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  • Monseigneur Léonard est hospitalisé aux soins intensifs

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    Du site du journal le Soir :

    Monseigneur Léonard hospitalisé aux soins intensifs

    C’est le Diocèse de Namur qui a partagé l’information sur Facebook.

    Le Diocèse de Namur a annoncé ce samedi sur son compte Facebook que Monseigneur Léonard, ancien primat de Belgique (né le 6 mai 1940), avait été hospitalisé aux soins intensifs suite à des problèmes cardiaques. L’archevêque émérite de Malines-Bruxelles avait pris sa retraite en 2015.

    Il semble que Monseigneur Léonard aurait contracté le covid en février dernier et aurait fait un triple infarctus. Prions à son intention.

  • En Ukraine : prières dans l'abri anti-aérien

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Ukraine : Prières dans l’abri anti-aérien

    Le père Mateusz est avec sa communauté jour et nuit pour la rassurer. La situation à Kiev est de plus en plus grave. Un convoi militaire massif, long de plus de 60 kilomètres, se dirige vers la capitale ukrainienne. Tandis que la ville est soumise à une pression de plus en plus intense, les prêtres et leurs paroissiens résistent dans des bunkers et des abris antiaériens.

    Parmi les témoignages qui arrivent à l’AED, celui du père Mateusz, curé de la paroisse catholique romaine de Saint-Antoine, dans la capitale ukrainienne: « Pour des raisons de sécurité, je ne peux pas trop dire où se trouve le lieu dans lequel nous avons trouvé refuge. Nous sommes déjà plus de trente personnes ici, dont quelques enfants. Mais nous sentons chaque jour la présence de Dieu qui nous accompagne ».

    Le prêtre explique que dans de nombreux bunkers et abris, les relations sont difficiles en raison de l’exiguïté, de la peur et des privations : « Il y règne beaucoup de colère et de désespoir, beaucoup de pleurs et de tristesse. C’est une atmosphère qui est contagieuse. Chez nous, l’atmosphère est différente. Nous prions ensemble chaque jour et adorons le Christ dans le Saint Sacrement ».

    Chaque nuit, le père Mateusz et sa petite communauté passent des heures en adoration Eucharistique. Cela leur donne une grande force, assure le prêtre : « L’autre jour, pendant l’adoration du soir, j’ai dit au Seigneur : ‘Je suis prêt à tout, et je Vous rends grâce pour toute ma vie‘. Puis j’ai réfléchi aux plans que Dieu a pour nous, pour cette paroisse, pour les fidèles et pour l’Ukraine. Si cela peut devenir une semence, la semence de l’espoir et de la foi pour d’autres personnes, alors nous serons heureux ».

    Une scène de l’Évangile est devenue une clé pour le prêtre Mateusz : « Lorsque les pharisiens vinrent trouver Jésus et Lui dirent qu’Il devait fuir parce qu’Hérode voulait Le tuer, Il leur répondit: Allez, et dites à ce renard: Voici, je chasse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et le troisième jour j’aurai fini. Mais il faut que je marche aujourd’hui, demain, et le jour suivant; car il ne convient pas qu’un prophète périsse hors de Jérusalem’ (Luc 13, 32-33). » Cela l’a conforté dans sa décision de rester avec sa communauté à Kiev. « Le Christ est ressuscité et a vaincu la mort. Il est avec nous, Il marche à nos côtés et Il est notre espoir. »

    Les membres de la paroisse de Saint-Antoine réfugiés dans d’autres lieux, peuvent actuellement suivre la Messe grâce à un certain nombre de diffusions en ligne. Dans ses sermons, le père Mateusz essaye de donner du courage aux fidèles. « Nous sommes des pasteurs pour tout le monde, et de plus en plus de gens viennent chaque jour. Dieu nous accompagne vraiment. Et dans la mesure où nous parvenons à faire l’essentiel – faire des achats, nous procurer de la nourriture – nous nous sentons en sécurité. Nous persévérons dans la prière avec nos frères et nos sœurs et prions pour la paix. »

    L’AED est en contact régulier avec le père Mateusz ainsi qu’avec de nombreux autres partenaires de projets et amis en Ukraine. La nouvelle que le monde entier prie pour la paix et manifeste sa solidarité, arrive aussi jusque dans l’abri anti-aérien. Le père Mateusz dit : « Nous sommes reconnaissants pour toute l’aide et le soutien venant du monde entier et pour les mots d’encouragement. Nous remercions tous ceux qui prient pour nous et qui soutiennent les projets en faveur de l’Ukraine. »

