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  • Mario Monti : la foi ne peut être réduite à une niche intime personnelle

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     Le nouveau président du gouvernement italien Mario Monti s’est rendu en  visite officielle chez Benoît XVI samedi 14 janvier. Répondant, le 18 janvier, aux questions de Radio Vatican et de   L’Osservatore Romano  , le président Monti s’est livré à une analyse précise des relations possibles entre Église et État, ainsi qu’à une évaluation éthique de la crise. Ses propos vont au-delà d’une simple évaluation de la situation italienne 

     « La relation entre les États et l’Église peut être considérée comme un pont, une ouverture qui abat les murs des égoïsmes nationaux, en affirmant le sens d’une appartenance qui signifie respect, responsabilité et solidarité », a-t-il tout d’abord déclaré (…) La crise est pour lui « de plus en plus une crise sociale ». Chacun doit s’interroger, selon Mario Monti, sur la manière de « mettre un terme au temps de la pauvreté, caractérisé par les exclusions, la perte d’espérance, la dénatalité, la désagrégation de la communauté, de la famille, des réalités associatives, tout en s’interrogeant sérieusement sur ce qu’est la véritable richesse » (…)

    À la question « Que signifie être crédible ? », Mario Monti répond : « Avant tout prendre en compte le bien commun face aux intérêts particuliers ». « Le sens de l’État, poursuit-il, se mesure à la volonté et au souci de cohérence de chacun pour traduire la conscience démocratique en règle de vie, exigeante pour soi-même et solidaire de tous » (…)

     S’appuyant sur l’expression utilisée par Benoît XVI peu après son élection (« Ne pas fuir, par peur, devant les loups »), le président du Conseil italien pense que « dans la tempête, nous devons cultiver, avec sagesse et patience, l’espérance ». Face à la crise, « les citoyens et les institutions ne doivent pas s’enfuir comme devant les loups, mais rester solidement unis ».

    Évoquant le rôle possible de la foi dans l’action publique, il confie : « La foi ne peut être réduite à une niche intime et personnelle. Au contraire, tout en respectant la nécessaire autonomie du politique, la foi ne peut pas être, comme le dit Joseph Ratzinger, “un simple corollaire théorique à une certaine vision du monde” ».

    Pour ce qui concerne la formation, l’intégration, la responsabilité civile et morale, la contribution de l’Église est, aux yeux de Mario Monti, « vraiment précieuse ». Il voit enfin dans « les mains du pape, des mains fortes, qui soutiennent les poids portés par beaucoup ».

     L’article complet dans « La Croix », sous la signature de Frédéric Mounier : Selon Mario Monti, « la foi ne peut être réduite à une niche intime et personnelle  Pourrait-on imaginer un tel propos dans la bouche d’un ministre du gouvernement belge ?

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - Rétrospective de l'année 2011

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    Sommaire

     

  • Enseignement philosophique et religieux en Belgique francophone : vers le grand melting pot ?

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    Le site officiel des diocèses de Belgique nous informe sans autre commentaire :

    Introduire un tronc commun aux cours de religion, philosophie et morale dès l’enseignement fondamental…  la proposition de la ministre de l’enseignement obligatoire, Marie-Dominique Simonet, fait son chemin auprès du parlement de la fédération Wallonie Bruxelles.

    Une réflexion est menée, depuis plusieurs années, sur la possibilité de combiner la morale et la religion en un cours commun. Et, ces derniers mois, le dossier a nettement avancé sous l’impulsion de la ministre Simonet qui a entendu à plusieurs reprises le Conseil consultatif des cours philosophiques (CCCP) et les représentants des cultes.

    Un accord semble se dégager aujourd’hui au parlement de la fédérations Wallonie Bruxelles autour de la proposition de la ministre de créer, dès le fondamental, un tronc commun afin de « développer la pensée rationnelle, logique et argumentative autour de trois grands axes » : le questionnement philosophique pour permettre le développement de schémas de pensée personnelle, le dialogue interconvictionnel avec une initiation aux différentes confessions religieuses et aux divers courants de la laïcité et enfin, l’éducation à une citoyenneté active abordant les bases de la vie en société et le développement moral.

