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BELGICATHO - Page 1750

  • La reconnaissance des unions homosexuelles : un séisme d'après l'archevêque de Bologne

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    S'exprimant lors d'une conférence magistrale au Théatre Manzoni de Bologne, le cardinal Caffarra a qualifié de « séisme » le résultat de la reconnaissance des unions homosexuelles. Jeanne Smits propose sa traduction de ce discours d'une grande clarté, en deux parties :

  • Le pape est-il démago ?

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    Charismatique et populaire, François n'hésite pas à poser les gestes qui font mouche et lancer les formules qui font le buzz ? N'en fait-il pas un peu trop ?

    Loin de la langue de buis, ce commentaire de Jean Mercier (hebdomadaire « La Vie ») sur son blog « Paposcopie », ce 18 septembre :

    La doxa mediatique a tranché. Le pape François est un type très bien. Six mois après son élection, les critiques qui se sont déversées par tombereaux entiers sur Benoît XVI ne sont plus qu’un vieux souvenir. Enfin, les catholiques ont un pape acceptable, ce qui ne s’était plus vu depuis 30 ans…

    Et si François était un tout petit peu démago, du point de vue culturel qui est le nôtre ? L’idée me titille depuis quelques semaines… Même si je m’émerveille de la capacité de ce pape à nous parler avec une totale humanité, de son contact charnel avec la “chair du Christ” que sont les pauvres, je suis parfois gêné par sa capacité de séduction qui n’est pas sans une forme de manipulation, consciente ou non de sa part.

    Je pense à sa façon de demander à ce jeune homme inconnu, qu’il appelle au téléphone, de le tutoyer. Pas de doute, c’est le genre d’anecdote qui plaît dans les rédactions de France, de Navarre et du monde entier !

    Le comble dans le genre est la conférence de presse improvisée dans l’avion au retour des JMJ. Quelques mots ont déclenché une excitation sans précédent. Lorsqu’on demande au pape de se positionner sur l’homosexualité, il répond : “Qui suis-je pour juger…?”

    Tout est dans le “Qui suis-je ?”. Et bien, tout simplement : il est le pape… Et c’est pour cela qu’on lui pose la question. Et pour cela que sa réponse a fait le buzz...

    Si je suis en plein accord avec ce que François a dit sur l’attitude de l’Eglise face aux gays, je ne peux m’empêcher de tiquer. Sa réponse est soit une manière de ne pas assumer son état, soit une pirouette destinée à séduire la totalité de la planète médiatique par son humilité - et faire conclure à une “révolution” sur l’attitude de l’Eglise.

    Le summum a été atteint dans sa fameuse lettre aux non-croyants publiée dans la Repubblica, destinée à Eugenio Scalfari. Magnifique coup médiatique. Néanmoins, lorsque le pape explique que le non-croyant peut se trouver quitte devant Dieu parce qu’il a été fidèle à sa conscience, je ne peux m’empêcher de trouver l’argumentation très faible à tous points de vue. Parce que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Les tortionnaires sans foi ni loi vous disent qu’ils ont la conscience tranquille. Sans doute aurait-il fallu que le pape rentre un peu dans la complexité du sujet...

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  • François surprend et laisse certains sur leur faim

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo :

    Un comédien, un évêque et l'énigme François

    "Il me semble que l’on devra encore vraiment comprendre qui est ce pape. J'attends aussi de lui, comme pape, qu’il m’aide à trouver mon chemin dans le monde aujourd'hui. Quand j'entends qu'en France il n'y aura plus de fête des mères, mais bien du « parent un » ou « du parent deux », je suis curieux de savoir ce qu’en pense le pape ".

    C’est ainsi que Giacomo Poretti,  l'un des comiques les plus populaires en Italie, acteur du trio Aldo, Giovanni e Giacomo, conclut son interview à « Credere », relayé par l’« Avvenire » du 17 septembre. Une interview dans laquelle il raconte son retour à la foi.