    Bien que les attaques contre Kiev s’accentuent, une chose est très importante pour le père Mateusz et sa petite communauté dans l’abri anti-aérien : « Nous sommes confiants que la voix des victimes de la guerre, des orphelins et des veuves atteindra tous les hommes et toutes les femmes du monde, mais pas pour semer la haine ou l’amertume dans les cœurs. Un chrétien doit prier pour ses ennemis. Voilà pourquoi nous devons tous nous garder de la haine et de la violence ! »

    En réponse au déclenchement de la guerre en Ukraine, l’Aide à l’Église en Détresse a approuvé un programme d’aide d’urgence d’un million d’euros. Selon une déclaration du Thomas Heine-Geldern, Président de l’AED, l’argent est destiné aux prêtres et aux religieux qui travaillent à travers le pays dans les paroisses, avec les réfugiés, dans les orphelinats et les maisons de retraite.

    Soutenez le peuple ukrainien ici.

  • 1er dimanche de carême : se tenir à l'ombre du Très-Haut

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    ges_tentazioni1.jpgEvangile du jour : Luc 4, 1-13

    Après son baptême, Jésus, rempli de l'Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; il fut conduit par l'Esprit à travers le désert où, pendant quarante jours, il fut mis à l'épreuve par le démon. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim.

    Le démon lui dit alors : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. » Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n'est pas seulement de pain que l'homme doit vivre. »

    Le démon l'emmena alors plus haut, et lui fit voir d'un seul regard tous les royaumes de la terre. Il lui dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir, et la gloire de ces royaumes, car cela m'appartient et je le donne à qui je veux. Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. » Jésus lui répondit : « Il est écrit : Tu te prosterneras devant le Seigneur ton Dieu, et c'est lui seul que tu adoreras. »

    Puis le démon le conduisit à Jérusalem, il le plaça au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi à ses anges l'ordre de te garder ; et encore : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus répondit : « Il est dit : Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu. »

    Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le démon s'éloigna de Jésus jusqu'au moment fixé.

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (Homélies.fr) (Archive 2010)

    L’épisode de la tentation au désert fait suite au baptême, où le Père confirme par une voix venant du ciel, que Jésus est son Fils, son Bien-Aimé. Cependant entre les deux récits, l’évangéliste insère de manière inattendue la généalogie de Jésus, qui remonte jusqu’à « Adam, fils de Dieu ». Logiquement on s’attendait à trouver cette généalogie en ouverture de l’Evangile – comme le fait Saint Matthieu. Ce faisant, St Luc veut insister sur le fait que c’est chargé de toute l’humanité livrée au pouvoir du Démon, que Jésus va « être conduit par l’Esprit à travers le désert », pour y être mis pendant quarante jours à l’épreuve. Luc précise d’ailleurs en conclusion de son récit que Jésus a victorieusement « épuisé toutes les formes de tentation » auxquelles l’humanité pouvait être soumise.

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  • "Le Seigneur t'abritera à l'ombre de ses ailes"; l'Introït du 1er dimanche du Carême

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    Le Seigneur t'abritera à l'ombre de ses ailes

    Rédigé par Un moine de Triors le  dans Religion sur le site de l'Homme Nouveau

    Le Seigneur t'abritera à l'ombre de ses ailes

    Introït du premier dimanche de Carême :

    « Le Seigneur t'abritera à l'ombre de ses ailes et sous son pennage tu espéreras. Comme d'un bouclier, sa fidélité t'entourera. » (Psaume 90, 4-5)

    Commentaire spirituel

    Le psaume 90 (91 selon la tradition hébraïque) est un psaume de confiance. C'est pour cela qu'il a été placé par la liturgie à l'office des complies, au soir de la journée, et au premier dimanche de Carême, à toutes les pièces de la messe sans exception. La confiance est le sentiment que l'Église veut communiquer à ses enfants au seuil de l'austère quarantaine. Elle est tout spécialement le fruit de cet offertoire et de la communion qui reprendra exactement le même texte.

