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BELGICATHO - Page 1889

  • Le non du président Hollande

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    Nous lisons ici :

    Une semaine après la plus grande manif populaire du dernier quart de siècle, comment a réagi le pouvoir ? Le retrait du projet de loi, façon Mitterrand ? C’est non : Hollande et Ayrault ont déjà trop reculé sur leurs promesses électorales. Le référendum ? C’est non : Hollande a trop peur de le perdre. Des états généraux sur la famille ? C’est non : un vrai débat public ferait le jeu des adversaires du projet. Restait la solution "centriste", prônée par beaucoup de gens, de Giscard à Ruquier : l’égalité des droits sans remise en cause des fondements du mariage. La commission des lois a tranché : c’est non. Et là, évidemment, on se pose des questions…

  • Un nouveau site de petites annonces et de rencontre

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    'AnnoncesCatho', sous le patronage du bienheureux Jean-Paul II: excellent site! (nouveau)
    http://annoncescatho.com/accueil

    Blog catholique, petites annonces chrétiennes gratuites, site de rencontre chrétien ouvert à tous. Un site communautaire et ouvert pour échanger, s'entraider et approfondir sa foi. Il y a aussi un espace de rencontres sérieuses.

    Il n'est pas facile en ce temps de rencontrer tant de jeunes croyants... On ne le montre pas, on ne le voit pas dans la rue... Il faut aller dans les milieux où il y a des chrétiens, oser se parler, se rencontrer. Ce site en est un exemple, pour s'entraider dans la foi, pour élargir son cercle d'amis croyants, pour fonder une famille...

    http://annoncescatho.com/accueil

    Accueil
    annoncescatho.com
    Le site d’entraide bienheureux Jean-Paul II est à la fois un site de petites annonces catholiques gratuites, un site de rencontres sérieuses et une plateforme communautaire.
     
     
  • Benoît XVI dénonce les idéologies manipulatrices

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    Dans son discours à Cor Unum le Pape met en garde contre les idéologies manipulatrices (OSSERVATORE ROMANO)

    Le point de vue de Dieu : La réciprocité entre masculin et féminin est l’expression de la beauté de la nature voulue par le Créateur

     

    Le chrétien qui travaille dans les organismes de charité doit adhérer « au point de vue de Dieu », à son projet sur l’homme, sans se laisser séduire par les dérives négatives provoquées par des idéologies manipulatrices qui tendent à affirmer « l’absolutisation de l’homme ». C’est ce qu’a dit le Pape ce matin, 19 janvier, au cours de l’audience accordée aux participants à l’assemblée plénière du Conseil pontifical Cor Unum, consacrée au thème « Charité, nouvelle éthique et anthropologie chrétienne ».


    Quand l’homme n’a pas recherché ce projet, a dit le Pape, il est devenu la victime de ces cultures qui ont fini par le rendre esclave. Et, a ce propos, il a réévoqué la période où dominaient « des idéologies qui exaltaient le culte de la nation, de la race, de la classe sociale », qui se sont ensuite révélées « de véritables idolâtries ». Cela n’est pas très différent de ce qui arrive à notre époque, à cause de ce que le Pape n’hésite pas à définir « le capitalisme sauvage » avec son culte du profit, qui a engendré des crises, des inégalités et la misère. « D’autre part – a remarqué le Pape –, notre époque aussi connaît malheureusement des ombres qui cachent le projet de Dieu. Je fais surtout référence à une tragique réduction anthropologique qui repropose l’antique matérialisme hédoniste, auquel s’ajoute cependant un « prométhéisme technologique ». De l’association entre une vision matérialiste de l’homme et le grand développement de la technologie naît une anthropologie qui est au fond athée ».

    En faisant abstraction de Dieu, a-t-il poursuivi, on tombe dans la perspective d’un homme privé de son âme, chaque expérience devient acceptable et chaque manipulation légitime.

