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BELGICATHO - Page 1386

  • Liège: 24 heures pour le Seigneur

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    Pour en savoir plus

    Les équipes diocésaines des vicariats « Annoncer l’Evangile » et « Evangile et Vie » ont mis les petits plats dans les grands pour vous offrir une journée hors du commun : un événement d’Église d’abord qui rassemblera, nous l’espérons, des chrétiens de tous les âges et des quatre coins de l’horizon du diocèse de Liège. Des approches multiples aussi pour approfondir et vivre diverses facettes de la miséricorde et du pardon dans la vie quotidienne, dans son expression sacramentelle, dans l’engagement au service et dans le monde aussi... Une invitation largement ouverte, une expérience à vivre !

    Olivier Windels,

    Vicaire épiscopal, coordinateur des « 24h pour le Seigneur ».

    Les détails que nous pouvons donner à ce jour :

    Comme nous avons eu l’occasion de le présenter dans « Eglise de Liège » (janvier-février 2016, p. 29), les « 24 heures pour le Seigneur » se dérouleront en quatre phases :

    • La première, le vendredi 4 mars, sur un mode plus jeune mais ouvert à tous, débutera à 18h00 à la Cathédrale

    18h00 : Entrée priante dans les 24h, lecture de la Parole et chants.

    19h00 : Animation autour du thème de la miséricorde : témoignage, extrait vidéo …

    19h30 : Eucharistie simple autour de notre évêque

    20h30 : Veillée de la miséricorde animée par le groupe Nightfever : jeunes et adultes admis !

    21h45 : simultanément :      Concert du groupe Jesus’trip

                                           Prolongation de la prière silencieuse d’adoration

    • La deuxième, toujours à la Cathédrale : longue nuit de prière et d’adoration ; relais – prière pris en charge par divers groupes de jeunes et de moins jeunes. Pour les jeunes, expériences de rencontres solidaires.
    • La troisième, le samedi 5 mars, à travers toute la ville de Liège, 22 animations sont proposées en continu de 9h30 à 16h15 autour du thème de la miséricorde et du pardon. Chacun, en groupe ou individuellement, choisira au gré de ses désirs et composera son « menu »; on peut arriver quand on veut et repartir de même (voir l’article d’Eglise de Liège cité).

    Les différentes animations (sous réserve de légères modifications de détail de dernière minute !) : 

    A la Cathédrale : lecture continue de la Parole de Dieu

    Au Carmel de Cornillon : Silence et adoration du Saint-Sacrement.

    A Saint-Remacle : quand la musique parle de miséricorde : pièces d’orgue commentées

    A Saint-Nicolas : quand les images parlent de miséricorde : extrait du film « Human » échanges.

    A Saint-Pholien : permanence de confessions individuelles et d’écoute fraternelle.

    A Saint-Louis : A l’écoute d’une Parole de miséricorde. Partage biblique.

    A Notre-Dame des Anges : Peut-on sortir de la violence ? Animation participative.

    A Sainte-Véronique : Nourrir l’affamé, vêtir ceux qui sont nus… Témoignage.

    A Saint-François de Sales : On ne joue pas avec la miséricorde !!! ... Et pourquoi pas ???

    Découvrir la beauté de la miséricorde à travers le jeu. Animations pour petits et grands.

    Au Saint-Sacrement : Silence et adoration guidée du Saint-Sacrement.

    A l’abbaye des bénédictines : A l’écoute d’une Parole de miséricorde. Partage biblique.

    A Saint-Jean : Peut-on tout pardonner ? Mini-conférence

    A Saint-Christophe : L’expérience d’être pardonné. Témoignage d’un ex-détenu.

    A Saint-Jacques : Résoudre les causes structurelles de la pauvreté. Qu’est-ce que la dette publique, quel impact de celle-ci sur l’économie et la société ? Animation pour un public peu ou pas averti..

    Au Grand séminaire : Altruisme et compassion. Réflexion à partir de la pensée de Matthieu Ricard.

    A Saint-Denis : Un retable de la miséricorde ; permanence de confessions et d’écoute fraternelle

    A Sainte-Catherine : Chanter la miséricorde : découvrir et approfondir quelques chants.

    Saint-Barthélemy : l’Islam et le Dieu de la miséricorde. Témoignage.

    Chapelle des Filles de la Croix : La réconciliation, un sacrement méconnu. Mini-conférence.