    Dans ce texte, le Seigneur est comparé d'abord à un oiseau. On ne sait pas de quelle espèce il s'agit, d'un aigle ou d'un moineau, d'une poule ou d'un rossignol. Mais peu importe, au fond. L'idée, c'est que l'oiseau en question, quelle que soit son envergure, protège ses petits contre toutes sortes d'ennemis en étendant ses ailes au-dessus d'eux. Dans l'Évangile, le Seigneur a utilisé cette image en se comparant lui-même justement à une poule cherchant à rassembler sa progéniture non seulement autour d'elle mais sous elle, comme pour leur assurer la protection maximum. Tous les animaux et même les petits d'homme ont d'ailleurs ce réflexe de se réfugier dans le sein maternel. Et il est touchant d’observer avec quelle rapidité, quelle brutalité même parfois pour la maman qui se laisse faire, les poussins se jettent sous leur mère. Et si la mère se déplace, les petits se marchent dessus plutôt que de perdre la place de choix de cet asile. C'est une belle réalité naturelle et très émouvante. C'est que pour ces petits, il n'y a de sécurité dans leur vie si fragile, que dans ce sein d'où ils sont sortis mais où ils ont encore laissé tout leur amour. Pour un petit animal comme pour un petit d'homme, et cela peut durer longtemps chez ce dernier, la maman est son unique amour, sa force, son refuge.

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  • Les Églises chrétiennes rattrapées par le conflit en Ukraine

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    Dans l’hebdomadaire « La Vie », Marie-Lucile Kubacki parcourt le terrain miné pour l’engagement des chrétiens :

    Ukraine image (1).jpg« Le 28 février, le cardinal Parolin, ministre des Affaires étrangères du Vatican, interrogé par quatre journaux italiens, plaide pour l’arrêt de l’escalade militaire et des bombardements, ainsi que pour l’ouverture de négociations. Il tend également la main pour une forme de médiation diplomatique : « Le Saint-Siège, qui ces dernières années, a suivi les événements en Ukraine de manière constante, discrète et avec une grande attention, en offrant sa volonté de faciliter le dialogue avec la Russie, est toujours prêt à aider les parties à reprendre cette voie », déclare-t-il.

    Trois jours plus tôt, le pape François s’est rendu au siège de l’ambassade de Russie près le Saint-Siège, via della Conciliazione, pour manifester sa préoccupation pour la guerre. Un geste inédit, hors des habitudes diplomatiques. Le 26 février, il a également échangé par téléphone, avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui l’a ensuite remercié sur Twitter pour son « soutien spirituel ».

    Il s’est entretenu par téléphone avec le responsable de l’Église gréco-catholique d’Ukraine, Mgr Sviatoslav Shevchuk, réfugié dans les sous-sols de la cathédrale de la Résurrection, à Kiev, l’assurant, selon un porte-parole grec-catholique, qu’il ferait « tout ce qu’il pouvait ». Lors du dernier angelus et de l’audience générale du 23 février, il a fustigé « la logique diabolique et perverse des armes » et appelé à prier et à jeûner pour la paix en Ukraine et dans le monde, le mercredi des Cendres.

    A lire aussi : Guerre en Ukraine : les Églises multiplient les appels à la paix

    L’Ukraine, épine dans le pied du Saint-Siège

    Le Saint-Siège pourrait-il rejouer un scénario comme celui de la médiation de Jean XXIII avec Khrouchtchev au moment de la crise des missiles de Cuba de 1962 ? Difficile à croire, tant le monde a basculé en l’espace de 60 ans. Le contexte, le monde et les interlocuteurs sont totalement différents. « Poutine ne comprend que le rapport de force. Se placer sur un plan spirituel avec lui n’aurait pas de sens. Le pardon, la miséricorde… C’est un langage dont il se moque », alerte Yves Hamant, professeur émérite des universités en civilisation russe et soviétique.

    En outre, impossible de décrypter précisément l’attitude du Saint-Siège, tant les informations sur le sujet sont un des secrets les mieux gardés du moment, signe d’une prudence extrême. Il faut dire que le terrain est miné. « L’Ukraine a toujours été une épine dans le pied de la diplomatie vaticane », réagit Constance Colonna-Cesari, auteure de « Dans les secrets de la diplomatie vaticane » (Seuil, 2016), qui rappelle que l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 n’avait suscité aucune condamnation de la part du Saint-Siège.

    « Le pape joue là un jeu délicat, poursuit-elle, car il a toujours voulu maintenir un bon dialogue avec le patriarche de Moscou, Kirill, avec lequel il a signé en 2015 un accord pour l’unité à La Havane. Or l’Ukraine est une question qui fâche le Patriarcat de Moscou, qui perd des fidèles depuis que plusieurs Églises orthodoxes font sécession. » C’est le cas de l’Église orthodoxe d’Ukraine qui, au grand dam de Moscou, a été reconnue comme « autocéphale » en 2019 par le Patriarcat de Constantinople, avec lequel François entretient aussi de bonnes relations.

