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BELGICATHO - Page 1396

  • Les crimes pédophiles sont abominables. Ils sont et seront une honte pour l’Eglise.

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    De l'Abbé Amar sur padreblog.fr :

    PÉDOPHILIE : HONTE, MISÈRES ET VÉRITÉ

    Pleurer. Hurler. C’est certainement les deux seules réactions que provoquent le film Spotlight chez ceux qui sont allés le voir. Oscar 2016 du meilleur film, cette oeuvre cinématographique à la distribution et à l’interprétation impeccable révèle l’ampleur du scandale des prêtres pédophiles dans le diocèse de Boston aux Etats-Unis, en 2001. Depuis, d’autres cas ont été révélés en France, mais surtout en Irlande, en Allemagne ou en Autriche. On sait que l’épicentre de ce scandale remonte aux années 1970-1980. Il y a bien sûr des fautifs : impossible de le nier. Et des hommes d’Eglise ont parfois été scandaleusement fort silencieux. Spotlight le révèle avec douleur.

    Soyons clairs : ces crimes pédophiles sont abominables. Ils sont et seront une honte pour l’Eglise.

    Dire la vérité

    Si le cardinal Ratzinger, futur pape Benoît XVI, demandait à son époque que Rome en soit informée, ce n’est pas – comme le suggèrent certains – pour régler les choses en interne et les cacher à la justice civile. Il s’agissait tout au contraire de vérifier qu’on ne tournait pas la page, et qu’en plus d’une condamnation pénale, il y ait aussi une condamnation canonique, c’est-à-dire venant des tribunaux d’Eglise. Le pape François est même allé plus loin en faisant arrêter par la Gendarmerie Pontificale un ancien nonce polonais, aujourd’hui décédé, accusé de faits abominables. Retourné à l’état de laïc, il a été assigné à résidence, dans l’attente d’autres sanctions. Par ailleurs, un prêtre qui se confesse d’avoir commis un abus sexuel sur un mineur ne peut plus aujourd’hui recevoir directement l’absolution : son confesseur doit en référer directement à Rome, selon la procédure canonique dite de « l’absolution réservée ».

    Les crimes pédophiles sont horribles. Leur révélation ne peut que donner la nausée. Ceux qui les ont commis doivent être recherchés, jugés et condamnés sans aucune complaisance. Les victimes sont d’abord les enfants. En ce sens, les conséquences éventuelles de ce choc pour l’Eglise ne devraient pas nous importer : seules les victimes devraient compter ! Et pour tout prêtre, il n’y a rien de plus terrible que de voir un enfant blessé ou sali par un confrère, par celui-là même qui a reçu mission d’être la figure du père. Aujourd’hui, un drame de ce genre ne sera à l’évidence ni étouffé, ni caché. Et si des affaires l’ont été dans le passé, c’est une faute grave pour laquelle plusieurs évêques, et le pape lui-même, ont d’ailleurs demandé pardon. Dans le diocèse de Meaux en 2006, l’évêque s’est porté partie civile contre un de ses prêtres, considérant que ce dernier avait trahi la confiance de l’Eglise et causé un véritable préjudice moral.

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  • Frigide Barjot, présidente de l’Avenir pour tous, a rencontré le pape François

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    Lu sur le site du journal « La Croix »

    « Virginie Tellenne, dite Frigide Barjot, a rencontré le pape François le 29 février au Vatican, accompagnée de ses deux enfants.

    À cette occasion, l’ancienne leader de la Manif pour tous et porte-parole de l’Avenir pour tous a demandé au pape de bénir son engagement en faveur de la suppression de l’adoption dans la loi Taubira.

    Conviée à la messe quotidienne du pape François dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe lundi 29 février, Virginie Tellenne, dite Frigide Barjot, célèbre égérie de la « Manif pour tous », a pu ensuite brièvement saluer le pape, avec ses deux enfants.

    « Cela faisait trois ans que j’attendais cela, que j’écrivais au pape pour lui demander de le rencontrer, car je sentais que j’avais besoin de ses encouragements », confie celle qui s’occupe désormais de « l’Avenir pour tous ». Ce collectif, qui milite pour une réforme de la loi sur le mariage pour tous, est favorable aux unions maritales égales mais souhaiterait voir disparaître l’adoption du texte pour préserver la filiation.

