
BELGICATHO - Page 2173
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Le "Cantique des cantiques" s'expose à Chèvetogne
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Liens du jour (19 mars 2012)
Sur "Riposte catholique" :
- 40 Days for Life : 345 bébés sauvés, et quelques photos…
- La nomination personnelle par le Pape de Mgr Rey pour le prochain Synode des Évêques
- De Al Smith à Rick Santorum : la persistance du préjugé anticatholique aux États-Unis
- Un temple protestant attaqué par des “inconnus” en Indonésie
- Christianophobie : deux Anglaises devant la CEDH pour défendre leur droit de porter une croix
- Adoption homosexuelle : la Cour européenne tient bon (pour le moment)
- Un récit de Carême
Sur "Benoît et moi"
- Le 16 avril, le Vatican sera blanc et bleu
- Le cadeau d'anniversaire de Georg Gänswein
- Rowan Williams démissionne
- L'empreinte de Benoît
- Alfred Xuareb, le second secrétaire du Pape (2)
- Le Vatican donne un mois aux lefebvristes? Faux!
- Un livre sur le Pape
- Manger Halal, où est le problème?
- Cuba: des dissidents occupent une église
- Petit blogue
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Retrouver le chemin du sacrement de la réconciliation
ROME, dimanche 18 mars 2012 (ZENIT.org Anne Kurian) – Benoît XVI encourage les catholiques à recevoir le sacrement de la réconciliation régulièrement pour faire l'expérience de "l'amour miséricordieux": c'est ainsi, fait-il observer, que « l’on trouve la vraie paix et la vraie joie ».
Avant l’angélus, le pape s’est en effet adressé aux milliers de visiteurs réunis sous le soleil de la place Saint-Pierre, ainsi qu’à tous ceux qui l’écoutaient sur les ondes, ce 18 mars 2012 à midi.
C’est seulement en « s’ouvrant à la lumière », et « en confessant sincèrement ses fautes à Dieu », que l’on trouve « la vraie paix et la vraie joie », déclare Benoît XVI.
C’est pourquoi, poursuit-il, « il est important de s’approcher avec régularité du sacrement de la pénitence », en particulier durant le Carême, pour « recevoir le pardon du Seigneur et accentuer notre chemin de conversion ».
La confession n’est pourtant pas toujours un acte facile à poser : ainsi, quand l’homme est « lié » à ses péchés, constate le pape, il préfère « les ténèbres » à « la lumière ».
Pourquoi la reconnaissance des péchés est-elle si importante ? Citant saint Augustin, le pape répond : « Quand ce que tu as fait commence à te déplaire, alors commencent tes œuvres bonnes, car tu condamnes tes œuvres mauvaises. Les bonnes œuvres commencent avec la reconnaissance des œuvres mauvaises ».
En d’autres termes, de la même façon qu’il est nécessaire de « reconnaître que l’on est malade, pour pouvoir être guéri », fait observer Benoît XVI, ainsi il est nécessaire de reconnaître son péché « pour que le pardon de Dieu, déjà donné sur la Croix, puisse avoir un effet dans son cœur et dans sa vie ». Il en va donc de la conversion réelle du cœur.
« Si l’amour miséricordieux de Dieu », ajoute-t-il, est « infini » jusqu’à même « donner son Fils unique en rançon pour notre vie », notre « responsabilité » aussi est « grande » dans cette démarche de demande de pardon.
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Offrir aux jeunes des raisons de croire
C'est France Catholique qui fait cette proposition que nous relayons bien volontiers tant il est rare de trouver quelque chose de semblable dans l'univers de la culture "jeune". Il suffit de parcourir les rayons de BD dans les librairies pour en faire le constat et pour réaliser combien nos enfants sont en voie de déchristianisation complète.Offrons aux jeunes des raisons de croire … vérifiables. Double album « les indices pensables ». (Tomes 1 et 2)
C’est la grande nouveauté et la grande raison d’espérer de ces dernières années : pour réfléchir à la question de Dieu, il y a du neuf, car désormais, nous disposons d’un bon nombre d’indices vérifiables.