    Il est clair que devant une telle réduction anthropologique, a dit le Pape, il revient à chaque chrétien, en particulier à ceux qui sont engagés dans des activités caritatives, de faire preuve de discernement et de vigilance ainsi que de « refuser des financements et des collaborations qui directement ou indirectement, favorisent des actions ou des projets en contraste avec l’anthropologie chrétienne ». L’Eglise, a-t-il enfin rappelé, est toujours engagée « dans la promotion de l’homme selon le dessein de Dieu » dans sa dignité intégrale et dans le respect de ses dimensions « verticale et horizontale ».

    Voir également : le-point-de-vue-de-dieu et l'eglise-contre-les-ong

  • De droite ou de gauche, la Bible ?

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    Nous lisons sur le site du Figaro : La bible est-elle de droite ou de gauche ?

    Normalien, énarque, conseiller à Cour des comptes et membre du comité de rédaction de la revue Commentaire, Armand Laferrère offre une lecture politique de la bible. Extraits.

    Armand Laferrère nous plonge avec clarté et érudition dans les textes qui ont légué à l'humanité le principe selon lequel, du fait de la tendance de la nature humaine à faire le mal, tout pouvoir politique doit être limité. Une belle occasion pour relire la Bible et découvrir, derrière l'œuvre littéraire et spirituelle, des leçons fondamentales pour notre temps. Et un vibrant plaidoyer pour la liberté des hommes.

    LE FIGARO MAGAZINE. - Notre temps n'est pas très favorable aux religions monothéistes, attaquées par les athées comme par les dénonciateurs du fondamentalisme. Pourquoi revenir à la Bible, surtout pour en faire une lecture politique?

    Armand Laferrère. - Parce que l'idée, récemment revenue à la mode, selon laquelle la Bible serait la source du totalitarisme, n'est qu'une vieille lune sans aucun fondement dans le texte biblique. On la considérait déjà comme un cliché démodé au XVIIIe siècle! Il y a eu, bien sûr, des dictatures qui se disaient chrétiennes. Mais la cause n'est pas dans la Bible: elle est dans la nature humaine, qui pousse tous ceux qui ont le pouvoir à vouloir en abuser. Les véritables totalitarismes - le nazisme et le communisme- ont toujours considéré, et avec raison, la Bible comme la plus grande ennemie de leurs ambitions démentes. Il y a à cela une raison précise: les textes bibliques comprennent, en plus de leur contenu spirituel, une réflexion longue et sophistiquée sur le pouvoir politique. Les conclusions de cette réflexion sont sans ambiguïté. La Bible répète sans cesse qu'il faut se méfier des hommes de pouvoir, quels qu'ils soient, parce qu'ils ne peuvent pas échapper à la tendance au mal qui est au centre de la nature humaine. Elle appelle à voir les princes tels qu'ils sont vraiment, dans toute leur humanité, et non dans la lumière trompeuse que leur donnent les oripeaux de leur fonction ou la faveur des peuples. Et surtout, elle insiste constamment sur la nécessité de rabaisser leurs prétentions et de diviser le pouvoir entre plusieurs sources. Comme le dit le psaume 146: «Ne placez pas votre confiance dans les princes.»

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  • Le bon sens d'un homme d'affaires

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    Dorian de Meeûs interviewait hier, dans La Libre, le comte georges Jacobs de Hagen.

    Extraits : 

    Depuis plusieurs semaines, la famille royale est au cœur d’une succession de polémiques. N’est-il pas temps pour elle d’évoluer dans sa communication ?

