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BELGICATHO - Page 1816

  • Essais cliniques des médicaments à usage humain : protéger ceux qui sont vulnérables

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    Communiqué de la COMECE  17/05/2013

    Les essais cliniques des médicaments à usage humain :

    un encadrement éthique solide est fondamental

    Les essais cliniques sont nécessaires à toute mise sur le marché de nouveaux médicaments. Or, les personnes incapables d’y consentir aussi bien que des ressortissants de pays moins développés y participent souvent. Comment protéger ces personnes et populations vulnérables contre les abus? La Commission européenne a proposé un Règlement qui sera soumis au vote des députés européens le 29 mai prochain. Les experts en bioéthique de la COMECE estiment que le projet devrait aller plus loin dans la protection des personnes concernées.

    La Commission européenne a publié en 17 juillet 2012 une proposition de «Règlement sur les essais cliniques de médicaments à usage humain» qui vise à relancer la recherche clinique dans l’UE tout en assurant un niveau de protection optimal des participants ainsi que la fiabilité des données obtenues. Le projet sera soumis au vote des députés de la commission parlementaire ENVI du Parlement le 29 mai prochain.

    Le Secrétariat de la COMECE s’est félicité de cette proposition de régulation, qui va dans le bon sens. Le Groupe de Réflexion Bioéthique de la COMECE a suivi ce dossier depuis que la Commission européenne a lancé la consultation publique et publie aujourd’hui son avis sur ce projet de Règlement. Les experts de la COMECE soulignent quelques principes qui doivent être  dûment concrétisés dans le Règlement actuellement en discussion:

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  • Une analyse du Printemps Français

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    Gérard Leclerc (France Catholique) analyse le Printemps Français :

    Les Veilleurs sont-ils les héritiers des espoirs déçus de Mai 68? Gérard Leclerc analyse le "Printemps français" avec le recul de son analyse, qui paraîtra intégralement dans France Catholique (n° 3354 du 24 mai 2013, cf. http://www.france-catholique.fr).

    C'est sur zenit.org, en deux volets :

    http://www.zenit.org/fr/articles/le-printemps-francais-analyse-de-gerard-leclerc-1-2

    http://www.zenit.org/fr/articles/le-printemps-francais-analyse-de-gerard-leclerc-2-2

    Pour Gérard Leclerc,

    "ces jeunes gens se sont dressés contre le mariage pour tous, ... pas seulement pour refuser la loi Taubira. Leur refus se dessine à partir d'une option fondamentale de civilisation, celle que Clavel avait bien mise en évidence. Je reprends sa formule : « La culture c'est une option sur l'absolu. » Cela veut dire que ce qui inspire un art de vivre, une façon de vivre ensemble, de construire un monde commun, de concevoir l'économie, se réfère à un sens qui donne tout son prix à notre humanité. D'où la volonté des veilleurs de respirer, de méditer, d'ouvrir à un autre horizon. Cela s'est fait dans le cadre des grandes manifestations, et surtout à la suite de celle du 24 mars, où l'affrontement avec les forces de l'ordre a paru un moment faire dévier le mouvement. Allait-on s'amuser à jouer à cache-cache avec les flics dans tout Paris ? N'y avait-il pas mieux à faire, en s'arrêtant, en se posant, pour réfléchir et voir plus loin ?

    Nous retrouvons là l'horizon historico-transcendantal ... qui nous ramène à 68, à ce que 68 a raté magistralement, mais qu'une minorité inattendue est en train de redécouvrir. 

  • Genre : la tragique histoire d'un petit garçon dont on a voulu faire une petite fille

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    Tragique destin du premier cobaye de la théorie du genre (source)

    1966. Suite à une opération chirurgicale ratée, le petit Bruce Reimer, âgé de neuf mois, a le pénis irrémédiablement endommagé.

    Ses parents, ne sachant que faire, finissent par se tourner vers le Pr. John Money qui avait acquis une certaine notoriété grâce à son travail sur les enfants « intersexes » au sein du centre universitaire John Hopkins de Baltimore.

    Le Pr. Money pensait que l’identité sexuelle des enfants, garçon ou fille, était suffisamment plastique, durant les premières années de la vie, pour permettre de réassigner un nouveau genre à un enfant grâce à un suivi médical (pris d’hormone), psychologique (une thérapie) et culturel (rôle de l’environnement et des parents).