Nous pouvons y voir un véritable cadeau du Ciel, car ce que demande cette génération, de plus en plus formée à la démarche scientifique, c’est précisément de pouvoir vérifier toute affirmation.
Non pas que les découvertes des sciences soient en mesure de nous parler de Dieu de façon directe, mais parce qu’elles nous y conduisent, de façon indirecte, en confirmant l’intuition de saint Augustin qui disait : il existe deux « Livres » pour connaître le Créateur. Celui de la Révélation (Ancien et Nouveau Testament) et celui de… la Création elle-même.
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Saint Joseph
Ce 19 mars, on fête saint Joseph. La Belgique est placée sous son patronage. Il y aurait aujourd'hui tant besoin de se tourner vers celui qui fut le protecteur de Jésus et de Marie et de lui confier à nouveau ce malheureux pays en proie à un processus de reniement et d'apostasie sans précédent. Mais qui le fera?ci-contre : détail de la Présentation au Temple par Fra Angelico (Florence, San Marco)
Evangile au Quotidien donne la signification de cette fête :
Saint Joseph
Époux de la Vierge Marie
Patron de l'Église universelle
(Solennité)Joseph, issu de la race royale de David, naquit à Bethléem. Il fut d'une condition modeste et gagna son pain comme simple ouvrier. Sa haute dignité se résume en ces mots : « Père nourricier de Jésus ». La Sainte Écriture ne raconte que peu de choses à son sujet. Elle nous dit seulement qu'il était « juste ». Pour la Bible, dire que quelqu'un est juste ou qu'il est saint, c'est exactement la même chose. C'est le titre le plus élogieux qui puisse être donné à un homme. Le juste est celui que sa rectitude, sa droiture, sa soumission et sa fidélité en toutes choses rendent agréable à Dieu. Le grand « juste » de l'Histoire du Salut est Abraham, le grand ancêtre : « Il crut dans la promesse et cela lui fut compté comme justice » (Gn 15, 7).
Joseph s'acquitta fidèlement de son rôle sublime de gardien envers les deux plus grands trésors de Dieu sur la terre, Jésus et Marie. Les heures les plus amères de sa vie sont, sans doute, celles où il lui fallut douter de la fidélité de sa fiancée. Mais c'est justement dans le conflit entre ses droits et ses devoirs qu'il se montra grand. Il était nécessaire que cette souffrance, qui fait partie de l'œuvre rédemptrice, fût supportée en vue d'un grand bien : Joseph est le témoin le moins suspect de la naissance virginale du Rédempteur. Ensuite, dans l'histoire de la Rédemption, Joseph passe modestement au second plan. L'Écriture ne dit même rien de sa mort. Cependant, certaines indications nous font conclure qu'il était déjà mort au moment où commença la vie publique du Sauveur.
Sa vie fut humble et cachée. Il resta aussi humble et caché, pendant des siècles, dans l'histoire de l'Église. Ce n'est que dans les temps modernes que l'Église l'a célébré.
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Le meilleur des mondes : big brother s’occupe de vous
Lu sur « M blogs » :
Dans la petite ville de Bluffdale, au creux d'une vallée reculée de l'Utah, cœur du pays mormon américain, la National Security Agency (NSA) construit actuellement le plus grand centre de collecte et d'analyse de données des Etats-Unis, auquel le magazine Wired consacre sa couverture cette semaine.Ce centre puissamment gardé devrait être opérationnel en septembre 2013. La NSA a consacré 2 milliards d'euros au chantier, qui doit permettre d'abriter quatre halls à serveurs de 2 300 mètres carrés chacun, plus 8 hectares de bâtiments destinés au support technique et à l'administration du site. L'ensemble sera complètement autosuffisant. Des réservoirs d'essence seront capable d'alimenter des générateurs de secours trois jours durant ; des installations de pompage d'eau pourront produire 6,4 millions de litres d'eau par jour, un système d'égouts et d'air conditionné aidera à maintenir ces serveurs à une température raisonnable. L’électricité sera fournie par une station autonome de 65 mégawatts, pour un coût total énergétique de 40 million de dollars par an (30 millions d'euros), selon une estimation publiée par Wired.