    On est dans un monde où on remet tout en cause. Pour moi, il est essentiel de ne pas remettre en cause la famille royale, qui assume remarquablement sa fonction dans un pays remarquablement compliqué. Rien que ça, ça mérite une certaine modération dans les critiques, même si rien n’est parfait et que tout est perfectible. La communication doit s’adapter aussi, même si ce n’est pas toujours facile de trouver le ton juste en étant au-dessus d’une marmite contenant tellement de bouillons différents. Je suis pour une évolution, mais qu’on arrête tous ces procès, tel que ce livre scandaleux de Deborsu. Pour moi, ce bouquin est un torchon! Le pire, c’est qu’il avance des choses tout en disant ne pas avoir de preuve. C’est pour moi, le pire journalisme possible. Ce discours du style « Je dis ça, mais je n’en suis pas sûr ! », c’est honteux quand il touche ainsi à la vie privée des gens. Après tout, respectons leur vie privée et foutons-leur la paix !

    Comment jugez-vous la réaction des politiques face à la Fondation Fabiola ? Certains observateurs – pas forcément les plus bruyants - la trouvent hypocrite ou populiste. C’est sans doute votre cas, non ?

    Il y a en tout cas de l’opportunisme politique, car il n’est pas correct de mettre la faute des dotations sur la famille royale, alors qu’elles ont été décidées et instaurées par les ministres à la mort du Roi Baudouin. Il est dans la logique des choses d’évoluer sereinement là-dessus. Mais ce qu’il faut retenir, c’est le travail fabuleux de cette famille, à commencer par celui du Roi pendant la crise politique, mais aussi les engagements du prince héritier ou de la princesse Astrid. Je l’ai constaté très souvent, ils se donnent une peine folle pour accomplir leur métier lourd, difficile et toujours sujet à critiques ! Ça doit être épuisant.

    Quand vous regardez notre société, qu’est-ce qui suscite en vous le plus de réflexions ?

    En Belgique, c’est l’évolution du contenu démographique qui m’inquiète. Je suis tout à fait pour l’ouverture de nos frontières et vois un aspect positif à l’immigration, mais je suis interpellé par les différences de cultures qui composent actuellement notre société. Je crains que l’on ne réussisse pas cette intégration dans un monde où l’on est obligé de s’intégrer.

    Vous pensez principalement à l’islamisation de Bruxelles ?

    Beaucoup d’islamistes sont honnêtes dans leur extrémisme, cela m’inquiète. Nous sommes devenus une civilisation molle en général, donc aussi face à l’islamisation ! Si nous sommes mous face à des gens qui arrivent avec une force de conviction et prêts à faire n’importe quoi au nom de l’irrationalité… c’est dangereux, car rien ne peut arrêter l’irrationalité. Un bourgmestre musulman ne me dérange pas, pour autant que les cultures se comprennent et qu’on ne se retire pas de la politique parce qu’ils y sont. Trop souvent, on recule face à eux…

    Concrètement, quel risque voyez-vous ?

    J’ai peur de l’avenir de l’Europe occidentale si elle ne parvient pas à intégrer les nouvelles cultures, comme les États-Unis y sont parvenus. Le risque est celui d’un déséquilibre, autant par un repli des premiers que par l’agressivité des seconds dans leur volonté d’avoir leur mot à dire.

    En clair, vous dites que les politiques ne prennent pas suffisamment au sérieux le problème de l’islamisation chez nous.

    Je crois effectivement que c’est un des problèmes… et je ne dis pas qu’il y a une solution facile. A leur place, je ne sais pas ce que je ferais. J’admire beaucoup ceux qui font la politique. J’ai entendu comme tout le monde ‘Tous pourris !’, ‘Ils se servent !’, etc… mais comme président de la FEB, j’ai vu des gens se donner à fond dans cette vocation qu’est la politique. Le problème, c’est qu’il n’y en a pas assez qui font cela avec la volonté de changer les choses. Or, la globalisation n’est pas uniquement un enjeu économique.

