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BELGICATHO - Page 1890

  • Russie : une Eglise anti-libérale

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     L'Église orthodoxe russe ne plaisante pas avec la tradition. Alors que des milliers de fidèles s'apprêtent à célébrer, dans la nuit de vendredi à samedi, le rituel du baptême, en se trempant dans l'eau glacée, l'institution présidée par Kirill met de l'ordre dans ses rangs. En l'espace d'une semaine, elle a exclu de tout service liturgique, pour une période de cinq ans, le prête Dmitri Sverdlov, et, au sein de la paroisse d'Arkhangelsk (nord-ouest du pays), muté un autre prêtre, Yohann Privalov. Tous deux sont accusés d'avoir dévié de la ligne officielle de l'Église.Le premier, Dmitri Sverdlov, âgé de 40 ans, a commis l'imprudence de critiquer les falsifications électorales qui ont marqué les élections parlementaires de décembre 2011. Il s'est publiquement excusé devant les Pussy Riot pour les manifestations de «haine enragée» que leur prestation dans la basilique moscovite du Christ Sauveur avait suscitées

    Le second, Yohann Privalov, 42 ans, dénoncé par une partie des paroissiens d'Archangelsk, a été accusé «d'hérésie» et de dérive «sectaire» par ses pairs, pour avoir tenté de populariser la messe en russe au lieu du slavon aujourd'hui en vigueur. Yohann Privalov appartient à un mouvement libéral au sein de l'Église, l'Amitié des petits frères de l'orthodoxie, qui, selon l'institution ecclésiastique, distille «des sentiments d'hostilité et de dédain à l'encontre de ceux qui ne soutiennent pas leurs principes». Pourtant, un grand nombre de fidèles voient en lui, plutôt qu'un «hérétique», un prêtre très «humain» et proche de ses paroissiens, ouvert sur le monde de la culture et la société civile.

    «Des méthodes qui rappellent l'époque soviétique»

    Bien que relativement clémente, la sanction a provoqué un tel malaise dans la communauté orthodoxe d'Archangelsk que l'Église a dû envoyer des émissaires pour tenter d'éteindre l'incendie naissant. Sur son compte Twitter, le patriarche Kirill a simultanément dénoncé les «groupes ecclésiastiques conservateurs et libéraux qui ne cherchent pas la vérité de Dieu, mais un moyen de se blesser mutuellement». Le chef de l'Église russe, réputé pour son conservatisme et sa proximité avec Vladimir Poutine, n'en a pas moins depuis longtemps choisi son camp. «Ces pratiques d'exclusion ne sont pas récentes. Elles font penser aux méthodes des années soviétiques. Aujourd'hui, Kirill s'est fixé pour objectif supplémentaire de ne rien faire qui puisse embarrasser Poutine», analyse Alexandre Soldatov, animateur du site d'informations Credo.ru.

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  • Pas bon pour l'image de la médecine belge

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    Il nous revient que le médecin de Putte, qui a accompagné des frères jumeaux et les a euthanasiés le 14 décembre dernier,  reçoit de très nombreux coups de téléphone des USA mais aussi d'autres pays.

    Ses interlocuteurs l'appellent de l'étranger… non pas pour demander une euthanasie mais pour manifester leur effarement et leur révolte par rapport au geste qu'il a posé en accomplissant le pacte de mort des deux jumeaux. Le médecin en arrive même à hurler violemment  lorsqu'une journaliste polonaise sonne à sa porte pour l'interviewer...

    Pas bon pour l’image….de la médecine…

  • L'accès à la PMA en Inde ne sera plus accessible aux célibataires et aux couples homosexuels

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    L'information est parue dans le Times of India. C'est une première en son genre et une étape vers la réglementation de la pratique des mères porteuses en Inde. Le gouvernement indien a publié des directives strictes en matière de visas délivrés à des étrangers cherchant à louer un utérus en Inde. Cela stipule notammente que les couples homosexuels et les étrangers célibataires ne seront plus admis pour recourir à une mère porteuse indienne pour porter leur enfant. L'octroi des visas et l'accès à la PMA devraient être strictement réglementés. Seuls les couples constitués d'un homme et d'une femme mariés depuis au moins deux ans pourraient avoir accès à la "surrogacy".

    Sera-ce suffisant pour mettre fin à des abus inacceptables : une-innommable-exploitation-des-femmes ?