    Mais il n'est pas le seul à être impatient face aux rares paroles du pape François sur les questions cruciales du naître, du mourir, de l’engendrer.

    Aux États-Unis, il y a un évêque qui, sur son journal diocésain, procédant au bilan des six premiers mois de ce pontificat, dit à un certain point quelque chose de très similaire :

    "Je suis un peu déçu que le Pape François n'ait pas dit beaucoup, au moins autant que je sache, au sujet des enfants à naître, de l'avortement. Beaucoup de gens l’ont remarqué. Je pense qu'il serait bon que le pape François s’attaque plus directement au mal de l'avortement et encourage toute personne qui s’engage dans les mouvements pro-vie. Une chose est pour lui de tenir, d’étreindre et d’embrasser des bébés et des enfants comme il le fait en tant d'occasions, mais il serait tout aussi merveilleux pour moi s’il se tenait proche, s’il étreignait et embrassait, sous une forme spirituelle, les enfants à naître ".

    Mgr Thomas J. Tobin, du diocèse de Providence, au Rhode Island.

    Dans son interview, cet évêque avance des critiques du Pontife actuel sur au moins quatre autres points.

    Sur le choix de vivre à la maison Sainte Marthe :

    "C'est certainement un geste significatif. Mais par souci de simplicité et d'humilité, il occupe à présent deux bâtiments au lieu d'un seul, avec les problèmes de sécurité qui en découlent. Et quand il a décidé de ne pas se retirer durant l’été à Castel Gandolfo, il avait naturellement le droit de le faire, mais cela a eu un impact sur la population de Castel Gandolfo, sur les commerçants, les restaurateurs, les bus touristiques, les souvenirs, etc..

     Sur son adaptation à son nouveau rôle :

    "C'est très différent d’être l'archevêque de Buenos Aires ou d’être le pontife romain, le vicaire du Christ, le pasteur de l'église universelle. Je pense que c'est un grand défi pour lui de s'adapter à ce changement, en gardant sa personnalité et ses préférences.

    Sur la réforme de la Curie romaine et des finances du Vatican :

    "Je dois dire que jusqu'à présent il s’y est mis assez lentement. En substance qu'il a fait jusqu'à présent, c’est de nommer trois commissions, chose qui a été faite tant de fois dans l'Eglise, chaque fois que l’on a besoin d'étudier et d'essayer de changer quelque chose. Donc il est trop tôt pour dire quels seront les changements réels il et s’ils seront vraiment susceptibles d’opérer une réforme substantielle de l'Administration centrale de l'Eglise. »

    Sur l'affirmation du pape François « si une personne est gay et cherche le Seigneur et est de bonne volonté, qui suis-je pour la juger? » :

    "C'est une des phrases les plus mal comprises de l'histoire récente de l'Eglise. Ces simples mots "qui suis-je pour juger?" dont ont usé et abusé une foultitude de fois ceux qui veulent les conformer à leurs desseins. Il est pourtant clair que le Saint-Père n'a aucune intention de changer l’enseignement de l'Église. Je pense que quiconque étudie sérieusement la question sait ce qu'il veut dire en s’exprimant ainsi. Mais cela a aussi produit, chez beaucoup de gens, y compris des évêques et cardinaux, une certaine angoisse, en tâchant d'expliquer ce que le pape a voulu dire avec ses commentaires au pied levé ».

  • Braves petits élèves...

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    Ce matin, on apprend, dans La Libre (p.9), que :

    "Les résultats aux épreuves externes communes certi­ficatives en lien avec l’octroi du certificat d’études du premier degré de l’enseigne­ment secondaire (CE1D) et du test d’enseignement secondaire supérieur (TESS) de juin 2013 sont à présent définitifs. (...)

