Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 1978

  • Une bonne chose

    IMPRIMER

    CINQUIEME ANNIVERSAIRE DE "SUMMORUM PONTIFICUM"

    Cité du Vatican, 6 novembre 2012 (VIS). A l'occasion du pèlerinage international qu'il organisait à Rome sous le titre de Una cum Papa nostro, le Saint-Père a chargé le Cardinal Secrétaire d'Etat d'adresser un message au Coetus Internationalis Summorum Pontificum. Ce pèlerinage de groupes attachés à l'ancienne liturgie, correspond au cinquième anniversaire du Motu Proprio de Benoît XVI sur l'utilisation de la liturgie romaine antérieure à la réforme conciliaire de 1970. Publiée le 7 juillet 2007, la lettre apostolique Summorum Pontificum est entrée en vigueur le 14 septembre suivant. Le Cardinal Tarcisio Bertone rappelle d'abord que Benoît XVI a voulu répondre à l'attente des fidèles liés aux formes liturgiques précédentes au concile Vatican II: "C'est une bonne chose que de conserver des richesses constituées dans la foi et la prière de l'Eglise, de leur accorder une place honorable tout en reconnaissant la valeur et la sainteté de la forme ordinaire du rite romain. En cette Année de la foi, promulgué alors que l'Eglise célèbre le cinquantième anniversaire du Concile, le Pape invite tous les fidèles à manifester tout particulièrement son unité dans la foi, afin d'être d'efficaces propagateurs de la nouvelle évangélisation". Le message a été lu dimanche dernier avant la messe présidée en la Basilique vaticane par le Cardinal Antonio Cañizares Llovera, Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, selon le missel romain approuvé en 1962 par Jean XXIII. (Vatican Information Service)

  • Sandy : Cuba cruellement touchée

    IMPRIMER
    AMERIQUE/CUBA - Témoignage dramatique à partir de Santiago de Cuba : « L'ouragan Sandy nous a frappé ici aussi : maisons et églises détruites, carence de nourriture, d'énergie électrique et de téléphone mais personne n'en parle »

    Santiago de Cuba (Agence Fides) - Depuis plusieurs jours, les moyens de communication de masse attestent la force dévastatrice de l'ouragan Sandy à l'occasion de son passage sur New York et d'autres villes des Etats-Unis. Bien peu de chose en revanche a été dit sur les dommages causés par l'ouragan en question à Santiago de Cuba (Cuba) et à Haïti (voir Fides 29/10/2012), pays qui ne disposent certes pas des infrastructures et des ressources économiques permettant d'assister les évacués et de lancer la reconstruction. S.Exc. Mgr Luis del Castillo Estrada, S.J., Evêque émérite de Melo, qui, depuis deux ans, est missionnaire à Santiago de Cuba (Cuba), a envoyé à la Conférence épiscopale d'Uruguay et à l'Agence Fides un certain nombre de photographies montrant la terrible situation dans laquelle se trouve la ville ainsi qu'une demande d'aide afin d'apporter une solution aux problèmes les plus urgents de la population et d'assurer la reconstruction des églises, totalement détruites.

    Voici la description faite par Mgr Del Castillo : « Santiago est complètement détruite. Toutes les tuiles des toits se sont envolées. Les églises sont détruites. Les arbres déracinés sont tombés sur les maisons ou dans les rues. L'électricité et le téléphone font défaut. La possibilité d'avoir de l'eau est faible et il n'est donc pas possible de cuisiner. La nourriture manque et il n'existe pas de frigos pour conserver le peu qu'il y a. Des bénévoles sont arrivés d'autres provinces afin de rétablir ce qu'ils peuvent. L'état d'âme de la population est incroyable, la phrase qui revient le plus fréquemment est « nous sommes en vie ! ».

    J'écris du Melia Hotel, le seul endroit dans la ville où Internet est présent. Nous contactons actuellement tous les anciens élèves du Collège des Jésuites Dolores afin de connaître les besoins les plus urgents. Nous organisons des aides d'urgence en ce qui concerne la nourriture et les médicaments. Ensuite, nous nous occuperons des plafonds et des murs. J'envoie des photos afin de montrer ce qui reste du toit de notre Paroisse de Vista Alegre. De l'église voisine, « Sueño », il ne reste qu'un mur avec le Crucifix. Les autres Paroisses de Saint Vincent, qui sont construites en bois, ont été totalement jetées à terre. Toutes les tuiles du toit de la Paroisse d'El Cristo se sont envolées. La Paroisse d'El Caney n'a plus de toit elle non plus. Maintenant, c'est le temps de la solidarité et de la reconstruction. Dans notre maison, nous avons accueilli deux familles dont les maisons ont été complètement détruites. Les voisins aident à déblayer les débrits et l'on cherche à récupérer ce que l'on peut ». (CE) (Agence Fides 06/11/2012)

  • Que faire ?