    Interrogée ce mercredi 18 janvier 2012 sur les antennes de Bel-RTL, Marie-Dominique Simonet, a précisé que ses propositions n’allaient pas dans le sens de réduire le nombre d’heures de cours des religions spécifiques, mais visaient la rencontre, l’ouverture et la lutte contre les différents intégrismes. Dès septembre 2013, une partie du contenu des cours sera donc identique dans les cours de religion et de morale, en primaire et secondaire. La ministre envisage pour cela de mettre en place des modules destinés aux enseignants qui devront se former dans les matières communes. Mais avant cela, il reste à définir et à produire le contenu concret de cet enseignement, une mission qui sera confiée à un groupe de travail représentatif des différentes convictions concernées

     Mgr Harpigny, évêque référent pour les cours de religion, se dit favorable à cette orientation, ajoutant que la concertation doit se poursuivre entre représentants des cultes et de la laïcité. Rappelant le pacte scolaire qui prévoit des cours « confessionnels », Mgr Harpigny insiste sur le fait que les cours de religion catholique  doivent être donnés par des personnes de religion catholique et qu’il faudra rester attentif à ce qu’ils ne deviennent pas un cours d’histoire des religions. Voir ici  Des cours « philosophiques » dès les primaires

    Nul doute que cette initiative réjouira les mânes de Voltaire, lui qui eût déjà voulu voir de son temps  « qu’avec le grand mufti le pape dansât le cotillon ». Les identités sont meurtrières, c’est bien connu depuis le concile, et puis Monseigneur le Référendaire marque son accord dans une phrase si bien balancée.

    Et, en réalité, qu’est-ce que cela change aux cours de  religion catholique déjà fort peu convictionnels d’aujourd’hui ? Reste à savoir ce qu’en pense le grand mufti.

  • Une réconciliation toujours difficile

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    Dans un dossier spécial à paraître le 19 janvier, “La Vie” fait le point sur les tensions engendrées, au sein même de la Fraternité Saint-Pie X, par les actuelles tentatives de réconciliation entre Rome et les “Lefebvristes”.

    Où en est le feuilleton? Trois ans après la levée par le Vatican de l'excommunication des quatres évêques intégristes, Benoît XVI va t-il céder devant les exigences lefebvristes, les disciples de Mgr Fellay vont-ils se déchirer, interroge Jean Mercier qui poursuit:

    "Du 24 au 27 janvier prochains, l'assemblée plénière de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) statuera peut-être sur la position ultime de Rome dans le feuilleton à rebondissements de la réconciliation entre la Fraternité Saint Pie X et le Saint Siège. Relancée il y a douze ans ans, la normalisation des dissidents a connu un coup d'accélérateur par Benoît XVI. Après avoir reçu Mgr Fellay en 2005, le pape a accédé aux trois conditions posées par les intégristes : réhabilitation officielle de la messe ancienne dans l'Eglise (2007), levée des excommunications (2009), tenue de discussions doctrinales approfondies (2009-2011) (…) En septembre dernier, la Congrégation pour la Doctrine de la foi a proposé un "Préambule doctrinal" (un protocole d'accord), tenu secret. Mi décembre, Mgr Fellay a renvoyé au Vatican le texte avec ses remarques, elles aussi restées secrètes. Insatisfaite, la CDF a demandé de nouvelles précisions à la FSSPX, qui les a données tout récemment.

    On attend désormais la réponse du Vatican aux exigences ultimes de Mgr Fellay. Il est peu probable que Rome arrête les frais. Le pape pourrait, soit reformuler encore le protocole d'accord, soit accéder aux demandes des intégristes, s'il estime que la volonté de ses interlocuteurs d'être en communion avec lui et l'Eglise est bien réelle.

    En tout état de cause, la Fraternité sacerdotale Saint Pie X est sous pression. D'un côté les ultras (un quart des fidèles et des clercs) refusent tout retour dans le giron de Rome car cela les obligerait à renoncer à leurs positions idéologiques. Certes ils ne seraient pas obligés de célébrer la messe telle que le pape la célèbre, mais ils devraient au moins la considérer valide, ce qu'ils nient depuis 40 ans. Ils perdraient aussi dans l'opération ce qui fait leur fonds de commerce : dénoncer l'apostasie de l'Eglise, incarner le petit reste des catholiques "purs".

    De l'autre les modérés forment un autre quart. Ils sont prêts à de menues concessions envers Rome dans l'espoir d'être réintégrés, ce qui serait pour eux comme une avalisation de leur idées. Ils veulent continuer leur croisade au sein de l'Eglise, et comptent bien que le Magistère condamnera un jour les éléments du Concile qui leur sont insupportables (liberté religieuse, dialogue interreligieux et œcuménique).