L'objectif de cette Babel du renseignement est de capter, décoder et analyser des données issues de communications classiques (courriels, conversations téléphoniques, recherches sur Google), de tous types de données personnelles (factures de parking, itinéraires de voyages, achats en librairies…) et de données issues du "Web profond", non directement accessible (informations financières, transactions boursières, accords commerciaux, communications militaires et diplomatiques étrangères, documents légaux, informations personnelles confidentielles…).
En 2005, le New York Times avait déjà révélé que la NSA s'était lancée sans mandat juridique dans un vaste programme d'écoute des communications sur le sol américain, depuis l'échec cuisant du 11 septembre. L'institution, créée comme un outil du ministère de la défense après le désastre de Pearl Harbor, avait entrepris une profonde refonte de son travail, dont ce centre est un aboutissement. "Même s'il y a peu de preuves que la NSA soit aujourd'hui plus efficace — après tout, malgré de nombreuses opportunités, elle a raté la tentative d'attaque du "terroriste en caleçon" en vol pour Détroit en 2009, et l'attentat à la voiture piégée de Times Square en 2010 — il n'y a pas de doute sur le fait qu'elle est devenue l'agence de renseignement la plus vaste, la plus secrète et potentiellement intrusive jamais créée," écrit Wired.
Le centre de données de l'Utah puise ses sources en se branchant directement sur les "prises" des compagnies de télécommunications (un système déjà exposé par le New York Times en 2005) en surveillant les stations terrestres du réseau AT&T, de gigantesques paraboles qui gèrent les communications entre Etats-Unis, l'Europe, le Moyen-Orient, l'Asie et la zone Pacifique.
Pour décoder les données protégées ainsi collecter, la NSA travaille avec un superordinateur, situé dans le "bâtiment 5 300" du centre de Bluffdale, appelé sobrement "Zone de recherche multiprogrammes". Des responsables de la NSA ayant participé à la création du site déclarent à Wired que l'équipe en charge du décryptage a récemment réussi "une percée" technologique, mais qu'elle a besoin de plus de capacité de traitement pour la mettre en action. C'est dans l'Utah qu'elle prévoit de le faire.
La NSA souhaiterait mettre en route un ordinateur capable de coordonner la collecte, la lecture et le classement de ces milliards de données à travers le monde d'ici 2018. Selon l'un des responsables anonymes cités par Wired : "Tout le monde est une cible ; toute personne qui communique est une cible."
Référence: À L’ÉCOUTE – Un gigantesque centre d’espionnage en construction dans le désert américain
Et demain, un gouvernement universel, le maître de la terre, l’antéchrist ? Relire le roman prémonitoire (1910) de Mgr Robert Hugh Benson
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Quand Dieu est oublié, l'homme aussi se perd
Le président de la commission épiscopale italienne, Monseigneur Angelo Bagnasco a affirmé, lors d’une messe célébrée dans une usine de Gênes, que «quand Dieu est oublié, l’homme aussi se perd » (Vatican Insider, 16/03/2012)
La culture du monde occidental doit revenir aux dix commandements. C’est l’exhortation adressée par l’archevêque de Gênes, Monseigneur Angelo Bagnasco, lors de l’homélie au cours d’une messe célébrée pour la troisième fois en quelques jours à l’usine Ansaldo de Gênes.
L’archevêque a parlé des « difficultés inévitables et graves dues à la globalisation ». Il a invité les fidèles à revenir aux dix commandements. Car, fait-il remarquer, « les dix commandements ne sont pas seulement un discours religieux ou confessionnel. Ils sont le fondement, la base et lorsque la base est érodée tout le reste est corrompu. L’histoire ancienne et récente nous l’enseigne ».
« Les pères de l’Europe : Schumann, Adenauer et De Gasperi, ont posé les bases du chemin européen sur les commandements de Dieu, non par ambition théocratique, mais par intelligence humaine. La culture moderne et l’homme, en Italie, en Europe et dans d’autres parties du monde, ont cru pouvoir se passer de Dieu et se gérer seuls. Nous voyons les résultats dans plusieurs domaines de la vie sociale et civile. Quand Dieu s’efface, l’homme se perd.
