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BELGICATHO - Page 1726

  • L’enfant à naître n'appartient pas à une "sous-catégorie d'êtres humains"

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    Le droit de l'enfant à la vie, avant et après la naissance

    ROME, 21 octobre 2013 (Zenit.org -Anne Kurian) - Le Saint-Siège plaide pour « le droit de l'enfant à la vie, avant aussi bien qu'après la naissance », et pour « un respect total des droits, des responsabilités et des devoirs des parents envers leurs enfants ».

    Mgr Francis A. Chullikatt, observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU à New York, a pris la parole lors de la troisième commission de la 68e Assemblée générale sur le thème « Promotion et protection des droits des enfants ».

    Protéger le droit de naître

    L'archevêque a commenté le rapport du Secrétaire général sur le statut de la Convention relative aux droits de l'enfant, rappelant que la Convention consacre le « droit à la vie, à la survie et au développement » de l'enfant : « En effet, sans vie, tous les autres droits n'ont aucun sens ».

    Pour le Saint-Siège, « il s'ensuit que l’on doit accorder à chaque enfant en premier lieu le droit de naître ». En outre, « il s'agit d'un droit qui doit être protégé de la même manière pour tous - sans discrimination d'aucune sorte, y compris en raison du sexe, d'un handicap ou de politiques dictées par l'eugénisme ».

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  • Le président de l'Equateur menace de démissionner si l'avortement est dépénalisé (mise à jour)

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    Lu sur la Synthèse quotidienne de Gènéthique :

    Equateur:  le président menace de démissionner si l'avortement est dépénalisé

     Jeudi 10 octobre, le président socialiste de l'Equateur, Rafael Correa, "a menacé de démissionner si des membres de sa majorité parlementaire tentaient de faire dépénaliser l'avortement dans le cadre d'une réforme du code pénal". 

    Sur la chaîne de télévision équatorienne Oromar, le président a déclaré: " 'Si un groupe de personnes très déloyales réunissent demain une majorité' [parmi les élus de la coalition au pouvoir] 'alianza pais' pour légaliser l'avortement, 'moi immédiatement, je présente ma démission' ". Il a ajouté: "qu'ils fassent ce qu'ils veulent [...] je n'autoriserai jamais la dépénalisation de l'avortement. [...] Au contraire, la Constitution dit défendre la vie dès la conception".

    La synthèse quotidienne de Gènéthique de ce lundi 21 annonce :

    Equateur: l'avortement ne sera pas dépénalisé dans le nouveau Code pénal

     Le président Equatorien Rafael Correa, réélu cette année pour un mandat courant jusqu’à 2017, a obtenu des parlementaires l’adoption d’un nouveau Code pénal. A l’occasion de ce vote, la législation sur l'avortement a été maintenue et n'a pas été assouplie. Après avoir menacé de démissioner le 10 octobre dernier "si des membres de sa majorité parlementaire tentaient de faire dépénaliser l'avortement dans le cadre d'une réforme du Code pénal" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 14/10/2013), le président Equatorien a réaffirmé son opposition à une dépénalisation de l'avortement: "Jamais je n’approuverai la dépénalisation de l’avortement."

    Par ailleurs, le nouveau Code prévoit des sanctions pour tout "mauvais geste ou décision du médecin" qui entraînerait la mort d’un patient. Ainsi, un médecin peut encourir jusqu'à cinq ans de prison, voir sa licence révoquée et être contraint de repasser un examen dans le but de pouvoir à nouveau exercer une activité médicale.

  • Summorum Pontificum, on continue...

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    Un pèlerinage Summorum Pontificum à Rome (une interview de l'abbé Barthe par P. Benoit parue sur le site de l'Homme Nouveau)

    Samedi prochain aura lieu à Rome, cœur de la chrétienté, le deuxième pèlerinage international Summorum Pontificum pour conclure l’Année de la foi. Son aumônier général est l’abbé Claude Barthe. Il nous en dit plus.

    • Vous êtes l’aumônier du pèlerinage Summorum Pontificum qui se déroulera samedi 26 octobre. De quoi s’agit-il ?