    A lire aussi : En Ukraine, les communautés religieuses prient pour « ne pas laisser gagner la peur »

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  • Un évêque proche du pape condamné à 4 ans et demi de réclusion

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    Lu sur le site du Messaggero (Franca Giansoldati) :

    Un évêque, ami du pape François, reconnu coupable d'abus en Argentine; il avait été accueilli au Vatican

    Le prélat argentin, fait évêque par le pape François, a dirigé le diocèse d'Oran de 2013 à 2017, lorsqu'il a été pris dans des allégations le mettant en cause...

    4 mars 2022

    Cité du Vatican - La nouvelle est arrivée au Vatican comme un coup de tonnerre. De mauvaises nouvelles pour le pape François. L'évêque argentin ami, Gustavo Zanchetta - qu'il a accueilli à Santa Marta en 2017 en lui créant un bureau à l'Apsa - a été condamné à quatre ans et six mois de prison. L'infraction est un abus sexuel continu et aggravé à l'encontre de deux anciens séminaristes. La sentence a été prononcée immédiatement par les juges de la Chambre II du Tribunal d'Oráno, Argentine, María Laura Toledo Zamora, Raul Fernando López et Hector Fabian Fayos. Les juges ont également décidé que Zanchetta devait être enregistré dans la banque de données génétiques.

    Le procureur a parlé de soumission et de manipulation psychologique de la part de Zanchetta sur les séminaristes, qui étaient forcés de lui révéler des informations intimes. Il a fait référence au fait que la défense de l'évêque voulait utiliser le fait que l'un des plaignants avait été abusé dans son enfance.  La partie la plus difficile des arguments a été pour la défense de Gustavo Zanchetta, avec environ 90% des témoignages accusant l'ancien évêque d'abus de pouvoir et d'abus sexuels.

  • Le discours du métropolite orthodoxe de Kiev (patriarcat de Moscou)

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    Du site Orthodoxie.com :

    Discours de Mgr Onuphre après l’office d’intercession (moleben) pour la paix en Ukraine (vidéo)

    Le 4 mars dernier, après l’office d’intercession (moleben) pour la paix en Ukraine, que Sa Béatitude le métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine Onuphre (Patriarcat de Moscou) a présidé dans l’église de la Sainte-Trinité du monastère de Pantéleïmon à Kiev, a prononcé un discours.

    « Dans toute l’Église orthodoxe ukrainienne, nous prions pour la paix dans le pays de l’Ukraine. A notre grande tristesse, cela fait maintenant le neuvième jour que la guerre continue dans notre pays. Les troupes russes sont en guerre contre l’Ukraine. C’est une tristesse qui remplit nos cœurs. Des gens meurent – des civils meurent, des enfants meurent. Le pays est rempli de pleurs et de chagrin. Les réfugiés n’ont pas d’endroit où poser leur tête. Nous prions que Dieu ait pitié de nous.

    Notre sainte Église orthodoxe ukrainienne a toujours enseigné, souhaité et prêché l’amour entre les peuples. Nous avons surtout souhaité que la paix et l’harmonie règnent entre les nations russe et ukrainienne. Nous voulions que ces peuples vivent en bons voisins : dans le respect mutuel, dans la patience et dans l’amour. Nous avons été et sommes encore insultés pour cela, traités de toutes sortes de mots et d’expressions obscènes. Mais nous ne tenons pas compte de cela. Aujourd’hui encore, nous voulons que le peuple russe et le peuple ukrainien vivent ensemble en paix.

    C’est pourquoi j’en appelle au président de la Fédération de Russie V. V. Poutine et lui demander : Vladimir Vladimirovitch, faites tout pour arrêter la guerre sur le territoire ukrainien ! La guerre n’apporte pas le bien au peuple. La guerre fait couler le sang. Et le sang divise les gens. Vous pouvez le faire et nous croyons et souhaitons que vous le fassiez. Nous demandons que les jours du Carême soient paisibles pour nous, afin que nous puissions rencontrer dans la joie la lumineuse fête de la vie – la fête de la Sainte Résurrection du Christ.

    Nous savons qu’il y a des problèmes entre les nations, il y a, il y a eu et il y aura des problèmes. Mais nous avons toujours défendu le point de vue selon lequel, en tant que créature de Dieu, douée de raison et de parole, nous devrions résoudre ces problèmes à l’aide de la parole intelligente.