Les dix commandements, outre le fait de constituer un discours spécifiquement religieux, sont aussi radicalement et profondément humains. Lorsqu’il y a de bonnes bases dans la vie d’une personne, d’une famille, d’une société, d’une entreprise, d’une culture, de la politique, de l’économie, de la finance, et que ces bases sont solides, rien ne pourra les ébranler ».
C'est alors, conclut-il, « qu'il devient aisé de pouvoir résoudre les inévitables difficultés, parfois graves, que la vie, les circonstances, la globalisation suscitent ».
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Rome donne un mois aux Lefebvristes pour clarifier leur position
Lu sur le « Forum Catholique » :
Cité du Vatican, 16 mars (VIS).Voici le texte diffusé ce midi par la Salle de Presse du Saint-Siège : « Au cours de la rencontre du 14 septembre 2011 entre le Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, et Mgr.Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité sacerdotale saint Pie X, un préambule doctrinal, accompagné d’une note préliminaire, a été communiqué à ce dernier, comme base fondamentale pour parvenir à la pleine réconciliation de la Fraternité avec le Siège Apostolique. Ce préambule énonçait certains principes doctrinaux et critères d’interprétation de la doctrine catholique, nécessaires pour garantir la fidélité au magistère de l’Eglise et le Sentire cum Ecclesia.
La réponse de la Fraternité sacerdotale saint Pie X à ce préambule doctrinal, parvenue en janvier 2012, a été soumise à l’examen de la Congrégation puis au jugement du Saint-Père. Conformément à la décision de Benoît XVI, l’évaluation de sa réponse a été remise aujourd'hui par écrit à Mgr.Fellay. Cette évaluation fait remarquer que la position qu’il a exprimée n’est pas suffisante pour surmonter les problèmes doctrinaux qui sont à la base de la fracture entre le Saint-Siège et ladite Fraternité. Au terme de la rencontre de ce jour, dans le souci d’éviter une rupture ecclésiale aux conséquences douloureuses et incalculables, le Supérieur général de la Fraternité saint Pie X a été invité à clarifier sa position, afin de parvenir à la réduction de la fracture existante, comme l’a souhaité le Pape ».
Le Saint-Siège a donné un mois à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X pour qu’elle éclaircisse sa position
Source : Radio Vatican
Comme aurait pu titrer Magritte, ceci n’est pas un ultimatum. Et de fait, ce n’est pas le premier depuis les origines de cette longue saga… Lire également Jean-Marie Guénois (religioblog sur le Figaro) : jean-marie-guenois-blog-du-figaro.html
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Le libéralisme anglican s’accommode des ordinariats catholiques
Lu sur le site de Sandro Magister (extraits) :
« ROME, le 14 mars 2012 – Parmi les nombreuses critiques adressées à Benoît XVI, il en est une qui a perdu sa valeur depuis qu’il a célébré des vêpres avec Rowan Williams, archevêque de Cantorbéry et primat de la communion anglicane, le soir du 10 mars, au monastère Saint-Grégoire-au-Mont-Caelius, à Rome.(…)En ce qui concerne la communion anglicane, le rapprochement que l’on constate depuis que Joseph Ratzinger est pape est tout simplement stupéfiant.
En toute logique, on se serait attendu au contraire. À l'automne 2009, Benoît XVI a promulgué une constitution apostolique intitulée "Anglicanorum Cœtibus" pour organiser l'entrée dans l’Église catholique de communautés entières de fidèles provenant de l'anglicanisme, avec leurs évêques et leurs prêtres.
Cette initiative a été immédiatement condamnée – par certains courants catholiques progressistes – comme étant un geste gravement anti-œcuménique, c’est-à-dire une restauration de l'idéologie du "grand retour" et une volonté de l’Église catholique d’"étendre son empire" en arrachant des portions d’Églises rivales. Mais, du côté anglican, l'initiative n’a provoqué aucun rejet. (…)En termes d’effectifs, les passages de l'anglicanisme au catholicisme dans le cadre d’"Anglicanorum Cœtibus" ont été jusqu’à présent assez limités.