    L’abbé Claude Barthe : Ce pèlerinage est le deuxième du genre. L’an passé s’était mis en place un groupe ad hoc, le Cœtus Internationalis Summorum Pontificum (CISP), qui avait organisé un premier pèlerinage à Rome, à la Toussaint 2012, au début de l’Année de la foi, pour lequel s’étaient retrouvés des prêtres, religieux, séminaristes et fidèles du monde entier, attachés à ce que l’on nomme la liturgie selon la forme extraordinaire du rit romain. Il s’était achevé par une messe pontificale à Saint-Pierre du Vatican, célébrée par le cardinal Cañizares, Préfet de la Congrégation du Culte divin. Nous allons conclure l’Année de la foi, du 24 au 27 octobre prochains, par un pèlerinage semblable. Le CISP, présidé par un magistrat italien, Guiseppe Cappocia, et dont le secrétaire général est Guillaume Ferluc, aime qualifier de représentants du peuple Summorum Pontificum ceux qui viennent à Rome à cette occasion et qui, dans une grande diversité, appartiennent à des paroisses, des communautés religieuses, des communautés Ecclesia Dei, et aussi à la Fraternité Saint-Pie-X. Nous collaborons bien sûr fructueusement avec des organisations diverses petites ou grandes, des instituts religieux, instituts Ecclesia Dei, etc., mais pour que tout le monde se sente chez soi, ce sont les individus qui sont invités et qui prennent part comme tels aux cérémonies et aux actes de dévotion, de cette pérégrination vers le Tombeau de Pierre et auprès de son Successeur, la paroisse personnelle de forme extraordinaire de Rome, la Trinité-des-Pèlerins, constituant la base d’accueil, conformément à sa vocation qu’indique son titre.

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  • Euthanasier coûte moins cher que d'investir dans les soins palliatifs

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    Au Québec, l'euthanasie (qu'on appelle là bas "aide médicale à mourir") serait privilégiée pour des raisons financières (synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org)

    Sur le site internet d'information lapresse.ca, un médecin de famille canadien, Paul Lefort, publie une tribune dans laquelle il dénonce le recours à l'euthanasie et explique qu'un tel acte "prend sa justification dans l'incapacité de la médecine à soulager, à défaut de guérir les conséquences inacceptables d'une maladie incurable". Cette tribune intervient à la suite du récent dépôt, par le Gouvernement québécois, d'un projet de loi visant à autoriser l'aide médicale à mourir (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 13/06/2013). 

    Le médecin de famille souligne que "l'échec du traitement ne reflète pas une impuissance médicale, mais un refus de soutien financier privant quatre malades sur cinq de l'accès aux soins palliatifs". D'ailleurs, il tient préciser que souvent "on considère [...] la procédure de l'euthanasie beaucoup plus économique que les services de soins palliatifs". 

    Alors que 80% des patients n'ont pas accès aux soins palliatifs, Paul Lefort estime que la vraie question est la suivante: "l'euthanasie est-elle une procédure acceptable pour résoudre le problème du sous-financement et du manque d'accès aux soins palliatifs?". 

    Le 15 octobre dernier, la Coalition des médecins pour la justice sociale a également tenu à dénoncer ce projet de loi en soulignant que le gouvernement québécois souhaite par ce biais "favoriser l'euthanasie pour des raisons économiques plutôt que d'investir dans les soins palliatifs" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 17/10/2013).

  • Fiabilité du Nouveau Testament

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    De notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Fiabilité du Nouveau Testament

    Pouvons-nous être sûrs que les textes du Nouveau Testament que nous lisons aujourd'hui sont les mêmes que ceux rédigés par les apôtres? La réponse par l'affirmative semble de loin la plus probable. Pourquoi ? Rapidement, voici quelques raisons de le penser.. .

    Les historiens s'accordent pour affirmer que tout le NT était déjà rédigé au premier siècle. En effet, tant la langue utilisée par les auteurs (au niveau de la syntaxe, du vocabulaire et de la grammaire) que les descriptions culturelles et géographiques, correspondent au monde qui existait au temps de Jésus. Nulle allusion par exemple ( à part des prophéties) à la destruction de Jérusalem qui s'est produite en l'an 70  ( événement qui aurait immanquablement été relaté si les textes avaient été mis par écrit après cette date). D'autre part,  le témoignage des tous premiers pères de l'Eglise (Polycarpe, Ignace d'Antioche...) confirment que les évangiles et les épîtres circulaient déjà à leur époque (c'est à dire juste après la mort des apôtres).