    Nous appelons les deux parties, la partie russe et la partie ukrainienne, à s’asseoir à la table des négociations et à résoudre tous les problèmes qui existent entre nous avec eux, et non par l’épée. L’épée divise mais l’amour unit. Tolérons-nous les uns les autres, respectons-nous les uns les autres, aimons Dieu et soyons unis en Dieu. Cette unité que rien ni personne ne peut détruire. L’unité obtenue par l’épée est éphémère et peu fiable. C’est une unité humaine et elle s’effondre. Mais l’unité qui est en Dieu est éternelle. Je souhaite qu’il y ait une unité en Dieu parmi nos nations, je souhaite que nous nous aimions les uns les autres et que nous soyons unis en Dieu.

    Que Dieu nous bénisse tous ! »

    Source

  • Saint Joseph et Edouard Poppe célébrés dans deux nouveaux livres du Frère Stockman

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    NOUVEAUX LIVRES

     
    Allez vers Joseph
    L'histoire du saint silencieux

    Fr. René Stockman

    Pas un seul mot de saint Joseph n’a été conservé dans les récits évangéliques. Il a pourtant occupé une place importante non seulement au temps de l’enfance du Christ mais ensuite au cours des siècles, dans l’histoire de l’Église et dans la vie de nombreux croyants.

    Ce livre, fruit de la prière et de la réflexion du Fr. René Stockman, met un peu plus en lumière la figure silencieuse de saint Joseph ; il permet de mieux percevoir sa relation concrète à Jésus et Marie. En vérité, saint Joseph a beaucoup à dire aux chrétiens d’aujourd’hui par son exemple. Après une élaboration historique et théologique, l’auteur, en un style très abordable, passe en revue les caractéristiques essentielles de saint Joseph : le juste, l’humble, le protecteur des familles, l’ouvrier, l’obéissant, le patron de l’Église et d’une bonne mort. Il offre ensuite une description de l’iconographie qui lui a été consacrée et termine en abordant la dévotion ; une série de prières complète judicieusement le tout.

    Le livre est publié par les Éditions du Carmel et est une traduction du livre en néerlandais publié en 2018 par Carmelitana/Betsaida

    Vous pouvez commander le livre auprès de l'éditeur ou bien auprès du secrétariat de l’administration générale via ce lien.

    Editions du Carmel – 2022 – 156 p.

     
    Édouard Poppe, un saint pour notre temps

    Fr. René Stockman

    € 20,00

    Le pape Jean-Paul II a béatifié le prêtre flamand Édouard Poppe le 3 octobre 1999. Cette démarche a été précédée d’un long processus d’examen approfondi de sa renommée de sainteté.

    Avec la béatification, l’Église a formellement confirmé ce que les gens en Flandre, et au-delà, s’accordaient à dire depuis longtemps : l’abbé Édouard Poppe était un homme exceptionnel, un prêtre profondément touché qui a fait de la sainteté personnelle le seul objectif de sa vie.

    Mais quelle est la signification d’Édouard Poppe, qui représente après tout une image sacerdotale très éloignée ? Il est vrai qu’il a vécu à une époque différente, il y a environ cent ans, mais la manière dont il a répondu à l’appel à la sainteté était si personnelle qu’elle est encore une source d’inspiration aujourd’hui. Ce livre nous fait découvrir la vie d’Édouard Poppe et réfléchit aux différents éléments qui colorent sa spiritualité.

    Le livre est publié par Gompel&Svacina et est une traduction du livre en néerlandais publié en 2014 par Garant.

    Vous pouvez commander le livre auprès de l'éditeur ou bien auprès du secrétariat de l’administration générale via ce lien.

    Gompel&Svacina – 2022 – 106 p.

    Généralat Frères de la Charité - Service Communication

    Stropstraat 146 - 9000 GENT - BELGIQUE

    generalate.communications.office@fracarita.net

  • L'intention de prière du pape pour ce mois de mars : Recevoir le trésor qu’est la vie donnée par Dieu

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    De Daniel Régent sj sur zenit.org :

    Intention de prière du pape François pour mars, « face aux nouveaux défis de la bioéthique »

    3 mars 2022

    Le pape François invite les catholiques à prier tout au long du mois de mars 2002 « pour que, face aux nouveaux défis de la bioéthique, les chrétiens promeuvent toujours la défense de la vie par la prière et l’engagement social« .

    Recevoir le trésor qu’est la vie donnée par Dieu

    Prions pour que, face aux nouveaux défis de la bioéthique, les chrétiens promeuvent toujours la défense de la vie par la prière et l’engagement social.