    Il y a quelques mois, Frigide Barjot a ainsi envoyé un courrier au pape contenant son ouvrage L’humain plus fort que le marché (Salvator, novembre 2013) ainsi qu’une lettre lui demandant la possibilité de recevoir sa bénédiction et de participer à une messe au Vatican.

    « J’ai finalement pu faire au pape une demande qui me tenait beaucoup à cœur: est-ce que vous me donnez votre bénédiction pour poursuivre les actions que nous menons pour remplacer le mariage homosexuel par une union civile sans filiation ?», a-t-elle expliqué à La Croix. « Si, si », a-t-il répondu en souriant, a encore rapporté Frigide Barjot, qui lui a présenté un « book » du collectif. Elle a assuré avoir parlé très distinctement en français.

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  • Repentance et miséricorde

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    A une encablure des « 24 heures pour le Seigneur » organisées dans le cadre du Jubilé de la Miséricorde, le site « Diakonos.be » a traduit et  publié ce texte de l’écrivain  Antonio Margheriti Mastino. Très " italien " peut-être mais, pour un Jubilé dont la célébration se cherche encore, la foi populaire y trouve son compte … 

    « La culpabilité n’a rien à voir avec la repentance.  C’est Lui qui me l’a « dit ».  Du moins, je pense bien que c’était Lui.

    C’est arrivé il y a un peu plus d’un mois.  Pour une fois, j’étais arrivé à l’Eglise non seulement à temps mais même largement en avance pour la messe, ce qui est exceptionnel pour moi qui suis un retardataire chronique.  J’en ai donc profité pour discuter un peu avec Lui, devant cette icône sur l’autel qui me fixait avec intensité, devant le Saint-Sacrement.  Oui, dans mon Eglise, le Saint-Sacrement se trouve au fond, derrière… un paravent sur l’autel.  Je vous résume le monologue façon Don Camillo que j’ai eu avec Lui car sa présence était si intense que je pouvais clairement distinguer ses réponses au travers de cette petite voix intérieure que j’appelle ma conscience.

    Un monologue qui était presque un dialogue

    Moi: « Tu sais pourquoi je viens à la messe… c’est pour entendre ces paroles que j’aime tant: « dis seulement une parole et je serai sauvé ».

    La petite voix: « Tu viens aussi parce que tu te sens coupable, tu viens à moi rempli d’angoisse et l’angoisse du péché est diabolique parce qu’elle remplit ta vie plus que la conversion et qu’elle ne laisse plus de place à l’espérance.  Le désespoir appartient à Satan.  Moi, c’est le repentir que je demande. »

    Moi: « Je me suis repenti »

    La petite voix: « Non, tu es obsédé et physiquement obnubilé par ta propre horreur. »

    Moi: « Pendant l’élévation je te dis: ‘Seigneur, je te confie mes péchés, mes fautes, mes besoins et mes espérances’  »

    La petite voix: « Tu ne l’as dit qu’une seule fois et ensuite tu dis: reste avec moi Seigneur quand viennent le soir et les ténèbres, quand la nuit descend  sur moi et m’envahit.  C’est l’obscurité qui te fait peur, c’est à elle que tu parles.  En te libérant de ton sentiment de culpabilité tu te libéreras également du péché et de l’obscurité, de cette tentation qui te submerge quand tu as perdu l’espérance et qu’il n’y a plus de lumière. »

    Moi: « Mais je ne suis pas angoissé! »

    La petite voix: « Tu l’es à tel point que tu es physiquement incapable de t’approcher de mon corps. »

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  • Le pape insiste sur la consécration du premier vendredi du mois au Coeur de Jésus

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Pensez au premier vendredi du mois et au Cœur de Jésus

    Le pape François rappelle que le premier vendredi de chaque mois – vendredi prochain, 4 mars – est spécialement consacré au Cœur de Jésus.

    La tradition remonte en particulier aux révélations du Cœur de Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), moniale de la Visitation à Paray-le-Monial (France).

    « Je salue les jeunes, les personnes malades et les nouveaux époux. Ce sera, après-demain, le premier vendredi du mois, dédié à la dévotion au Cœur de Jésus ».

