Une autorité religieuse a-t-elle le droit de rappeler aux fidèles les exigences de la foi et de la morale de la communauté à laquelle ils appartiennent sans être clouée au pilori par la classe politique sévissant au "parlement" de la Fédération Wallonie-Bruxelles?
Oui ou non, les écoles libres appartiennent-elles encore à la communauté catholique? Celles et ceux qui y enseignent ou qui les dirigent ne sont-ils pas censés être catholiques et vivre en cohérence avec leur engagement?
Est-il concevable que des politiques interviennent dans les questions religieuses pour imposer leurs vues et discréditer un responsable religieux qui agit "dans son rôle"? Oseraient-ils en faire autant dans les mosquées qui sont non seulement des lieux de prière mais aussi des lieux d'enseignement et de formation culturelle?
Est-il acceptable que des journalistes fassent preuve de parti-pris et de mauvaise foi, profitant notamment de la position ambiguë d'une feuille jadis catholique qui abuse de son ancienne clientèle en l'abreuvant d'informations tronquées et malhonnêtes?
Sommes-nous déjà résignés à vivre dans un état totalitaire où une ligne politique et culturelle jugée "correcte" est imposée à tous et propagée par une presse servile?
L'acharnement dont font preuve les détracteurs de Mgr Léonard ne constitue-t-il pas déjà une forme de persécution verbale qui semble ouvrir la voie à ceux qui ont déjà recouru contre lui à des insultes et à des voies de fait, sans égard au respect de la dignité des personnes?
Autant de questions auxquelles nous invitons chacun à répondre, en toute sincérité et honnêteté, et sans se laisser dicter ses réponses par la propagande conformiste.