    Ce magazine est réalisé au titre des croyants que nous sommes, des croyants qui souhaitons apporter notre contribution à la vie sociale de notre pays. Croire au Créateur, croire que Dieu est bienveillant pour sa création a longtemps été une référence qui n’était pas mise en question. Aujourd’hui, devant l’athéisme, les prétentions de la science, et devant le désir de l’homme d’être maître de son destin, de sa vie et de sa mort, le fait de croire apparaît pour des esprits forts comme une faiblesse. Pour le croyant lui-même, la décision de croire transforme sa manière de raisonner. Sa raison n’est pas son ultime référence.

    Le sens de la vie se révèle dans la vie elle-même. Le sens fait signe et toujours échappe. Il murmure dans le silence à l’oreille de celui qui écoute et livre son message vivifiant. Les convictions ou les certitudes scientifiques sont d’un autre ordre : elles donnent une assurance dans des moyens et la puissance de l’efficacité qui peut faire fi du sens !

    Lorsqu’un homme reconnaît qu’il est créé, il inscrit sa vie dans une relation qui inclut le respect vis-à-vis de son Créateur, a priori bienveillant envers lui. La vie humaine trouve là son sens ultime. La relation avec les autres et avec Dieu aide à entrer dans la connaissance de soi-même et de ses limites. Celui qui prend ce chemin difficile goûtera la miséricorde divine.

    Jésus, dans sa vie et sa mort, ne cesse de dire combien son Père, le Créateur, croit à la bonté de la création. « Et Dieu vit que cela était bon, très bon ». Tel est le refrain du récit des origines. Jésus vit dans la confiance de cette œuvre belle, jusqu’à donner sa vie pour que les hommes ne meurent pas dans la méfiance vis-à-vis de la bonté de l’œuvre divine, comme si celle-ci pouvait priver la créature de sa liberté. Or reconnaître que l’on est créé est la condition d’une vraie liberté, la liberté d’agir en dialogue, qui est autre chose que de faire selon son idée.

    Les défis de la bioéthique sont en partie techniques. Quelle conséquence sur l’avenir peut avoir ce que nous sommes capables d’expérimenter ou de pratiquer aujourd’hui ? Quel monde allons-nous laisser à nos descendants ? La bioéthique pose aussi la question du sens. Ce qui est techniquement possible est-il bon pour que l’homme grandisse dans une vie véritablement humaine ? Quelle place dans nos décisions pour le respect de la vie et sa fragilité si précieuse ? Ce souci essentiel n’est pas d’abord celui de la recherche scientifique et technique, car celle-ci est liée à des intérêts financiers et économiques puissants.

    Confronté à une épreuve, chacun de nous est tenté de faire appel à la puissance, pour conjurer la fragilité du moment, au risque d’oublier ce qui est le plus précieux en nous : la vie qui se donne sans défense. Les réponses à apporter ne sont pas simples ; elles ne sont pas données à l’avance. Elles sollicitent chacun et l’ensemble de la société. Quelle vie voulons-nous vivre ?

    Le pape nous invite à la prière et à l’engagement social. Dans la prière, nous accueillons le sens de nos vies et nous demandons la force de le mettre en œuvre. Dans l’engagement social, nous témoignons pour tous du trésor de la gratuité de la vie.

    Daniel Régent sj,

    directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape en France

  • Ukraine-Russie : une paix est-elle possible ? : un débat sur KTO

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    Ukraine-Russie : une paix est-elle possible ? : un débat sur KTO

    Depuis le 24 février et l'attaque de l'Ukraine par la Russie, le monde entier retient son souffle. Les populations civiles, dont de très nombreuses femmes et enfants ont trouvé refuge dans des régions ou des pays voisins. Alors que la sécurité mondiale est menacée, quel rôle les Églises peuvent-elles jouer ? Qu'est-ce que cette crise nous dit de l'identité européenne ?

    Depuis le 24 février, la Russie a entamé une vaste opération militaire en Ukraine. Partout dans le pays, les combats font rage et les morts, civils et militaires, se comptent déjà par centaines. Malgré la détermination du président ukrainien Volodymyr Zelensky et la résistance du peuple ukrainien, l'armée de Vladimir Poutine avance vers les grandes villes du pays telles que Kharkov, Odessa ou Marioupol, et même vers la capitale, Kiev. Alors que les bombardements ont déjà détruit des infrastructures essentielles, comme des hôpitaux ou des écoles, des milliers de personnes, dont de nombreux femmes et enfants, ont fui vers l'ouest, pour trouver refuge dans une autre région ou un pays voisin. Dans ce contexte apocalyptique, les Églises déploient un élan de solidarité. Mobilisées en accueillant les réfugiés dans les paroisses, distribuant une aide matérielle, c'est aussi un soutien spirituel fort.