  • Témoignages de chrétiens syriens

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    De l'Oeuvre d'Orient :

    La crise syrienne, qui perdure, pousse certaines personnes à enlever des individus, supposés plus aisés, en vue de demander de l'argent en échange de la liberté. Cette pratique qui augmente tous les jours inquiète les familles, les amis , la paroisse et la population civile, restée loin des violences. Une peur de sortir seul de chez soi pour aller au travail, à l'école, à l'église, s'installe. …. Ces personnes, une fois qu’elles sont libérées, se réfugient dans le silence. Nous avons pu recueillir quelques discrets témoignages : 

    à lire ici

  • Sur la liberté et l’ordre « naturels »

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    Lu sur le blog du chanoine Eric de Beukelaer,  curé-doyen de Liège-Centre

    « Pour ceux qui ne le connaissent pas, François De Smet est à mon sens un des jeunes intellectuels libre-exaministes les plus prometteurs de Belgique francophone. Formé à l’ULB dans le giron de pointures comme Hervé Hasquin et mon ami Baudouin Decharneux, c’est un penseur réellement « libre » et authentiquement « exaministe ». Je ne retrouve, par exemple, chez lui nulle trace de cet anticléricalisme de salon bien belge qui consiste à défendre tout et son contraire, tant que cela contredit les cathos. Voilà pourquoi, je suis souvent d’accord avec lui. Voilà pourquoi, aussi, je vous invite à lire sa chronique du 15 janvier, diffusée sur les antennes de la radio RTBF « Première »: « La Nature n’est du côté de personne ».  (et sur son blog: www.francoisdesmet.be).

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  • L’Université Catholique de Louvain est ravie : le ministre de l’enseignement supérieur francophone va noyer sa réforme dans un enchevêtrement de structures.

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    Un accord a été trouvé au sein de la majorité gouvernementale. Fumée blanche Cette fois, ça y est. Paraît-il. La réforme du paysage de l’enseignement supérieur est bel et bien sur les rails. Lu dans « La Libre » (extraits) :

     ( …) La structure s’organisera finalement en trois niveaux :

    1Une structure faîtière unique, l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (Ares).

    Présentée comme le "noyau dur" de cette réforme, l’Académie unique regroupera l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur "afin de compléter et de coordonner au mieux l’offre d’enseignement supérieur en Communauté française". S’inscrivant dans une logique de "recherche permanente de l’excellence", elle entend ainsi contribuer à l’amélioration de la visibilité de notre enseignement supérieur sur le scène internationale. Aux yeux de ses concepteurs, l’Ares constitue l’organe principal de cette nouvelle structure, un organe de pilotage chapeautant les deux autres (pôles géographiques et zones académiques "interpôles").

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  • Une nouvelle main tendue par Rome aux lefebvristes

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    De Jean-Marie Guénois, dans le Figaro : 

    Rome tend de nouveau la main aux lefebvristes

    Une lettre propose aux prêtres de la Fraternité Saint Pie X une méthode pour reprendre le dialogue.
    C'est un peu la lettre de la dernière chance. Celle que l'on écrit avec son intelligence mais aussi avec tout son cœur pour sauver une situation en apparence perdue. Cette lettre n'a pas été rendue publique et n'a pas vocation à l'être mais elle circule depuis peu dans les milieux de la Fraternité Saint Pie X. Elle a été rédigée par Mgr J. Augustine Di Noia, un ami personnel de Benoît XVI, en novembre dernier. Elle a été adressée avant Noël à Mgr Bernard Fellay, supérieur général de cette Fraternité sacerdotale en rupture avec Rome et héritier direct de Mgr Marcel Lefebvre, son fondateur.
    Une lettre très importante car son signataire, Mgr Di Noia, un Américain, a été spécialement appelé des États-Unis à Rome en juin dernier par le Pape pour lui confier la responsabilité de la vice-présidence de la commission Ecclesia Dei, chargée, dans le cadre de la congrégation pour la Doctrine de la foi, de gérer les relations avec les lefebvristes. Il n'y a donc pas plus autorisé sur le sujet. Et il est évident, compte tenu de l'importance du sujet aux yeux du Pape et du silence très actif de ces derniers mois sur ce dossier que Benoît XVI en est l'inspirateur et qu'il a dû en viser le contenu. La lettre le dit toujours «extrêmement désireux de surmonter les tensions».
    À Menzingen, siège suisse de la Fraternité Saint Pie X, on reconnaît l'existence de ce document et le fait que Mgr Fellay l'ait fait diffuser à ses prêtres, puisque, à travers lui, cette missive leur est directement destinée. On n'en fait pour le moment aucun commentaire sinon que l'on reconnaît qu'elle est étudiée avec soin.Que dit ce document de huit pages traduit de l'anglais en français? Trois éléments essentiels: l'état actuel des relations, l'esprit de ces relations, la méthode pour reprendre le dialogue.

