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BELGICATHO - Page 1728

  • Plaidoyer pour une révolution européenne

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    Une renaissance européenne est possible

    Lu sur LA CROIX (Edouard Tétreau)

    En renonçant à ce que l’Europe a de meilleur, son humanisme et son profond altruisme, les Européens ont tourné le dos à ce qui les caractérisait. Pour ne pas disparaître aux yeux du monde, un sursaut est indispensable, estime un économiste français.

    Une Europe plus petite dans un monde global ? Il s'agit d'une évidence historique. Oui, l'Europe, et avec elle l'Occident, est devenue plus petite dans un monde plus global. Et pourtant ... elle est immense ! Si l'on admet que les chiffres suivants ne sont pas des statistiques de propagande, l'Europe, en 2013, c'est : 500 millions d'habitants; 4,5 millions de kilomètres carrés; un PIB de 18 000 milliards de dollars, supérieur à celui des États-Unis, trois fois supérieur à celui de la Chine. Une épargne financière disponible pour la zone euro de 12 000 milliards d'euros !

    Serait-on en face d'une Europe-Gulliver enchaînée par de médiocres Lilliputiens qui seraient : les Etats eux-mêmes, leurs égoïsmes et la compétition des intérêts nationaux empêchant l'émergence d'une Europe unie et grande ? La somme des intérêts particuliers, industriels et financiers, qui manoeuvreraient l'Europe à leur guise, l'emberlificotant dans les rets et les fils de lobbies bien organisés ?

    La liste est longue des Lilliputiens de ce Gulliver enchaîné que serait l'Europe. On pourrait aussi l'allonger des “boucs émissaires” que l'Europe a toujours su convoquer dans son histoire, pour s'absoudre de ses propres échecs et impuissances. Et si le rabougrissement, l'impuissance et l'échec de l'Europe n'étaient pas l'oeuvre d'un grand complot contre l'Europe ?

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  • Quand Michel Delpech, souffrant d'un cancer, dit sa foi en Dieu

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    Lu sur le Figaro :

    Michel Delpech révèle qu'il soigne un cancer

    Par Olivier Nuc

    Michel Delpech, 67 ans, publie le 7 novembre prochain "j'ai osé Dieu", un ouvrage dans lequel il révèle souffrir d'un cancer de la langue.

    Le chanteur souffre depuis mars dernier d'un cancer de la langue. Dans un nouvel ouvrage à paraître le 7 novembre, il explique combien sa foi l'aide à traverser cette épreuve.

    En mars dernier, le chanteur annulait brutalement une nouvelle tournée qui devait l'emmener à la rencontre de son cher public. Quelques jours plus tard, son épouse, Geneviève, expliquait que Michel Delpech était atteint d'un cancer. Après des mois de silence, il vient de s'exprimer pour la première fois au sujet du mal qui l'affecte, un cancer de la langue.

    Dans un livre à paraître le 7 novembre prochain, (J'ai osé Dieu), l'homme de 67 ans témoigne de sa foi. «Il m'a fallu quelques jours pour accepter cette épreuve, mais elle n'a en aucun cas ébranlé ma croyance, ni ma confiance en Dieu» écrit-il dans l'ouvrage. Après avoir été privé de la possibilité de chanter, l'interprète de Quand j'étais chanteur envisage avec sérénité de retrouver la scène prochainement.

    Traversée du désert

    Dans les années 1980, sa traversée du désert l'avait entraîné dans une profonde dépression dont la religion l'avait sauvé. Depuis son premier tube en 1966, la carrière de ce crooner à la française n'avait connu que des triomphes. Ses chansons racontent les changements de société de la France pompidolienne et giscardienne avec beaucoup de pertinence: du Loir-au-Cher aux Divorcés en passant par Quand j'étais chanteur, Delpech a toujours décrit ses contemporains avec une tendresse pas éloignée de celle de Claude Sautet envers ses personnages. On lui souhaite un prompt rétablissement.