    Bien que nous n'ayons plus d'écrits originaux, nous possédons 24.000 manuscrits (dont 5.500 rédigés en grec). Parmi ceux-ci, : le Codex Sinaïticus  (350 après J-C) et le Codex Vaticanus (325 après J-C) qui, tous deux reprennent   l'entièreté du  NT. Copies les plus anciennes ? Point du tout !  Ont également été   retrouvés des manuscrits du deuxième siècle (tel un extrait de l'évangile de saint Jean daté de l'an 125) et  un fragment de l'Evangile de saint Marc dont l'origine remonte au premier siècle). Sur ces 24.000 manuscrits, aucune contradiction majeure n'est signalée. La concordance évaluée par les experts dépasserait même les 98 %. Ajoutons que ces textes proviennent de différents endroits de la planète (Syrie, Egypte, Italie, Turquie...) et que, de ce fait, une collusion s'avère impossible.

    L'abondance des documents que nous possédons et leur proximité dans le temps avec les faits qu'ils relatent, tranche radicalement au regard des écrits (communément admis) concernant les oeuvres de beaucoup  d'auteurs profanes. Un exemple parmi  d'autres : « La conquête de la Gaule » de Jules César. Nombre de manuscrits disponibles : 10. Distance entre la rédaction et les plus anciennes copies : 900 ans. Comme on le voit, « il n'y a pas photo »....

    Jean-Pierre Snyers (jpsnyers.blogspot.be)

  • Parlement européen : une guerre éclair contre le respect de la vie humaine

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    Parlement européen: guerre à la culture de la vie

    Un déni de bon sens

    (Zenit.org) - Le président de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE), Antoine Renard, dénonce une "guerre éclair" au Parlement européen contre le respect de la vie humaine. Il proteste: "en soutenant une résolution au Parlement européen", certains membres du Parlement "neutralisent l'initiative citoyenne européenne en faveur de l'embryon humain "Un de Nous"." Voici ses explications.

    ***

    Le Parlement européen s’apprête à voter, mardi 22 octobre prochain à Strasbourg, une résolution sur « la santé reproductive et sexuelle ». Ayant exprimé leur soutien pour ce texte, les députés européens de l'UMP soutiennent la neutralisation politique de l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous" (soutenue par plus de 1.3 million de citoyens de l’UE). Leur position sera vraisemblablement identique à celle de l'UDI, du Modem, des Socialistes, des Verts et des Communistes. La jurisprudence de l’Union européenne qui constitue la base de cette initiative sera ainsi bafouée, ce dont les lobbies pro-avortement s'en félicitent. Un projet de résolution alternative a été déposé pour offrir une vraie alternative au projet initial, faisant respecter le droit communautaire et "Un de Nous".

    Déni de bon sens

    La volonté de certains membres du Parlement européen de neutraliser politiquement le succès de l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous" se manifeste par le chiffre A7-0306/2013. Ce projet de résolution déclare l'avortement un droit fondamental, demande une garantie de financement aux associations promotrices de l'avortement, se déclare favorable à la PMA pour célibataires ou lesbiennes, portant ainsi atteinte au droit des enfants de connaître, dans la mesure du possible, leur père et leur mère.

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  • Le bienheureux Charles d'Autriche, roi apostolique de Hongrie

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    Bx Charles d’Autriche, roi apostolique de Hongrie (Evangile au Quotidien)

    Charles d'Autriche, fils de l'archiduc Otto et de la princesse Marie-Joséphine de Saxe, fille du dernier roi de Saxe, naît le 17 août 1887 au château de Persenburg, en Autriche inférieure. L'Empereur François Joseph I était son grand-oncle.

    Charles reçut une éducation catholique approfondie et, dès son enfance, il fut accompagné dans la prière par un groupe de personnes, ainsi que par une religieuse stigmatisée qui lui avait prédit de grandes souffrances. C'est de là qu'est née, après la mort de Charles, la “Ligue de prière de l'Empereur Charles pour la paix des peuples”, qui, en 1963, devint une communauté de prière reconnue par l'Église.