    Entre les deux, le gros des troupes est légitimiste, et suivrait probablement Mgr Fellay dans ses décisions. A moins que certains ne basculent, en cas de putsch des ultras. L'issue de cette guerre fratricide n'est pas claire, mais il est probable qu'une scission interviendrait au sein de la FFPSX si un accord de réconciliation était scellé avec Rome. Voir ici: Entre les intégristes et le Vatican, une réconciliation sous pression

     Entre 1975 et 1988, Rome a perdu beaucoup de temps dans cette affaire. Les positions se sont durcies. L’histoire des schismes nous apprend que plus on tarde à les résorber, plus il devient difficile, sociologiquement et culturellement, de refaire l’unité perdue. On peut aussi se demander si le « préambule doctrinal » au protocole d’accord de Rome avec la Fraternité Saint-Pie X est suffisant pour aller au cœur du problème : donner une interprétation magistérielle autorisée des textes conciliaires qui font difficulté largement au-delà du cas particulier de cette Fraternité pointue. Et si tel n’est pas l’objet du préambule en question, on ignore en tout cas sur quoi celui-ci peut bien porter... 

  • Opération Calice: c’est reparti pour un tour

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    A peine l’Eglise de Belgique avait-t-elle cru bon d’organiser une conférence de presse présentant une brochure de cinquante pages ( L’Église plus que jamais aux côtés des victimes d’abus sexuels ) pour montrer qu’elle tirait les leçons de la crise qui l’a secouée après les révélations en cascade dabus sexuels déclenchées par l’affaire Vangheluwe, voici que –réponse du berger à la bergère ?- le juge d’instruction Wim De Troy remet son petit carrousel  en route avec de nouvelles perquisitions. Dans la Libre d’aujourd’hui, Christian Laporte a le ton juste à cet égard :

     « Le jeu de mots est un peu "borderline", on en convient, mais il est vraiment permis de se demander si l’Eglise catholique belge va devoir boire le calice jusqu’à la lie Après les perquisitions, lundi, dans les évêchés d’Anvers et de Hasselt ainsi qu’à l’archevêché de Malines, les enquêteurs du parquet fédéral, conduits par le juge d’instruction Wim De Troy, ont mis le cap mardi matin sur Bruges avant de se rendre ensuite à Gand où ils ont non seulement perquisitionné à l’évêché mais aussi à la congrégation des Frères de la Charité (30 dossiers saisis en tout). L’objectif de ces nouvelles descentes dans les sièges des diocèses et sans doute encore dans les heures et jours à venir auprès d’autres ordres ou congrégations religieuses flamandes - avant de faire la même démarche du côté francophone ? - n’a pas changé. Comme l’a rappelé Lieve Pellens, la porte-parole du parquet fédéral, les enquêteurs sont "toujours à la recherche d’éléments fondamentaux dans une phase importante de l’opération Calice".

    Tant lundi à Anvers, Hasselt et Malines que mardi à Bruges et à Gand, le parquet fédéral a voulu remettre la main sur les dossiers personnels d’hommes d’Eglise dont les noms figurent dans les déclarations de victimes présumées d’abus sexuels. Il s’agit en fait de nouvelles investigations autour de 200 déclarations faites par des victimes et 87 parties civiles. Les enquêteurs recherchent les dossiers personnels de certains ecclésiastiques dont les noms figurent dans lesdites déclarations des victimes.

    Le parquet reste aussi muet sur des dossiers qui mentionnent le nom de religieux décédés. Ainsi dix dossiers de prêtres décédés ont été emportés à Malines, ce qui laisse à penser que l’objectif de l’enquête est de fermer toutes les portes sur les éventuelles poursuites encore possibles pour non-assistance à personnes en danger.

    Comme la veille, les responsables diocésains tout comme ceux des Frères de la Charité ont pleinement collaboré avec les enquêteurs, s’efforçant de sauvegarder aussi une copie de chaque dossier qui pourrait être très utile dans les semaines à venir avec la mise en place du centre d’arbitrage pour les victimes dont les dossiers ont été prescrits.