  • Des médecins s'opposent au projet de loi sur l'euthanasie

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    Mais c'est au Québec, comme on peut le lire sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Québec: des médecins s'opposent au projet de loi autorisant l'euthanasie

    Ce mardi 15 octobre, au Québec, lors d'une conférence de presse, la Coalition des médecins pour la justice sociale (*) s'élève contre le projet de loi 52 du gouvernement du Québec qui vise à autoriser l'aide médicale à mourir (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 13 juin 2013). Elle dénonce ce projet "en l'assimilant à un acte d'euthanasie" et prévient que : "les médecins euthanasistes risquent d'être poursuivis au criminel". En effet, précise le Dr Paul Saba, président de la coalition "une loi loi provinciale ne peut rendre inopérant le Code criminel fédéral qui interdit de causer la mort d'un autre individu". 

    Mais avant tout, "le Dr Saba reproche au gouvernement de favoriser l'euthanasie pour des raisons économiques plutôt que d'investir dans les soins palliatifs". Ce projet de loi "donne l'apparence qu'il veut économiser de l'argent parce que ça coûte environ 10$ pour piquer quelqu'un à mort et ça coûte des milliers de dollars de donner des soins palliatifs comme il faut et ça coûte des millions et des millions pour donner aux gens ce dont ils ont besoin: des médecins de famille, des soins qui sont nécessaires", s'insurge-t-il. Il alerte également sur le fait qu'un tel projet pourrait "encourager les jeunes personnes avec des maladies physiques telles que le cancer, ou psychiques telles que la dépression, à abandonner leurs traitements qui pourraient sauver leur vie" alerte-t-il. 

    Le Dr George Casteur, un médecin Belge invité par la Coalition à la conférence de presse pour décrire les dérives de la loi Belge sur l'euthanasie, a souligné: "Très vite, cette loi [i.e le projet de loi du gouvernement québécois] évoluera vers une pente glissante. Le premier pas, on accepte de mettre dans une loi que quelqu'un qui n'a plus que 24h à souffrir, on peut lui donner la mort. Le deuxième pas c'est: pourquoi quelqu'un qui aurait 24 années à souffrir  n'y aurait pas droit?". Par conséquent, "selon le Dr G. Casteur, ces dérives sont inévitables avec le temps puisque le mouvement porte toujours vers l'élargissement des critères et non l'inverse". 

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    (*) Un organisme comprenant des médecins du Québec qui fait la promotion du système de santé public, universel et gratuit

  • Les raisons de croire

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    « Prétendre que le monothéisme haïsse l’intelligence suggère une ignorance surprenant des œuvres de génie produites à travers les siècles par les croyants juifs, chrétiens et musulmans. Étienne Gilson relève même une innovation du christianisme à cet égard, qui va au-delà des réalisations individuelles peut-être indépendantes de la foi de leur sauteurs : « C’est seulement dans la théologie spéculative judéo-chrétienne que se produisit enfin la rencontre et qu’une alliance durable fut scellée entre l’être de la philosophie et le dieu de la religion. Les choses se firent d’ailleurs avec une remarquable lenteur, mais un événement important rendait la chose finalement inévitable. On en trouve la description chez Lactance, homme sans génie philosophique mais observateur d’une remarquable perspicacité. Il annonçait simplement, comme un événement dont les suites devaient être considérables, la jonction de la fonction sacerdotale et de la fonction philosophique. Jusqu’à l’avènement du christianisme, jamais prêtre d’aucune religion n’avait été ce qu’on nomme aujourd’hui un philosophe, jamais un philosophe de quelque renom n’avait été un prêtre, or Lactance voyait au contraire s’ouvrir avec le christianisme une ère nouvelle dans laquelle les prêtres seraient aussi les philosophes et inversement » (Constantes philosophiques de l’être, Paris, Vrin, 1983, p. 10). Fr. Ch. Morerod, O. P., « Quelques athées contemporains (Comte-Sponville, Dawkins, Le Poidevin, Onfrray) à la lumière de S. Thomas d’Aquin », Nova et Vetera 77 (2007), p. 159-160. »

    Ici , sur le blog de Dominique Le Tourneau: Arrêt sur christianisme

    On connaît le mot de Pascal : « prenez de l’eau bénite et abêtissez-vous », une manière d’humilier l’orgueil de l’intelligence. Soit, mais la foi s’adresse à toutes les facultés de l’homme. JPSC

  • La religion la plus persécutée au monde

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    De Christophe Lamfalussy (La Libre) 

    Un rapport britannique parle de "la religion la plus persécutée au monde".

