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BELGICATHO - Page 1934

  • Ce que demandent les couples homosexuels

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    Du P. Charles Delhez, s.j., dans la « Libre » :

    Les couples homosexuels demandent que soit reconnu leur désir de vivre une relation affective durable et de pouvoir officialiser leur engagement. Voilà ce qui se cache sans doute derrière le mot "mariage" contre lequel de nombreux Français vont marcher dimanche prochain. Sans doute ce mot peut-il être jugé inapproprié et faudrait-il trouver une autre expression comme, par exemple, "union civile". Mais, de toute façon, l’homosexualité ne peut être réduite à "une pratique érotique" marginale.

    Dans un couple homosexuel, comme dans les couples hétérosexuels, l’aventure du "mariage" commence par "une pulsion" biologique, accompagnée d’un sentiment amoureux qui, aux dires des psychologues, ne durera pas plus de trois ans, s’il n’est pas entretenu. Ce point de départ est une invitation à aller plus loin.

    L’être humain s’enracine dans ce qu’on appelle parfois la nature, mais il est appelé à la dépasser ou, plus exactement, à lui faire produire le meilleur possible. Toute personne, quelle que soit son orientation sexuelle, est habitée par ce vœu profondément humain de créer avec une autre personne des relations où l’une et l’autre peuvent se donner et se recevoir mutuellement dans le souci de l’autre et dans la solidarité.

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  • Confusion et divisions au royaume de Gribouille

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    Faute de pouvoir répondre aux attentes économiques et sociales dans un contexte de crise internationale qu’il n’a pas les moyens de maîtriser, le gouvernement de François Hollande met le paquet sur les « réformes sociétales » touchant le couple, la famille, la procréation. En quelques mois de gouvernement, cette politique dictée par des mobiles idéologiques discutables a créé de profondes divisions qui s’exacerbent de jour en jour au point que l’on peut se demander comment la sérénité pourra revenir un jour dans l’Hexagone. Le paradoxe trône en maître au milieu de toute cette confusion. Paradoxe de vouloir offrir aux personnes homosexuelles l’accès au mariage alors que la plupart d’entre elles n’en sont même pas demanderesses. Paradoxe de présenter le mariage comme un havre de paix et de sécurité au moment où cette institution est devenue d’une extrême fragilité. Paradoxe d’affirmer le droit à vivre « mariés » en couple homo - et par définition infécond - tout en voulant donner accès à la paternité ou à la maternité. Paradoxe de donner le droit d’être parents aux uns tout en refusant le droit aux autres – aux enfants – d’avoir un père et une mère. Paradoxe de vouloir s’imposer en porte-parole de la volonté générale alors que celle-ci n’a jamais été aussi confuse ni aussi partagée. Paradoxe de vouloir « ouvrir le débat » tout en s’efforçant de le verrouiller par tous les moyens. Bref, on n’en finirait pas d’énumérer ces paradoxes dans lesquels cette politique de gribouille est en train de s’enferrer.

    Face à cela, les opposants au mariage homo se mobilisent, et c’est heureux. Il faut dire que nous, Belges,  ne sommes plus habitués à voir s’organiser une résistance franche et ouverte à l’égard de toutes ces dérives sociétales qui se sont inscrites dans nos lois sans coup férir : dans notre plat pays, le débat "démocratique" sur le vrai a fait place à la recherche perpétuelle du compromis pratique, version postmoderne du consensus issu de la palabre dans les sociétés tribales (cfr Chantal Delsol, "l'âge du renoncement", Cerf, Paris, 2012).

    Le sursaut des catholiques français a donc quelque chose de réjouissant même si, vieux réflexe gaulois, les divisions et les dissensions internes sont au rendez-vous. Les uns affirment leur ouverture d’esprit et leur rejet de toute forme d’attitude et de discours « homophobe ». Les autres se retranchent derrière les affirmations du catéchisme pour asséner leurs vérités et refuser toute forme de concession ou même de compréhension à l’égard des personnes homosexuelles. Les évêques français sont naturellement eux-mêmes partagés : certains affirment clairement qu’il n’y a qu’un modèle familial qui tienne, d’autres voient dans un pacs élargi une alternative à l’accès au mariage voulu par le gouvernement . Tous les repères sont décidément bien brouillés ce qui nuit à l'expression efficace d'une opposition..