    A Saint-Servais : L’attention à l’autre et le pardon dans le couple. Animation, échanges.

    A Saint-Martin : Saint Martin, un modèle de miséricorde et de générosité. Animation adultes, jeunes, enfants.

    A Sainte-Marguerite : Quand la miséricorde passe aux actes d’Entraide et de Fraternité… Animation.

    • La quatrième, 17h00 à la Cathédrale : célébration ecclésiale de la réconciliation autour de notre évêque.

    Un fascicule plus complet sera réalisé d’ici peu ; il précisera davantage le contenu des animations ; il aidera à s’orienter dans la ville (plan situant les diverses églises) ; il donnera des indications pour le parking éventuel ; il signalera des lieux où l’on peut se rendre pour manger son pique-nique.

    Ce fascicule vous sera envoyé par mail sur simple demande à l’adresse suivante :

    contact@annoncerlevangile.be

    Ces informations seront également disponibles dès que possible sur le site du Diocèse ainsi que celui du Vicariat « Annoncer l’Évangile » : www.annoncerlevangile.be

     JPSC

    www.24heurespourleseigneur.be

  • Le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles dénonce une tendance à privatiser la religion

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    Un communiqué de l’agence Belga, reproduit par « La Libre », a repris hier la position que le  nouvel archevêque avait exprimée sur RTL et que nous avons rapportée ici.

    « Le nouveau chef de l'Eglise catholique belge, Jozef De Kesel, a déploré mercredi sur Bel-RTL une tendance de la société à "privatiser la religion", alors que la Chambre a ouvert un débat sur la laïcité de l'Etat. 

    "Je sais bien qu'il y a cette tendance dans une société moderne et sécularisée, une société que j'accepte, c'est la mienne (...) Mais cette tendance - vouloir privatiser la religion (...), sans droit de cité dans le domaine public, où même la visibilité pose problème -, je ne trouve pas cela un bon signe", a affirmé Mgr De Kesel.

    A ses yeux, "c'est au moment où la différence se manifeste que le respect commence". Il demande "en quoi cela me dérange de voir quelqu'un porter une kippa".

    A la Chambre, la commission de révision constitutionnelle a ouvert une réflexion sur les valeurs et les principes de l'Etat, prolongeant un débat mené dans la presse sur la séparation entre l'Eglise et l'Etat, le caractère de l'Etat, la prééminence de la loi sur le prescrit religieux et les valeurs de la société.

    En toile de fond, la limitation du port de signes convictionnels dans l'espace et la fonction publics, voire l'inscription de la laïcité de l'Etat dans la Constitution, plutôt que sa neutralité.

    Sur ce dernier point, "je ne suis pas très favorable", répond Jozef De Kesel. "Je suis tout à fait d'accord avec la séparation entre l'Eglise et l'Etat, l'Etat est neutre. Mais la société n'est pas neutre. Là vivent les croyants aussi, dans un pluralisme actif", a commenté le président de la conférence épiscopale. »

    Neutralité ou pluralisme de l’Etat ? Le débat n’est pas neuf.

    Face à la diversité idéologique, philosophique, religieuse et culturelle, à quels principes obéissent aujourd’hui les institutions de l’Etat et de ses démembrements ?  L’espace public n’est-il pas aussi plus que l’addition des collectivités publiques, celui d’une société civile exprimant la pluralité des opinions, cultes, associations ou partis ? L’Eglise et  les communautés religieuses ou philosophiques n’ont-elles pas un rôle à jouer  pour construire cet espace public et les collectivités auxquelles celui-ci donne naissance ? Enfin, la neutralité et le pluralisme n’ont-ils pas aussi leurs propres limites : les pays ont aussi une mémoire, une histoire, des traditions, bref une culture. Sous prétexte de neutralité, les pouvoirs publics ne peuvent l’ignorer.

    Pour mémoire, en Belgique, les sénateurs Philippe Mahoux, Christine Defraigne, Josy Dubié, Jean-Jacques De Gucht, Paul Wille et Olga Zirhen avaient déjà déposé le 06.11.2007 une  proposition de loi « visant à appliquer la séparation de l'État et des organisations et communautés religieuses et philosophiques non confessionnelles ». Sous prétexte de neutralité, cette proposition prévoyait, entre autres, la suppression du « Te Deum » officiel organisé lors de la fête nationale et celle de tous les signes religieux des lieux publics comme les maisons communales ou les tribunaux, voire les cimetières. Ses auteurs n’ont pas trouvé de majorité parlementaire pour soutenir la proposition, qui fut alors retirée.