    Très tôt, grandit chez Charles un grand amour pour l'Eucharistie et pour le Cœur de Jésus. Il prit toutes les décisions importantes de sa vie en priant.

    Le 21 octobre 1911, il épousa la Princesse Zita de Bourbon-Parme. Ce furent dix années d'une vie conjugale heureuse, couronnées par la naissance de 8 enfants.

    Le 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône, est victime d'un attentat. Charles devint alors l'héritier du trône de l'Empire austro-hongrois. En pleine Première Guerre mondiale, avec la mort de l'empereur François-Joseph le 21 novembre 1916, Charles devint empereur d'Autriche.

    Le 30 décembre, il fut couronné roi apostolique de Hongrie. Cette charge est perçue par Charles comme une voie pour suivre le Christ : dans l'amour pour les peuples qui lui sont confiés, dans sa bienveillance à leur égard, dans le don de sa vie pour eux. Pendant cette guerre terrible, Charles plaça le devoir le plus sacré d'un roi - l'engagement pour la paix - au centre de ses préoccupations. De tous les responsables politiques, il fut le seul à soutenir les efforts du pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) en faveur de la paix. Il travailla également à l'élaboration d'une vaste législation sociale inspirée de l'enseignement social chrétien. Son attitude permit, à la fin du conflit, la transition vers un nouvel ordre sans guerre civile. Il fut cependant banni de sa patrie. Pour répondre au désir du Pape, qui craignait l'établissement du pouvoir communiste en Europe centrale, il tenta de rétablir son autorité en Hongrie. Mais deux tentatives échouèrent car il voulait éviter le déclenchement d'une guerre civile.

    Charles fut envoyé en exil sur l'Ile de Madère. Considérant sa charge comme un mandat de Dieu, il n'abdiqua pas.

    Réduit à la misère, il vécut avec sa famille dans un logement insalubre. Il tomba gravement malade, acceptant la maladie comme un sacrifice pour la paix et l'unité de ses peuples.

    Charles endura ses souffrances sans se plaindre et pardonna à tous ceux qui lui avaient fait du mal. Il mourut le Ier avril 1922, le regard tourné vers le Saint-Sacrement. Sur son lit de mort, il répéta la devise de toute sa vie: « Je m'engage toujours, en toutes choses, à connaître le plus clairement possible la volonté de Dieu et à la respecter, et cela de la manière la plus parfaite ».

    Charles d’Autriche a été béatifié le 03 octobre 2004, à Rome, avec 4 autres Serviteurs de Dieu : Pierre Vigne, Joseph-Marie Cassant, Anna Katharina Emmerick, Maria Ludovica De Angelis, par le Bx Jean-Paul II (>>> Homélie du Pape).

    La mémoire liturgique du Bienheureux Charles est fêtée le 21 octobre, soit la date de son mariage avec la princesse Zita de Bourbon Parme. Ce n’est pas un usage courant dans l’Église qui fête, généralement, les saints et bienheureux le jour de leur mort (dies natalis = naissance au ciel). Cette date montre l’attachement du Bx Jean-Paul II à la sanctification des époux dans le mariage.

    Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).

  • Rendre visite aux prêtres, religieux et religieuses en maison de retraite

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    Rendez visite aux prêtres en maison de retraite: des sanctuaires! (zenit.org)

    Lors de son homélie du 18 octobre, le pape a évoqué les prêtres et les religieuses qui vivent en maison de retraite et il a invité les catholiques à rendre visite à ces « sanctuaires de sainteté ».

    Le pape a fait observer qu'au début de la vie apostolique, les disciples sont « jeunes » et « forts » et même les « démons s’enfuient à leur prédication ». Mais la première lecture présente Paul à la fin de sa vie: "c’est le crépuscule de l’apôtre".

    "Et lorsque je pense au crépuscule de l’apôtre, il me vient dans le cœur le souvenir de ces sanctuaires d’apostolicité et de sainteté que sont les maisons de retraite des prêtres et des sœurs : de bons prêtres, de bonnes religieuses, qui ont vieilli, avec le poids de la solitude, dans l’attente que le Seigneur vienne frapper à la porte de leur cœur. Ce sont de véritables sanctuaires d’apostolicité et de sainteté que nous avons dans l’Église. Ne les oublions pas, hein !"