    Alors, quand certains nous pressent de mettre en ligne sur ce blog des contenus, des déclarations ou des appels à la mobilisation  provenant de tel ou tel groupement, nous sommes réservés parce que nous voulons éviter d’ajouter à la confusion des logiques partisanes ou d’être manipulés par les uns ou par les autres. Après tout, nos visiteurs sont de grandes personnes, capables de faire preuve d’esprit critique et de faire leur choix après avoir pesé les arguments des uns et des autres ; c’est en tout cas ce que nous leur souhaitons.

  • La liberté religieuse, un patrimoine en péril ?

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    Un article de Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie, est consacré à la liberté religieuse telle qu'elle a existé aux Etats-Unis depuis les origines et qui constitue à ses yeux un patrimoine dont on peut s'inspirer mais aussi un patrimoine menacé, y compris aux Etats-Unis. L'article est intitulé : "Sujets du Gouverneur de l’Univers".

    Il est consultable ici : Charles-J. Chaput, Sujets du Gouverneur de l’Univers , «Oasis» [en ligne], 16 | Décembre 2012, en ligne le 10 janvier 2013. 

    (...) "Dans son message pour la Journée mondiale de la Paix en 2011, le Pape Benoît XVI a exprimé sa vive inquiétude face à la propagation de la persécution et de la discrimination à l’échelle planétaire, face aux terribles actes de violence et à l’intolérance religieuse [1]. Nous nous trouvons face à une crise mondiale de la liberté religieuse. En qualité d’Évêque catholique, je suis tout naturellement préoccupé par la discrimination et la violence que les minorités chrétiennes sont obligées de supporter. Benoît XVI l’a relevé dans ses observations. Mais les chrétiens ne sont pas les seules victimes. Les chiffres duPew Forum on Religion and Public Lifefont réfléchir. Plus de 70% de la population mondiale vit dans des pays – dont beaucoup sont hélas majoritairement musulmans, mais aussi en Chine et en Corée du Nord – où la liberté religieuse est gravement restreinte [2].

    La dignité de la personne humaine, l’inviolabilité de la conscience, la séparation entre l’autorité politique et l’autorité sacrée, la distinction entre le droit séculier et le droit religieux, l’idée d’une société civile préexistant à l’État et distincte de lui : des principes qui, selon les Américains, vont de soi, ne sont pas partagés ailleurs. Comme l’a dit un jour Leszek Kolakowski, ce qui semblait évident aux Pères fondateurs américains « pourrait paraître manifestement faux ou insensé et superstitieux à la plupart des grands hommes qui continuent de façonner l’imaginaire politique [du monde] » [3]. Nous devons nous demander pourquoi il en est ainsi.

    Nous devons également nous demander pourquoi nous, Américains, semblons être si satisfaits de nos libertés. En réalité, rien ne garantit que l’expérience américaine relative à la liberté religieuse, telle que nous la connaissons traditionnellement, soit capable de survivre aux États-Unis, avant même de servir de modèle à d’autres pays. La Constitution des États-Unis est un grand résultat en ce qui concerne les dispositions sur la liberté. Cependant, elle restera un simple bout de papier si les citoyens ne l’entretiennent pas par leurs convictions et par leur témoignage vécu.

    Et pourtant, au sein des institutions, dans les médias, dans les milieux universitaires, les milieux d’affaires et, plus généralement, dans la culture américaine, il semble que beaucoup de nos dirigeants n’envisagent plus la foi religieuse comme un facteur social sain et positif. C’est une triste tendance que l’on observe à travers l’attitude ambivalente de la Maison Blanche sous Obama face aux nombreuses violations de la liberté religieuse dans le monde, à travers l’incompétence et le désintérêt avec lesquels nos médias rapportent les questions relatives à la liberté religieuse et, très souvent, à travers l’indifférence de beaucoup de citoyens américains ordinaires."

