Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 18

  • Chrétiens et postmodernité

    IMPRIMER

    Grand entretien

    Père Thierry-Dominique Humbrecht

    Source :La Nef N°239 de JUILLET-AOUT 2012

    « La postmodernité est d’abord une volonté de chasser Dieu et la vérité », résume le P. Humbrecht qui vient de publier un essai remarquable sur ce thème pressant (1). Il éclaire quelles peuvent être l’action et l’évangélisation des chrétiens dans ce monde hostile, avec une belle note d’espérance.


    La Nef – Le contexte de votre réflexion est la « postmodernité » : comment la définissez-vous ?

    Père Thierry-Dominique Humbrecht – Si la modernité fut le triomphe de la raison, la postmodernité est celui de son abdication. La modernité croyait en la raison. La raison devenue autonome se faisait arbitre de la vérité, elle allait jusqu’à remplacer Dieu. Elle croyait au progrès, au sens de l’histoire, à l’universalité des valeurs. La postmodernité se tire une balle dans le pied, elle n’y croit plus, elle remplace la raison par la volonté et donc par le sentiment. Dieu est mort, les valeurs deviennent sectorisées, au profit des différences culturelles et des marginalités. La modernité, c’est le subjectivisme cohérent ; la postmodernité, c’est le subjectivisme incohérent. Bref, c’est le relativisme, avec la dictature qu’il exerce, comme dit Benoît XVI.

    Lire la suite

  • Belgique: mise en place de la Commission interdiocésaine pour la protection des enfants

    IMPRIMER

    C’est la dernière étape d’un processus lancé par l’Eglise de Belgique il y a plusieurs mois et qui avait culminé avec la publication en janvier 2012 d’une brochure intitulée « Une souffrance cachée » : le 1er juillet la Commission interdiocésaine pour la protection des enfants et des jeunes a été officiellement instaurée par les évêques belges. Composée de personnalités laïcs et d’ecclésiastiques, elle a pour objectif de rassembler l’ensemble des lignes de conduite déjà en usage, et de soutenir les dix points de contact existant à travers le pays, tout en harmonisant leur travail. Cette commission aura pour tache, entre autre, de voir si des institutions de la société civile peuvent aider l’Eglise et ses institutions dans sa lutte contre les abus sexuels et dans sa volonté d’aider les victimes. Elle aura aussi pour rôle de détecter les situations à risques au sein des établissements sous la responsabilité de l’Eglise.
    Afin d’être transparente, la Commission publiera un rapport annuel de toutes les plaintes reçues par les points de contact et par elle-même.
    La commission interdiocésaine belge n’a cependant pas de pouvoir de sanction. Elle ne traitera par ailleurs que des affaires prescrites par la justice, et transmettra toute plainte sur un dossier en cours à la justice civile.
    Parmi les deux évêques référents, Mgr Harpigny évêque de Tournai. Il revient sur la raison d’être de la Commission: 
     http://www.belgicatho.be/media/02/00/3922147540.RM

    (Propos recueillis par Xavier Sartre. http://www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=601256)

  • Vietnam: la répression antichrétienne se poursuit

    IMPRIMER

    Natalia Trouiller

    Source : http://www.lavie.fr/chroniques/matinale-chretienne/vietnam-la-repression-anti-chretienne-se-poursuit-04-07-2012-29066_167.php

    Procès, intimidations: les autorités vietnamiennes multiplient les attaques contre les chrétiens.

    L'agence Eglises d'Asie rapporte que depuis le mois de juin, des incidents répétés et graves se déroulent entre les catholiques de la paroisse de Con Cuông, dans le diocèse de Vinh. Chaque dimanche, les agressions répétées de membres du Front patriotique local perturbent ou empêchent la célébration de la messe. Déjà, en novembre dernier, des perturbateurs avaient fait irruption avec des sirènes hurlantes dans la chapelle où se déroulait la messe. Puis une bombe artisanale explosait en pleine nuit quinze jours plus tard, causant d'importants dégâts. Malgré l'inertie des autorités, les choses se sont calmées pendant six mois, avant de reprendre de plus belle le mois dernier. La semaine dernière, par exemple, le prêtre "a été obligé de célébrer l’eucharistie dans un tumulte indescriptible. Des haut-parleurs placés devant les portes et fenêtres ouvertes, au maximum de leur intensité, ont fait entendre, pendant toute la durée de l’office religieux, un discours fustigeant l’illégalité de la messe en train d’être célébrée. A l’issue de la cérémonie, le célébrant été réprimandé par le président du Front patriotique, qui lui a recommandé de ne plus revenir, un conseil que le prêtre n’a pas l’intention de suivre", rapporte l'agence APIC.