  • Une terrible faim de Dieu

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    L'OSSERVATORE ROMANO publie un entretien avec le cardinal-président Robert Sarah à la veille de l’assemblée plénière de Cor Unum

    Cette terrible faim de Dieu

    Dans le monde, il existe une terrible faim de Dieu. La vraie faim dont souffre l’homme, sa souffrance la plus terrible sont même causées par l’absence de Dieu. Le cardinal Robert Sarah, président du Conseil pontifical Cor Unum, en est profondément convaincu lorsqu’il répète, dans un entretien accordé à notre journal à la veille de l’assemblée plénière de son dicastère, que ce sera « le manque de cette nourriture qui est Dieu » qui provoquera « tant de souffrances dans le monde ».

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  • Mariage gay : la fabrication d'enfants adoptables

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    Débat sur le mariage gay en France : la fabrique d'enfants adoptables

    Par Pierre-Olivier Arduin, commission bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Après avoir focalisé une grande partie des discussions ces dernières semaines, l’ouverture de l’assistance médicale à la procréation aux lesbiennes ne figurera finalement pas dans le projet de loi sur le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels qui sera examiné à l’Assemblée le 29 janvier prochain. Du moins en apparence….Le 9 janvier, le groupe socialiste de l’Assemblée a retiré son « amendement PMA » visant à étendre l’accès à l’assistance médicale à la procréation aux couples de lesbiennes. Certains commentateurs y ont vu un recul de la majorité quelques jours avant la manifestation du 13 janvier, à la fois pour éviter de provoquer, donc mobiliser un peu plus les opposants au texte de loi – ce qui est raté – et aussi tenter d’apaiser le débat parlementaire qui s’annonce houleux.

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  • Liège, 30 janvier : Le rôle des institutions internationales et l'émergence d'une éthique nouvelle

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    Cercle universitaire

    L’Union des étudiants catholiques de Liège, a.s.b.l.

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     Groupe de réflexion 

    sur l’éthique sociale

    Cycle 2012 - 2013

    Les droits de l’homme en péril

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

    3723316003.jpgSous ce titre, le Groupe « Ethique sociale » et l’Union des Etudiants catholiques de Liège organisent avec le forum de conférences « Calpurnia » une nouvelle série de sept rencontres à l’Université de Liège, Place du XX août, 7

    L’objectif de ce programme 2012-2013 est de réfléchir sur l’origine et le développement des Droits de l'Homme. Quelles ont été les grandes étapes de leur formulation? Que révèlent les changements successifs dans ces formulations? S'en dégage-t-il une vision universaliste de l'homme et de ses droits ou, au contraire, une vision relative et fluctuante? Quel est le fondement d’une société bien ordonnée et féconde ? Si nous tenons pour principe que tout être humain est une personne, c'est-à-dire une nature douée d'intelligence et de volonté libre, par là-même cette personne est sujet de droits et de devoirs, découlant les uns et les autres, ensemble et immédiatement, de sa nature: alors seulement ils sont universels, inviolables, inaliénables. (Pacem in Terris, 9)

    Les réunions ont lieu aux dates indiquées dans le programme présenté ci-après, de 18h00 à 20h30 à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30. Inscription obligatoire par tél. 04.344.10.89 ou e-mail info@ethiquesociale.org  trois jours à l’avance. P.A.F. : 10 € (par réunion) à régler sur place.

    Le mercredi 30 janvier 2013 (18 heures), c’est Anne-Marie LIBERT qui occupera la tribune en traitant le sujet suivant : « Le rôle des institutions internationales et l’émergence d’une éthique nouvelle »

    Sous couvert de promotion des droits de l'homme, l'ONU et d'autres institutions internationales promeuvent une "éthique" nouvelle que l'on voudrait normative pour la planète toute entière. Cette éthique véhicule des conceptions inacceptables au nombre desquelles la théorie du "gender" constitue un des éléments majeurs.

    Licenciée en philosophie et en sciences religieuses, Anne-Marie LIBERT est chargée de cours au Séminaire de Namur et collaboratrice de Mgr Michel Schooyans, membre du Conseil pontifical pour la Vie et consulteur du Conseil pontifical pour la famille. Ensemble, ils ont publié aux éditions F.-X. de Guibert "Le terrorisme à visage humain", une analyse de la révolution culturelle de portée mondiale, fermée à toute transcendance, qui tend à imposer aujourd'hui une société interdite d'espérance. 