    Il finit donc par convaincre les parents du petit Bruce qu’il était tout à fait possible de changer le sexe/genre de leur enfant et que celui-ci serait plus heureux, du fait de son infirmité au pénis, en petite fille.

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  • Belgique : large consensus parlementaire pour euthanasier les mineurs d’âge ?

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    Les sociétés postchrétiennes, non seulement ne sont plus fécondes mais elles ouvrent la voie au suicide assisté de leurs enfants mineurs. En Belgique, les mœurs mortifères se traduisent dans la législation sans vraie résistance, dans une sorte de torpeur généralisée. C’est ce que montre une fois encore un article paru aujourd’hui sous la plume d’Annick Hovine,  dans « La Libre », un qualificatif bien discutable pour un journal sans grand caractère :

     « Que faut-il faire si un enfant de 15 ans, gravement malade, exprime son souhait de mourir et que ses parents s’y opposent de toutes leurs forces ?

    Une large majorité semble se dégager, surtout du côté flamand, en faveur d’un texte de consensus pour élargir l’euthanasie aux mineurs d’âge. Même le sénateur CD&V Rik Torfs ne s’y oppose pas, pour autant qu’on ne fasse pas uniquement valoir les souffrances psychiques insupportables d’un enfant - qui serait une aide au suicide, ce que refuse absolument le CD&V.

    Mais il reste à définir les modalités. Certaines propositions de loi font état d’un âge (12 ou 15 ans) à partir duquel un mineur pourrait demander l’euthanasie; d’autres se réfèrent à "la capacité de discernement" de l’enfant, en dialogue avec les parents et les médecins. Jusqu’à 7 ou 8 ans, l’enfant ne perçoit pas le caractère définitif de la mort, a précisé un spécialiste au cours des auditions.

    Le sujet, extrêmement délicat, soulève d’énormes questions éthiques. Des euthanasies sont aujourd’hui régulièrement pratiquées sur des enfants, a affirmé, entre autres, Dominique Biarent, chef du service Soins intensifs et urgences à l’Hôpital universitaire des enfants reine Fabiola, qui réclame un cadre légal pour mettre les médecins à l’abri.

    Autorisation parentale ?

    Mais que faut-il faire si un enfant de 15 ans, gravement malade, exprime son souhait de mourir et que ses parents s’y opposent de toutes leurs forces ? Les médecins peuvent-ils ou doivent-ils suivre la volonté du jeune patient sans avoir obtenu d’autorisation parentale préalable ? Comment faire, encore, si le papa et la maman ne sont pas d’accord entre eux ?

    Autre élément versé au débat en cours d’auditions : aucun cas d’euthanasie d’un jeune de 18 ans (en application de l’actuelle loi, donc) n’a été officiellement enregistré au cours des dernières années. Ce qui a amené certains élus à se demander si on ne se dirigeait pas vers une "loi symbole".

    Alors que le débat battait son plein au Sénat, les évêques de Belgique, déjà opposés à la loi de 2002, ont contesté avec force son éventuelle extension. Jugés légalement incapables de certains actes (acheter un immeuble, se marier ), les mineurs seraient tout à coup jugés mûrs, aux yeux de la loi, pour se faire donner la mort, "la décision la plus grave qui puisse être prise les concernant" ?, objectait ainsi Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles. »

    Référence: Euthanasie: quand un enfant est-il apte à juger ?

    Les évêques belges ont-ils encore des relais dans l’opinion ?  

  • Révolutionnaire, le pape ?

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    Sandro Magister consacre une note à François, "révolutionnaire à sa manière" :

    Bergoglio, révolutionnaire à sa manière

    Les théologiens de la libération sont élogieux à son égard, mais, entre lui et eux, il y a un abîme. Les progressistes estiment qu'il est l'un des leurs, mais il garde ses distances par rapport à eux. Le véritable François est très différent de ce que certains imaginent.

    Le pape François - qui vit avec l’opinion publique une lune de miel persistante - a reçu des éloges même de la part du plus révolutionnaire des théologiens franciscains, le Brésilien Leonardo Boff : "François va donner une leçon à l’Église. Nous sortons d’un hiver rigoureux et sombre. Avec lui, c’est le printemps qui arrive".