Mais dans le même temps le fossé s’est élargi, parmi les quelque 77 millions d’anglicans existant dans le monde, entre une tendance "liberal" qui est favorable à l’ordination de femmes comme prêtres et comme évêques, aux prêtres et évêques homosexuels, au mariage entre personnes de même sexe, et une tendance beaucoup plus nombreuse qui est fortement opposée à ces innovations.
La plupart des gens qui appartiennent à cette seconde tendance sont d’inspiration "evangelical" et ils sont très loin de l’idée de passer à l’Église catholique.
Mais cela n’empêche pas la majorité des anglicans du monde entier d’avoir aujourd’hui une perception beaucoup plus positive que par le passé de l’Église de Rome en tant que gardienne autorisée des traditions apostoliques communes contre les dérives modernistes.(…)L'œcuménisme de Benoît XVI n’est pas un œcuménisme de négociations, de cessions réciproques de souveraineté, d’affaiblissement de la doctrine, ayant pour but de créer une structure acceptable par tous. Il veut simplement raviver la fidélité aux racines de la mission des chrétiens dans le monde, telle que Jésus-Christ l’a voulue. Il veut faire l’unité à partir de cette fidélité.
Et le choix du monastère Saint-Grégoire-au-Mont-Caelius, à Rome, pour célébrer les vêpres avec le primat anglican Williams a vraiment été une manière d’insister sur ces racines essentielles "parce que c’est justement dans ce monastère que le pape Grégoire [le Grand] a choisi Augustin et ses quarante moines pour les envoyer porter l’Évangile aux Angles, il y a de cela un peu plus de 1 400 ans". Et par la suite les moines anglais ont à leur tour quitté leurs îles pour aller évangéliser l'Europe.(…)" .Tout l’article ici :Grégoire le Grand parle anglaisSoyons réalistes : l’œcuménisme avec une Communion anglicane elle-même fort divisée sur des points essentiels aux yeux des catholiques doit forcément limiter ses ambitions aux grands articles du Credo. Si l’anglicanisme ne prend pas ombrage des ordinariats c’est parce qu’il est libéral et relativiste. Si l’orthodoxie s’offusque des la présence des Eglises « uniates » sur son « territoire », c’est parce qu’elle ne l’est pas.
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Drame du tunnel de Sierre : l’Eglise aussi fait son devoir
La RTBF bruisse d’informations sur les psychothérapies et autres exercices mentaux utiles pour apaiser le traumatisme du drame. Et sur le plan spirituel ? Bien que les médias belges n’en fassent guère mention, la présence catholique au milieu des rescapés et des familles n’a pas failli non plus. Dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne, voici le témoignage de l’abbé Zuber, curé de Sierre (Valais) où s’est produit l’accident dramatique :
Mercredi 14 mars, la Belgique s’est réveillée traumatisée par la mort de 22 de ses enfants en classe de neige. La veille, leur car affrété par l’enseignement catholique flamand, a été victime d’un dramatique accident dans le Valais suisse. Sur place, dans la ville de Sierre, les parents ont été accueillis par les services de secours, la cellule de soutien psychologique et le curé de la ville, l’abbé Robert Zuber. Ce dernier nous raconte cette journée.
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La mentalité libertaire : majorité au Parlement européen
A Strasbourg, le parlement européen vient d’approuver le “rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’Union européenne” présenté par l’eurodéputé libérale Sophie in’t Veld, présidente de de la Plate-forme du Parlement européen pour la laïcité en politique et Vice-présidente de l’Intergroupe sur les droits des LGTB.