    IMPRIMER

    Dans le mensuel « La Nef » de ce mois de novembre 2011 (n° 242), Jacques de Guillebon évoque le divorce qui s’installe dans nos pays entre les concepts mêmes du mariage dans la société civile et dans le monde chrétien (extraits) :

    « Les évêques français ont largement manifesté une ferme opposition au projet du  gouvernement socialiste d’instituer le « mariage » homosexuel. Des idées ont été avancées appelant à dissocier mariage civil et mariage religieux. Explications.

    Nombreuses sont les voix, et au sein même du monde catholique, à s’élever contre un investissement public par l’Église du débat sur la nouvelle législation matrimoniale. Laïcité, disent-ils, par conviction ou par ruse. Cependant ils oublient que l’Église catholique est parfaitement à sa place en s‘appropriant la question du mariage, beaucoup plus à sa place même que n’importe où ailleurs pour tout ce qui ne concerne pas la foi. Pourquoi l’est-elle donc, et pourquoi doit-elle en conséquence intervenir telle une maîtresse inspirée ?

    D’un point de vue catholique, c’est assez évident : parce que du mariage naturel, que l’on retrouve sous des formes extrêmement variées à tous les antipodes, l'Eglise a au fil des siècles isolé selon la parole du Christ, elle-même annoncée par la Loi de l’Ancien Testament, une forme pure, un extrait essentiel, si l’on peut dire que dans son travail permanent de désenveloppement du dogme, elle a fini par proclamer sacrement. C’est ainsi qu’au cours des siècles elle est devenue l’auteur inspiré du mariage monogamique, indissoluble, librement consenti par deux personnes d’égale dignité.
    On a oublié que cette forme particulièrement rare, voire totalement originale, qui s’est imposée comme l’archétype universel au cours du temps, comme l’archétype « romantique » même n’aurait jamais été si la sagesse chrétienne n’était passée par là. Ainsi, le mariage républicain comme on le sait n’est dans ses fondements qu’un décalque de ce mariage catholique – si l’on abstrait la question du divorce qui est proclamée dès l’origine de la République en 1791 comme un mauvais présage.

    Lire la suite

  • Louvain-la-Neuve, 13 novembre : le témoignage de Romani Badir "Sur les pas de Soeur Emmanuelle"

    IMPRIMER

    Solidarité Avec les Zabbalines
    (Chiffonniers du Caire)
               
    Mardi 13 novembre à 20h00
     
    Sur les pas de Sœur Emmanuelle
    « Etre copte et chiffonnier au Caire en 2012 »
     
    Témoignage de Romani Badir
     
    Chez les Dominicains de Louvain-La-Neuve
    Sous le pub « The Blackfriars »
    Rue Magritte, 7
    1348 Louvain-La-Neuve
    PAF : 5 euros
     
    Romani Badir a été élevé par Sœur Emmanuelle et fut son bras droit pendant toute la durée de son combat pour défendre la cause des chiffonniers du Caire. Aujourd’hui il est patron d’une petite entreprise de recyclage de plastic et membre du Conseil d'administration de l'Association of Garbage Collectors. Mais il est aussi très impliqué dans la vie sociale de sa communauté
     
    En 1987, il accompagnait à Louvain La Neuve sa mère spirituelle à l’occasion de la remise de son diplôme de docteur Honoris Causa. 25 ans plus tard, il revient pour nous raconter son parcours.

  • Homoparentalité : aucun cas sans conséquences

    IMPRIMER
  • Occident et rencontre des cultures; la pensée de Benoît XVI

    IMPRIMER

    Du site "Enfant Prodigue" :


    Occident et rencontre des cultures - La pensée de Benoît XVI

     

    Par Stéphane Bürgi

     

    disponible aux éditions MÉDIAPAUL :

    http://librairiemediaspaul.ca/index.php?route=product/product&manufacturer_id=10416&product_id=326115

     

    http://www.mediaspaul.qc.ca/images/ouvrages/btlf/L97828942090041.jpg

    EXTRAIT : 