    La montée en puissance des groupes islamistes radicaux met en danger la liberté religieuse et la survie à long terme du christianisme au Moyen-Orient, estime l’organisation Aid to the Church in Need dans un rapport impressionnant, publié ce jeudi, qui répertorie les persécutions contre les chrétiens dans le monde depuis 2011.

    " Les objectifs de ces groupes islamistes incluent l’éradication - ou au moins la soumission - de la chrétienté ", souligne le rapport "Persecuted and Forgotten ?" qui a été présenté à la presse hier au Royaume-Uni. "Bien financés, bien connectés politiquement et disposant d’un entraînement et d’un équipement militaire high tech, ces groupes radicaux ont porté des coups sévères aux communautés chrétiennes, en semant la mort et en détruisant des églises."

    Lire la suite sur la Libre : Sale temps pour les chrétiens

  • Une Miss Monde très politiquement incorrecte

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    Megan Young Miss World Philippines 2013.jpgLu ici :

    La beauté du courage

    Peut-être n’apprécierez-vous pas le genre de beauté de la Philippine Megan Lynne Young, 23 ans, qui vient d’être couronnée Miss Monde le 22 septembre dernier à Bali en Indonésie. Mais sans nul doute vous admirerez le courage dont elle a fait preuve en répondant aux questions d’une journaliste sur le réseau de télévision ABS-CBN le 28 août trois semaines plus tôt.

    - Quelle genre de beauté préférez-vous ?

    - Celle de l’enfant à naître. Je suis opposée à l’avortement, je crois en l’abstinence avant le mariage, et je vois ce dernier comme une union inséparable pour la vie entière.

    A propos du projet de loi de Santé Reproductive (Reproductive Health) du gouvernement philippin bloqué par la Cour Suprême, sa réponse a été la suivante :

    - Je suis pour la vie (pro-life). Si le projet signifie tuer un être qui est là, je suis contre, bien sûr. Mes convictions sont : non à l’avortement.

    Quand on lui a demandé si elle était partisane de la contraception, sa réponse a été claire :

    - Je ne m’engage pas dans un truc pareil. Le sexe est réservé au mariage. Telles sont mes convictions.

    A la question : comment une fille splendide peut-elle ne pas avoir de relations sexuelles ? La réponse a volé :

    - Il faut répondre non à ce genre de demande. Si on essaye de vous y pousser, vous prenez du recul. En effet la personne qui vous propose cela ne mérite pas votre compagnie non plus que la moindre relation. Si en revanche un gars fait ce sacrifice, cela signifie beaucoup.

    Cette série de déclarations “politiquement incorrectes” n’a pas empêché cette jeune femme de remporter la couronne de Miss Monde un mois plus tard.

  • La provocation d'un acolyte indélicat

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    Il faut décidément se montrer très vigilant par les temps qui courent comme le montre cette malheureuse affaire montée en épingle sur SudInfo.be  : http://www.sudinfo.be/

  • Quand l'intelligentsia progressiste montrait beaucoup d'indulgence à l'égard de la pédophilie

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    De Gérard Leclerc sur France Catholique :

    Repentance progressiste

    Une page entière dans Le Monde daté d’aujourd’hui, sous la signature du correspondant à Berlin, donne singulièrement à réfléchir, même si elle concerne ce qu’on appelle « la période post-soixante-huitarde ». On y apprend que les groupes politiques qui se voulaient les plus ouverts à la révolution dite sexuelle ont ouvertement combattu en faveur de la dépénalisation de la pédophilie. On ne s’étonne pas que les libertaires se soient retrouvés sur la même ligne que les libéraux, les uns et les autres étant sous la pression du lobbying d’une association militant directement en faveur des relations sexuelles entre adultes et enfants. Il faut reconnaître au moins un mérite aux Grünen, c’est d’avoir volontairement ouvert leurs archives à un sociologue non complaisant, Franz Walter, pour faire la vérité sur ces années détestables.

