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BELGICATHO - Page 1888

  • Et si les maladies avaient un sens ?

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    Le contact avec la maladie conduit immanquablement à réfléchir sur sa signification. Il faut bien reconnaître que ce n'est pas la préoccupation première de l'univers médical. Face à celui-ci, on peut difficilement se défendre d'éprouver un certain malaise lorsqu'on se sent réduit à la condition de "patient objet", livré à la compétence toute-puissante des détenteurs du savoir médical, privé d'une vraie relation humaine où s'instaurerait un réel dialogue entre le médecin et le malade. On pourrait, dans des circonstances parfois pénibles, rêver d'être rencontré dans toute sa dimension humaine et non d'être réduit à un cas localisé relevant d'une compétence scientifique particulière. Cela ne veut pas dire, bien sûr, qu'on a systématiquement affaire à des soignants dénués de sens humain mais la question se pose de savoir si le système dans lequel ils fonctionnent ne les prive pas, faute de temps notamment, de prendre davantage en considération la personne qui se trouve devant eux et qui ne peut être identifiée simplement au patient lambda. Si l'on prenait en compte une réflexion sur le sens que peuvent revêtir les maladies, l'approche pourrait peut-être prendre une tournure plus humaine.

    Le Dr Soulier propose une approche de la maladie qui m'interpelle et qui vous intéressera peut-être :

    "... les maladies ont un sens. Elles ont pour nous une intention positive, c’est la manière qu’a le corps de survivre et de s’adapter. Sa solution face à la vie. le Dr. Olivier Soulier nous décrypte quelques clés.

    Les maladies répondent à des codes qui étaient pressentis depuis la nuit des temps dans tous les grands mythes et les grandes symboliques. Les recherches psychologiques récentes font qu’ils sont de mieux en mieux connus. Les dernières découvertes scientifiques viennent confirmer chaque jour ces compréhensions... "

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  • Regard sur les conclaves de l'époque moderne

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    Cité du Vatican, 11 mars 2013 (VIS). Voici une chronologie des conclaves de l'époque moderne, avec mentions de faits curieux ayant eu lieu lors de leur déroulement:

    Le conclave le plus long de l'histoire moderne se déroula en 1740 pour l'élection de Benoît XIV. Il dura du 18 février au 17 août, soit 181 jours. Les électeurs étaient au nombre de 51 à l'ouverture mais 4 cardinaux moururent durant le conclave.
     
    En 1758 le conclave pour l'élection de Clément XIII dura du 15 mai au 6 juillet (53 jours). Il comptait 45 cardinaux électeurs à son ouverture mais lors de la votation finale seuls 44 étaient présents.
     
    L'élection de Clément XIV au conclave de 1769, dura 94 jours, du 15 février au 19 mai et compta 46 électeurs.
     
    Le Pape Pie VI fut élu en un conclave qui se déroula du 5 octobre 1774 au 15 février 1775 (133 jours). Les cardinaux électeurs étaient 44 à l'ouverture, mais deux d'entre eux moururent au cours du conclave.
     
    L'élection de Pie VII eut lieu à Venise, Rome étant occupée par les troupes françaises. Le conclave dura du 1 décembre 1799 au 14 mars 1800 (105 jours). Ce fut le dernier conclave en dehors de Rome, auquel participèrent 34 électeurs.
     
    En 1823, le Pape Léon XII fut élu au bout de 27 jours (2 septembre-28 septembre) par 49 cardinaux électeurs.
     
    En 1829, le conclave pour l'élection de Pie VIII dura 36 jours, du 24 février au 31 mars. Il comptait 50 électeurs.
     
    Grégoire XVI fut le dernier cardinal non évêque élu Pape. Le conclave pour son élection dura 51 jours, du 14 décembre 1830 au 2 février 1831, avec 45 cardinaux.
     
    Les conclaves “courts” commencèrent en 1846 avec l'élection de Pie IX (50 cardinaux) à l'issue d'un conclave qui dura 3 jours, du 14 au 16 juin.
     
    En 1878, Léon XIII fut élu après un conclave de 3 jours, du 18 au 20 février, auquel participèrent 61 électeurs. Le Cardinal John McCloskey, archevêque de New York, premier cardinal non européen devant participer au conclave arriva trop tard.
     