             L’autorité morale de l’Occident décline et son «hégémonie bienveillante» est de plus en plus contestée. En même temps, la civilisation technologique engendre des cultures à la fois plus uniformes et plus divisées. À l’heure où on parle de choc des civilisations, une véritable rencontre des cultures et des religions du monde est-elle encore possible ? La pensée de Benoît XVI sur cette question mérite d’être connue. Pour le pape, le religieux n’est pas l’ultime barrière qui sépare les cultures, mais bien au contraire le lieu permettant de dépasser les différences culturelles sans les sacrifier, pour se retrouver dans une commune ouverture à la question de la vérité. En effet, les concordances essentielles entre les grandes cultures de l’humanité, notamment dans le domaine éthique, tiennent selon lui à leurs fondements métaphysiques. Le relativisme actuel, qui opère une rupture avec ces fondements, rend donc les civilisations hermétiques les unes aux autres. En ce sens, la nécessaire réconciliation de l’Occident avec son patrimoine spirituel est aussi importante pour l’ordre mondial. Une fascinante synthèse de la vision du monde de Benoît XVI, vision qui s’enracine dans une expérience personnelle de l’histoire du XXe siècle. Ce livre convie à un véritable renversement de perspectives.

    Lire la suite

  • Et à présent, place aux polyamoureux...

    IMPRIMER

    Sur le site "Benoît et moi", notre amie a traduit et mis en ligne un article de la Stampa relatif aux "polyamoureux"

    De nouvelles frontières de coexistence commencent à émerger aux États-Unis: les poly-amoureux «officiels»
    MARCO TOSATTI - 
    La Stampa

    Go West, my boy, and grow with the Country. Va vers l'ouest, mon garçon, et grandis avec le pays: c'était le mot d'ordre qui a poussé des centaines de milliers d'Américains à traverser les grandes plaines et les montagnes Rocheuses pour coloniser l'Ouest. Il m'est revenu à l'esprit lors de la lecture d'un article dans «Tempi» sur les toujours nouvelles frontières et sur l'émergence prudente des droits des «poly-amoureux». 

    Le 6 Novembre, en plus du futur président des Etats-Unis, dans le Maine, le Maryland, le Minnesota et dans l'état de Washington se tiendra un référendum sur la confirmation ou le refus de célébrer des mariages homosexuels. Et à Minneapolis, la capitale du Minnesota, la revue «City pages» a publié un article sur les droits des «poly-amoureux», c'est-à-dire les couples qui ont décidé de se transformer en triplets

    «Tempi» écrit: «Un point intéressant des articles de cette semaine était l'idée que les gens poly-amoureux (ainsi que l'on commence à définir la polygamie) ayant des enfants étaient réticents à parler aux médias par crainte de contrôles possibles et de répercussions juridiques. Il est apparu que cela n'est pas du tout vrai». 

    Lire la suite

  • Egypte : une élection qui fait l'unanimité

    IMPRIMER
    AFRIQUE/EGYPTE - Réactions enthousiastes des catholiques égyptiens après l'élection du nouveau Patriarche copte orthodoxe

    Le Caire (Agence Fides) - L'élection du nouveau Patriarche Tawadros II à la tête de l'Eglise copte orthodoxe suscite des réactions d'exultation et d'enthousiasme dans la communauté catholique égyptienne. « Nous sommes tous très contents » confie à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Anba Kirillos William, Evêque copte catholique du Diocèse d'Assiout. Selon l'actuel Vicaire de l'Eglise copte catholique en Egypte, « les trois candidats demeurés en jeu pour succéder au Pape Chénouda étaient tous des personnes dignes. Mais du point de vue des rapports oecuméniques et de la collaboration entre les Eglises chrétiennes, nous espérions l'élection de l'Evêque Tawadros, personne ouverte et équilibrée ». S.Exc. Mgr Anba Kirillos William a pris part, avec les représentants des autres églises, à la cérémonie au cours de laquelle un enfant aux yeux bandés a extrait le nom du nouveau Patriarche et il a été impressionné « par l'atmosphère de prière, de jeûne et de recueillement dans lequel le tout s'est accompli ».

    Tawardos (dans le siècle Waqih Sobhi Bakky Suleiman) n'avait pas été le plus voté par le corps électoral chargé de la sélection des trois candidats finaux : il avait totalisé 1.623 voix contre 1.980 à l'Evêque Raphaël, considéré comme plus en continuité avec Chénouda III. Avant de devenir moine puis Evêque auxiliaire de Beheira, il avait suivi des études de pharmacologie, obtenant un équivalent maîtrise et occupé des fonctions qualifiées dans un établissement pharmaceutique d'Etat.