    Me Fernand Keuleneer, l’avocat de l’Eglise, s’étonne quand même de la façon dont les nouvelles perquisitions ont été menées. "Il ne fait plus l’ombre d’un doute que l’Eglise est toujours prête à collaborer. Pour les dossiers tels ceux qui ont été saisis, il aurait été parfaitement possible pour le juge de les obtenir auprès des responsables diocésains ou de congrégations sans devoir (re)passer par une perquisition qui frappe évidemment les esprits par sa médiatisation ! En ce sens, la démarche me paraît plus politique que purement juridique ; elle n’est pas très élégante même si cela s’est mieux passé que le 24 juin 2010."

    Le défenseur de l’institution ecclésiale fronce aussi les sourcils face au fait que les enquêteurs ont apparemment mis également la main sur des courriers qui n’étaient pas liés aux dossiers en question. Et se demande si les enquêteurs ne court-circuitent pas le tribunal arbitral en ayant pris des dossiers dont les victimes avaient clairement opté pour le recours à cette instance plutôt qu’à la justice. Sans parler d’une utilisation éventuelle des dossiers de feu la commission Adriaenssens dont la chambre des mises a pourtant clairement dit qu’ils ne pouvaient plus être utilisés.

    Mais l’avocat a une autre objection fondamentale : "Wim De Troy semble s’acharner à vouloir faire le procès de l’Histoire". "Les autorités ecclésiales ont admis clairement que les structures d’antan n’étaient ni appropriées ni efficaces pour lutter contre la pédophilie mais c’est encore autre chose de vouloir démontrer qu’il y a eu non-assistance à personnes en danger. En fait, on veut juridiser l’Histoire."

    Et de conclure que "ces nouvelles démarches judiciaires sont pour le moins surprenantes à l’heure où l’Eglise s’apprête à faire un nouveau pas en direction des victimes, après s’être concertée avec le Parlement".  C’est ici  Opération Calice : tout sauf fini

    Aux dernières nouvelles une quinzaine de policiers fédéraux ont  mené, depuis peu avant 9h, une perquisition à l'évêché de Tournai. Vers 11h15, le juge d'instruction Wim De Troy et plusieurs enquêteurs ont rejoint l'évêché de Namur d'où ils sont repartis pour Liège peu après 14h sans faire aucun commentaire. Arrivés au siège de l'Evêché de Liège vers 16H10, ils ont quitté les lieux vers 17H50.

    Un lecteur de la Libre y va de son commentaire : « Quel mic-mac. Ce juge d'instruction a déjà fait procéder a des saisies. Ces saisies ont été contestées et annulées. Puis le juge a démissionné mais il est toujours là. Et maintenant il recommence. Histoire sans doute d'avoir des pièces dont il possède déjà des copies.Les perquisitions c'est bien, on voudrait savoir ce qu'ils ont trouvé. Les anciennes recherches n'ont provoqué qu'un déménagement de dossiers et des trous dans des caveaux. Et maintenant ? J'ai l'impression que le juge De Troy se fout de leur gueule. Il perquisitionne, ça c'est le principal et ça fait son effet dans l'opinion publique, même si on ne trouve rien. » Wait and see…


     

     

  • Pakistan : une blogueuse musulmane prend la défense de chrétiens malmenés

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    Source : Agence Fides

    Une intellectuelle et blogueuse musulmane s'est activée afin de défendre les enfants chrétiens maltraités dans le cadre d'un épisode qui a récemment secoué la communauté chrétienne de Karachi, la capitale du Sindh. Ces jours derniers, un groupe de quatre musulmans a attaqué une église chrétienne pentecôtiste dans la New Colony Mianwali de Manghopir (quartier de Karachi), a giflé les enfants, saccagé l'église, endommagé les objets du culte et piétiné les Bibles, rendant inutilisables les systèmes d'amplification. Selon les agresseurs, provenant d'une mosquée des environs, « les chants des enfants chrétiens troublaient leur prière ».

    « La communauté chrétienne locale n'a pas voulu porter plainte - explique à Fides un chrétien, représentant local de l'APMA (All Pakistan Minorities Alliance) - par crainte de rétorsions. L'attaque a épouvanté la communauté au point que toutes les nouvelles églises de la zone sont demeurées fermées pendant quelques jours. Ce sont surtout les enfants qui sont terrorisés ».

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  • La crise du sacerdoce en Suisse

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    Il est instructif de lire cette note (signalée par le Suisse Rom@in) à propos du déclin des vocations en Suisse et dans le Valais en particulier. Ce qui y est dit s'applique sans doute, pour une très large part, à la situation que nous connaissons chez nous.