    À vrai dire, cela fait longtemps que Boff a abandonné l’habit monacal. Il s’est marié et il a remplacé l’amour pour Marx par un amour écologiste pour Mère Terre et Frère Soleil. Et pourtant il est toujours le plus connu et le plus cité des théologiens de la libération.

    Lorsque, trois jours à peine après avoir été élu pape, Jorge Mario Bergoglio a appelé de ses vœux "une Église pauvre et pour les pauvres", son inclusion dans les rangs des révolutionnaires semblait chose faite.

    En réalité, il y a un abîme entre la manière de voir des théologiens latino-américains de la libération et celle de ce pape argentin.

    Bergoglio n’est pas un auteur de livres prolifique, mais les écrits que l’on a de lui suffisent et aident à comprendre à quoi correspond, dans son esprit, son insistance à se mêler au "peuple".

    La théologie de la libération, il la connaît bien, il l’a vue naître et se développer, y compris chez ses confrères jésuites, mais il a toujours montré qu’il était en désaccord avec elle, même au risque de se trouver isolé.

    Ses théologiens de référence n’étaient pas Boff, Gutierrez ou Sobrino, mais Juan Carlos Scannone, un autre jésuite argentin, connu de très peu de gens. Celui-ci, qui avait été son professeur de grec, avait élaboré une théologie non pas de la libération mais "du peuple", fondée sur la culture et la religiosité des gens ordinaires, au premier rang desquels les pauvres, avec leur spiritualité traditionnelle et leur sensibilité à la justice.

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  • Il existe des chrétiens de salon, non ?

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    « Il existe des chrétiens de salon, non ? Eduqués, tout comme il faut, mais ils ne sont pas capables de faire des fils pour l’Eglise par l’annonce et la ferveur apostolique. Aujourd’hui nous pouvons demander à l’Esprit Saint qu’il nous donne cette ferveur apostolique à nous tous, la grâce d’aller de l’avant vers les périphéries existentielles. L’Eglise a tellement besoin de cela ! Pas seulement dans les terres lointaines, dans les jeunes églises, dans les pays qui ne connaissent pas encore Jésus, mais ici dans nos villes, tant de gens ont besoin de cette annonce de Jésus-Christ. Demandons donc à l’Esprit Saint cette grâce du zèle apostolique, d’avoir des chrétiens zélés. Et si nous dérangeons, que Dieu soit loué. En avant toute, comme dit le Seigneur à Saint Paul et courage ! »

    François, dans son homélie de ce jour (16/5) à Sainte-Marthe (source)

  • Le pape dénonce le pouvoir de l'argent et le manque d'éthique

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    Le Pape s'oppose au pouvoir de l'argent (source Radio Vatican)

    Le Pape a tenu (ce jeudi matin) un discours très ferme devant les ambassadeurs du Kirghizstan, d’Antigua et Bardua, du Grand-duché de Luxembourg et du Bostwana. François a reçu vers 11h00 dans la salle Clémentine les nouveaux accrédités près le Saint-Siège venus lui présentés leurs lettres de créances. Le Pape leur a demandé d’être les promoteurs d’une société plus éthique tout en condamnant la spéculation financière et la soif d’argent sans limites. 


    Messieurs les Ambassadeurs,

    (...) notre humanité vit en ce moment comme un tournant de son histoire, eu égard aux progrès enregistrés en divers domaines. Il faut faire l’éloge des acquis positifs qui contribuent au bien-être authentique de l’humanité dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la communication par exemple. Toutefois, il y a lieu de reconnaître aussi que la plupart des hommes et des femmes de notre temps continuent de vivre dans une précarité quotidienne aux conséquences funestes. Certaines pathologies augmentent, avec leurs conséquences psychiques ; la peur et la désespérance saisissent les cœurs de nombreuses personnes même dans les pays dits riches ; la joie de vivre s’amenuise ; l’indécence et la violence prennent de l’ampleur ; et la pauvreté devient plus criante. Il faut lutter pour vivre, et pour vivre souvent indignement. L’une des causes de cette situation, à mon avis, se trouve dans le rapport que nous entretenons avec l’argent, et dans notre acceptation de son empire sur nos êtres et nos sociétés. Ainsi la crise financière que nous traversons, nous fait oublier son origine première située dans une profonde crise anthropologique. Dans la négation du primat de l’homme ! On s’est créé des idoles nouvelles. L’adoration de l’antique veau d’or (cf. Ex 32, 15-34) a trouvé un visage nouveau et impitoyable dans le fétichisme de l’argent, et dans la dictature de l’économie sans visage, ni but vraiment humain. 