    S.Exc. Mgr Adel Zaki, OFM, Evêque de rite latin et Vicaire apostolique d'Alexandrie, est convaincu lui aussi que « parmi les trois candidats, la Providence a choisi une personne modérée, ouverte et cultivée, étrangère à tout intégrisme ». Mgr Zaki raconte à Fides, avec émotion, la minute de prière à l'Esprit Saint qui a précédé l'extraction du nom du candidat : « Nous étions tous suspendus, dans l'attente du choix de Dieu. Nous aussi, avec un coeur ouvert, nous avons prié parce que cette personne représentera en quelque sorte tous les chrétiens d'Egypte ».

    Après le long règne de Chénouda III, qui a duré 42 ans, Mgr Zaki espère « que le Seigneur donne une longue vie au Patriarche copte orthodoxe. Il aura besoin du soutien des prières de tous parce qu'il devra affronter une situation délicate, en recueillant un héritage sous de nombreux aspects lourd et contraignant ».

    A la cérémonie d'extraction du nom du nouveau Patriarche copte orthodoxe ont également pris part un certain nombre de représentants du Parti des Frères musulmans. Le Président égyptien Mohamed Morsi a été invité à la cérémonie d'intronisation qui sera célébrée le Dimanche 18 novembre. (GV) (Agence Fides 05/11/2012)

  • Belgique : une pétition contre le parti "Islam"

    IMPRIMER

    La pétition, initiée par Nonali, que l'on découvrira ci-dessous circule sur la toile et a déjà récolté près de 30.000 signatures :

    STOP PARTI ISLAM - URL Courte : https://12068.lapetition.be/

    Messieurs NOS dirigeants politiques,

    Nous, citoyens d’une Belgique Démocratique, citoyens libres et voulant le rester, signataires de cette pétition, exigeons l’annulation de l’élection des 2 candidats de la liste « ISLAM » lors des récentes élections communales : Lhoucine Aït Jeddig à Molenbeek et Redouane Ahrouch à Anderlecht.

    La raison de notre exigence est la suivante : ce parti ou ses représentants ont, soit par leur programme électoral ou par leurs déclarations télédiffusées, clairement exprimé leur intention de transformer notre Belgique en un état islamique, reconnaissant leur Coran comme la seule loi valable à leurs yeux. Ces faits sont incompatibles avec la fonction qu’ils veulent exercer au sein de l’assemblée communale démocratique et est en totale opposition avec le serment d’allégeance qu’il seront tenus de prêter à leur mise en place aux conseils communaux le 3 décembre prochain.

    Notre demande s’appuie aussi sur l’article 17 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme qui stipule que nul ne peut utiliser les droits garantis par cette convention dans le but de rechercher l’abolition ou la limitation de ces mêmes droits. Cette Convention Européenne, dont la Belgique est signataire prévaut sur nos lois nationales. D’autre part, la Cour Européenne des Droits de l’Homme, dans son Arrêt du 13 février 2003 affirme l’incompatibilité de la charia avec la démocratie.

    C’est pourquoi, nous, citoyens soucieux de l’avenir de nos enfants et petits-enfants et inquiets de voir la charia s’installer dans notre pays, exigeons que vous fassiez votre Devoir.

    Nous avons appris dans nos cours d’histoire que la Belgique était une démocratie constitutionnelle et que cette Constitution, vous en étiez vous, nos dirigeants politiques, les garants. 

    Lire la suite

  • Que restera-t-il du synode ?

    IMPRIMER

    Sandro Magister fait le point sur le récent synode et en dégage certaines interventions "saillantes". Cela donne tout de même l'impression qu'on y a tiré un peu dans toutes les directions, et on ne décèle pas clairement ce qui pourrait donner une impulsion décisive à la nouvelle évangélisation tant attendue. C'est un peu comme si les tendances opposées s'étaient neutralisées pour aboutir à des considérations consensuelles pétries de bons sentiments et de bonne spiritualité, mais à rien qui ressemble au sursaut véritable dont l'Eglise a vraiment besoin. On reste embourbé dans les ornières de la mentalité conciliaire malgré quelques interventions lucides que relève le vaticaniste italien :

    Le cardinal américain Raymond Leo Burke, préfet du tribunal suprême de la signature apostolique, a souligné que "l’euphorie postconciliaire, où l’on visait à l’instauration d’une Église nouvelle placée sous le signe de la liberté et de l’amour, a fortement favorisé une attitude d’indifférence, pour ne pas dire d’hostilité, vis-à-vis de la discipline de l’Église. C’est pourquoi la réforme de la vie ecclésiale souhaitée par les pères conciliaires a été, en un certain sens, empêchée, sinon trahie".