    En 1903 fut élu Pie X. Durant le conclave fut exercé pour la dernière fois le Ius Exclusivæ (droit d'exclusion dont disposaient certains monarques catholiques d'Europe pour opposer leur veto à un candidat à la papauté). A cette occasion, ce fut l'empereur François Joseph I d'Autriche qui exerça son veto contre le cardinal italien Mariano Rampolla. Le conclave dura 5 jours du 31 juillet au 4 août. 64 cardinaux électeurs participèrent et il y eut 7 scrutins. Après son élection Pie X abolit le droit de veto.
     
    En 1914 le conclave qui élit Benoît XV dura 4 jours, du 31 août au 4 septembre. Les électeurs étaient 57 et il y eut 10 scrutins. Deux cardinaux nord-américains et un canadien, arrivés trop tard, ne purent entrer dans la Chapelle Sixtine. Cependant, pour la première fois un cardinal d'Amérique latine participa à l'élection.
     
    En 1922, durant le conclave qui élit Pie XI, 2 Américains et 1 Canadien restèrent dehors à nouveau. Une règle fut alors instituée établissant qu'à compter du Siège vacant les cardinaux auraient un délai de 15 jours pour arriver à Rome. Les électeurs étaient au nombre de 53. Le conclave dura 5 jours, du 2 au 6 février et il y eut 7 scrutins.
     
    Le conclave qui élit Pie XII en 1939 connut pour la première fois la participation d'un patriarche de rite oriental. Ce conclave qui fut le plus court, dura deux jours, du 1 au 2 mars. Il compta 62 électeurs et 3 scrutins.
     
    Jean XXIII fut élu en 1958. Pour la première fois, participèrent au conclave des cardinaux chinois, indiens et africains. Il y eut 51 électeurs. Il dura 4 jours, du 25 au 28 octobre, avec 11 scrutins.
     
    En 1963, le conclave dura 3 jours, du 19 au 21 juin, et 80 électeurs y élirent Paul VI après 6 scrutins.
     
    En 1978, le conclave qui élit Jean-Paul I fut le premier auquel ne participèrent pas les cardinaux de plus de 80 ans. Le conclave dura deux jours, du 25 au 26 août, avec 4 scrutins et 111 électeurs.
     
    Lors du second conclave de 1978, du 14 au 16 octobre, (3 jours) 111 électeurs élirent Jean-Paul II au bout de huit scrutins.
     
    En 2005 Benoît XVI fut élu Pape au quatrième scrutin d'un conclave qui dura 2 jours, du 18 au 19 avril et qui compta le plus grand nombre de cardinaux électeurs de l'histoire: 115.
     
    Le conclave qui s'ouvre demain, 12 mars, sera le premier depuis 1829 à avoir lieu en Carême.
  • A la piscine de Bezatha

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    Évangile (de ce jour) selon saint Jean 5,1-16.

    A l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem. 
    Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés. 

    Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » 

    Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche ! ' » Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? » Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. 

    Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. » L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé. Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.

    (Homélie sur http://homelies.fr/)

  • Le conclave sur KTO

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    Mardi 12 mars
    Ouverture du Conclave

    Le conclave pour élire le prochain Pape s'ouvrira le mardi 12 marsKTO  ajuste sa programmation pour vous permettre de vivre en union avec l'Église universelle.

    Lundi 11 mars à 18h30, messe pour l'élection du Pape, présidée par le nonce apostolique, Mgr Luigi Ventura, à l'occasion de l'ouverture du Conclave, en direct de Notre-Dame de Paris. A 20h40, une Édition spécialeLe Conclave, en direct de Rome, permettra de relire le temps des Congrégations générales.

    Mardi 12 mars, KTO retransmettra en direct les différentes célébrations de la journée :
    - 10h00 : messe Pro Eligendo Pontifice.
    - 16h30 : Procession et entrée en Conclave jusqu'à l'Extra Omnes (fermeture des portes).

    - 19h00 : les premières fumées seront diffusées en direct.

  • Conclave : la vraie question

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    C'est Bosco d'Otreppe qui la pose sur son blog. C'est une des heureuses surprises que les circonstances actuelles nous ont réservée : la présence à Rome d'un envoyé spécial de la Libre animé par un esprit de bienveillance qui tranche réellement avec cette volonté de dénigrement systématique caractérisant la démarche de nombreux journalistes. Hier encore, l'un d'entre eux, n'hésitait pas à accuser les cardinaux, lors des conclaves, d'obéir à de méprisables réflexes moutonniers. Dans ses "Carnets du Vatican", notre envoyé spécial pose la bonne question : "qui élit le pape finalement ?". Et d'insister sur le rôle que joue l'acteur principal : l'Esprit Saint. Et d'expliquer le rôle que joue l'Esprit Saint et comment Il est appelé à le jouer. C'est ICI et cette démarche qui va à contre-sens des commentaires habituels mérite d'être soulignée.