    « Chers jeunes, invite le pape, vivez cette journée où l’on fait mémoire de la mort de Jésus avec une intensité spirituelle particulière. »

    Le pape adresse cet appel aux malades : « Chers malades, regardez la croix du Christ comme un soutien dans votre souffrance. »

    « Chers nouveaux époux, dans votre foyer conjugal entraînez-vous au jeûne des œuvres du mal et à la pratique des vertus », encourage le pape François.

    « À tous ceux qui communieront les premiers vendredis de neuf mois de suite, je donnerai la grâce de la persévérance finale et le salut éternel », a confié le Christ à sainte Marguerite-Marie (lettre n. 86).

    Les sanctuaires de Paray-le-Monial évoquent les apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie en ces termes :

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  • Des propos percutants du pape François sur l'Europe, la laïcité, les idéologies et le culte de l'argent

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    Jean-Pierre Denis, sur le site de La Vie, rapporte les propos tenus par le pape avec une délégation française le mardi 1er mars (extraits) :

    Conversation politique avec le pape François

    (...) Mardi 1er mars à 16h30, au rez-de-chaussée de la fameuse Casa Santa Marta qui lui sert de résidence et de bureau, sur le flanc écrasant de la basilique Saint-Pierre, François a accordé une étonnante audience à une trentaine de catholiques engagés dans le christianisme social. J’ai eu la chance de faire partie de l’équipée et de saisir au vol l’essentiel d’une conversation informelle qui n’est en rien une interview. Mais l’initiative en revenait à Philippe de Roux, le fondateur des Poissons roses, un petit courant de pensée né au sein du parti socialiste au moment des débats sur le mariage pour tous, rejoint pour l’occasion par un laboratoire d’idées d’inspiration personnaliste, Esprit civique. (...)

    Sur la mondialisation :

    « Il y a quelque chose qui m’inquiète », dit le pape. « Certes, la mondialisation nous unit et elle a donc des côtés positifs. Mais je trouve qu’il y a une bonne et une moins bonne mondialisation. La moins bonne peut-être représentée par une sphère : toute personne se trouve à égale distance du centre. Ce premier schéma détache l’homme de lui-même, il l’uniformise et finalement l’empêche de s’exprimer librement. La meilleure mondialisation serait plutôt un polyèdre. Tout le monde est uni, mais chaque peuple, chaque nation conserve son identité, sa culture, sa richesse. L’enjeu pour moi est cette bonne mondialisation, qui nous permet de conserver ce qui nous définit. Cette seconde vision de la mondialisation permet d’unir les hommes tout en conservant leur singularité, ce qui favorise le dialogue, la compréhension mutuelle. Pour qu’il y ait dialogue, il y a une condition sine qua non : partir de sa propre identité. Si je ne suis pas clair avec moi-même, si je ne connais pas mon identité religieuse, culturelle, philosophique, je ne peux pas m’adresser à l’autre. Pas de dialogue sans appartenance. »

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  • Shahbaz Bhatti : vers l'ouverture d'une enquête de béatification

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    Lu sur Eglises d'Asie, le site de l'agence d'information des Missions Etrangères de Paris :

    Vers l’ouverture d’une enquête en vue de la béatification de Shahbaz Bhatti

    Cinq ans après l’assassinat, le 2 mars 2011, de Shahbaz Bhatti, ministre catholique des Minorités religieuses, tué pour avoir défendu la cause d’Asia Bibi, chrétienne condamnée à mort pour blasphème et emprisonnée depuis 2009, des témoignages en vue de sa béatification commencent à être recueillis, afin d’ouvrir une enquête diocésaine.

    « C’était un bon chrétien, catholique, un homme bon, honnête, qui cherchait à faire quelque chose pour créer des rapports entre les musulmans et les non-musulmans. Et œuvrer à l’édification d’une société multi-religieuse. Pour nous, c’est un modèle. Il était porteur d’une vision pour un Pakistan qui soit une société de paix et d’harmonie », a déclaré le 29 février à Radio Vatican Mgr Joseph Coutts, archevêque de Karachi et président de la Conférence des évêques catholiques du Pakistan, en visite en Italie. Selon lui, Shahbaz Bhatti est « devenu un modèle pour toute la communauté chrétienne du Pakistan ».