     Voici le programme complet des rencontres :

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  • De Karl Marx à Joseph Ratzinger

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    De Marx à Ratzinger, par Paolo Sorbi
    L'analyse d'un sociologue catholique italien

    Salvatore Cernuzio

    ROME, 17 janvier 2013 (Zenit.org) - Le mouvement "Lutte continue", Berlinguer, les mouvements étudiants, le parti communiste et l’idéologie marxiste. Mais aussi Radio Maria, la Conférences des évêques d’Italie (CEI), le mouvement pour la vie, la défense des valeurs chrétiennes et de la famille naturelle et des affinités intellectuelles avec le magistère de Benoît XVI.

    Ainsi, la vie du sociologue italien Paolo Sorbi se définti comme « une révolution » continue, passée à courir derrière de grands idéaux fondant l’humanité, « conquis » à travers les protestations de 68 ou les doctrines sociales de l’Eglise catholique. Et aujourd’hui encore, après avoir quitté l'negagement militant, et s’être « assagi », il continue à se faire entendre, « s’exprimant librement sur la situation politique et sociale de l’Italie et du monde aujourd’hui.

    Paolo Sorbi fait partie du mouvement italien appelé avec humour par un quotidien « marxistes ratzingeriens », dont les membres sont tous des «  convertis »  à la « vision anthropologique » du pape Benoît XVI, en faveur de la défense de la vie « depuis la conception jusqu’à la mort naturelle » et du mariage comme union entre un  homme et une femme.

    Il donne ici son diagnostic sur les prochaines élections politiques en Italie mais aussi sur la « Manif pour Tous » organisée dimanche dernier, 13 janvier, à Paris et dans de nombreuses villes du monde.

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  • Persécutions anticatholiques : sommes-nous paranoiaques ?

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    A lire les communications qui se multiplient dans la blogosphère catholique et qui évoquent l'antichristianisme et, plus précisément, l'anticatholicisme qui sévit dans la société occidentale, on pourrait conclure à un véritable complexe de persécution.

    Pourtant, il n'y a pas un jour où de nouveaux éléments ne surgissent pour alimenter une lutte sourde visant l'Eglise catholique et ses institutions. Ainsi, hier soir, sur le journal de la nuit de France 3. Il s'agissait cette fois de faire écho à un fait qui se serait déroulé en Allemagne (à Cologne) et qui fut évoqué de façon bien peu précise : une femme aurait eu, sous les effets de la drogue, des rapports sexuels non protégés et se serait adressée à des hôpitaux catholiques pour tenter d'y obtenir une pilule du lendemain. Elle y aurait été très mal accueillie et sa demande se serait heurtée à des refus catégoriques. Le commentaire est tombé comme une sentence : quelle est la légitimité de l'Eglise à détenir des institutions hospitalières ?

    C'est très gros et cousu de fil blanc mais ça marche. On part d'un incident ou d'un fait qui, s'il ne s'était pas produit mériterait d'être inventé, pour susciter une indignation toute compassionnelle. Une fois l'effet obtenu, on retourne la force émotionnelle contre l'institution coupable et qui se trouve être - ce n'est évidemment pas un hasard - l'Eglise catholique créditée de tous les dénis d'humanité possibles et imaginables. Il est clair que dans le contexte actuel où il faut à tout prix libérer l'individu de toute forme de norme morale, l'Eglise est quasiment le dernier rempart qu'il faut abattre, surtout lorsqu'elle participe à une mobilisation comme celle à laquelle on a assisté dimanche dernier à Paris. Et dans ce combat, tout fait farine au mauvais moulin de la propagande médiatique visant à la disqualifier et à la discréditer définitivement. 

  • La liberté et l'autonomie institutionnelle de l'Eglise catholique

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    La liberté et l’autonomie institutionnelle de l’Eglise (OSSERVATORE ROMANO)

    Nous publions ci-dessous le texte de la note sur la liberté et l’autonomie institutionnelle de l’Eglise catholique présentée par la représentation permanente du Saint-Siège au Conseil de l’Europe à l’occasion de l’examen des affaires Sindicatul  «Pastorul cel Bun» contre la Roumanie (n. 2330/09) et Fernández-Martínez contre l’Espagne (n. 56030/07) par la Cour européenne des droits de l’homme. 