    C’est Daniel Cohn-Bendit qui est d’ailleurs à l’origine du processus, rattrapé par la confession qu’il avait faite dans son livre intitulé Le grand bazar et où il révélait d’étranges relations avec les gosses dont il avait la charge dans un jardin d’enfants auto-géré à Francfort. Mais l’enquête met également en cause de grands journaux allemands comme Der Spiegel et Die Zeit connus comme particulièrement progressistes. Dans les années soixante-dix, toute une intelligentsia éclairée s’en prenait à ce qu’on appelait « un tabou qu’il faut revoir ». Frédéric Lemaître, l’auteur de l’article, conclut en indiquant que l’Allemagne n’était pas seule engagée dans cette peu ragoutante offensive. Les Pays-Bas et la France participaient du même état d’esprit. Le Monde lui-même et Libération, avaient publié en janvier 1977 une lettre signée par « la fine fleur de l’intelligentsia française » pour affirmer sa solidarité avec trois personnes accusées de délits sexuels à l’encontre d’enfants de treize et quatorze ans.

    ll est bien que la vérité se fasse enfin. Mais aura-t-on le courage d’aller plus loin en reconnaissant la faille anthropologique, morale de ce courant qui se voulait d’avant-garde et entendait changer le monde en tuant ses principes ?

  • Echos des European Encounters

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    Lu sur InfoCatho.be

    European Encounters, la foi au cœur de tous les débats…

    Du 11 au 13 octobre, ont eu lieu à Bruxelles, au Collège Saint Michel, les European Encounters. Une rencontre de jeunes adultes européens chrétiens actifs, centrée sur un constat… Le chrétien ne peut baser sa foi sur une intuition, la case intellectuelle est primordiale. Raison et Foi ont habité ce laboratoire de réflexions et d’échanges, durant trois jours intenses.

    Débats carrefours, apéros chrétiens, séances plénières… Les formats de la rencontre étaient multiples. « C’est le but », insiste Ludovic Goffinet porte-parole des European Encounters. « La rencontre est fondamentale dans cet événement ». Dans le cadre de l’année de la Foi, les European Encounters 2013 ont proposé, à partir de trois grands thèmes (Le Christ, avenir de l’Europe ; Le Christ dans la Cité ; Le Christ pour le monde), une compréhension renouvelée de l’actualité du Concile Vatican II.

    Les participants ont pu ainsi côtoyer d’importants acteurs de la société qui ont apporté leur témoignage de chrétien au cœur du monde scientifique, économique, politique, médiatique et culturel. Parmi eux, notamment, Mgr Léonard, l’archiduc d’Autriche Christian de Habsbourg, la directrice des programmes de la chaine de télévision KTO Philippine de Saint Pierre… mais également la présidente du Parti chrétien-démocrate français, Christine Boutin. Elle intervenait sur le thème « Une âme pour l’Europe », vendredi soir.

    Lire la suite et accéder aux entretiens sur InfoCatho.be

  • En Belgique, selon le réalisateur du film "l'euthanasie, jusqu'où", la pratique de l'euthanasie connaît des dérives

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    Lu sur La Croix :

    Pierre Barnérias : « En Belgique, l’euthanasie n’est pas exempte de dérives »

    Dans son film « L’euthanasie, jusqu’où ? », le réalisateur Pierre Barnérias (1) montre que le système de contrôle de l’euthanasie en Belgique – légale depuis dix ans – est lacunaire voire inexistant.

    • Pourquoi avez-vous décidé d’enquêter sur la pratique de l’euthanasie en Belgique ? 

    Le point de départ, c’est le travail que j’ai mené avec le réalisateur Frédéric Chaudier, qui a filmé pendant plus d’un an des patients hospitalisés en soins palliatifs à la maison médicale Jeanne-Garnier, à Paris. J’ai produit son documentaire, « Les yeux ouverts », sorti en 2010 au cinéma. 

    Fort de cette expérience, j’ai eu envie de savoir comment les choses se passaient dans des pays, comme la Belgique, ayant fait le choix d’autoriser l’euthanasie. J’ai commencé l’enquête sans aucun a priori, avec l’esprit ouvert et l’envie de comprendre. C’est alors que j’ai rencontré Marcel, un ancien syndicaliste belge plutôt favorable à l’euthanasie au départ. Cependant, après l’euthanasie de sa mère qui n’était pas malade, celui-ci s’est brutalement rendu compte qu’il n’y avait pas de contrôle, que l’euthanasie se pratiquait en dehors des critères fixés par la loi. Le constat était saisissant. 