Notre confrère du « Salon beige » donne le ton de ce rapport suivi d’une résolution dans laquelle où l’on peut notamment lire que ce parlement (extraits):
« (…) invite la Commission et les États membres à élaborer des propositions en vue de la reconnaissance mutuelle des unions civiles et des familles homoparentales à travers l’Europe (…), déplore que certains États membres aient adopté des définitions restrictives du terme ‘famille’ afin d’éviter d’avoir à garantir une protection juridique aux couples de même sexe et à leurs enfants et à propos de l’avortement (sous couvert de “droits sexuels et génésiques) exprime son inquiétude concernant les réductions budgétaires touchant le planning familial et l’éducation sexuelle, ainsi que les restrictions à l’accès aux soins de santé sexuelle et génésique dans certains États membres, en particulier en ce qui concerne la protection de la grossesse et de la maternité et l’avortement légal et sûr; souligne que toutes les femmes doivent être maîtresses de leurs droits sexuels et génésiques, notamment en ayant accès à une contraception de qualité à prix abordable. » Référence : Un rapport pro-avortement et pro-gay approuvé par le Parlement européen
C’est bien ce que nous disions : l’Europe n’est pas l’Amérique…même s'il ne s'agit ici que d'une résolution (non contraignante): "Stap voor stap", comme on dit dans le plat pays de Mme in 't Veld...
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ObamaCare : L’opinion américaine n’est pas l’opinion européenne
Lu sur « Riposte Catholique » :
« Le décret pris par le ministère fédéral de la Santé (HHS), en application de l’ObamaCare, et qui entend contraindre les institutions religieuses à inclure dans les polices d’assurance santé qu’elles contractent pour leurs employés, la contraception, la pilule abortive et la stérilisation, ne rencontre pas l’adhésion d’une majorité de l’opinion publique américaine, contrairement à ce que soutenaient les Démocrates.
Deux sondages récents en donnent des indications fortes.
Le premier sondage a été mené pour le The Wall Street Journal et NBC, par deux sondeurs : le Républicain Bill McInturff et le Démocrate Peter Hart.
À la question de savoir si un employeur (au sens large) devait être obligé par la loi à payer le remboursement des moyens contraceptifs, une majorité des sondés répond favorablement : 53 % contre 33 %.
Mais quand la question se précise, et qu’on demande à l’échantillon si l’Église catholique et les autres institutions religieuses devraient être obligées de rembourser la contraception, la tendance s’inverse : 45 % des sondés y sont opposés alors que 38 % se disent favorables.
Quand les sondeurs ajoutent à la contraception une nouvelle question évoquant le remboursement de la pilule abortive pour ces mêmes institutions religieuses, alors l’opposition de l’opinion publique se renforce : 49 % sont contre et seulement 34 %. À noter que les femmes interrogés sont également majoritairement opposées : 46 % contre, 35 % pour, ainsi que les sondés qui se disent catholiques : 48 % contre, 36 % pour.
Le second sondage, réalisé pour The New York Times et ABC, en février dernier, et uniquement sur un échantillon féminin, montre que 53 % des sondées sont opposées à l’obligation imposée par le gouvernement fédéral aux institutions religieuses, alors que seulement 38 % d’entre elles se disent favorables.
Pour beaucoup d’analystes politiques non partisans, la manœuvre politique des Démocrates tentant de faire admettre que l’opposition au HHS Mandate était en fait une opposition à la « santé des femmes », a échoué. Électoralement, pour ces mêmes analystes, la décision du gouvernement Obama de lancer cette attaque frontale contre les institutions religieuses américaines, est tout sauf un coup de génie politique, et elle se traduit par une chute sensible de l’indice de popularité du Président : 41 % d’opinions favorables en mars, contre 50 % le mois dernier, avec le même pourcentage chez les sondés hommes ou femmes : ce qui veut dire pour Obama que chez ces dernières, la chute de l’indice de popularité est de 12 points entre février et mars. C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied.» Référence : L’opinion américaine est majoritairement opposée au HHS Mandate du gouvernement Obama
On serait curieux de voir quel serait le résultat d’un tel sondage en Europe occidentale (et singulièrement en Belgique). Au-delà de cette histoire d’assurance obligatoire imposée aux institutions privées se pose partout le problème de principe de la clause de conscience qui est loin d’être un fait acquis en ces matières qui touchent à la liberté de la religion. Un bon sujet pour les cours de justices inter ou supranationales compétentes en matière de droits de l’homme…
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