    Interrogé par l’agence Fides, le 29 février, Mgr Coutts a précisé que le ministre catholique « avait toujours parlé avec foi et faisait preuve de courage. Il a fait en sorte que la voix des chrétiens soit écoutée dans le pays. Il nous a montré la route. Il était un bon catholique et il a donné sa vie pour sa mission. Il a été tué en tant que chrétien et, même si bon nombre de personnes lui suggéraient de quitter le pays parce qu’il était menacé, il a voulu rester au Pakistan et accomplir jusqu’au bout sa mission ». Toujours selon Mgr Coutts, il appartenait à « l’évêque d’Islamabad, lieu où il a été martyrisé, d’ouvrir une enquête canonique en vue du procès diocésain qui peut le proclamer martyr ». « J’y suis favorable », a souligné le président de la Conférence épiscopale du Pakistan.

    Selon le P. John Williams, de la Commission ‘Justice et Paix’ de l’archidiocèse d’Islamabad, les conditions à l’ouverture de cette enquête sont favorables. « L’actuel évêque d’Islamabad, Mgr Rufin Anthony, est né dans le même village que Shahbaz Bhatti et il connaît bien les lieux, la famille et la communauté locale. Il existe donc toutes les circonstances favorables pour mener une enquête soigneuse dont nous espérons qu’elle pourra avoir une issue positive. Toute la communauté catholique au Pakistan l’espère. Le souvenir de Shahbaz Bhatti est encore vif et, ces jours-ci, se dérouleront de nombreuses commémorations », a-t-il indiqué le 1er mars.

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  • Famille Chrétienne consacre un dossier à ce qui germe dans l'Eglise de Belgique

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    numero-1990-samedi-05-mars-2016-journee-de-la-femme-il-y-a-une-place-entre-les-burqas-et-les-femen-!_large.jpgBelgique : l’Église n’a pas dit son dernier mot

    29/02/2016 | Numéro 1990 | Par Bertille Perrin et Antoine Pasquier

    Petites lucioles d’espérance, des familles maintiennent vive la flamme de la foi en Belgique. Des paroisses, des mouvements et des communautés les aident à bâtir leur vie spirituelle sur le roc, dans une société belge rongée par le sécularisme et le relativisme.

    On ne présente plus la face nord de la Belgique, la plus connue, la plus courue. Elle est celle dont les journaux parlent le plus, et que l’on pourrait résumer par ce triptyque : laïcisme, relativisme, régionalisme. Pas une semaine, ou presque, sans que l’on ne parle de la lente scission entre Flamands et Wallons, des dernières trouvailles du législateur belge pour enfreindre les interdits fondamentaux – comme l’euthanasie des mineurs ou la gestation pour autrui – ou des déclarations offusquées d’officines franc-maçonnes ou gouvernementales contre la supposée ingérence de l’Église catholique.Le nouvel archevêque de Bruxelles, Mgr Josef De Kessel, en a récemment fait les frais lorsque, affirmant que les établissements hospitaliers catholiques étaient en droit de s’opposer à l’euthanasie, parlementaires et médecins lui sont littéralement tombés dessus. Au Plat Pays, on n’aime pas que les têtes dépassent. « La société belge est très consensuelle, confirme un prêtre officiant dans la grande région de Bruxelles. Surtout, il ne faut pas faire de vagues. » Les structures de l’Église n’échappent pas à cet état d’esprit. Son enseignement, notamment sur les questions morales et familiales, y est souvent contesté. La désignation de Mgr Bonny, évêque d’Anvers, pour représenter la Belgique au Synode sur la famille n’a pas toujours été comprise ni admise en raison de ses positions à rebours du Magistère.