    La rédaction de KTO propose « Ukraine-Russie : une paix est-elle possible ?, en débat » et invite

    • Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie française
    • Antoine Arjakovsky, Co-directeur du département de recherche Politique et Religions du Collège des Bernardins

    dans une émission animée par Stéphanie Dupasquier.

  • "La guerre risque de créer un désastre écologique ainsi qu'une catastrophe humanitaire"

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    De Catholic News Agency :

    Archevêque Shevchuk : la guerre risque de créer un désastre écologique ainsi qu'une catastrophe humanitaire

    4 mars 2022

    Le chef de l'Église gréco-catholique ukrainienne a déclaré vendredi que la guerre risque de créer un désastre écologique ainsi qu'une catastrophe humanitaire.

    S'exprimant alors que les forces russes s'emparaient de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhia, l'archevêque majeur Sviatoslav Shevchuk a appelé à un regain d'efforts pour mettre fin au conflit.

    "Je voudrais m'adresser à tous ceux qui se soucient de l'environnement, ceux qui se soucient de la conscience écologique de l'humanité. Il est nécessaire de tout faire pour arrêter cette guerre immédiatement", a-t-il déclaré dans un message vidéo le 4 mars.

    "Cela ne devient pas seulement une catastrophe humanitaire sous nos yeux. C'est une attaque irréversible contre la création de Dieu qui, pendant des décennies, des siècles, sera impossible à corriger. L'Ukraine a déjà connu Tchernobyl. Elle se trouve maintenant au seuil d'une nouvelle menace atomique qui peut être dix fois pire."

    Un incendie s'est déclaré dans la nuit dans l'installation nucléaire de Zaporizhzhia, la plus grande de ce type en Europe, au milieu des bombardements russes.

    Pendant l'offensive, le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré que si la centrale explosait, la catastrophe serait "10 fois plus importante" que celle de Tchernobyl. L'accident nucléaire survenu à la centrale nucléaire de Tchernobyl, dans le nord de l'Ukraine, le 26 avril 1986, est considéré comme le pire de l'histoire.

    De la fumée s'échappe d'un bâtiment à l'entrée de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, la plus grande d'Europe, après que les forces d'invasion russes ont déclenché un incendie dans une zone d'entraînement, à Enerhodar, en Ukraine, le 4 mars 2022, dans cette image fixe obtenue à partir d'une vidéo. (Photo CNS/Courtesy of State Emergency Services of Ukraine/handout via Reuters)

    Le feu a été éteint et la centrale située dans le sud-est de l'Ukraine fonctionnait normalement vendredi, rapporte Reuters.

    M. Shevchuk a enregistré son dernier message vidéo alors que les forces russes continuaient à avancer vers la capitale Kiev, où le grand archevêque s'est réfugié avec d'autres personnes sous la cathédrale ukrainienne gréco-catholique de la Résurrection.

    Il a exprimé sa gratitude envers les soldats ukrainiens, affirmant que c'est grâce à eux qu'"en ce neuvième jour de guerre, nous sommes encore en vie."

    L'agence des Nations unies pour les réfugiés a indiqué le 3 mars que plus de 1,2 million de personnes ont fui l'Ukraine, un pays de 44 millions d'habitants, depuis que le président russe Vladimir Poutine a ordonné une invasion à grande échelle le 24 février.

    "Ce matin, j'ai reçu des nouvelles selon lesquelles près d'un million de personnes ont déjà quitté l'Ukraine", a déclaré M. Shevchuk.

    "À vous, chers filles, enfants, fils de notre nation, je vous dis : nous vous attendons à la maison. Nous vous attendons à la maison quand l'Ukraine aura un ciel paisible. Et votre Église mère vous accompagnera, vous aidera où que les horreurs de cette guerre puissent vous mener."

    Le site web de l'Église orthodoxe russe a rapporté le 3 mars que le patriarche Kirill de Moscou avait discuté du conflit avec l'archevêque Giovanni d'Aniello, représentant du pape auprès de la Fédération de Russie.