    Et dans son arrêt Lautsi du 18.03.2011, la Cour européenne des droits de l’homme a jugé que  la présence d’un crucifix dans les salles de classe des écoles publiques italiennes ne violait pas le droit à l’éducation tel qu’il doit être dispensé dans ce type d’écoles. Un arrêt sans doute appelé à faire jurisprudence.

    Dans un débat organisé à l’Université de Liège par l’Union des étudiants catholiques le 25 avril 2012 , la parole avait  été donnée sur ce point à un éminent spécialiste du droit public belge: Francis DELPÉRÉE, sénateur et professeur émérite de droit constitutionnel à l’Université Catholique de Louvain (U.C.L.) pour savoir ce qu’il est de l’usage actuel des concepts de neutralité et de pluralisme dans le droit public belge, sans avoir besoin de réinventer le monde.

    Tentons de résumer son propos :

    Les mots ne sont pas toujours univoques. Il suffit d’ouvrir un dictionnaire pour le vérifier. Au sens premier, être neutre signifie s’abstenir, ne pas prendre parti. Cela peut valoir pour un individu ou une collectivité. Le pluralisme au contraire est un principe actif, valorisant la diversité : la société civile peut-elle, en effet, s’accommoder d’un espace public circonscrit par la seule expression d’une « volonté générale » que les appareils étatiques sont censés exprimer ? 

    Le seul service public que la constitution qualifie de « neutre » est l’enseignement organisé par les Communautés. L’orateur pense que cette qualification n’est pas exclusive mais exemplative. Le terme « pluralisme » n’appartient pas au vocabulaire de la constitution mais le régime des droits et libertés que celle-ci instaure implique la chose, tout comme la diversité que la loi organise ou favorise au sein des collectivités belges. 

    Neutralité, pluralisme : sur l’application de ces deux concepts, la doctrine et la jurisprudence ont-elles été plus loquaces ?  

    La doctrine distingue plusieurs types de neutralité possibles : passive, active et organisationnelle. 

    La « neutralité passive » consiste à ne pas tenir compte dans l’espace public des appartenances philosophiques, idéologiques ou religieuses des personnes. Selon le Conseil d’Etat (arrêt du 20.05.2008), c’est un principe constitutionnel lié au droit à la non-discrimination et à l’égalité. Il s’applique aux institutions publiques, à leurs agents et usagers (mais pas aux mandataires publics ni aux citoyens comme tels).

    La « neutralité active » fait acception de la diversité des appartenances philosophiques, idéologiques ou religieuses : elle recherche l’équilibre ou la pondération des tendances là ou la neutralité individuelle est jugée impossible à atteindre : par exemple, dans l’information radiotélévisée (arrêt Lenaerts du 26.07.1968) ou les fonctions culturelles (loi du 16.07. 1973).

    La « neutralité organisationnelle », enfin, s’applique aux programmes et au recrutement des maîtres de l’enseignement organisé par les Communautés. 

    Le pluralisme se déduit des articles 10 (égalité) et 11 (protection des tendances idéologiques et philosophiques) de la constitution. Il se décline sous deux formes : le pluralisme externe que manifeste la pluralité des institutions privées et publiques (enseignement, soins de santé, aide sociale etc.) et le pluralisme interne que traduit l’intégration de groupes idéologiques différents dans la direction d’une institution publique (cela va de la Banque nationale aux Transports publics en passant la sécurité sociale ou la radiotélévision…). 

    Bref, entre la neutralité et le pluralisme, la Belgique ne choisit pas, elle conjugue et décline ces concepts sous des modes divers. Une symphonie peut-être inachevée mais pas à jeter…

    Le texte complet de la conférence peut être consulté ici: neutralité ou pluralisme dans l'espace public 

    Ref. L'archevêque de Malines-Bruxelles dénonce une tendance à privatiser la religion

    JPSC

  • Carême : jeûne et miséricorde

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    Lu sur le site « Aleteia »

    Pour que vous viviez à fond cette année Sainte, l’Aide à l’Église en détresse a fait appel aux service de l’abbé Amar. Après sa recette du jeûne, place au coaching Miséricordieux. C’est en effet urgent de se perfectionner en la matière, car 2016 est l’année absolue de la Miséricorde, la vraie! Mais attention, l’abbé prévient : « Devenir miséricordieux, ce n’est pas seulement de la gonflette, c’est un vrai entraînement de fond ». Alors calculez dès à présent votre IMC, indice de miséricorde, et suivez le guide : « pour augmenter votre IMC en moins d’1 an et vous sentir divinement bien, suivez mes conseils et astuces, pour un esprit sain(t) dans un corps sain! », conseille le père Amar. Suivez pas à pas sa méthode et perdez chaque jour un peu plus cette rancune, ces préjugés et ce dédain qui vous encombrent.