    C'est également dans le diocèse de Vinh que s'est tenu fin mai le procès de quatre jeunes catholiques accusés de "propagande antigouvernementale" (ils avaient distribué des tracts réclament le pluralisme démocratique). Trois d'entre eux ont été condamnés à des peines de prison ferme, le dernier à une peine avec sursis. Au total, 18 personnes avaient été arrêtées - kidnappées semble plus juste - par les autorités lors d'une vague de répression contre l'Eglise en juillet dernier. Deux avaient déjà été condamnées en mars dernier.

  • 4 juillet: Sainte Elisabeth, Reine du Portugal (1271-1336)

    IMPRIMER

    Source: levangileauquotidien.org

    280px-Santa_Isabel_de_Portugal.jpg

    Sainte Elisabeth de Portugal, par Francisco de Zurbaran

    Sainte Élisabeth reçut ce nom à son Baptême, en souvenir de sainte Élisabeth de Hongrie, sa tante. À l'âge de huit ans, elle récitait chaque jour l'office divin et conserva cette pratique jusqu'à sa mort ; elle méprisait le luxe, fuyait les divertissements, soulageait les pauvres, multipliait ses jeûnes et menait une vie vraiment céleste. Toutes les œuvres de piété d'Élisabeth étaient accompagnées de larmes que l'amour faisait monter de son cœur à ses yeux. Le temps que ses exercices religieux lui laissaient libre, elle aimait à l'employer à l'ornementation des autels ou aux vêtements des pauvres.

    Élevée sur le trône de Portugal par son mariage avec Denys, roi de ce pays, elle fut d'une patience remarquable dans les épreuves qu'elle eut souvent à subir de la part de son mari, et ne lui montra jamais, en échange de ses procédés injustes, qu'une amabilité croissante, une douceur toute affectueuse et un dévouement sans bornes, qui finirent par triompher de ce cœur rebelle. Élisabeth est célèbre par le don que lui fit le Ciel de rétablir la paix entre les princes et les peuples.

    Lire la suite

  • Des musulmans égyptiens interrompent une messe célébrée près d'Alexandrie

    IMPRIMER

    Source : http://www.christianophobie.fr/breves/des-musulmans-egyptiens-interrompent-une-messe-celebree-pres-dalexandrie

    Encore une information en provenance d’Égypte qui démontre la situation précaire non seulement de la liberté religieuse mais de la liberté de culte même. Cette brève, rédigée par Raymond Ibrahim, a été postée sur le site américain Jihad Watch le 26 juin. J’en donne une nouvelle traduction plus précise que celle que j’ai lue par ailleurs. La collusion entre la police et les musulmans s’y révèle, encore une fois, évidente. D.H.

    Selon une information d’hier [25 juin] de Mideast Christian News [site en langue arabe], des musulmans du village de Basra [gouvernorat] d’Alexandrie, en Égypte, ont encerclé l’église copte locale St. Lyons, pendant que s’y célébrait la sainte liturgie, « exigeant que les coptes non résidents [du village] quittent l’église avant l’achèvement des prières, et menaçant de réduire l’église en cendres si leur demande n’était pas satisfaite ». Le prêtre, le Père Severus, téléphona en toute hâte à la police pour obtenir de l’aide, mais il s’entendit dire qu’il devait se plier aux exigences [des musulmans] et ne plus « autoriser que des cars de visiteurs se rendent désormais à l’église ». Devant de telles menaces, les fidèles chrétiens quittèrent l’église au milieu de l’office sous les huées [des musulmans]. Alors qu’ils partaient, les musulmans jetèrent des pierres sur les cars tandis que le prêtre était averti « par des salafistes et des extrémistes » de ne plus jamais permettre à des visiteurs de venir dans l’église sinon ils « la détruiraient ».