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  • Java : menace de fermeture pour des écoles catholiques refusant d'enseigner l'islam

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    Des écoles catholiques menacées de fermeture pour avoir refusé d’enseigner l’islam

    source : Eglises d'Asie (EDA MEP)

    Six écoles catholiques du diocèse de Surabaya, dans la province de Java-Est, sont menacées de fermeture pour leur refus de se soumettre à de nouvelles directives des autorités locales obligeant chaque établissement scolaire à enseigner l’islam et le Coran à leurs élèves musulmans.

    Ces écoles, dirigées par la Yohanes Gabriel Foundation et la Joseph Foundation(1), ont reçu fin décembre une injonction d’appliquer le décret municipal, édicté « avec l’aval du ministère des Affaires religieuses », d’ici le samedi 19 janvier 2013, sous peine de se voir retirer leur autorisation d’enseigner.

    Ce décret sur l’éducation, intitulé Blitar Mayoral Decree N° 8/2012, rend obligatoire l’enseignement de l’islam et l’étude du Coran par des professeurs qualifiés pour tous les élèves de religion musulmane dans tous les établissements scolaires, qu’ils soient publics ou privés.

    Jusqu’à aujourd’hui, l’usage est que les (nombreux) élèves musulmans inscrits dans les écoles chrétiennes suivent un enseignement religieux dans un cadre privé, généralement au sein d’associations musulmanes dédiées. Il est tout au contraire acquis que les établissements tenus par les Eglises chrétiennes enseignent la foi chrétienne et proposent le catéchisme à leurs élèves.

    Les écoles concernées par l’ultimatum des autorités municipales ont argué du fait que leurs conditions d’enseignement avaient toujours été acceptées sans difficulté par leurs élèves musulmans et leurs familles. Mais, de leur côté, les autorités de Blitar et le bureau local du ministère des Affaires religieuses affirment que le décret municipal n° 8/2012 n’est qu’une application de la loi nationale sur l’enseignement religieux (Government Regulation n° 55/2007), elle-même découlant d’une loi de 2003 et que chercher à s’y soustraire est donc une infraction.

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  • Mariage gay en France: la « Manif pour tous » et après?

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    Lu sur le site de “La Vie” (extrait) :

    Après le refus de l'Elysée de recevoir les manifestants contre le « mariage pour tous », les avis sont partagés.

    Pour certains, comme Jean-Pierre Denis (directeur de la rédaction de La Vie), les jeux sont faits et le projet de loi passera, quelle que soit la force de l'opposition : « La manifestation du 13 janvier ne changera rien. Les protestataires avaient obtenu le maximum avant même de descendre dans la rue. Patiemment, ils ont imposé le débat d’idées. Indirectement, ils ont pesé sur le texte. (...) La loi sera votée. Au train où vont les choses, elle entrera vite dans les mœurs, ce qui ne veut pas dire que les problèmes qu’elle pose disparaîtront. »

    C'est aussi l'avis de Jérôme Anciberro dans Témoignage chrétien, qui fait le parallèle avec la fermeté de Nicolas Sarkozy face aux manifestations contre la réforme des retraites en 2010 : « Les camps changent, les sujets varient, les manifs continuent… et la caravane législative passe. Un signe des temps, peut-être. »

    Quant à l'obtention d'un référendum sur le sujet – réclamé avec force par beaucoup de manifestants – Nicolas Mathey, professeur de droit privé, avoue sur son blog Thomas More  être « très dubitatif », que ce soit sur la possibilité ou l'opportunité de soumettre une loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe au vote des Français. Il conclut même que, selon lui, « le recours au référendum ne semble pas le meilleur moyen d’obtenir le débat rationnel et raisonnable que l’on espère sur un tel sujet ».