    Le recul des vocations en Suisse et en Valais

    EGLISE. Le catholicisme occidental connaît depuis des décennies une baisse constante du nombre de ses prêtres diocésains. Diagnostic et essai d’interprétation.

    Vincent Pellegrini

    Les éditions  SPI viennent de publier un livre sur la pénurie de prêtres diocésains en Suisse. La partie analytique avec les résultats commentés est rédigée par Roger Husistein, collaborateur scientifique de l’Institut suisse de sociologie pastorale, à Saint-Gall, qui est à l’origine de cet  ouvrage.  Ce dernier comprend aussi des essais d’Arnd Bünker, Marc Donzé, Daniel Kosch, Pierre-Yves Maillard, Thomas Ruckstuhl et Martin Werlen.

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  • "Tyrannie majoritaire", la curieuse logique d'un député européen

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    Un passage amusant dans une interview de Louis Michel, dans "La Libre Belgique" de ce jour:

    Question de la journaliste: "Quel est le danger si on laisse Viktor Orban abuser de sa large majorité ?"

    Réponse: "Le danger c'est d'aboutir à la tyrannie majoritaire. Une majorité, même large, n'a pas le droit d'imposer tout et n'importe quoi." Etc…

    Quand Mgr Léonard s'inquiète des abus de la démocratie parlementaire, les médias et les politiques s'enflamment. Dans ce cas-ci, bien sûr, personne ne dira que le MR mérite mieux que Louis Michel comme député européen !

    Plus loin, le même député s'indigne parce qu'il est question d'introduire le paramètre des deux tiers dans la Constitution hongroise. Un paramètre qui existe pourtant depuis bien longtemps en Belgique…

  • Rome: le Chemin néocatéchuménal quasiment reconnu

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    Lu dans les “matinales” de La Vie:

    “C'est le vaticaniste Sandro Magister qui l'affirme sur son blog: " Le document [d'approbation] est prêt. Mais il pourrait être modifié ou bloqué in extremis". Serait-ce la fin d'une longue bataille, pas toujours très loyale, du Chemin pour se faire accepter pleinement par la Congrégation pour le culte divin? Sandro Magister rappelle en effet à quel point les innovations liturgiques du mouvement ont été combattues par le cardinal Arinze, alors que celui-ci était encore de la fameuse Congrégation, dont le rôle est justement de s'assurer de la pureté liturgique des mouvements catholiques. Et aussi la dose de mauvaise foi et de culot dont le Chemin a fait preuve, soit en ignorant délibérément les ordres de la Congrégation les sommant d'abandonner leurs particularités (communion assis en cercle, hostie à la fabrication spécifique, réflexions des membres au lieu de sermon, messes peu ouvertes aux autres, etc), soit en abandonnant passagèrement ces particularités lorsque des évêques s'y rendent.

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  • La commercialisation de la "maternité de substitution"

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    La synthèse de presse de Genethique relaie une information parue sur le site Slate.fr :

    "Mi janvier 2012, le  site Slate.fr fait état des avancées du commerce international de la "maternité de substitution" aux Etats-Unis, prenant notamment l'exemple du PlanetHospital de Los Angeles, qui se vante de proposer des options comparables à un "service de conciergerie" pour louer les les utérus de femmes indiennes (Cf. Synthèse de presse du 09/02/11). L'entreprise californienne, spécialisée dans le tourisme médical, est devenue un "supermarché" de l'externalisation de grossesse vers l'étranger, et plus particulièrement vers l'Inde, "destination séduisante" pour de tels contrats.

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  • Une grande poétesse "étonnamment libre"

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    Almanache-MNoel.pngLa récente édition de "l'Almanach pour une jeune fille triste" a remis - et ce n'est que justice - Marie Noël à l'honneur.

    Philippe Kersantin lui consacre un billet dans l'Homme Nouveau tandis que Diane Gautret, dans "Famille Chrétienne" recense cette parution qu'elle salue ainsi :

    "Magnifique victoire contre le désespoir que cet Almanach pour une jeune fille triste, livre inédit qui respecte l’esprit de Marie Noël. Il constitue le versant ­lumineux des Notes intimes de la poétesse catholique."

    Lire cette recension : http://www.famillechretienne.fr/