  • RIO +20: deux conditions impératives du développement durable (2e partie)

    IMPRIMER

    Source : ZENIT.ORG

    Depuis une vingtaine d’années il y a méprise sur la signification du développement durable. Pour certains, celui-ci suppose l’imposition de programmes cruels comme réduire ou sélectionner les naissances, pour d’autres il est un renvoi à sa définition originelle.

    Le Saint-Siège a un avis sur la question et l’ha présenté à la conférence internationale Rio+20. C’est l’objet de la seconde partie de l’entretien avec Mgr Francis Assisi Chullikatt, Observateur permanent du Saint-Siège près les Nations Unies, qui analyse ce qui a été dit durant la conférence et figure dans le document final.

    ***

    Comment et pourquoi la famille est si importante pour un développement durable?

    La famille est là où commence la vie, que celle-ci murit et se développe, là où les enfants sont éduqués à agir de manière professionnelle et éthique. Cela signifie assumer librement une attitude responsable dans un vrai contexte de solidarité entre les personnes et avec la création.

    Le caractère unique d’une institution comme la famille, l’obligation juridique de la protéger, son importance pour un développement durable, l’élimination de la pauvreté et des opportunités comme l’économie verte peuvent se résumer de la façon suivante :

    Lire la suite

  • Liège : cinquante ans de prêtrise

    IMPRIMER

    A Liège, ce dimanche 8 juillet, la communauté de l’église du Saint-Sacrement rendra hommage à son chapelain, l’abbé Jean Schoonbroodt, et à l’auxiliaire de celui-ci, l’abbé Claude Germeau, en commémorant dans la foi et la prière le cinquantième anniversaire de leur ordination sacerdotale (en fait, le 51e, pour l’abbé Germeau).

    Deux icônes, réalisées par Dimitri Malcev, l’actuel professeur des cours de l’atelier Saint-Séraphin de Sarov (fondé à Liège en 1989, par Annette Gottschalkmesse-017.jpg), leur seront offertes à la fin de leurs célébrations respectives.  Elles illustrent la dévotion de ces deux prêtres liégeois traditionnels, humbles et fidèles, envers la Mère de Dieu et la Sainte Face du Sauveur.

    Horaires de ces messes dominicales inchangé :

    Eglise du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    10h, messe célébrée selon le missel de 1962 par l’abbé Jean Schoonbroodt (photo)

    Kyriale et Propre grégorien du VIe dimanche après la Pentecôte. Cantate (extrait) « Mein Jesu, ziehe mich noch dir » (Jean-Sébastien Bach, 1685-1750). À l’orgue, œuvres de Johann Pachelbel (1653-1706)

    11h15, messe célébrée selon le missel de 1970 par l’abbé Claude Germeau (photo)

    Kyriale grégorien et Motet « Exaltabo Te, Domine » d’André Campra (1660-1744).925DSC_3139.JPG

    Avec le concours de la schola grégorienne,

    de Patricia Moulan (alto solo)

    et des organistes Patrick Wilwerth (10h) et Mutien-Omer Houziaux (11h15).

    Tous les amis des jubilaires sont invités à se joindre à l’une ou l’autre de ces célébrations. Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe 

  • A deux mois de la visite du pape au pays des cèdres : l’imboglio syrien s’exporte au Liban