    Enfilez un shirt, une paire de baskets et place à l’expert : primo, « augmentez votre bonté », secundo, « musclez votre compassion », tertio courrez vous confesser et enfin quatro, boostez votre pardon!

    Ref.  Calculez votre Indice de Miséricorde !

    JPSC

  • Le chant des offices de la liturgie liégeoise médiévale : une conférence de Marcel Pérès à l’église des Bénédictines au Boulevard d’Avroy le dimanche 14 février 2016 à 15h30

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    Académie  de  Chant  grégorien à Liège

    Secrétariat :  Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège

    E-mail :  academiedechantgregorienliege@proximus.be

    Tél. 04.344.10.89      Site :    http://www.gregorien.be

        

     Église de l’abbaye des Bénédictines de Liège

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    Boulevard d’Avroy, 54 

    Dimanche 14 février 2016 à 15h30 

    LE CHANT DES OFFICES DE LA LITURGIE LIÉGEOISE MÉDIEVALE

    Trinité, Fête-Dieu, Saint Lambert 

    CONFÉRENCE 

    donnée par  

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    MARCEL PÉRÈS

     Directeur de l’Ensemble « Organum » et du CIRMA (Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes).

     

    Les manuscrits présentés portent encore beaucoup d’éléments constitués au cours de la renaissance carolingienne et offrent de précieuses indications sur l’art de la scansion du plain-chant, comme le montrera aussi l’interprétation vocale d’extraits de ces manuscrits.

     

     P.A.F : 10 € (à l’entrée)

    Renseignements et réservations : 04.344.10.89 (J.P. Schyns) ou 04. 223.77.20 (demander Sœur Petra)

    Voir aussi : 

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2016/01/22/academie-de-chant-gregorien-a-liege-trois-sessions-et-deux-c-5748645.html

  • Le cardinal Ouellet plaide en faveur du célibat sacerdotal

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    Lu sur zenit.org :

    Le célibat sacerdotal, pour une vie toute consacrée au Christ, par le card. Ouellet

    (Dans le cadre du congrès consacré au «célibat sacerdotal, chemin de liberté»)

    Le célibat des prêtres donne le « témoignage d’une vie toute consacrée au Christ », explique le cardinal Marc Ouellet, à propos de la tradition de l’Eglise catholique latine de choisir ses prêtres seulement parmi des hommes chez qui on a discerné qu’il ont reçu le charisme du célibat.

    Après sa conférence au congrès organisé à l’université pontificale grégorienne (4-6 février 2016) sur le thème « Le célibat sacerdotal, chemin de liberté », le préfet de la Congrégation pour les évêques est intervenu au micro de Radio Vatican. Il est en effet aussi prêtre de Saint-Sulpice, une communauté experte dans la formation des candidats au sacerdoce et la formation permanente des prêtres.

    Nous avons publié hier, 9 février, l’intervention du cardinal Pietro Parolin lors de ce congrès. Parmi les autres intervenants, Mgr Tony Anatrella, cité par le cardinal Ouellet.

    « Quand la Parole est accompagnée du témoignage d’une vie toute consacrée au Christ, elle a un effet plus profond, a fait observer le cardinal Ouellet. Et le célibat donne ce témoignage, surtout quand il est bien vécu, c’est-à-dire dans la prière, dans l’union au Christ et aussi dans la cohérence de vie. »

    « L’Église a besoin de renouveler son témoignage d’amour pour le Christ et celui-ci doit être donné avant tout par ceux qui sont appelés à le suivre de près et à proclamer sa parole », a-t-il ajouté.