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  • Il n'y a qu'un pas de la lutte contre la discrimination au rejet du christianisme

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    Ces derniers temps, les choses se précipitent. La revendication des droits individuels se fait de plus en plus forte : droit à mettre fin à ses jours, droit à se marier entre gens du même sexe, droit à l'adoption pour les couples homosexuels, droit à recourir aux méres porteuses et à des techniques de procréation assistée sacrifiant des embryons, droit à l'avortement, etc. S'y opposer ou manifester quelque réticence vous vaut automatiquement d'être dénoncé comme adversaire des droits de l'homme et comme fauteur de discriminations à l'égard des femmes et des personnes homosexuelles. Opposer aux revendications actuelles des valeurs enracinées dans la loi naturelle est devenu irrecevable. Le catholicisme est particulièrement montré du doigt pour ses prises de position jugées intransigeantes et intolérantes. On peut, à juste titre, être inquiet pour l'avenir. Sera-t-on encore autorisé, demain, à enseigner la morale catholique dans les églises ou dans les écoles et à professer que la norme est l'amour dans la différence sexuelle, que le mariage lie de façon indissoluble un homme et une femme et qu'un enfant a droit à bénéficier d'un père et d'une mère? Ce discours considéré comme implicitement (?) "homophobe" ne tombera-t-il pas automatiquement sous le coup d'interdictions légales? Au vu des arrêts qui viennent d'être rendus à Strasbourg et qui ne reconnaissent pas le droit à l'objection de conscience des chrétiens, on peut penser qu'il sera de moins en moins possible de s'opposer aux dérives actuelles en restant fidèles à une vision chrétienne de l'homme et de la société. C'est ainsi que, comme nous y faisions allusion hier, certains se demandent s'il faut encore accepter que l'Eglise détienne des hôpitaux dans lesquels on pourrait encore s'opposer à des pratiques reconnues par la loi (IVG, PMA, euthanasie....).

    Ainsi on pourra découvrir sur Benoît-et-moi comment des incidents se sont produits à Trieste instigués par des lobbies homosexuels et tournés contre l'Eglise. C'est une démonstration, parmi tant d'autres, de la confrontation entre les partisans des droits nouveaux et ceux qui défendent la dignité de l'homme et de la famille et, en particulier, le respect de la vie humaine. Le futur Benoît XVI avait bien vu venir cette confrontation comme on pourra s'en rendre compte en relisant des textes remontant à 2000 et 2004. Quelles formes prendra cet affrontement et jusqu'où les chrétiens seront-ils amenés à aller pour témoigner de leur attachement à leur foi, c'est bien difficile à dire mais on peut déjà pressentir que cela ne sera pas sans épreuves ni souffrances.

    En attendant, il faut profiter de tous les moyens dont nous disposons pour mobiliser un maximum de personnes autour de la défense de la vie humaine, du couple et de la famille. Le succès de la "Manif pour tous" montre que c'est possible. Il faut aussi développer la connaissance des enjeux et de l'argumentaire pour ne pas se laisser influencer par le matraquage auquel nous sommes soumis quotidiennement. C'est notamment le rôle d'un blog comme celui-ci. Il est particulièrement opportun d'approfondir la thématique des droits de l'homme et de savoir discerner comment on est passé de la proclamation de droits universels à des droits particuliers, individuels, compromettant ainsi une vision humaniste et universaliste de ces droits. C'est notamment l'objet d'une série de rencontres organisées à Liège par des amis et précisément intitulée "Les droits de l'homme en péril".