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  • Un nouveau condensé d'anticatholicisme rudimentaire made in RTBF

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    Un ami nous écrit :

    "Bonjour,

    Je ne sais pas si vous avez eu l'occasion de voir cette émission de la RTBF ("cinquante degrés nord" consacrée à l'Eglise catholique). Je vous la transmets car c'est un merveilleux condensé de ce qui se dit de plus caricatural sur l'Eglise. On y entend une erreur factuelle toutes les 3 phrases, les reportages atteignent des niveaux inégalés dans la manipulation, le niveau global du débat est désespérément bas et les intervenants qui auraient pu défendre l'Eglise se montrent souvent assez maladroits. Même l'abbé Ringlet semble parfois désarçonné par l'ampleur de la bêtise des accusations portées, allant même parfois jusqu'à presque "défendre" la hiérarchie de l'Eglise. Le "journaliste" Jérôme Colin cache difficilement ses frustrations et se montre particulièrement mal informé, étalant l'incohérence de ses raisonnements sans aucun complexe aux travers de questions du genre; "Vous trouvez qu'il (ndlr Benoît XVI) a été amour, par exemple?" avec une intention ironique.

    http://www.rtbf.be/video/detail_cinquante-degres-nord?id=1822739 

    Cordialement,

    F. W."

  • CEDH : Vers un droit à l'interruption volontaire de vieillesse ?

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    Europe: vers un droit à l'interruption volontaire de vieillesse

    A propos de l'arrêt Alda Gross c Suisse

    Strasbourg, 16 mai 2013 (Zenit.org) Grégor Puppinck

    Dans un arrêt Alda Gross c Suisse  (n° 67810/10) du 14 mai 2013, la deuxième Section de la Cour européenne des droits de l’homme a complété l’édification d’un droit individuel au suicide-assisté (c'est-à-dire à l’euthanasie consentie) au titre du droit au respect de la vie privée garanti à l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Dans un arrêt adopté par seulement quatre voix contre trois, la Section justifie son jugement par la considération générale selon laquelle, « dans l'ère de sophistication médicale croissante combinée à l’allongement de l’espérance de vie, beaucoup de personnes ont le souci de ne pas être forcées de s'attarder dans la vieillesse ou dans des états de décrépitude physique ou mentale qui contredisent des convictions bien ancrées sur l'identité personnelle » (§ 58) [1]. 

    L’ECLJ est intervenu dans cette affaire comme tierce partie et a soumis des observations écrites à la Cour.

    Cet arrêt fait suite aux arrêts Pretty contre le Royaume-Uni (n° 2346/02 du 29 avril 2002), Haas contre la Suisse (n° 31322/07 du 20 janvier 2011) et Koch contre l’Allemagne (no 497/09 du 19 juillet 2012) par lesquels la Cour a progressivement élaboré « le droit d’un individu de décider de quelle manière et à quel moment sa vie doit prendre fin, à condition qu’il soit en mesure de forger librement sa propre volonté à ce propos et d’agir en conséquence » (Haas § 51). Dans l’arrêt Koch, la Cour avait franchi une nouvelle étape en condamnant l’interdiction de principe du suicide assisté en vigueur en Allemagne, en estimant qu’une juridiction doit pouvoir juger, au cas par cas, du bien fondé des demandes individuelles de suicide.

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  • Abolir la loi sur l'avortement ?

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    Uruguay : vers l'abolition de la loi sur l'avortement ?
    Référendum le 23 juin 2013

    Antonio Gaspari

    (Zenit.org - A. Gaspari) - En décembre dernier, l’Uruguay fut le premier pays d’Amérique du sud à légaliser l’avortement mais il pourrait aussi être le premier des deux Amériques et des Caraïbes à faire marche arrière à cause d’un referendum populaire.

    Plus des 52.000 signatures nécessaires pour un referendum sur l’abolition de la loi, ont en effet été présentées début mai, dont celle de l’ancien président uruguayen Tabaré Vazquez.Medico (2004-2010), oncologue, qui s’opposa à la loi et se démit du parti socialiste.