  • Oraison pour la désignation d'un nouveau pape

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    Prions 

    Seigneur, nous vous en supplions humblement, que votre bonté infinie accorde à la Sainte Eglise Romaine un Pontife qui vous plaise toujours par sa sollicitude paternelle envers nous et dont le bienfaisant gouvernement mérite la vénération de votre peuple pour la plus grande gloire de votre nom. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

    Prier parce que, comme on le dit ICI :

    "La situation de l'Eglise est grave nous a fait savoir Benoît XVI en démissionnant. Tellement grave que l'idéologie passe au second plan Cette élection n'est pas celle d'un progressiste ou d'un traditionaliste, mais celle de l'homme donné, de l'homme efficace par le don qu'il aura fait de lui-même pour conduire la barque de Pierre à travers les récifs. Tout le monde comprend bien que "faire des réformes" ne suffit pas et qu'en une telle occurrence, les réformes constitueraient surtout un aveu d'impuissance. Le problème n'est pas de réformer mais de reformer l'Eglise (...), de retrouver l'élan initial, l'appel de Dieu sur lequel l'Eglise (qahal en hébreu) a été fondée. Pour réentendre cet appel, tous ensemble avec le prochain pape, il n'y a qu'une seule solution : la prière."

  • Liège, 14 mars : Le Saint Suaire de Turin, actualité sur une des énigmes les plus passionnantes

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    Le suaire de Turin est vénéré depuis bien longtemps avant l’invention de la photographie. S’agit-il du tissu qui recouvrait le visage du Christ lors de la résurrection ?

    Le premier photographe qui a développé l’image de ce célèbre tissu s’est rendu compte que le négatif représentait le corps et le visage d’un homme ressemblant à Jésus de Nazareth, portant des marques de clous dans les mains, les pieds et le côté !

    Cette énigme est l’une des plus passionnantes de notre époque. Elle divise les scientifiques dont certains ne parviennent pas à démontrer le contraire.

     

    « Le saint Suaire de Turin - actualité sur une des plus passionnantes énigmes de la Science »

    Par l’abbé Philippe Dalleur, spécialiste du sujet, docteur en Sciences Appliquées à l’Université Catholique de Louvain et professeur de philosophie à l’Université Pontificale de la Sainte Croix à ROME

    Jeudi 14 mars, dès 20h15, Presbytère de Saint Jacques, 8 place Saint Jacques, 4000 Liège

     

    Une organisation des groupes adultes et jeunes de la Communauté de l’Emmanuel sur Liège avec la paroisse Saint Jacques.

  • Tous nos amis français seront à Paris le 24 mars

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  • Cet homme a blasphémé !

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    Le directeur des "Petits Riens" s'est demandé s'il était encore loisible à quelqu'un de penser que l'homosexualité puisse être une "maladie". Encore ne prenait-il pas cette supputation à son propre compte mais il posait simplement la question de savoir si l'on était libre ou non d'y réfléchir en ces termes. Toutefois, c'était suffisant pour susciter un tollé : le secrétaire d'Etat à l'égalité des chances a immédiatement réagi en affirmant : «  Chacun peut avoir son opinion, c’est vrai. On peut être contre l’homosexualité. Mais dire que c’est une maladie, c’est tout autre chose  ! ». Actiris, une asbl liée aux "Petits Riens" a suspendu sa collaboration avec eux tant que leur directeur n'aura pas clarifié sa position. Reconnaissons par ailleurs que ce dernier a commis effectivement un éditorial assez maladroit et doit à présent s'en mordre les doigts. Il faut croire qu'il n'avait pas pris la mesure de l'offensive que mènent actuellement les lobbies LGBT. D'ailleurs, il s'empresse à présent de préciser qu'il ne pense pas personnellement qu'il s'agisse d'une maladie. Toujours est-il qu'il a commis un véritable crime en osant imaginer que quelqu'un puisse être laissé tranquille dans le cas où il viendrait à se demander si l'homosexualité pourrait bien constituer un trouble par rapport à une hétérosexualité qu'il privilégierait éhontément. On peut bien sûr blasphémer quand il s'agit des religions, et d'ailleurs on ne s'en prive pas; mais s'il s'agit des "avancées sociétales" et particulièrement du dogme selon lequel l'homosexualité constitue une forme de sexualité qui mérite autant de considération et de droits que l'hétérosexualité, tout blasphème constitue un crime irrémissible qui sera aussitôt sanctionné par la censure médiatique et verra bientôt son auteur traîné devant cours et tribunaux. Il est d'ailleurs étonnant que le Secrétaire d'Etat ait affirmé que "l'on peut être contre l'homosexualité". C'est une hardiesse au sujet de laquelle on l'interpellera sans doute.