    Par ailleurs, les points de vue de l’Église latine et de l’Église orientale, catholiques, au sujet de l’ordination d’hommes mariés « sont parfaitement conciliables », a encore fait remarquer le cardinal canadien : «  Il existe une tradition de prêtres mariés dans l’Église orientale catholique, qui nous dit que ce n’est pas parce que le mariage serait impur que les prêtres ne peuvent pas se marier. Mais par ailleurs, il faut reconnaître que le choix de renoncer au mariage pour être tout entier au Christ, y compris dans un style de vie identique au sien, est une valeur incontournable pour l’Église catholique latine, qui a cette longue tradition et qui devrait la conserver. »

    Le cardinal a évoqué la symbolique du « mystère nuptial » de l’Église : le Christ, « son époux », « donne son corps eucharistique à l’Église ».

    « Il faut voir cette harmonie de la vie de l’Église, a souligné le cardinal Ouellet, avec, au centre, des personnes consacrées qui vivent de l’Eucharistie, qui vivent du don virginal du Christ et se nourrissent de ce don : les personnes consacrées, les familles et aussi les prêtres qui ont comme responsabilité, par leur ordination, de rendre présent à tous ce don nuptial du Christ. »

    A propos de la pédophilie, que certaines personnes lient au célibat, le cardinal

    a cité les paroles de Mgr Anatrella : « Cela ne dépend pas du célibat, parce que la grande majorité des problèmes de pédophilie vient d’hommes qui sont aussi pères de famille ». «  Le problème n’est donc pas le célibat », a réaffirmé le cardinal Ouellet.

    Avec une traduction de Constance Roques

  • En juin et juillet : trois pèlerinages sur les traces de sainte Faustine et de saint Jean-Paul II

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  • Banneux, 1-3 avril, "Soyez des témoins de la Miséricorde Divine" : retraite avec le Père Pierre Descouvemont

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  • Couvrir le pécheur du manteau de la miséricorde, pour qu’il n’aie plus honte et qu’il puisse retrouver la joie de sa dignité filiale

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Le confesseur du Jubilé de la miséricorde, portrait robot (traduction complète)

    Un risque qu’il ne faut pas courir

    Capture CTV - Audience aux missionnaires de la miséricorde, 9 février 2016

    Capture CTV - Audience Aux Missionnaires De La Miséricorde, 9 Février 2016

    « Nous ne pouvons pas courir le risque qu’un pénitent ne perçoive pas la présence maternelle de l’Église qui l’accueille et qui l’aime », déclare le pape François.

    Le pape a reçu en audience, ce mardi 9 février, à 17h30, dans la Salle royale du Palais apostolique du Vatican, 126Missionnaires de la miséricorde (en tous ils sont 1142, l’un d’eux vient de mourir), provenant de tous les continents, auxquels il confèrera, demain, 10 février, au cours de la messe du Mercredi des cendres, le « mandat » de Missionnaires de la miséricorde dans le cadre du Jubilé. Il a en quelque sorte brossé un portrait robot du confesseur idéal pour ce Jubilé.

    « En entrant au confessionnal, souvenons-nous toujours que c’est le Christ qui accueille, le Christ qui écoute, le Christ qui pardonne et le Christ qui donne la paix », a recommandé le pape.

    Commentant l’épisode biblique où Noé, ivre, est couvert d’un manteau par ses fils, le pape a ajouté : « Être confesseur selon le cœur du Christ signifie couvrir le pécheur du manteau de la miséricorde, pour qu’il n’aie plus honte et qu’il puisse retrouver la joie de sa dignité filiale. »

    Le pape a continué son portrait robot du confesseur du Jubilé en disant : « Un missionnaire de la miséricorde prend le pécheur sur ses épaules et le console par la force de sa compassion. »

    Avant la rencontre le pape est passé parmi les missionnaires pour les saluer personnellement, sous les flashes et le crépitement des téléphones, se prêtant aux « selfies ». Il a été accueilli par Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, organisateur du Jubilé de la miséricorde.

    Au terme de la rencontre, le pape François a prié avec eux un Je vous salue Marie et il leur a donné sa bénédiction, avant de s’approcher des premiers rangs pour en saluer encore personnellement de différents continents et différentes communautés religieuses ou diocèses. Pour celui qui part en arctique – dont avait parlé Mgr Fisichella -, le pape François a recommandé qu’il s’habille chaudement. Il s’est retiré en levant le pouce de la main droite, en signe de connivence avec eux.

    A chacun, le pape a offert une étole, en signe de leur mission spéciale.

    Voici notre traduction complète de l’allocution du pape François. Avec, en italiques, notre traduction et transcription des ajouts improvisés par le pape en italien.