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  • L'Edit de Milan et la liberté religieuse

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    Oasis a mis en ligne le texte d'une communication faite par le cardinal Scola, archevêque de Milan, le 6 décembre dernier dans le cadre de la commémoration de l'Edit de Milan (313)

    L’Édit de Milan : Initium Libertatis

    1. Le XVII centenaire de l’Édit de Milan

    L’Édit de Milan de 313 revêt un sens historique parce qu’il marque l’initium libertatis de l’homme moderne »1. Cette affirmation d’un éminent expert en droit romain, le regretté Gabrio Lombardi, permet de mettre en évidence la manière dont les mesures signés par les deux Augustes Constantin et Licinius déterminèrent non seulement la fin progressive des persécutions contre les chrétiens mais, surtout, l’acte de naissance de la liberté religieuse. Dans un certain sens, avec l’Édit de Milan, les deux dimensions que nous appelons aujourd’hui “liberté religieuse” et “laïcité de l’État” apparaissent pour la première fois dans l’histoire. Ce sont deux aspects déterminants pour la bonne organisation de la société politique

    On peut trouver une confirmation intéressante de cela dans deux enseignements importants de saint Ambroise. D’une part, l’archevêque n’hésite jamais à rappeler aux chrétiens qu’ils doivent être loyaux à l’égard de l’autorité civile, laquelle, à son tour - voilà le second enseignement - devait garantir la liberté des citoyens sur le plan personnel et social. On reconnaissait ainsi l’horizon du bien public auquel sont appelés à contribuer les citoyens et les autorités.

    Cependant, on ne peut pas nier que l’Édit de Milan fut une sorte de “début manqué”. En effet, les événements qui suivirent débutèrent une histoire longue et laborieuse.

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  • Lourdes condamnations pour les jeunes chrétiens vietnamiens

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    Nous y faision écho hier : http://www.belgicatho.be/archive/2013/01/09/vietnam.html. EDA nous informe aujourd'hui que :

    80 ans de prison pour l’ensemble des 14 jeunes catholiques jugés par le Tribunal populaire de la province du Nghê An

    Contrairement aux prévisions de plusieurs commentateurs, le procès des 14 jeunes catholiques et protestants ne s’est pas prolongé au-delà du second jour. La sentence a été prononcée dans l’après-midi du 9 janvier, à 16 h. Au total, l’ensemble des accusés a écopé de plus de 80 années de prison. Les juges ont légèrement allégé la peine requise par l’accusation publique pour chacun des accusés. Trois d’entre eux, Pierre Hô Duc Hoa, François Xavier Dang Xuân Diêu et Paulus Lê Van Don (aussi nommé Paulus Lê Son) sont condamnés à la peine la plus lourde : treize ans de prison ferme et cinq ans de résidence surveillée.Dix autres accusés écopent de peines allant de neuf ans à trois ans de prison ferme :

    • Nguyễn Đặng Minh Mẫn : huit ans de prison, trois ans de résidence surveillée
    • Nguyễn Văn Duyệt : six ans de prison quatre ans de résidence surveillée
    • Thái Văn Dung : cinq ans de prison, trois ans de résidence surveillée
    • Nông Hùng Anh : cinq ans de prison, trois ans de résidence surveillée 
    • Nguyễn Văn Oai : trois ans de prison, deux ans de résidence surveillée 
    • Nguyễn Xuân Anh : trois ans de prison, deux ans de résidence surveillée 
    • Nguyễn Đình Cương : quatre ans de prison, trois ans de résidence surveillée
    • Trần Minh Nhật : quatre ans de prison, deux ans de résidence surveillée 
    • Hồ Văn Oanh : trois ans de prison, deux ans de résidence surveillée 
    • Đặng Ngọc Minh : trois ans de prison, deux ans de résidence surveilléeSeul Nguyên Dang Vinh Phuc, pour qui deux ans de prison avaient été requis, bénéficie d’une certaine clémence, puisqu’il bénéficie d’un sursis.
  • A découvrir : les videos de frassateam

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    C'est jeune et sympa :

  • Pourquoi, chrétien et progressiste, il ira manifester dimanche contre le mariage pour tous

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    Jérôme Vignon, président de "Semaines de France", publie cette "tribune" dans le Monde sous le titre :

    "Chrétien et progressiste, j'irai manifester contre le "mariage pour tous"

    Lors de la présidentielle, les options principales du choix s'incarnaient dans la globalité de chaque programme. J'ai choisi de privilégier des critères qui me semblaient essentiels pour l'avenir : la justice sociale, l'accueil de la diversité et la cohésion, la priorité à la jeunesse.