    __________________________

    P.S. : Définition de la maladie : "Altération de l'état de santé se manifestant par un ensemble de signes et de symptômes perceptibles directement ou non, correspondant à des troubles généraux ou localisés, fonctionnels ou lésionnels, dus à des causes internes ou externes et comportant une évolution." (source)

  • Le CDF a cessé d'exister

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    CDF – Chrétiens Démocrates Fédéraux

    Communiqué du 10 mars 2013

    Le CDF met fin à ses activités

    Réunis en kern ce 10 mars 2013, les instances des Chrétiens Démocrates Fédéraux – Christen Democraten Federaal (CDF) ont décidé de mettre fin à l’expérience entamée il y un peu plus de dix ans.

    Fondé à la Pentecôte 2002, au lendemain de la mutation du PSC en cdH, le CDF s’est donné pour mission ces dix dernières années d’offrir aux électeurs de notre pays la possibilité de continuer à voter pour une formation défendant un projet politique d’inspiration clairement chrétienne démocrate.

    • Primauté de la personne, impliquant respect de la vie, de la dignité, de la liberté et de la responsabilité de chacun.
    • Valorisation de la famille, fondée sur l’engagement d’un homme et d’une femme, en leur permettant de se consacrer à l’éducation de leurs enfants.
    • Promotion d’un enseignement revalorisé et de qualité pour tous, dans le respect d’un véritable pluralisme des réseaux garantissant un réel libre choix des parents, des jeunes, de pouvoirs organisateurs et d’équipes pédagogiques autonomes.
    • Favorable à une économie libre et responsable, portée par une conscience du bien commun et dans le respect de l’environnement, contribuant au recul de la pauvreté et au progrès de l’humanité, où chaque être humain est acteur et non spectateur de sa destinée et de celle de la société.
    • Un Etat garantissant paix civile et sociale, solidarité envers les plus démunis et accomplissant des missions de service public que l’initiative privée ne peut assurer.
    • Défenseur du fédéralisme d’union, fondée sur la monarchie constitutionnelle et parlementaire comme garante de l’unité et de la solidarité entre les Belges. Une Belgique insérée au sein d’une Union Européenne plus efficace et transparente, fonctionnant selon le principe de subsidiarité.
    • Des citoyens responsables et marquant leur adhésion aux droits et devoirs attachés à cette citoyenneté.

    Sur tous ces grands axes, dirigeants et militants, adhérents du CDF, se sont donnés ou ont généreusement soutenu le projet, sans compter, années après années, s’impliquant dans la vie locale ou réagissant dans le domaine de l’opinion, participant à toutes les élections.

    Malgré des débuts prometteurs: un congrès fondateur à Namur (plus de 800 participants) et un second congrès de plus de 1.200 participants à Louvain-la-Neuve, sans oublier que le CDF a compté jusque 4.500 membres dans les deux premières années, les résultats électoraux n’ont hélas pas suivi et l’effritement des membres et électeurs, ainsi que des militants actifs n’a cessé de se faire ressentir, de plus en plus durement.

    Les causes sont multiples, bien sûr. Relevons notamment, le seuil électoral fixé à 5% dès 2003, à l’instigation d’un cdH qui craignait l’émergence d’un nouveau parti chrétien démocrate ; son corollaire, l’argument du vote utile ; le financement électoral, réservé par eux-mêmes aux seuls partis présents au Parlement fédéral ; des procédures électorales et leur interprétation de plus en plus restrictives ; présence quasi inexistante des nouvelles formations dans les médias et les débats politiques.