    Le 23 juin, les uruguayens seront appelés à voter sur la question : si 654.000 électeurs (25% de l’électorat) devaient se prononcer pour l’abolition de la loi, le parlement devra en prendre acte et affronter le problème.

    Les évêques du pays ont mobilisé les catholiques, minoritaires par rapport aux non catholiques. Mais selon les prévisions, le quorum pourrait être atteint et stopper la loi.

    Le principal artisan de l’interruption volontaire de grossesse en Uruguay est l’actuel sous-secrétaire de la santé publique, Leonel Brozzo, gynécologue qui, devant le sénat,  avait fait état en 2003 de 150.000 avortements clandestins pratiqués chaque année, au grand dam de divers confrères qui ont qualifié ces chiffres d’impossibles et absurdes.

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  • François insiste sur le respect de la vie à naître

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    (Zenit.org - Anita Bourdin) - La Marche pour la vie organisée par la "Civitas Christiana" de la ville de Szczecin, en Pologne, est encouragée par le pape François, qui appelle aussi au respect de la vie dans un "tweet".

    Le pape s'est en effet adressé - en italien - aux Polonais présents place Saint-Pierre ou suivant l'audience grâce à différents media, ce mercredi matin, 15 mai 2013. Dimanche 12 mai, le pape avait donné son soutien au mouvement européen pour la protection juridique de l'embryon humain.

    "Je salue les membres de l'Association Civitas Christianade de Szczecin, organisateurs de la Marche pour la Vie locale, à laquelle des milliers de personens participent depuis plusieurs années. Que cette initiative rappelle à tous la nécessité de promouvoir et de défendre la vie humaine de sa conception à son déclin naturel".

    "Implorons l'Esprit-Saint afin que le coeur des hommes soient pénétrés de la vérité qui rend libres et par l'amour de Dieu qui nous dispose à être des témoins de l'Evangile", a ajouté le pape.

    Ensuite, dans un "tweet", le pape a de nouveau invité au respect de la vie humaine: "C’est Dieu qui donne la vie. Respectons et aimons la vie humaine, particulièrement celle qui est sans défense dans le sein maternel."

    C'est la troisième fois en quelques jours que le pape François défend publiquement la vie humaine. Dimanche dernier, 12 mai, lors du Regina Coeli, place Saint-Pierre, le pape a encouragé la Marche pour la Vie italienne, l'initiative citoyenne européenne "Un de nous", et il a annoncé un congrès au Vatican sur l'encyclique de Jean-Paul II "Evangelium Vitae" de 1995.

    Avant la prière mariale du Regina Coeli, le pape a en effet salué la présence des associations italiennes de défense de la vie humaine qui ont marché du Château Saint-Ange jusque place Saint-Pierre.

    "Je salue, a dit le pape, les participants de la "Marcia per la vita" qui a eu lieu ce matin à Rome, et j'invite à maintenir la vive attention de tous sur un thème aussi important que le respect de la vie humaine à partir du moment de sa conception".

    A ce propos, le pape a mentionné l'initiative citoyenne européenne "Un de nous" (http://www.oneofus.eu): "J'aime aussi à rappeler à ce propos la récolte de signatures qui a lieu aujourd'hui dans de nombreuses paroisses italiennes, afin de soutenir l'initiative européenne "Un de nous" pour garantir la protection juridique de l'embryon, en protégeant tout être humain dès le premier instant de son existence".

    A propos de l'encyclique de Jean-Paul II Evangelium vitae (25 mars 1995), (http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25031995_evangelium-vitae_fr.html), le pape a annoncé le congrès des 15 et 16 juin, au Vatican, dans le cadre de l'Année de la foi: "Pour ceux qui ont à coeur la défense du caractère sacré de la vie humaine, la "journée d'Evangelium vitae" sera un moment particulier".

    D'aucuns se sont étonnés de cette intervention du pape François. Zenit avait annoncé dès l'élection du cardinal Jorge Mario Bergoglio comme Successeur de Pierre que c'était un pape "pour la vie" (Zenit, 13 mars 2013: http://www.zenit.org/fr/articles/le-pape-francois-defenseur-de-la-vie-humaine).