    En ce qui concerne l’épreuve d’histoire : elle concerne les élèves de 6ème générale et de 6ème technique/artistique de transition. En histoire, les écoles ont communiqué 95,4 % des résultats d’élèves à l’adminis­tration de la Fédération Wallonie ­Bruxelles. “L’épreuve d’histoire portait sur la compétence de synthèse et nécessitait la mobili­sation des savoirs requis relatifs au contexte historique du coup d’Etat de Pinochet et aux concepts de démocratie, d’autoritarisme, d’impérialisme, de libéralisme et de socia­lisme”, détaille le communiqué. Ainsi, 90,2 % des élèves ont réussi l’épreuve en atteignant au moins un score de 50 %. Le score moyen s’élève à 69,7 %."

    Braves petits élèves ! Le formatage des "chères têtes blondes" fonctionne à merveille; elles intègrent avec succès le béaba du "politiquement et culturellement correct". De quoi réjouir tout le petit monde des "pédagogistes" qui régissent nos écoles...

  • Jamais l’Eglise ne s’est portée aussi bien qu’aujourd’hui, c’est un beau moment de l’Église

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    C'est, entre autres choses, ce que le pape a déclaré devant le clergé romain réuni en la basilique du Latran, lundi dernier (16 septembre).

    Cette belle déclaration nous paraît hélas bien éloignée des réalités ecclésiales telles que nous les connaissons aujourd'hui en Europe occidentale où l'on a de plus en plus de mal à trouver une messe à laquelle assister ou un prêtre auquel se confesser. Mais peut-être le pape pensait-il à d'autres régions de la planète où l'on peut évoquer un christianisme émergent qui devrait nous consoler de la décrépitude qui constitue notre lot quotidien ?

    Au sujet de cette rencontre : http://www.aleteia.org/fr/religion/actualites/pape-francois-jamais-leglise-ne-sest-portee-si-bien-quaujourdhui-5341706660610048

  • Les Conférences épiscopales d'Europe vont plancher sur la laïcité et le laïcisme

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    Europe: Dieu et l'Etat: entre laïcité et laïcisme
    Assemblée du CCEE en Slovaquie

    ROME, 17 septembre 2013 (Zenit.org) - "Dieu et l’Etat: entre laïcité et laïcisme": ce sera le thème de l'assemblée plénière annuelle des Présidents des Conférences épiscopales d’Europe aura lieu, cette année, à Bratislava (Slovaquie) à l’occasion du 1150ème anniversaire de l’arrivée des Saints Cyrille et Méthode sur sol slovaque.

    C’est à l’invitation de l’Archevêque de Bratislava, Mgr Stanislav Zvolenský, que cette année aura lieu à Bratislava (3-6 octobre) auprès du Falkensteiner Hotel (Pilárikova ulica 5 - Bratislava), l’Assemblée plénière du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE), l’organisation continentale qui réunit les présidents des 33 Conférences épiscopales en Europe, les archevêques du Luxembourg, de la Principauté de Monaco, de Chypre des Maronites, l’évêque éparchialde Mukachevo (Ukraine) et l’évêque de Chişinău (Moldavie).

    Pendant quatre jours, les sommets de l’Eglise catholique en Europe aborderont, à l’aide d’experts, les aspects sociaux et spirituels des défis auxquels l’Europe contemporaine doit faire face. Les débats de la rencontre de Bratislava se pencheront notamment sur la place laissée à la religion et donc sur le rôle de l’Eglise dans les sociétés des pays européens, qui se débattent entre laïcité et laïcisme. Le sujet sera introduit par Madame le prof. Emila Hrabovec, professeur d’histoire, qui aura la tâche de présenter les conclusions d’une enquête menée auprès des Conférences épiscopales. Les présidents aborderont également d’autres sujets tels que :l’évangélisation dans un monde sécularisé, l’objection de conscience et les travaux de l’Union Européenne et du Conseil de l’Europe.

    Les travaux seront suivis par le Préfet de la Congrégation pour les Evêques (Saint Siège), leCardinal Marc Ouelletet par le Nonce Apostolique en Slovaquie,l’archevêque Mario Giordana.

    À Bratislava arriveront également le secrétaire général du Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SECAM) ; mons. William Shomali, évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem ; Sa Béatitude Ignace Youssif III Younan, Patriarche Syriaque d’Antioche et un représentant de la Conférence épiscopale du Kazakhstan.