    Le pape invite à regarder au-delà des apparences pour découvrir la beauté de ces  lieux. "J’entends souvent, a-t-il dit, que l’on fait des pèlerinages au sanctuaire de la Vierge, de saint François, de saint Benoît, beaucoup de pèlerinages". "Mais je me demande si nous, chrétiens, nous avons envie de rendre une visite, qui sera un véritable pèlerinage, à ces sanctuaires de sainteté et d’apostolicité que sont les maisons de retraite des prêtres et des sœurs. Il y a quelques jours, l’un d’entre vous m’a dit que lorsqu’il allait dans un pays de mission, il allait au cimetière et il voyait toutes les tombes des vieux missionnaires, prêtres ou sœurs, qui étaient là depuis cinquante, cent, deux cents ans, inconnus. Et il m’a dit ‘Mais, on peut tous les canoniser, parce qu’à la fin, ce qui compte, c’est simplement cette sainteté au quotidien, cette sainteté de tous les jours’. Dans les maisons de retraite, ces sœurs et ces prêtres attendent le Seigneur un peu comme Paul, un peu tristes, c’est vrai, mais aussi avec une certaine paix, le visage joyeux." (...)

  • Les statistiques de l'Eglise catholique (20 octobre 2013)

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    VATICAN - Journée missionnaire mondiale 2013: les statistiques de l'Eglise catholique (Agence Fides) –

    En vue de la Journée Mondiale des Missions, Dimanche 20 octobre, l’Agence Fides présente des statistiques choisies de manière à offrir un panorama de l’Église missionnaire dans le monde. Les tableaux sont extraits du dernier « Annuaire des Statistiques de l’Église » publié (mis à jour au 31 décembre 2011), et concernent les membres de l’Église, ses structures pastorales, ses activités dans le domaine de la santé, de l’assistance et de l’éducation. Entre parenthèses, est indiquée la variation, augmentation (+) ou diminution (-) par rapport à l’année précédente, suivant la comparaison effectuée par l’Agence Fides.

    Population mondiale

    Au 31 décembre 2011, la population mondiale s’élevait à 6.933.310.000 personnes, avec une augmentation de 84.760.000 par rapport à l’année précédente. L’augmentation concerne cette année également l’ensemble des continents et en particulier : l’Asie (+46.690.000) et l’Afrique (+23.932.000) suivis par l’Amérique (+11.311.000), l’Europe (+2.332.000) et l’Océanie (+495.000).

    Catholiques

    A la même date du 31 décembre 2011, le nombre des catholiques était de 1. 213.591. 000, avec une augmentation totale de 17.920.000 par rapport à l’année précédente. L’augmentation concerne tous les continents et se trouve être plus importante en Afrique (+8.047.000), en Amérique (+6.312.000) et en Asie (+2.577.000), suivent l’Europe (+822.000) et l’Océanie (+162.000). 

    Le pourcentage des catholiques a augmenté de 0,04% (comme l’année passée), arrivant à 17,50% de la population mondiale. S’agissant des continents, on enregistre des augmentations en Afrique à hauteur de + 0,35%, en Asie de + 0,03% et en Océanie de +0,1%, alors que de légères diminutions caractérisent l’Amérique (- 0,09%) et l’Europe (-0,02%).

    Habitants et catholiques par prêtre

    Le nombre d’habitants par prêtre a augmenté cette année aussi de 117 unités cette fois, atteignant le total de 13. 394. La répartition par continent enregistre des augmentations en Amérique (+ 67), en Europe (+ 39) et en Océanie (+ 120) et des diminutions en Afrique (- 448) et en Asie (- 776). 

    Le nombre des catholiques par prêtre a augmenté globalement de 36 unités, atteignant le chiffre de 2.936. On enregistre des augmentations sur tous les continents, la seule diminution, même si elle est légère, concernant cette année encore l’Asie, les variations étant : Afrique (+ 13) ; Amérique (+ 36) ; Asie (- 15) ; Europe (+ 23) ; Océanie (+ 39).

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  • Des chrétiens, pas des idéologues...