    La doctrine de l’Eglise catholique relative aux aspects de la liberté religieuse affectés par les deux affaires susmentionnées peut être présentée, en synthèse, comme fondée sur les quatre principes suivants: 1) la distinction entre l’Eglise et la communauté politique, 2) la liberté à l’égard de l’Etat, 3) la liberté au sein de l’Eglise, 4) le respect de l’ordre public juste.


    1. La distinction entre l’Eglise et la communauté politique

    L’Eglise reconnaît la distinction entre l’Eglise et la communauté politique qui ont, l’une et l’autre, des finalités distinctes; l’Eglise ne se confond d’aucune manière avec la communauté politique et n’est liée à aucun système politique. La communauté politique doit veiller au bien commun et faire en sorte que, sur cette terre, les citoyens puissent mener une «vie calme et paisible». L’Eglise reconnaît que c’est dans la communauté politique que l’on trouve la réalisation la plus complète du bien commun (cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique, n. 1910), entendu comme «l’ensemble des conditions sociales qui permettent tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée» (ibid., n. 1906). Il revient à l’Etat de le défendre et d’assurer la cohésion, l’unité et l’organisation de la société de sorte que le bien commun soit réalisé avec la contribution de tous les citoyens, et rende accessibles à chacun les biens nécessaires — matériels, culturels, moraux et spirituels — à une existence vraiment humaine. Quant à l’Eglise, elle a été fondée pour conduire ses fidèles, par sa doctrine, ses sacrements, sa prière et ses lois, à leur fin éternelle.

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  • La Cour Européenne des Droits de l'Homme et le relativisme moral

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    Le secrétaire de la Secrétairerie d’Etat pour les relations avec les Etats S.Exc. Mgr Mamberti à propos des jugements de la Cour de Strasbourg (OSSERVATORE ROMANO)

    Si le relativisme moral s’impose comme norme

    «Le risque est réel que le relativisme  moral, qui s’impose comme nouvelle norme sociale, vienne saper les fondements de la liberté individuelle de conscience et de religion»: c’est ce qu’affirme S.Exc. Mgr Dominique Mamberti, secrétaire de la Secrétairerie d’Etat pour les relations avec les Etats, à propos des récents jugements de la Cour européenne des droits sur certains cas relatifs au respect de la liberté religieuse au Royaume-Uni.

     

    La Cour de Strasbourg a en effet approuvé le droit de porter des symboles religieux sur le lieu de travail, à l’exception des cas où les exigences de sécurité et d’hygiène le déconseillent, comme par exemple dans les hôpitaux, mais elle a nié dans le même temps le droit à l’objection de conscience à une employée communale qui s’était refusée, pour des motifs religieux, de célébrer des unions civiles entre homosexuels et à un thérapeute qui s’était refusé de fournir un conseil conjugal toujours à des couples de même sexe. «Ces affaires montrent que les questions relatives à la liberté de conscience et de religion sont complexes, en particulier dans une société européenne marquée par la croissance de la diversité religieuse et par le durcissement corrélatif du laïcisme. Le risque est réel que le relativisme  moral, qui s’impose comme nouvelle norme sociale, vienne saper les fondements de la liberté individuelle de conscience et de religion. L’Eglise souhaite défendre les libertés individuelles de conscience et de religion en toutes circonstances, y compris face à la “dictature du relativisme”. Pour cela, il faut expliquer la rationalité de la conscience humaine en général, et de l’agir moral des chrétiens en particulier. Sur des sujets moralement controversés, comme l’avortement ou l’homosexualité, la liberté des consciences doit être respectée. Plutôt que d’être une entrave à l’établissement d’une société tolérante dans son pluralisme, le respect de la liberté de conscience et de religion en est une condition. S’adressant au Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège la semaine dernière, le Pape Benoît xvi a souligné que pour sauvegarder effectivement l’exercice de la liberté religieuse, il est ensuite essentiel de respecter le droit à l’objection de conscience. Cette “frontière” de la liberté touche à des principes de grande importance, de caractère éthique et religieux, enracinés dans la dignité même de la personne humaine. Ils sont comme “les murs porteurs” de toute société qui se veut vraiment libre et démocratique. Par conséquent, interdire l’objection de conscience individuelle et institutionnelle, au nom de la liberté et du pluralisme, ouvrirait paradoxalement au contraire les portes à l’intolérance et au nivellement forcé. L’érosion de la liberté de conscience témoigne aussi d’une forme de pessimisme envers la capacité de la conscience humaine à reconnaître le bien et le vrai, au profit de la seule loi positive qui tend à monopoliser la détermination de la moralité. C’est aussi le rôle de l’Eglise de rappeler que tout homme, quelles que soient ses croyances, est doué par sa conscience de la faculté naturelle de distinguer le bien du mal et qu’il doit agir en conséquence. C’est là la source de sa vraie liberté».