    Le CDF ne pouvant plus raisonnablement compter sur une base assez large pour poursuivre le travail qu’exige un parti politique, ni sur un nombre suffisant de candidats capables de se présenter et défendre valablement son programme lors des différents scrutins, nous avons pris, à contrecœur certes, la décision de mettre fin à l’aventure ; restant convaincus du bien-fondé du projet en tant que tel, aujourd’hui autant qu’il y a 10 ans, mais devant nous rendre à l’évidence de l’état des lieux face auquel nous sommes confrontés.

    Nous voulons témoigner de notre infinie reconnaissance envers toutes celles et tous ceux qui ont cru en ce projet, aux premières heures et jusqu’à ce jour, qui ont permis au CDF d’exister vraiment dans le champ politique, d’avoir pu imposer une marque et d’avoir certainement influencé une part du débat public. L’axe politique défendu par le CDF reste pertinent, au vu des défis actuels, tant éthiques que sociaux, économiques et financiers, en matière d’enseignement, de démocratie ou de solidarité nationale et internationale.

    Nous ne doutons pas d’ailleurs que plusieurs parmi nous continueront de s’engager d’une manière ou d’une autre dans la société, nous les y encourageons, les jeunes en particulier, afin que « la chose publique » soit l’affaire de tous.

    Pierre-Alexandre de Maere d’Aertrycke, Président, co-fondateur

    Christine Dupuis, co-fondatrice

    Jean-Marie Bourgeois, Secrétaire Politique

    Emmy Ruritariye, Secrétaire Générale adjointe

  • Géographie du catholicisme

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    On pourra examiner sur chiesa.espresso la nouvelle donne catholique à travers le monde. C'est à la tête d'une Eglise désertée en Europe mais plus vivante que jamais sur les autres continents que se trouvera le nouveau pape:

    Le nouveau pape que les cardinaux s’apprêtent à élire guidera une Église qui a connu, au cours du siècle dernier, la plus vigoureuse croissance numérique de son histoire en même temps qu’un très fort changement de sa répartition géographique, les États-Unis constituant le point focal de cette évolution.

    Les catholiques représentaient, il y a un siècle, un sixième de la population mondiale et la moitié des chrétiens, deux proportions inchangées aujourd’hui. Mais, en chiffres absolus, ils sont quatre fois plus nombreux. En 1910, ils étaient 291 millions. En 2010, ils sont 1,1 milliard.

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  • « Je ne vous laisserai pas orphelins » : un hommage à Benoît XVI

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    misa26.jpgAlors que s’est achevé le pontificat de Benoit XVI, le Centre Île de Meuse (Opus Dei) à Liège, nous communique cette tribune de Xavier Echevarria, Evêque, Prélat de l’Opus Dei (photo),  parue sur le site du journal la Croix, le jour même où la renonciation du pape devint effective :

     « Je ne vous laisserai pas orphelins » (Jn, 14,18) dit le Christ aux apôtres. Il leur promit le Saint-Esprit qui, à son tour, ferait d’eux de véritables fils du Père. Je ne vous laisserai pas orphelins : voici les mots qui me viennent à l’esprit au moment où s’achève le pontificat de Benoît XVI. Il ne nous laisse pas orphelins, parce que son magistère est toujours vivant, parce qu’il va nous accompagner par sa prière et par son affection paternelle, parce que sa figure de Bon Pasteur s’affermit de jour en jour et, enfin, parce que le Saint-Esprit continuera de guider son Église avec un nouveau pape.

    La richesse du magistère de Benoît XVI montre son extraordinaire capacité à exprimer des vérités profondes avec des mots simples. Il a tiré profit de l’apparente « éclipse de Dieu » pour nous inviter à redécouvrir le sens de Dieu, Créateur et Rédempteur, qui est toujours à l’œuvre dans notre monde.

    Il nous a fermement rappelé que l’essence même de Dieu est l’amour et que, de ce fait, l’amour est la raison d’être et le chemin de l’homme. En cette Année de la Foi, celui-ci pourra s’appuyer sur les références sûres que sont le Catéchisme de l’Église Catholique et son Compendium, fruits du Concile Vatican II, et pour lesquels le cardinal Ratzinger joua un rôle essentiel. Le Catéchisme de l’Église Catholique nous invite à contempler et à vivre l’Église comme une Communion des Saints dans laquelle aucun baptisé ne se sent étranger et où l’on apprend à exercer la charité dans la vérité.

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