    La suite est réservée aux abonnés de Famille Chrétienne : 

  • Les missionnaires de la miséricorde ne sont pas ceux qu’on pense

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    Il ne s’agit pas ici des « missi dominici » du pape François mandatés pour absoudre les "graviora delicta" et autres durant l’année sainte de la miséricorde mais des  "Missionnaires de la Miséricorde divine", accueillis par Mgr Rey dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Ils ont fêté le dixième anniversaire de leur fondation en septembre dernier. Leur croissance les a obligés à acheter une maison en centre-ville. Leur fondateur et supérieur, l’abbé Loiseau, parle ici de sa communauté et de ses besoins. Christophe Geffroy l’a interviewé pour le mensuel « La Nef » : 

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    « La Nef – Vous avez fêté en septembre dernier les dix ans de votre fondation : pourriez-vous nous rappeler dans quel contexte sont nés les Missionnaires de la Miséricorde et pour quelle vocation, quel charisme ?

    Abbé Fabrice Loiseau – La société des Missionnaires de la Miséricorde est née d'une rencontre avec Mgr Rey, alors que je lui faisais part d’intuitions missionnaires. L’évêque de Toulon me rappelle un soir : « Il faut que tu fondes ! » Trois charismes me paraissaient nécessaires pour une vie sacerdotale et missionnaire à notre époque : annoncer la miséricorde au monde, vivre de l'eucharistie grâce à l'adoration une heure chaque jour et célébrer la forme extraordinaire du rit romain, et enfin participer à la nouvelle évangélisation par une annonce directe de la foi, particulièrement aux musulmans. La dimension missionnaire de ce projet était une priorité pour Mgr Rey et pour moi. 

    Où en sont aujourd’hui les Missionnaires de la Miséricorde, où êtes-vous implantés ?
    Les Missionnaires de la Miséricorde ont aujourd’hui trois lieux de culte : la paroisse personnelle Saint-Francois-de-Paule à Toulon, l'église Saint-Charles à Marseille et Notre-Dame-du-Peuple à Draguignan en lien avec la paroisse territoriale. Nous exerçons également un travail d'aumônerie à Toulon pour la Faculté de droit, pour un collège diocésain et pour une école primaire hors contrat. Un des prêtres de la société est responsable des JMJ au niveau diocésain. À Marseille, le prêtre assure aussi une aumônerie d’hôpital et l’aumônerie de l'école paramédicale des Armées qui dépend du diocèse aux Armées. Dans nos trois lieux, nous avons aussi créé des groupes de prière et de formation pour étudiants. Le camp Spes d'évangélisation des plages regroupe une centaine de jeunes et nous créons pour les JMJ le groupe Miséricordia. L'ouverture du pub Le Graal, à Toulon, a permis d'augmenter notre groupe de jeunes mais aussi d’avoir des contacts avec des personnes loin de l'Église. L'abbé Dubrule, mon adjoint, est en outre professeur au séminaire de la Castille.
    Notre communauté est encore modeste : cinq prêtres, onze séminaristes et un frère. Nous souhaitons, dans un premier temps, conforter nos lieux d’apostolat et développer une assistance variée dans nos paroisses. Les après-midi missionnaires avec les paroissiens sont un objectif important : il s'agit de missions de rue et de porte-à-porte avec des laïcs. Vous savez que notre souci est de développer la mission particulièrement auprès des musulmans. Cela demande une formation régulière sur l'islam et la création de liens d'amitié, c’est un investissement important pour nous. La création de groupes alpha (dîners missionnaires) est aussi une priorité. Vous voyez les projets sont nombreux…

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  • Les Bénédictines de Liège chantent le Christ Roi

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    Abbaye des bénédictines de Liège
    Vêpres du Christ-Roi (22 novembre 2015) 

    JPSC

  • Liège : conférence d’Andrea Riccardi à la cathédrale, le lundi 14 mars 2016 à 20h00

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    A l’invitation de l’évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, le prof. Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant’Egidio, sera à Liège le 14 mars 2016.

    Il y donnera une conférence sur le thème « Ecrire une nouvelle page d’histoire avec la miséricorde ». La conférence, qui s’inscrit dans le cadre de l’année jubilaire de la miséricorde, aura lieu à 20h dans la Cathédrale Saint-Paul.

    Ce lundi 29 février, 93 réfugiés syriens sont arrivés à Rome en provenance du Liban. Ils n’ont pas effectué un voyage dangereux par la mer. Ils sont arrivés sur le sol européen, en avion, après un voyage en toute sécurité, munis d’un visa humanitaire.