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  • Virus Zika et controverse sur le recours à l'avortement

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    D'Alliance Vita :

    Virus Zika : controverse sur l’avortement

    L’ONU a demandé le 5 février 2016, aux pays concernés par l’épidémie du virus Zika d’autoriser aux femmes l’accès à la contraception et à l’avortement. L’OMS avait décrété trois jours avant, le 2 février, l’état d’« urgence de santé publique de portée internationale ».

    Il s’agit de la diffusion d’un arbovirus transmis par la piqûre des moustiques infectés du genre Aedes, responsable de la fièvre Zika chez l’être humain. L’infection n’est symptomatique que dans 18 % des cas et son diagnostic clinique est difficile. Le virus Zika est soupçonné d’être lié au syndrome neurologique de Guillain-Barré.  Les conséquences chez l’homme restent pour le moment très mal connues des spécialistes. Le virus se propage depuis mai-juin 2015 en Amérique centrale et latine. Au Brésil, plus d’1,5 million de personnes auraient été touchées.

    C’est dans ce contexte qu’en janvier 2016, une étude a été publiée montrant un nombre inhabituel d’enfants nés avec une microcéphalie en Amérique du Sud depuis le mois d’octobre 2015 : sur 4.180 cas suspectés,  270 ont été confirmés.  Les autorités sanitaires suspectent le virus Zika d’en être à l’origine. Pour le moment, il n’existe aucune preuve formelle du lien entre le virus et les malformations fœtales, des études plus poussées sont en cours. Le professeur Yves Ville, chef de la maternité de l’hôpital Necker, à Paris, explique que « pour d’autres virus, comme le cytomégalovirus, le placenta joue un rôle de barrière. Une infection de la femme enceinte n’est donc pas toujours transmise à son fœtus. »

    Pour Jean-Yves Nau, médecin et journaliste : « On a, ici, l’impression d’avancer dans le brouillard médical et scientifique. Le  Dr Isabelle Catala, dans un papier du site Medscape consacré à Zika,  résume le mieux la désagréable impression de grand flottement qui prévaut aujourd’hui. Flottement au carré pourrait-on dire. Il concerne tout d’abord le lien de causalité (toujours évoqué, jamais démontré) entre l’infection de la femme enceinte et la microcéphalie fœtale. Il concerne ensuite la conduite à tenir (selon les autorités sanitaires) face à ce risque hypothétique ».

    Dans ce contexte, la pression pour proposer l’avortement aux femmes enceintes est clairement un prétexte : Silvia Camurça, présidente de SOS Corpo, a reconnu que cette épidémie offrait une opportunité rare pour faire évoluer l’avortement au Brésil... Au Brésil, l’avortement est autorisé depuis 1940 en cas de viol ou de risque pour la mère et plus récemment en 2012 en cas d’anencéphalie. L’ONG néérlandaise Women On Waves propose d’envoyer par voie postale des paquets des pilules abortives dans les pays touchés par l’épidémie et où l’avortement est limité. Invoquant les mauvaises conditions sanitaires si les avortements sont clandestins, cette association préconise cependant l’utilisation de ces pilules abortives conseillées jusqu’à 7 semaines de grossesse dans le milieu hospitalier français mais jusqu’à 12 semaines de grossesses pour l’ONG, et en dehors de tout suivi médical.

    Il est important de rappeler que le dépistage ne peut se faire que lors de la première semaine d’infection du virus, lequel ne provoque aucun symptôme dans la majorité des cas. D’autre part, il faut généralement attendre l’échographie pour savoir si le fœtus est atteint de microcéphalie qui n’est en principe pas diagnostiqué avant 32 semaines. C’est-à-dire pratiquement à la naissance.

    Aucun vaccin ni traitement ne sont pour le moment disponibles, et les autorités ont tardé à réagir face à la contamination : pour le moment, la prévention consiste en la distribution de produits anti-moustiques. Le 6 février, de vastes mobilisations ont eu lieu au Honduras et au Brésil, pays les plus touchés par l’épidémie. Carissa Etienne, directrice de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) après une réunion en urgence des ministres de la Santé de 14 pays d’Amérique latine, a expliqué que  « la réponse face à ce problème va passer par la lutte contre le moustique transmetteur du virus ».