    Il fallait trancher dans une situation complexe, avec le risque de devoir affronter des débats face auxquels les Français devaient tôt ou tard, par-delà leurs appartenances politiques, éprouver la solidité du socle de leurs valeurs communes.

    La question du mariage pour tous en faisait partie.

    Tronqué, caricatural lors de son traitement par les médias audiovisuels, le débat aura au moins permis de révéler sur quelles méprises est établi le projet de loi examiné par le gouvernement en novembre 2012.

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  • Etre antisémite, c'est être antichrétien

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    De Radio Vatican:

    "La Fraternité Saint-Pie-X a suscité ces jours derniers un nouvel emballement médiatique : à l'occasion d'une conférence, le vendredi 28 décembre au Canada, le supérieur général de la Fraternité, Mgr Bernard Fellay, a affirmé que les juifs étaient les ennemis de l'Eglise, comme les Francs-Maçons et les Modernistes. Rien de bien nouveau dans ces propos, mais l’émotion et l’indignation se sont propagées sur la toile.

    "L’occasion de rappeler qu’en 2009, lors de sa visite en Israël, Benoît XVI avait qualifié l’antisémitisme de totalement inacceptable, l’antisémitisme - avait-il regretté - qui « continue de relever son visage répugnant dans plusieurs parties du monde ». L’année précédente à Paris, en rencontrant des représentants de la communauté juive, il avait affirmé qu’être antisémite, c’est être antichrétien.

    Pas question de remettre en cause les acquis conciliaires

    "Au mois de novembre dernier, dans les colonnes de l’Osservatore romano, le quotidien du Vatican, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens et de la Commission pour les rapports avec le judaïsme, a tenu à souligner combien le dialogue avec les juifs était fondamental pour le Pape. Les efforts déployés pour faire revenir les Lefebvristes dans l’Eglise – a précisé le cardinal Koch – ne signifient aucunement une remise en cause de la déclaration conciliaire Nostra Aetate
    Cette déclaration historique exprimait le respect de l'Eglise à l'égard des religions non chrétiennes, mais elle avait surtout l'intention, après la Shoah, de mettre fin à toute attitude anti judaïque et antisémite dans l'Eglise. « A l'intention des juifs – a déclaré le cardinal Koch - le Saint-Père m'a chargé de présenter la question de manière correcte : Nostra Aetate n'est pas le moins du monde remis en discussion par le magistère de l'Eglise, comme Benoît XVI lui-même l'a plus d'une fois démontré dans ses discours, ses écrits et ses gestes pastoraux ». (RF)

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  • “Mariage pour tous“ : Rome salue le comportement « exemplaire » des évêques français (Interview).

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    En contrepoint du « post » diffusé par la site de « La Vie », nous lisons ceci sur le blog du « Suisse Romain », alias l’abbé Rimaz :

    « A quelques jours d’une journée de mobilisation, en France, des opposants au projet de loi du gouvernement ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe, le ‘ministre de la famille’ du Vatican salue “l’unité“ de l’épiscopat du pays et son “courage“ d’avoir ouvert un débat public sur la question. Dans une interview accordée à I.MEDIA et à l’hebdomadaire Famille Chrétienne, Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, justifie par ailleurs l’engagement de l’Eglise pour défendre la famille traditionnelle, “patrimoine de l’humanité“.

    La question du projet de réforme du mariage a fait partie des sujets traités lors de la récente visite Ad limina des évêques de France. Comment leur position est-elle perçue à Rome ?

    Lors de ces rencontres, qui ont eu lieu dans un climat familial et fraternel, j’ai avant tout souligné l’unité de l’épiscopat pour faire face à des questions aussi délicates autour d’une ligne que j’ai qualifié moi-même de “voie française“. Il fallait en effet éviter deux excès : celui du silence, comme ce fut le cas dans certains cas, et celui d’utiliser la vérité comme une matraque, comme le disait Jean XXIII.