    IMPRIMER

    D’Annie Laurent, une des meilleures spécialistes chrétiennes du monde arabe, ce billet sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    Le conflit qui oppose le président Bachar El-Assad à une partie de son peuple, et plus largement au monde arabo-sunnite, se prolonge en effet sur le territoire libanais, aggravant les divisions au sein de sa population, notamment entre sunnites et chiites et leurs alliés respectifs (des chrétiens se trouvent dans les deux camps). Sur le terrain, c’est surtout le nord (Tripoli et l’Akkar) qui subit les retombées de la tourmente. Les habitants sunnites de cette région, où ils sont majoritaires, cohabitent difficilement avec leurs compatriotes alaouites, lesquels affichent nettement leur solidarité avec Assad dont ils partagent les croyances religieuses. Depuis le mois de juin 2011, des affrontements armés opposent par intermittence les deux communautés. Il y a déjà eu plusieurs dizaines de victimes. En outre, le Liban, séparé de son voisin par une frontière au tracé non défini, voit arriver chez lui de nombreux Syriens (ils seraient actuellement 24 000). Certains y viennent en famille pour fuir les violences, des blessés se font soigner dans ses hôpitaux ; d’autres s’y installent avec des armes pour aider la rébellion, profitant pour ­cela de complicités locales et arabes, sunnites pour la plupart. Pour sa part, le régime de Damas dépêche sur place des agents chargés de traquer, voire de tuer, les opposants, soldats dissidents et militants salafistes, tandis que l’armée syrienne a entrepris de miner certains points de passage frontaliers.

    Car il n’est pas question pour Assad d’accepter que le pays du Cèdre devienne un sanctuaire pour ses opposants. Mais il ne peut pas compter sur la coopération du chef de l’État libanais, Michel Sleiman, et de son Premier ministre, Najib Mikati, qui ont opté pour une « neutralité positive » en vue de préserver un minimum d’unité nationale, attitude que le pouvoir syrien ne cesse de fustiger. Damas s’appuie donc sur le Hezbollah, le parti chiite pro-iranien qui lui est inféodé. Or ce dernier, qui dispose d’une milice surarmée, domine largement le gouvernement libanais et exerce une réelle influence sur une partie de l’armée, dont la troupe est à majorité chiite. Plusieurs initiatives récentes prises par des militaires pourraient avoir été suscitées par le Hezbollah : dans le port de Tripoli, saisie de trois conteneurs d’armes destinées à la rébellion syrienne à bord d’un navire en provenance de Libye (28 avril) ; dans cette ville, arrestation sans mandat par la Sûreté générale d’un salafiste connu pour son soutien à la révolution syrienne (12 mai) ; à Halba, deux dignitaires religieux sunnites notoirement anti-syriens abattus dans leur voiture à un barrage de l’armée (20 mai). Depuis lors, les rapts à base confessionnelle se multiplient au Liban.

    Les chiites paient cependant le prix de leur engagement pro-syrien. Le 22 mai, onze de leurs membres ont été enlevés près d’Alep, en Syrie, vraisemblablement par des insurgés sunnites, alors qu’ils revenaient d’un pèlerinage en Iran.

    « La situation est effrayante », a déclaré le 11 juin dernier le Président Michel Sleiman en accueillant dans son palais présidentiel les participants à la conférence de dialogue national qu’il avait convoquée en vue de susciter un consensus par rapport à la crise syrienne. Mais en l’absence du principal représentant du sunnisme politique, Saad Hariri, et de son allié maronite Samir Geagea, qui refusent de cautionner l’hégémonie du Hezbollah, la rencontre n’a débouché que sur des résolutions inconsistantes.

    Ce billet est extrait du dernier numéro de L'Homme Nouveau que vous pouvez commander en ses bureaux (10 rue Rosenwald, 75015 Paris. Tél. : 01 53 68 99 77, au prix de 4 euros), ou télécharger directement sur ce site en cliquant sur le lien ci-dessous.

    Retour

    Disponible dans la boutique :
    Journal n°1521 du 30-06-2012

  • Déjà un « effet Burke » au Vatican ?

    IMPRIMER

    Il ne s’agit pas du cardinal qui se promène en « cappa magna », mais de l’autre Burke, celui de l’Opus Dei : un journaliste américain appelé à la rescousse après le  « Vatileaks » pour mettre au point une stratégie de communication vaticane. Sur le site web de « France Catholique », Natalia Bottineau écrit (extraits) :

    « On croit rêver ! Une communication de la Doctrine de la foi sur une nomination à la curie, un cardinal éminent qui annonce des « surprises » dans l’enquête qu’il dirige, et crée lui-même le suspense, une visite des journalistes à l’institut financier du Vatican. 