    Cela a été rendu possible grâce à l’accord conclu entre la Communauté de Sant’Egidio, la Fédération des Eglises protestantes et, d’autre part, le gouvernement italien.

    Ce projet pilote permettra à 1.000 réfugiés syriens vulnérables (des femmes enceintes, des femmes seules avec enfants, des personnes âgées, des malades,…) d’être accueillis en Europe, après un voyage sponsorisé, en sécurité, en avion.

    Pour plus d’informations, voir le communiqué de presse.

    Voir aussi l'article dans La Libre.

    JPSC

  • Un comte de Flandre élevé sur les autels

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    s2pm6xj6.jpgLe bienheureux Charles le Bon, comte de Flandre, martyr (+ 1127); fêté le 2 mars (Source : Saints et saintes de l'Eglise)

    Charles Ier de Flandre, dit Charles le Bon né Charles de Danemark (vers 1083 - 2 mars 1127), est le fils du roi du Danemark Knut IV et d'Adèle de Flandre, petit-fils du comte Robert Ier et de Gertrude de Saxe, neveu du comte Robert II et cousin germain du comte Baudouin VII. Il est comte de Flandre de 1119 à 1127. On le fête le 2 mars comme saint.

    Le cours de sa vie
    Knut IV de Danemark ayant été assassiné en 1086, Adèle se réfugie en Flandre, prenant le très jeune Charles avec elle. Charles grandit à la cour de son grand-père Robert Ier et de son oncle Robert II. En 1092 Adèle le quitte pour se marier avec Roger Borsa, duc des Pouilles dans le sud de l'Italie.

    Charles part à la croisade en 1096 avec son oncle, qui meurt en 1111. Il devient un proche conseiller du nouveau comte Baudouin VII (qui était de plusieurs années plus jeune) qui le prend d'affection et lui procure plusieurs avantages. Il lui donne d'abord la seigneurie et le château d'Encre qu'il avait enlevé à Hugues de Camp d'Avène, comte de Saint-Pol. En 1118, Charles épouse l'héritière du comte d'Amiens, Marguerite de Clermont.
    En 1119, il est reconnu par les États convoqués à Rouliers comme successeur de Baudouin VII agonisant. Il devient effectivement comte le 19 juin. Sa prise de couronne est néanmoins vivement contestée. La comtesse douairière Clémence de Bourgogne s’avère son opposante la plus acharnée : elle favorise son propre candidat, Guillaume d'Ypres. Charles vainc un à un tous ses rivaux, et Clémence doit renoncer à une partie de son douaire ; Guillaume, fait prisonnier, est amadoué par quelques seigneuries et une somme d’argent ; Baudoin III, allié à Thomas de Coucy, est vaincu en bataille rangée ; le comte Gauthier d’Hesdin est chassé et privé de ses états ; Hugues Champ d’Avoine voit les forteresses de son comté de Saint-Pol rasées ; le comte de Boulogne Eustache III doit finalement se tenir coi.

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  • L'islam a la lumière de la foi chrétienne

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    Du Père Edouard-Marie Gallez sur le site eecho.fr :

    Beaucoup d’études paraissent sur l’islam. Même sans aucune prétention à être exhaustifs, nous sommes bien en retard sur l’actualité de leur parution – mais l’actualité de leur contenu, elle hélas, ne faiblit pas.

    • L´islam à la lumière de la foi chrétienne, Henri de Saint-Bon (février 2016)

    9782356311405.jpgAprès Catholique/Musulman : je te connais, moi non plus, écrit avec Saad Khiari (F.-X. de Guibert, 2006), le Petit lexique islamo-chrétien (éd. de l’Oeuvre, 2012) et Le christianisme oriental dans tous ses états (éd. Le livre ouvert, 2014), Henri de Saint-Bon publie L´islam à la lumière de la foi chrétienne

    Cet ouvrage de clarification n’est pas inutile dans un contexte chrétien où l’on évite encore et toujours d’avoir un discours cohérent sur l’islam. Faut-il que le discours (catéchétique en particulier) soit fait pour plaire et convenir à tout le monde ? Faut-il s’interdire d’avoir une pensée sur l’islam ?