    Les évêques réunis à Bratislava rencontreront également Son Excellence Robert Fico, Premier Ministre du Gouvernement Slovaque, ainsi qu’un certain nombre de représentants des institutions civiles et ecclésiales du Pays.

    Jeudi 3 octobre, à partir de 21h30, à l’Eglise Saint Jean de Matha, aura lieu une veillée de prière pour la Terre Sainte et pour les chrétiens du Moyen Orient.

    La rencontre est à huits clos.

    Le programme complet de la rencontre est disponible sur le site www.ccee.eu (section featured today).

  • Gender à Bruxelles : La Manif Pour Tous en alerte

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    Gender à Bruxelles : La Manif Pour Tous en alerte

    Demain, 18 septembre, la commission « Droits de la femme et égalité des genres » du Parlement Européen soumettra au vote le rapport sur la Santé et les Droits Sexuels et Reproductifs. 

     

    Tous nés d’un homme et d’une femme

    Paris, le 17 septembre 2013 

    Communiqué de presse

    Parlement Européen - Rapport sur la santé et les droits sexuels et reproductifs

    L’Europe, l’éducation sexuelle et le genre :

    La Manif Pour Tous en alerte 

    sur un projet d’enseignement obligatoire dès le primaire

    Demain, 18 septembre, la commission « Droits de la femme et égalité des genres » du Parlement Européen soumettra au vote le rapport sur la Santé et les Droits Sexuels et Reproductifs. La Manif Pour Tous est particulièrement inquiète des dispositions envisagées en matière d’éducation sexuelle, de lutte contre les stéréotypes et d’éducation à l’égalité des genres. Elle dénonce fermement la volonté affirmée dans l’amendement 151 de promouvoir l’égalité de genre dans les programmes et manuels scolaires.

    Une nouvelle menace pour l’enfant et les libertés fondamentales

    La Manif Pour Tous dénonce l’amendement 151 de la députée européenne Barbara Matera (PPE) qui propose de rendre obligatoire des cours d’éducation sexuelle pour tous les élèves des écoles primaires et secondaires des Etats membres. De tels cours n’ont certainement pas leur place en primaire, et d’autant moins qu’ils aborderaient notamment la question de « l’égalité des genres ». La Manif Pour Tous dénonce ce projet de promotion de l’identité de genre, notion qui fait débat chez les spécialistes et qui n’est pas un sujet pertinent à l’âge de l’école ! Imposée aux écoles, cet enseignement serait ainsi décidé sans concertation avec les parents, sans respect de leur rôle de premiers et principaux éducateurs de leurs enfants.

    L’amendement 151 est une grave atteinte à l'article 26 (§3) de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui stipule que le droit d'éducation est reconnu prioritairement aux parents. Il met en danger la liberté et le droit des parents à s'opposer à l'interférence d'acteurs étatiques ou non étatiques dans cette éducation. La défense d'un droit d'accès de l’enfant à une information scientifique et dégagée de tout jugement en matière de sexualité ne doit pas se faire sans l’implication des parents et l’assurance que les contenus contribuent à l’équilibre de l’enfant. Par ailleurs les concepts de genre n’entrent pas dans le champ « d’une information scientifique » et n’ont donc pas de place dans ce cadre.

    La Manif Pour Tous en alerte

    Le 18 septembre prochain, La Manif Pour Tous suivra avec attention les débats de la commission « Droits de la femme et égalité des genres » du Parlement Européen. Elle se prépare à se mobiliser et à mener toutes les actions nécessaires si cet amendement devait être adopté. La Manif Pour Tous demande aux députés européens de cette  commission permanente de prendre concrètement position à l’occasion de ce vote pour défendre les intérêts de l’enfant, le rôle de ses  parents et la neutralité des instances nationales d’éducation gravement mis en danger par ce rapport. Elle leur rappelle que :

    1. La Manif Pour Tous s’oppose fermement à la diffusion à l’école du concept de genre, notion floue et non scientifique conduisant notamment à la remise en cause des identités sexuelles homme/femme.