  • Quand Mgr De Kesel s'exprime sur RTL et prend position sur la question de la laïcité de l'Etat

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    Jozef De Kesel : l’interview politique

  • Et si cette modernité dans laquelle nous vivons était un totalitarisme qui ne dit pas son nom ?

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    De Jean-Marie Salamito sur aleteia.org :

    Le totalitarisme soft

    Et si les élites politico-médiatiques d’Europe occidentale, tout en condamnant les totalitarismes du siècle dernier, ne faisaient, en réalité, que prolonger par d’autres moyens l’asservissement des individus et l’abrutissement des peuples ?

    9782204108065.jpgC’est ce que dénonce avec brio, dans son livre La Haine du monde, la philosophe Chantal Delsol.

    Nos démocraties d’Europe de l’Ouest se définissent volontiers par contraste avec les horreurs perpétrées au XXesiècle par le nazisme et le communisme. Or, entre les régimes criminels d’hier et les politiques faussement tolérantes d’aujourd’hui, il existe, nous dit Chantal Delsol, « une sorte de continuité inavouée ».

    Comme les grandes utopies du siècle dernier (l’utopie hitlérienne de la race pure, l’utopie marxiste-léniniste de la société sans classes), l’idéologie d’aujourd’hui proclame que tout est possible : elle mène « une croisade contre la réalité du monde ». Comme les totalitarismes défunts, la « deuxième Modernité », celle dans laquelle nous vivons, veut changer l’humanité de fond en comble. Nous voici « au moment où l’idéal d’égalité des Lumières en vient à toucher le roc, à s’attaquer non plus aux inégalités mais aux simples différences », les différences entre femmes et hommes, entre adultes et enfants, voire entre humains et animaux, entre humains et machines.

    Nous confondons totalitarisme et terreur

    Si nous peinons à repérer le totalitarisme actuel, c’est parce que nous confondons le phénomène totalitaire en général avec une seule de ses expressions : la terreur. Mais ce que nous subissons sans le savoir, c’est un totalitarisme mou, qui emploie moins la répression que la dérision, la disqualification habile des opposants. L’idéologie du Progrès se prétend le Bien absolu, qu’on ne peut refuser sans devenir ridicule ou abject.

    Cet éclairage sur ce qui nous arrive, Chantal Delsol le doit aux « écrivains dissidents de l’Est et du Centre-Est », les premiers à avoir perçu « cette ressemblance troublante entre le communisme et l’Occident postmoderne ». Elle cite à plusieurs reprises Soljenitsyne et Vaclav Havel. Mais ces héros d’hier ne connaissaient pas encore le « post-humanisme », auquel ce livre oppose des pages magnifiques : « Mon avenir, ce n’est pas mon immortalité. Mon avenir, c’est autrui, qui renouvellera encore le monde ».

    Qu’on ne s’y trompe pas ! Chantal Delsol n’a pas écrit un pamphlet antimoderne. Elle ne règle pas de comptes avec le présent ni avec les Lumières. Elle ne jette pas le bébé avec l’eau du bain. « Ce n’est pas la Modernité elle-même qui est en cause, ce sont ses excès. »

    L’homme a besoin d’enracinement et d’émancipation

    Chantal Delsol propose une anthropologie, selon laquelle « les humains ont impérativement besoin à la fois d’enracinement et d’émancipation ». Cet « à la fois » fait la grandeur de sa démarche. Elle n’évacue nullement l’idée de progrès, dont elle voit l’origine dans la Révélation juive et chrétienne. Justement, elle réfute une idéologie qui veut figer l’évolution et arrêter l’Histoire. « L’amélioration du monde humain, fruit du temps fléché judéo-chrétien, représente une promesse en perpétuel accomplissement, et non un butoir de perfection auquel il faudrait parvenir en récusant tout ce qui précède ». 

    Chantal Delsol ne nous dit pas qu’hier était meilleur qu’aujourd’hui ; elle nous appelle à faire en sorte que demain ne soit pas atroce. Son livre est une leçon d’intelligence, de courage et de liberté.

    La Haine du monde. Totalitarismes et modernité de Chantal Delsol. Éditions du Cerf, 240 pages, 19 euros.

  • Carême : un temps privilégié pour la miséricorde

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    Vu sur le « salon beige »

    Chaque jour de carême, un membre des Missionnaires de la Miséricorde présentera un aspect de la spiritualité de la miséricorde divine.

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    Ref. Pour vous, la Miséricorde, c’est quoi ?

    JPSC