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  • France, mariage pour tous : mobilisation en vue d'obtenir l'organisation d'un referendum

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    Nous recevons ce message :

    Bonjour à tous

    Vous souhaitez peser dans une décision fondamentale?…ou non?

    Pardon si vous avez déjà reçu  ce mail ….et signé! sinon faites simplement ce que votre conscience et vos convictions vous conseillent de faire!

    Par contre faites circuler à votre carnet d'adresse, que tout le monde ait accès à cette information et puisse choisir ! La désinformation actuelle est déjà assez flagrante et préoccupante...

    4, 5 millions de signatures à réaliser pour obtenir un référendum ! Nous devons être  plus de 4, 5 millions à signer cette demande, pour obtenir un vrai  RÉFÉRENDUM !

    Le gouvernement  annonce que la loi permettant aux personnes de même sexe de se marier, sera  votée début 2013.

    Certains sont  contre, d'autres pour. Mais combien exactement ?

    Le gouvernement affirme que "l'opinion y est majoritairement favorable" mais ne s'appuie sur  aucune étude, aucun sondage.
    Comment savoir ?

    Si comme le  gouvernement, vous pensez que l'opinion est effectivement favorable, alors  pourquoi pas un référendum ?  Si au contraire,  vous ne voulez pas de cette loi, alors le référendum est l'unique chance de  faire entendre votre voix, l'unique chance de faire barrage à la proposition  de loi.

    Dans tous les  cas, donc, signez la demande de référendum populaire, prévu par l'article 11  de la constitution , en cliquant  sur : http://www.referendum-officiel.fr/

    10% du corps  électoral (soit 4,5 millions de personnes) doivent signer cette demande. Ce  sera difficile, mais on peut y arriver si nous nous mobilisons tous en signant  la demande et en faisant suivre ce mail...

    (Merci de penser à envoyer ce message à vos contacts en utilisant le champ Cci)

  • Egypte : quinze ans de prison pour une famille convertie au christianisme

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    (Source : Aide à l'Eglise en Détresse - 16/1)

    EGYPTE : une famille condamnée à quinze ans de prison pour conversion au christianisme

    L’histoire de la famille de Nadia Ali Mohamed a commencé en 2004 quand elle-même et ses enfants ont décidé, après leur conversion au christianisme, de remplacer leurs noms musulmans sur leurs cartes d’identité par leurs noms chrétiens. Pour ce faire, ils ont obtenu l’aide de sept employés du bureau de l’état civil. Née chrétienne, Nadia Mohamed Ali s’était tournée vers l’Islam pour épouser son mari Mustafa Mohamed Abdel-Wahab. Après la mort de celui-ci en 1991, Nadia avait décidé de revenir à sa religion d’origine et de pousser ses sept enfants Mohab, Maged, Sherif, Amira, Amir, Nancy et Ahmed à se convertir.

    En 2006, l’un des fils, arrêté par la police dans un centre d’information de la ville de Beni Souef, avait été interrogé par la police pendant des heures jusqu’à ce qu’il avoue s’être converti au christianisme. Les juges ont alors procédé non seulement à l’arrestation de sa mère mais aussi à celle de tous ses frères et sœurs et des sept employés du bureau de l’état civil ayant modifié leurs documents.

    En Egypte, la religion des individus est inscrite sur les cartes d’identité égyptiennes. Les chrétiens, convertis à l’islam, pour des raisons diverses, qui tentent de retourner à la religion à laquelle ils appartenaient, ont d’énormes difficultés à corriger leurs noms sur les documents administratifs. Le processus inverse, c’est à dire le passage du christianisme à l’islam n’est jamais entravé et, dans de nombreux cas, est favorisé par les fonctionnaires.