    2. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. La liberté d’éducation des parents est un droit fondamental et inaliénable qu’aucune institution ne peut retirer et que toutes les conventions internationales garantissent.

    3. La Manif Pour Tous défend les droits de l’enfant. Elle est prête à agir aussi bien au niveau français qu’au niveau européennif Pour Tous est un mouvement spontané, populaire et divers qui s’oppose à la généralisation de la PMA, à la GPA (mères Contact presse

      Tel : 06 43 90 35 81    /    contact-presse@lamanifpourtous.fr  

  • Vous avez dit "décadence" ?

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    L'unisexe, tendance de la mode de demain; c'est dans la Libre (p. 61) de ce jour :

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  • La distinction Nansen attribuée à une religieuse congolaise

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    Lu ICI (Par Freddy Mulongo, mardi 17 septembre 2013)

    Soeur Angélique Namaika, religieuse congolaise est lauréate de la prestigieuse distinction Nansen du HCR

    Soeur Angélique Namaika
    Sœur Angélique, avec son Centre pour la réintégration et le développement, a transformé la vie de plus de 2 000 femmes et jeunes filles qui avaient été chassées de chez elles et brutalisées, principalement par les rebelles de la LRA. Beaucoup des femmes qu’elle a secourues témoignent d’enlèvements, de travail forcé, de coups, de meurtres, de viols et d’autres violations des droits fondamentaux.

    L’approche personnalisée mise en œuvre par la religieuse aide les survivantes à guérir de leurs traumatismes et des atteintes qu’elles ont subies. En plus des violences dont elles ont souffert, ces femmes et jeunes filles vulnérables sont souvent ostracisées par leur propre famille et leur communauté en raison des épreuves qu’elles ont traversées.

    Il faut des soins particuliers pour leur permettre de guérir et de recoller les morceaux de leur vie brisée. Sœur Angélique y parvient en leur donnant la possibilité d’apprendre un métier, de créer une petite entreprise ou de retourner à l’école. Les témoignages de ces femmes montrent les résultats remarquables de son travail pour les aider à prendre un nouveau départ. Beaucoup d’entre elles l’appellent d’ailleurs affectueusement « mère ».

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  • Les divorcés-remariés au coeur des préoccupations du pape

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    Sur Radio Notre-Dame : La question des divorcés-remariés au coeur du « G8 » papal

    Et plus particulièrement la question de la nullité des mariages, et des secondes noces pour les divorcés… Des thèmes chers à Benoît XVI, et que le Pape François souhaite aborder en profondeur lors de sa rencontre en octobre prochain avec les 8 cardinaux nommés pour le conseiller.

    C’est une information Radio Vatican. En diffusant l’intégralité des propos improvisés par le Pape, à huis clos, devant tous les prêtres de Rome, à Saint Jean-de-Latran, la radio officielle du Saint Siège a donné la couleur du prochain G8 papal, qui se tiendra à Rome du 1er au 3 octobre prochain.

    Les familles catholiques inquiètent le Pape

    Cette réunion abordera donc la question des familles catholiques, et plus particulièrement les problèmes relatifs au mariage, à l’annulation de ce mariage, et aux divorcés remariés, en délicate situation au sein de l’Eglise. « Notre devoir est de trouver une autre voie, dans la justice » a notamment expliqué le Pape François devant les prêtres du diocèse de Rome, revêtant pour l’occasion son habit d’évêque diocésain.

    Benoît XVI, en son temps, s’était déjà penché sur la question. Pour lui, cette question ne pouvait « se réduire seulement à la question de savoir s’il est possible ou non de communier ». Pour le Vatican, le problème est plus profond que cela, et le Pape François entend bien y réfléchir, et si possible « entreprendre quelque chose pour résoudre les problèmes de la nullité des mariages ».

    Vers l’abolition de la nullité du mariage ?