    On remarque tout de suite, à la fin de l’ouvrage, la présence de deux lexiques considérables (qui, ensemble, couvrent 80 de ses 310 pages) : l’un est consacré aux « mots catholiques ou à vision catholique », l’autre aux « mots islamiques ou à vision islamique ». L’objectif de l’auteur est clairement de dénoncer les ambiguïtés des mots, tout en sachant que, d’abord, beaucoup de chrétiens ne savent plus le sens des mots chrétiens ni celui des réalités qu’ils désignent – d’où l’intérêt évident de deux lexiques, avec des renvois du premier au second. Par exemple, la courte définition de la miséricorde dans le premier (p.259) renvoie au mot rahma dans le second (p.302) : la différence radicale est mise en lumière (mais elle pourrait l’être davantage : la rahma islamique et coranique est en fait plutôt une anti-miséricorde).

    Le souci pédagogique inspire l’ensemble des 26 chapitres, dont certains ne font que deux pages mais qui se terminent tous par un tableau comparatif reprenant en quelques phrases-clefs le contenu du chapitre. Le tour d’horizon des thèmes abordés est impressionnant et, bien sûr, beaucoup demanderaient de nombreux développements. La conjonction de tous constitue l’originalité de cet outil.

    On regrettera cependant que l’auteur, à la suite d’Annie Laurent, imagine qu’il existe des « valeurs spirituelles communes aux chrétiens et aux musulmans » (p. 225) – qu’il tente d’énumérer ensuite abstraitement. Nous avons eu l’occasion d’expliquer que cette approche qui découpe les croyances en notions abstraites équivaut à chercher le plus grand commun diviseur entre deux chiffres : c’est faire fi de l’histoire, où s’enracinent l’origine et les raisons véritables des oppositions entre le christianisme et un phénomène religieux qui est apparu à sa suite. Et l’auteur fait fi aussi de l’expérience et de la pensée de nos Frères chrétiens d’Orient, qui « dialoguent » avec les musulmans depuis 14 siècles et qui n’ont pas attendu les textes de Vatican II (lesquels ne sont pas aussi clairs que les caricatures qu’on en a faites).

    Le problème est là : s’il s’agissait de comparer la philosophie d’Epicure à celle d’Aristote, la démarche abstraite, thématique et comparative de l’auteur serait excellente. Mais nous n’avons pas affaire à deux systèmes philosophiques mais, d’une part, à la Révélation du Salut en la Personne de Jésus, et d’autre part à la contrefaçon de cette Révélation en un système de salut (et non pas philosophique) ; dans ce système de salut, l’Oumma prend la place et le rôle du Sauveur (du monde).

    Cette prétention de salut global (on connaît le slogan : « l’Islam, c’est la solution ! »), l’auteur ne l’entrevoit même pas, sinon de manière indirecte à travers son analyse du djihad (p. 169-173). On notera que la comparaison qui y est faite avec la parole de Jésus « Je ne suis pas venu apporter la paix sur la terre… » tombe mal : il y a deux mots en araméen qui sont traduits par le seul mot paix (eirènè en grec), une donnée qui est disponible sur le web depuis plus d’un an.

    Or, la question essentielle à la sensibilité islamique est pourtant celle-là : comment Dieu peut-Il et doit-Il sauver ce monde qui est en train de s’autodétruire, notamment sous l’égide de maffias mondiales ? Nulle part la question du devenir de ce monde n’est abordée.

    Des outils performants pour comparer thématiquement le christianisme et l’islam peuvent être utiles au public occidental désinformé et habitué à raisonner de manière notionnelle ; mais outre le fait que de moins en moins de gens sont capables de tels raisonnements, il faut bien constater que de tels outils existent depuis fin 1997, avec la parution de La croix et le croissant du P. Antoine Moussali et dont même le titre a été copié maintes fois. Vingt ans après, en serait-on toujours là ? Comparer n’est pas expliquer. Au mieux, on lève ainsi des ambiguïtés sur les fausses ressemblances et les oppositions radicales entre le christianisme et l’islam. Et ensuite ? Ne faudrait-il pas aborder les choses d’une toute autre manière ?

    Edouard-M G.