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    Disciples du Christ et non de l’idéologie

    2013-10-18 L’Osservatore Romano

    « Quand un chrétien devient disciple de l’idéologie, il a perdu la foi et n’est plus disciple de Jésus ». Et l’unique antidote contre ce danger est la prière. Tel est le message que le Pape François a tiré de la liturgie de la Parole de la Messe célébrée ce jeudi 17 octobre, à Sainte-Marthe.

    Le Pape a centré son homélie sur le passage évangélique de Luc (11, 47-54) qui rapporte l’admonition de Jésus aux docteurs de la loi – « Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui essayaient d’entrer, vous les en avez empêchés » – y associant l’image d’« une Eglise fermée » dans laquelle « les gens qui passent devant ne peuvent pas entrer » et où « le Seigneur qui est à l’intérieur  ne peut pas sortir ». D’où l’avertissement à ces « chrétiens qui ont la clé à la main et l’emportent, n’ouvrent pas la porte » ; où pire, « s’arrêtent à la porte » et « ne laissent pas entrer ».

    Mais quelle est la cause de tout cela ? Le Saint-Père  l’a identifiée dans le « manque de témoignage chrétien », qui apparaît encore plus grave si le chrétien en question « est un prêtre, un évêque, un Pape ». Du reste, Jésus est très clair quand il dit : « Allez, partez jusqu’aux extrémités du monde. Enseignez ce que j’ai enseigné. Baptisez, allez aux carrefours des routes et faites les tous entrer, les bons et les méchants. Ainsi dit Jésus. Tous à l’intérieur ! ».

    Chez le chrétien qui prend « cette attitude de ‘clé dans la poche et de porte fermée’ », il existe, selon le Pape, « tout un processus spirituel et mental » qui conduit à faire passer la foi « pour un alambic », en la transformant en « idéologie ». Mais « l’idéologie – a-t-il averti – n’appelle pas. Jésus ne se trouve pas dans les idéologies. Jésus est tendresse, amour, douceur, et les idéologies, de toute orientation, sont toujours rigides ». Au point qu’elles risquent de rendre le chrétien « disciple de cette attitude de pensée » plutôt que « disciple de Jésus ».

    Il faut alors se demander ce qui provoque « dans le cœur de ce chrétien, de ce prêtre, de cet évêque ou de ce Pape » une attitude du genre. Pour le Pape François la réponse est simple : « Ce chrétien ne prie pas. Et si la prière est absente », la porte se ferme.

    Donc, « la clé qui ouvre la porte à la foi est la prière ». Car « quand un chrétien ne prie pas, son témoignage et orgueil ». Et lui-même est « un vaniteux, un orgueilleux, c’est quelqu’un plein d’assurance, il n’est pas humble. Il recherche sa promotion. En revanche, quand un chrétien prie il ne s’éloigne pas de la foi : il parle avec Jésus ».

    En conclusion, le Pape a invité à demander au Seigneur la grâce de ne jamais cesser « de prier  pour ne pas perdre la foi » et de « rester humble » de manière à ne pas devenir des personnes fermées « qui bloquent la route au Seigneur ».

  • Embryon : mobilisons-nous, c'est urgent !

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    Offensive contre l’embryon à Bruxelles :

    La FONDATION JEROME LEJEUNE et  l’initiative citoyenne européenne UN DE NOUS dénoncent un déni de démocratie et appelle à la mobilisation !

     

    Des observateurs des instances européennes tirent un signal d’alarme : une proposition de résolution portant atteinte à la dignité de l’embryon humain va être votée le 22 octobre.

     

    Pour s’opposer à cette résolution, 4 actions :

    ·        Demander* au Président du Parlement européen de retirer le projet de résolution de l’ordre du jourde l’Assemblée plénière car ce texte ne relève pas de la compétence de l’Union

                (Markus Winkler, Chef de cabinet, 0032 (0)2 28 40  737, markus.winkler@europarl.europa.eu)

    ·        Demander* au PPE de rejeter le texte : joseph.daul@europarl.europa.eu ; 0032-2-2840662 (Joseph Daul parlementaire français UMP président du parti PPE)

    ·        Interpeller les responsables politiques attentifs à la défense de l’embryon

    ·        ET SURTOUT : Faire signer l’Initiative Citoyenne Européenne Un de Nous sur WWW.UNDENOUS.FR (il faut passer la barre des 100 000 signatures françaises, actuellement à 93 000)

     

    La proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) sera débattue et votée le 22 octobre au Parlement européen : elle inclut le financement de programmes menaçant l’être humain déjà conçu.