    Kirill, qui est considéré comme un proche de Poutine, a déclaré que son Église cherchait à "adopter une position pacificatrice" dans les conflits, selon le site Pravmir.com.

    "Parce que l'Église ne peut pas participer à un conflit - elle ne peut être qu'une force pacificatrice", a expliqué le dirigeant orthodoxe russe.

    Il aurait également déclaré que la "position modérée et sage" du Vatican sur les questions internationales était cohérente avec la position de l'Église orthodoxe russe.

    "Il est très important que les Églises chrétiennes, y compris nos Églises, volontairement ou involontairement, parfois sans aucune volonté, ne deviennent pas des participants de ces tendances complexes et contradictoires qui sont présentes sur l'agenda mondial aujourd'hui", a-t-il commenté.

    En conclusion de son message vidéo, M. Shevchuk a noté que l'Archange Michel est le saint patron de Kiev.

    "Nous percevons aujourd'hui que l'archange Michel, avec l'ensemble de l'hôte céleste, se bat pour l'Ukraine", a-t-il déclaré.

    "Tant de gens de toute l'Ukraine se tournent vers moi en disant qu'ils ont vu des anges lumineux au-dessus de la terre d'Ukraine".

    "Aujourd'hui, nous prions : Ô Archange Michel et toutes les Puissances du Ciel, combattez pour l'Ukraine ! Chassez ce diable qui nous attaque et nous tue, apportant la dévastation et la mort !".

  • Le pape au Congo en juillet prochain

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    De Stanislas Kambashi SJ, sur Vatican News :

    La Salle de presse du Saint Siège a annoncé jeudi le prochain voyage apostolique du Pape en République démocratique du Congo, du 2 au 5 juillet, en visitant les villes de Kinshasa et de Goma. Le Saint Père se rendra ensuite au Soudan du Sud du 5 au 7 juillet, et visitera Juba.

    Le Pape en RDC : un signe de réconfort et de paix pour Goma

    Après l’annonce du voyage du Pape François en République Démocratique du Congo, Mgr Willy Ngumbi a exprimé sa joie pour cette annonce. La visite du Saint Père sera un signe de réconfort, de paix et d’encouragement pour la partie Est de la RD Congo qui souffre de l’insécurité mais aussi des catastrophes naturelles, a déclaré l’évêque de Goma.

    Pour Mgr Ngumbi, l’annonce du voyage du Pape en RD Congo est une nouvelle de grande joie pour le peuple congolais et particulièrement pour le diocèse de Goma. Cette visite sera un moment de grâce et des bénédictions, a déclaré l’évêque de la capitale du Nord-Kivu, tout en rappelant que l’Est de la RDC est la partie la plus meurtrie à cause de l’insécurité causée notamment par des groupes rebelles ; mais aussi à cause des catastrophes naturelles : la population de cette partie du Congo a fait face à l’éruption du volcan Nyiragongo en mai 2021, avec des conséquences désastreuses. « Nous sommes dans une situation où nous avons besoin d’une parole de consolation, de réconciliation, de paix et de fraternité » a dit Mgr Ngumbi, soulignant que cette visite est un grand moment qui est attendu avec grande espérance.

    Un message de fraternité pour reconstruire les relations dans la paix

    Depuis plus de deux décennies, les régions Est de la RD Congo font face à l’insécurité. Outre les groupes armés, l’une des causes est la cohabitation difficile des communautés, relève Mgr Ngumbi. Dans ce contexte, l’évêque indique que le peuple de Goma attendrait particulièrement du Saint Père un message d’amour, de consolation et de fraternité. « Qu’on voit que le Saint Père vient parce qu’il a de la compassion pour nous, qu’il connait notre situation ; car c’est un amour de Père qui l’anime. Que sa visite nous aide à nous réconcilier entre nous, afin de travailler ensemble à restaurer la justice sociale, la paix et la charité", souhaite l’évêque de Goma.

    Prier pour la visite du Pape en RD Congo

    Pour Mgr Ngumbi, la visite du Saint Père ne va pas concerner seulement les chrétiens catholiques, mais tout le peuple congolais ; car, à travers cette visite, « c’est le Seigneur qui vient visiter son peuple et lui donner un message de consolation et de paix ». Pour cela, l’évêque de Goma invite tous les congolais, où qu’ils soient, « à porter cette visite dans la prière pour qu’elle se passe dans les bonnes conditions et que le passage du Pape dans notre pays nous permette de faire un sursaut d’amour, de fraternité et de charité, afin de reconstruire notre pays et de lui redonner foi et espérance ».