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  • Contre le mariage gay: courageux mais pas téméraires

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    Lu sur le site de “La vie”

    Face à la marche du 13 janvier 2013, organisée par le collectif de la Manif pour tous, il n’existe pas de front unanime de la part des évêques français. Selon La Croix du 7 janvier, seuls huit évêques ont annoncé leur intention de défiler dans la foule, et 25 évêques (soit environ le quart de l’épiscopat) ont donné leur soutien. La plupart des hauts responsables de l’Eglise catholique n’ont donc pas souhaité renchérir sur leurs prises de position de l’été contre le projet de loi, considérant sans doute que leur message était alors clair et désormais suffisant

    Assez jaloux de leur indépendance, mais aussi soucieux de laisser une latitude à chaque conscience compte-tenu d’une opinion catholique assez diverse, les évêques se sont gardés de définir une ligne officielle épiscopale. Ils ont, le plus souvent explicitement, soutenu les prises de parole du cardinal André Vingt Trois, président de la Conférence épiscopale, lors de l’Assemblée plénière de Lourdes, début novembre. Le cardinal avait reconnu le droit des catholiques à “se manifester”, sans explicitement parler d’un devoir de manifester.

    Lire la suite ici: Pas de voix unique chez les évêques sur la "Manif pour tous"

    Les hommes de pouvoir, fut-il ecclésial, sont rarement prophétiques. Et les prophètes auto-proclamés cachent souvent de vrais idéologues. C’est de tous les temps.

  • Homophobie et discrimination

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    Dans le bimensuel « L’homme Nouveau » du 5 janvier 2013, Denis Sureau écrit notamment (en marge de la vaste contestation du mariage gay qui s’annonce pour dimanche prochain à Paris) :

    Le concept d'« homophobie » n'est pas neutre : c'est une arme forgée pour paralyser toute tentative de critique des revendications homosexuelles. Avant d'être un outil de propagande, l'homophobie est une faute de français. Le préfixe grec « homo » signifie semblable (comme dans homogène, homonyme) et la racine « phobie », elle aussi grecque d'origine, signifie crainte ou peur (arachnophobie, peur des araignées). D'un strict point de vue linguistique, homophobie signifie donc crainte ou peur de son semblable, au lieu de suggérer quelque hostilité à l'égard des homosexuels. (…)

    D'un point de vue juridique, la loi française n'apporte aucune définition mais punit depuis 2004, les incitations à la haine ou à la violence, l'injure ou la diffamation visant une personne ou un groupe de personnes à raison notamment de leur « orientation sexuelle» (…)

    L'association SOS homophobie retient l'acception suivante (…) : Il s'agit de lutter contre toute discrimination, celle-ci étant définie comme « une attitude, une action ou une loi qui visent à distinguer un groupe humain d'un autre à son désavantage ».

    Sans revenir sur l’idéologie du Genre et la vision d’un monde indifférencié qui sous-tendent cette idéologie, il me semble important de rappeler aux chrétiens que, pour l’Église, toute discrimination n’est pas injuste. Le Catéchisme de l’Église catholique distingue les actes homosexuels, « intrinsèquement désordonnés », des personnes présentant des « tendances homosexuelles foncières », précisant : « On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. » (n. 2358)

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  • Mouscron, 13 janvier : Eucharistie internationale pour le 100e anniversaire du scoutisme catholique

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    Centenaire scoutisme dans l'Eglise catholique / Mouscron  13 janvier 2013  
    Eucharistie internationale à l'occasion du centenaire de la rconnaissance officielle par le Saint-Siège de l'activité du scoutisme dans l'Eglise catholique. En présence de Mgr Harpigny.
    Date(s), horaire(s) et lieu(x)
     

    Le 13/01/2013 à 
    Où ?: Eglise Ste Famille du Tuquet à Mouscron

    source

    Voir également : http://info.catho.be/2013/01/09/100-ans-de-presence-catholique-dans-le-scoutisme/

    Quelle excellente occasion, selon nous, pour s'interroger sur ce qu'il reste de catholique dans le scoutisme belge...