    Un autre cardinal américain, Timothy M. Dolan, archevêque de New-York, a rappelé avec amertume : "Le concile Vatican II voulait un renouvellement du sacrement de pénitence, mais ce que nous avons eu à la place, malheureusement, c’est la disparition de ce sacrement".

    Le cardinal polonais Zenon Grocholewski, préfet de la congrégation pour l'éducation catholique, a fait remarquer que "bien que nous disposions à ce sujet des indications du concile Vatican II et du magistère postconciliaire" il y a "encore, dans la pratique, peu de clarté quant à la relation entre le rôle de la théologie et celui du magistère de l’Église. Jésus n’a pas laissé notre compréhension de la Sainte Écriture et de la Tradition à la merci des diverses opinions qui, bien évidemment, peuvent également être très divergentes et extravagantes et semer continuellement l’incertitude et la confusion, mais il nous a laissé le grand trésor du magistère" ; toutefois, malheureusement, celui-ci "est bien souvent rendu vain". Et c’est ainsi que "la manie de devenir grand, original, important, réduit bon nombre d’évêques à l’état de 'pasteurs qui sont pasteurs d’eux-mêmes et non de leurs brebis' (cf. Ez 34, 8 ; Saint Augustin, Discours sur les pasteurs), ce qui fait qu’ils deviennent en réalité peu significatifs dans le royaume des cieux et contreproductifs pour le développement de l’Église et pour l’évangélisation".

  • 70.000 chrétiens algériens ?

    IMPRIMER

    Nous lisons sur "Algérie Focus" () : 

    Mgr Paul Desfarges évoque la conversion de nombreux Algériens à la religion chrétienne, «Ils seraient des dizaines d’Algériens à avoir épousé la religion chrétienne durant les deux dernières années», annonce le représentant constantinois du Vatican.

    La conversion reste encore un sujet tabou au sein de la société algérienne, la conversion d’un musulman au christianisme reste encore incompréhensible. L’ecclésiastique n’hésite pas à évoquer cette question religieuse en public, qui est un secret de polichinelle.

    Pourtant ils sont nombreux à épouser cette religion, « des dizaines ces deux dernières années » et selon Mgr Paul Desfarges, la communauté chrétienne dans le diocèse de Constantine compterait environ 400 fidèles, et reconnaît que l’Est et le Sud de l’Algérie connaissent une croissance significative de la communauté ecclésiastique. Ils seraient 70 000 chrétiens algériens, selon l’Eglise catholique algérienne, dont très peu se rendraient régulièrement à la messe du dimanche.

    Ce phénomène de conversion toucherait plusieurs régions en Algérie. Le père Desfarges affirme que la démarche de ces Algériens convertis est bien étudiée, afin qu’ils ne regrettent pas leur choix. «Lorsqu’une personne d’origine musulmane demande le baptême, l’Eglise catholique prend un long temps afin d’effectuer un discernement sérieux», explique le père Desfarges.

  • Pourquoi l'Eglise dit non au mariage homosexuel

    IMPRIMER

    Mariage homosexuel : l'Eglise dit non, pourquoi

    JDD, Libé, l'Eglise fait la Une un peu partout, les cardinaux, les évêques s'organisent et "lancent le débat" sur la question du mariage des homosexuels et de l'adoption d'enfants par ces couples homosexuels mariés. Pourquoi un tel militantisme, de la part de gens que l'on ne voyait plus beaucoup dans le débat public depuis 50 ans, depuis que Vatican II avait proclamé l'accord a priori de l'Eglise avec le Monde. 

    [Pour ceux qui trouveraient l'expression trop forte, voici le n°3, §2 de Gaudium et spes : "En proclamant la très noble vocation de l’homme et en affirmant qu’un germe divin est déposé en lui, ce saint Synode offre au genre humain la collaboration sincère de l’Église pour l’instauration d’une fraternité universelle qui réponde à cette vocation". On peut toujours interpréter ce texte dans la continuité de l'enseignement ecclésial ; ce petit paragraphe insiste par exemple sur la vocation de l'homme créé par Dieu et pour Dieu, magnifique ! hélas, au sens obvie, il a signifié pour beaucoup que l'Eglise, reconnaissant la divinité de l'homme, accepte l'histoire de l'humanisme comme une histoire sainte - une succession d'Ereignis dirait Heidegger - une Histoire majusculaire, dont elle ne serait d'ailleurs par hypothèse qu'une simple contributrice, une collaboratrice récente].

    Lire la suite