    Selon la doctrine catholique, les hommes et les femmes qui s’unissent dans le mariage s’engagent pour la vie. S’il y avait rupture de ce lien, le divorce mais aussi le remariage les empêcherait alors de communier, si le précédent mariage n’a pas été annulé. Actuellement, de nombreux divorcés-remariés, pleinement actifs dans l’Eglise, souffrent, de fait, de cette exclusion.

    Terrain sensible donc… Tout comme son prédécesseur, François a témoigné la volonté que ces couples se sentent aujourd’hui accueillis dans la communauté chrétienne. Devraient donc être approfondis au cours de ce « G8 » les raisons de la nullité du mariage, avec notamment l’idée de les rendre possibles pour plusieurs raisons : les cas d’immaturité, de manque de foi, et ce, quand le sacrement a été conclu par simple convention sociale.

    La société, justement, sera au cœur des discussions. Le pape s’inquiète en effet de la remise en question de la famille traditionnelle, avec l’explosion des divorces, des difficultés des familles recomposées, et des nouvelles formes de famille, comme notamment le mariage des personnes de même sexe qui continuera de faire couler beaucoup d’encre. Toutes ces questions pourraient par la suite être confiées à un synode d’évêque pour examen.

  • Pakistan : la vaccination, une sombre machination de l'Occident

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    Les talibans empêchent la vaccination de 1,5 million d’enfants (EDA -17/09/2013)

    Le Pakistan est aujourd’hui l’un des trois pays au monde où la poliomyélite est encore endémique (avec l’Afghanistan et le Nigéria). Depuis que l’OMS a lancé sa campagne d’éradication de la polio en 1988, en faisant vacciner tous les enfants de moins de 5 ans, l’incidence de la maladie sur la planète a chuté de façon drastique, passant de 350 000 cas recensés en 2008 à seulement 223 en 2011. Avec 198 cas confirmés en 2011, le Pakistan totalise le nombre de malades contaminés le plus élevé de toutes les nations du monde.

    Alors que son programme de vaccination intensive commençait à faire les preuves de son efficacité l’année dernière (le nombre de cas de polio étant passé de 198 à 58), le Pakistan est en passe de voir ses efforts demeurer vains en raison de l’opposition farouche des talibans. Dans les zones tribales où ils font la loi, se trouvent aujourd’hui les derniers foyers de poliomyélite, qui risquent de propager de nouveau la maladie dans les régions environnantes. Plus d’une trentaine de cas ont été signalés récemment au Balouchistan, au Waziristan, au Pendjab et dans le Sind, sans compter la quarantaine de « cas suspects » actuellement en cours de vérification.

    L’alarme a été lancée ces jours derniers par les autorités sanitaires nationales et l’OMS, constatant l’échec partiel de la dernière campagne de vaccination de laquelle ont été exclus 1,5 million d’enfants sur les 34 millions concernés.« Notre crainte est que le virus se répande à partir de ces zones d’infestation et mette en péril l’achèvement de la campagne d’éradication de la polio qui était prévu dans deux ans », s'inquiète le Dr. Elias Durry, coordinateur pour l’OMS de la vaccination contre la polio au Pakistan.

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  • Gay gay marions-nous !

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    Lu ICI :

    Ils se sont dit oui à la mairie d’Alençon samedi 14 septembre en présence d’une quinzaine d’amis et de membres de la famille. Les noces ont ensuite été arrosées à leur domicile alençonnais. A 2 h du matin, dimanche, alors qu’il ne restait que les époux et une amie, une dispute à éclaté entre les conjoints “au sujet de la belle-mère”. L’un s’est levé pour frapper son conjoint. L’amie s’est interposée. Elle a été brutalement écartée pour atteindre son époux qu’il a frappé à la tête. Il a ensuite intimé aux deux occupants de s’asseoir “sinon je fais un meurtre”. L’amie est finalement parvenue à prendre la fuite par la fenêtre de la chambre, au rez-de-chaussée. Elle a alerté la police. Le conjoint blessé a lui aussi quitté l’appartement à l’arrivée des forces de l’ordre.

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