier la quasi-totalité des scientifiques à la théorie de l’Abbé Lemaitre, après un long débat qui dura jusqu’en 1980.
7. Il est bien curieux de voir aujourd’hui quelques articles de vulgarisation affirmer que la théorie du Big Bang contredit la Bible alors qu’elle a été accusée, pendant des décennies, d’avoir été créé spécialement pour concorder avec le récit biblique !
8. L’Abbé Lemaitre s’inscrit dans la lignée d’innombrables grands scientifiques catholiques, toujours encouragés par l’Eglise, à l’opposé de la légende sans fondement d’une contradiction entre la science et la foi. Et contrairement aux idées reçues, l’écrasante majorité des grands savants a, de tous temps, reconnu le Créateur dans l’Intelligence supérieure qui se manifeste dans l’ordre de la nature.
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Les contraceptifs hormonaux augmenteraient-ils le risque de dépression?
Les contraceptifs hormonaux augmentent-ils le risque de dépression? (CBIP)
Les médias attirent l’attention sur un risque possible de dépression chez les femmes sous contraception hormonale, écrit le CBIP. L’étude à l’origine de cette médiatisation est une étude observationnelle dont les résultats indiquent un risque accru de dépression surtout chez les adolescentes et pendant les six premiers mois de traitement. Bien que les résultats d’une telle étude observationnelle ne permettent pas de conclure à l’existence d’un lien de causalité, ils s’ajoutent aux suspicions qui existent déjà à ce sujet et incitent à la vigilance, surtout chez les adolescentes à risque de dépression.
Le risque de tendances dépressives avec les contraceptifs oraux n’est pas nouveau; il serait dû essentiellement à la composante progestative des associations estroprogestatives. Une étude de cohorte prospective récente s’est penchée sur le lien possible entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux et la survenue d’une dépression. Les femmes avec des antécédents de dépression ou d’autres troubles psychiatriques majeurs étaient exclues de l’étude. Les résultats de cette étude montrent une augmentation statistiquement significative de l’utilisation d’un antidépresseur ou du diagnostic de dépression dans un hôpital psychiatrique, chez les femmes sous contraceptif hormonal, comparé aux femmes qui n’en prennent pas. Le risque relatif (RR) pour les associations estroprogestatives était: 1,23; pour la. minipilule: 1,34; pour le DIU au lévonorgestrel: 1,4; pour l’anneau vaginal: 1,6; pour les patches: 2,0; pour l’implant: 2,1; pour la piqûre contraceptive: 2,7. Ce risque était d’autant plus élevé chez les jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans [RR pour les associations estroprogestatives: 1,8; pour la minipilule: 2,2; les risques relatifs n’étaient pas mentionnés pour les autres préparations] et ce durant les six premiers mois de traitement. Les résultats de cette étude ne permettent pas de savoir si ce risque de dépression est plus élevé avec certains progestatifs.
Vu les limites d’une telle étude observationnelle, ces résultats ne permettent pas d’apporter la preuve d’un lien de causalité, mais ils s’ajoutent aux suspicions qui existent déjà à ce sujet et incitent à la vigilance, notamment chez les adolescentes à risque de dépression (p.ex. avec des antécédents de dépression ou de troubles psychiatriques), conclut le CBIP.
Sources
- Skovlund CW et al. Association of Hormonal Contraception With Depression. JAMA Psychiatry. (doi: 10.1001/jamapsychiatry.2016.2387)
- Cebam, Gezondheid en Wetenschap.www.gezondheidenwetenschap.be/gezondheidsnieuws-onder-de-loep/maakt-de-pil-depressief
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Des catholiques que le pape dérange
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Manif pour Tous : "retour gagnant", "pari gagné"...
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France : La Manif pour tous maintient la pression
D’Antoine-Marie Izoard, Samuel Pruvot, Hugues Lefèvre (à Paris), avec Antoine Pasquie, ce soir sur le site de « Famille Chrétienne » :« Plus de 200.000 manifestants ont défilé dimanche 16 octobre à Paris à l'appel de La Manif Pour Tous. Dans le cortège, les journalistes de FC ont recueilli le témoignage des manifestants et sont allés à la rencontre des élus pour connaître les raisons de leur présence. Objectif commun : les élections de 2017.
« Notre mouvement social fait une entrée en campagne fracassante pour la famille », s’est félicité Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous à l'issue de la manifestation du 16 octobre à Paris où 200 000 étaient rassemblées. « Nous sommes la première force militante de France. Aucun parti ni candidat ne réussit à mobiliser autant », a-t-elle poursuivi, faisant implicitement référence aux meetings des hommes politiques qui, de gauche comme de droite, sont entrés en campagne depuis plusieurs semaines.