    J’ai alors continué à enquêter, avec l’aide deux journalistes de talent, Anne-Laure Cahen et Clotilde Baste. Ce que nous montrons, c’est que dans ce pays, l’application de l’euthanasie n’est pas exempte de dérives.

    • Qu’avez-vous découvert en particulier ? 

    Le point central, c’est l’absence de contrôle effectif des euthanasies pratiquées, en dépit de la commission fédérale. Certains témoins, dont l’un apparaît dans le film, vont jusqu’à faire état d’homicides déguisés en euthanasie ! Des infirmières parlent à visage découvert des dérives auxquelles elles ont assisté… 

    Je ne prétends pas trancher le débat, dire s’il faut ou non légaliser l’aide active à mourir, mon film est simplement un éclairage de ce qui se passe aujourd’hui dans un pays ayant fait ce choix et où, manifestement, tout ne va pas bien. 

    J’espère qu’il va donner matière à réfléchir : sur ce que veut dire la « liberté » de mourir lorsque l’on n’a aucune réponse à sa souffrance ou encore sur la place du médecin qui soigne mais peut aussi donner la mort…

    • Pourquoi diffuser votre travail sur Internet et pas à la télévision ? 

    Aucune chaîne de télévision n’a accepté de diffuser le film, donc de le financer. Nous avons travaillé pendant deux ans, avec très peu de moyens, sans pouvoir aller aussi loin dans l’enquête que nous l’aurions voulu. 

    Malgré ces conditions précaires, nous avons été jusqu’au bout parce que nous avions la conviction qu’il y avait là un vrai sujet. J’avoue que l’absence de répondant du côté des diffuseurs me laisse perplexe.

    RECUEILLI PAR MARINE LAMOUREUX

    (1) Pierre Barnérias a 48 ans. Pendant 23 ans, il a travaillé pour de nombreuses chaînes de télévision, d’abord comme journaliste puis comme JRI (journaliste reporter d’images), France 2, France 3, TV5 monde, TF1, etc.

  • La Rédemption et la liturgie

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    De notre ami Jean-Pierre Snyers :

    La Rédemption et la liturgie

    On ne le dira jamais assez, l'une des grandes vérités qui rend le Christianisme unique par rapport à toutes les autres religions est que nous sommes d'abord sauvés par grâce et non en vertu de nos propres mérites. En affirmant cela, je ne veux évidemment pas dire que notre manière de vivre n'a pas d'importance et qu'elle n'aura pas d'incidence sur notre salut éternel. Mais autant il est vrai que nos comportements doivent tendre vers le bien, autant il est vrai qu'ils ne suffisent pas pour être trouvé juste devant Dieu. Du péché, l'homme ne peut se sauver lui-même. Toutes les bonnes actions que nous pouvons faire ne suffiront jamais pour que nous méritions la vie éternelle. Sur ce point-là, nous sommes à des années-lumière de ceux qui croient qu'ils deviendront  purs à force de se réincarner. Seule la grâce de Dieu peut nous sauver. Comment ? Uniquement à travers le sacrifice accompli par le Christ sur la croix. Seul, son sang versé pour chacun de nous nous délivre du péché et de la mort. Nier cette réalité, c'est nier tout saint Paul. Fidèle à l'Ecriture, à travers la liturgie eucharistique, l'Eglise affirme avec force l'importance de la rédemption. Voici quelques exemples significatifs...

    Lors de la confession de nos péchés : « Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père ; toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous ; toi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière. » Dans le Credo : « Pour nous les hommes et pour notre salut, il descendit du ciel. Crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, il souffrit sa passion et fut mis au tombeau » A l'offertoire : « C'est Lui que tu as envoyé comme Rédempteur et Sauveur... Il étendit les mains à l'heure de sa passion afin que soit brisée la mort et que la résurrection soit manifestée ». A la consécration : « Au moment d'être livré et d'entrer librement dans la passion... Prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps livré pour vous...Prenez et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de la nouvelle alliance qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés ... Faisant ici mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils, nous t'offrons, Seigneur, la pain de la vie et la coupe du salut. » Avant la communion : « Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde, prends pitié de nous... Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. »

    Comme on le voit, il n'est pas possible d'être catholique (ni chrétien) sans accepter l'amour salvifique de notre Rédempteur. Puisse la catéchèse offerte par la liturgie nous aider à en prendre conscience.

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be