     

    La Fondation Jérôme Lejeune, avec les autres acteurs français de la mobilisation UN DE NOUS, dénonce ce projet de résolution.

    En effet, celle-ci excède les compétences de l’Union européenne qui laisse normalement les Etats membres légiférer sur les enjeux bioéthiques. Les financements européens de recherche sur l’embryon et de politiques d’aide au développement incluant l’avortement posent problème.

     

    Plus de 1.200.000 personnes en Europe, signataires de l’Initiative Citoyenne Européenne UN DE NOUS demandent précisément l’arrêt du financement par l’Union européenne des programmes menaçant l’être humain déjà conçu.

    Les députés européens doivent prendre en compte cette mobilisation citoyenne massive à travers toute l’Europe, et inédite sur le sujet, sous peine de déni de démocratie.

     

    La Fondation Jérôme Lejeune demande une mobilisation d’ici le vote du 22 octobre et jusqu’à la clôture officielle de la collecte à la fin du mois.

    Un très grand merci à vous tous.

     

    Agnès Gaudini

    Responsable du projet UN DE NOUS pour la Fondation Jérôme Lejeune

     

    * 1 exemple de lettre électronique :

     

    Monsieur,
    Une proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) est actuellement inscrite au calendrier du Parlement Européen pour le 22 octobre prochain.

    Ce texte ne relève pas de la compétence de l’Union, comme il en a déjà été décidé précédemment car : « compte tenu de la dimension éthique, sociale et culturelle de l'avortement, il appartient aux États membres d'élaborer et de faire appliquer leurs politiques et leur législation en la matière. La Commission n'entend pas compléter les politiques nationales de santé publique dans ce domaine. » (réponse du Commissaire Dali du 30 avril 2012).

    Je vous demande donc de retirer la programmation de cette proposition abusive, qui heurte profondément la conscience des signataires de l’Initiative Citoyenne Européenne "Un de Nous", soutenue déjà par plus de 1.200.000 personnes en Europe et qui demandent précisément l’arrêt du financement par l’Union européenne de pratiques industrielles et scientifiques impliquant la destruction d’embryons humains.
    Confiant à priori dans votre souci du Bien Commun je vous prie de croire, monsieur, en l'expression de ma considération.

    (signature)

  • Vous avez dit : "art contemporain" ?

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    Philippe Kersantin, sur L'Homme Nouveau, rend compte d'un livre d'Aude de Kerros consacré à l'art contemporain :

    Aude de Kerros règle son compte à l'art contemporain

    Un homme se promène dans un musée d’art contemporain, et s’arrête devant une œuvre. Il l’observe avec intérêt : des pots de peinture ouverts, un pinceau qui traîne à côté, un escabeau replié... Il manque pourtant quelque chose. Notre visiteur cherche partout du regard cet objet si précieux qui fait défaut à l’œuvre, et ne la trouve pas.

    Vous cherchez quelque chose, monsieur ?

    Oui. Comment s’appelle cette œuvre ?

    Ah, monsieur, lui répond-on, ce n’est pas une œuvre d’art, c’est mon matériel de peinture !

    art.jpgCette petite plaisanterie contre l’art contemporain est bien connue. Cesar Santos, un peintre figuratif qui s’est fait une spécialité de ridiculiser ce soi-disant art, a pris un malin plaisir à la représenter sur une de ses toiles [Instalacion, no tocar (Installation, ne pas toucher) On pourra trouver une reproduction de cette toile ici]. Elle ne manque ni de piquant ni de profondeur, car elle pose la question la plus importante : qu’est-ce qu’une œuvre d’art contemporain ? Qu’est-ce qui fait des empilements de vêtements de Boltanski au Grand Palais (Voir par exemple ici) une œuvre d’art alors que nous pouvons trouver la même chose dans notre buanderie ? C’est à cette question que répond Aude de Kerros dans son livre, L’Art caché (Eyrolles, 318 p., 24 €).

    Lire la suite