Pendant 3 heures et demie, les manifestants ont défilé dans le calme avec enthousiasme et détermination entre la porte Dauphine et le Trocadéro. Ils étaient venus demander à François Hollande de stopper la déconstruction de la famille et de la filiation. C’est le cas de Philippe, 56 ans. Avec sa femme Jeanne, 49 ans, il a participé à toutes les manifestations depuis 2013. « On est ici pour exprimer ouvertement notre mécontentement sur ce qui se passe actuellement. Et on n’est pas au bout de nos surprises ! ». Ils sont venus avec leurs deux enfants. « Tout simplement pour leur apprendre ce que c’est que la citoyenneté, leur montrer qu’on peut dire « non » sans tout casser. On va sans doute voter à la primaire de la droite et du centre pour faire pression sur ce domaine précis. Car la politique n’est pas que l’économie ! ». « Je suis persuadé que l’on vaincra un jour", assurent de leur côté Philippe, ingénieur en région parisienne, et Jeanne, pédiatre. L’espérance chrétienne est plus forte que tout. Cette idéologie tombera ».
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Castel Gandolfo, addio...
C’est le quotidien favori du pape François qui l’annonce : selon « La Reppublica » du 14 octobre (traduction du site « Benoît et moi ») « François surprend encore. Trois ans et demi après la décision de renoncer à vivre dans l'appartement papal au troisième étage du palais apostolique, il ferme un autre Appartement. Celui de Castel Gandolfo, ultime refuge de Papa Ratzinger quand le 28 Février 2013, il quitta le Vatican en hélicoptère en attendant l'élection d'un successeur. A partir du 21 Octobre, en effet, l'appartement des Castelli, toujours disponible pour les papes depuis qu'au début du XVIIe Urbain VIII en fit sa résidence d'été, devient un musée. Le Vatican l'annexera aux autres pièces du bâtiment qui, depuis plus d'un an peuvent être visitées par les fidèles et les touristes.François n'y a jamais séjourné. Les quelques jours de repos estival, il reste à Santa Marta.
Le mot-clé de son pontificat est: partage.
C'est ce qui se passe pour les salles des Castelli; inutilisées depuis qu'il siège sur le trône de Pierre, elles doivent être ouvertes aux fidèles. Et c'est justement pour partager que le 21 Octobre l'inauguration du musée verra la représentation d'un chœur de musique folklorique chinoise. "La beauté nous unit" est le titre d'un spectacle qui s'insère dans la volonté du pape de construire des ponts, y compris culturels, avec la Chine, un pays de plus en plus au centre de l'attention de la diplomatie pontificale.
Nombreux sont les lieux privés de la résidence que François ouvre au public. Tout d'abord, la chambre à coucher. Une très belle chambre, avec des fenêtres tournées vers la mer [le lac? je ne sais pas si l'on a une vue jusqu'à la mer...], sans aucun doute l'endroit le plus privé de tout le palais.
Après le débarquement américain à Anzio en Janvier 44, les environs de Castel Gandolfo furent transformés en l'un des plus sanglants théâtres de bataille de la Seconde Guerre mondiale. La Chambre, comme d'autres salles du palais, fut réservée aux femmes enceintes, tant et si bien que sur le propre lit du Pontife sont nés durant ces mois quelque quarante enfants, qui furent ensuite appelés "enfants du pape". Juste à côté de la Chambre, il y a une petite chapelle privée où les papes ont pu se rendre pour prier dans la solitude. Ici, entre autre, se sont aussi agenouillés Benoît et François quelques jours après l'élection de ce dernier.
Un peu plus loin il y a la bibliothèque du Saint-Père et le Studiolo (cabinet de travail) où les papes se sont consacrés à l'écriture d'encycliques et à la préparation d'homélies. Deux salles réservées au secrétaire personnel et au secrétaire adjoint. Puis la salle des Suisses, ainsi nommée parce que c'est ici que montait le corps de garde armé qui, depuis 1506 prête service au pape. Il y a aussi une Salle du Consistoire, qui a rarement vu la présence de laïcs, car elle a généralement été utilisée pour les tâches qui lui donnent son nom, c'est-à-dire la réunion officielle du Collège des cardinaux en présence du pape.
A partir du 21 Octobre tout cela ne sera plus qu'un lointain souvenir. Au moins tant que François sera assis sur le trône pontifical.
Il est pas du tout évident, en tout cas, qu'on puisse revoir l'époque de Jean XXIII, qui aimait la résidence d'été parce que de là il pouvait parfois sortir sans rien dire à personne. On le retrouvait à pied dans les villages voisins, les collines ou la mer, mêlé aux gens. Ou celle de Jean-Paul II qui aimait à jouer à cache-cache avec les enfants des employés du Palais. Benoît XVI aussi aimait beaucoup le Castello: le soir, en été, on pouvait entendre les notes de son piano, notamment ses compositeurs préférés, Bach, Mozart, Beethoven. Tout comme Pie XI qui créa dans les Villas une ferme avec des cultures, un poulailler et des vaches laitières, qui encore aujourd'hui approvisionne quotidiennement de ses produits la Cité du Vatican ».
Après le « palais » d’hiver, le « palais » d’été : viva La Revolución !
JPSC
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Manif pour Tous : les organisateurs annoncent 200.000 participants
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"Amoris laetitia" sans langue de buis: une émission de KTO
JPSC
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