    Du jamais vu dans la « comm » du Vatican, qui cesse ainsi de jouer « en défense » sur des sujets sensibles : est-ce l’effet « Greg Burke » ? Par définition le nouveau — et premier — « stratège » de la communication du Vatican travaille en coulisses. Mais il semble bien que ces trois événements, cette semaine, marquent un tournant, sinon une révolution, voulue, dans la manière de communiquer du centre névralgique responsable d’un milliard de catholiques. Charisme personnel, expérience de terrain, vision « américaine », autant d’atouts.

    Lire la suite

  • Le Christ, destin de l'homme

    IMPRIMER

    de Mgr Jean Laffitte, Edifa/Mame

    Un recueil de textes de référence (articles et conférences) sur des sujets centraux : la famille, la société, l'éthique, le mariage, la sexualité, etc. Par un auteur important, expert en théologie morale et anthropologie chrétienne, Monseigneur Jean Laffitte, Secrétaire du Conseil pontifical pour la Famille. Sorti en mars 2012, mais plus que jamais d’actualité.

    I-Grande-135346-le-christ-destin-de-l-homme.net.jpg

    Source : ZENIT.ORG

    « Le Fils éternel révèle à chacun le secret de son être créé » : une telle affirmation constitue également, pourrait-on dire, le « secret » de Mgr Jean Laffitte, qui résume plus de vingt ans d’expérience pastorale, de réflexion intellectuelle et de contemplation du mystère du Christ, rassemblés dans un nouveau livre.

    Le secrétaire du Conseil pontifical pour la Famille publie en effet en français chez Mame une « somme » de quelque 600 pages qui feront aimer la morale !

    L’auteur l’a présentée devant quelque 160 personnes à Paris, aux Bernardins, le 14 mars, entouré du P. Olivier Bonnewijn, professeur de théologie dogmatique et morale à l'Institut d'Études Théologiques de Bruxelles, et par Jean-Marie Meyer, professeur agrégé qui enseigne la philosophie générale et l’éthique, membre du Conseil pontifical pour la famille. Ce volume élégant dans sa jaquette à l’effet de toile gris perle s’intitule : « Le Christ, destin de l’homme ». Et, comme le dit le sous-titre, elle propose des « itinéraires d’anthropologie filiale ».

    Le mot est lâché : « filiale ». C’est cela qui fait aimer la morale, une morale du bonheur de l’homme, voulu par un Dieu bon, un Père. Une morale où la liberté est orientée par le « Fils » : tout baptisé est invité à entrer dans cette filiation - explique l’auteur dans sa présentation -, invité à se reconnaître « fils dans le Fils, choisi et aimé de toute éternité, et destiné à vivre éternellement de l’amour du Père. Dieu nous attend. Le Père nous attend ».

    Ce n’est un hasard si la couverture ouvre une fenêtre sur ce beau Christ catalan, un Christ souffrant, royal, de la royauté de l’amour divin – comme symbolisé par le filet d’or du cadre -, humble.

    Lire la suite

  • Us et abus de l’argument de la liberté religieuse

    IMPRIMER

     

    De quelques sophismes publiés sous ce titre par « La Libre Belgique » le 28 juin dernier et  qu’il eut été plus judicieux d’intituler « us et abus de la liberté académique… » (extraits) :

     

    (…) Le Parti néerlandais pour les Animaux, le seul parti militant pour le droit animal représenté au sein d’un parlement national, a proposé une loi exigeant que tous les animaux soient assommés avant l’abattage. Cette proposition a réuni les dirigeants musulmans et juifs dans un combat contre ce qu’ils considèrent comme une menace pour leur liberté de culte, dans la mesure où leur doctrine religieuse interdit de consommer la viande de bêtes qui n’auraient pas été conscientes au moment de leur mise à mort. Le parlement néerlandais a laissé un an à ces dirigeants pour prouver que les méthodes d’abattage prescrites par leur religion ne causent pas davantage de souffrance qu’une mise à mort précédée d’un assommage. S’ils n’y parviennent pas, l’exigence d’assommage avant l’abattage entrera en vigueur. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, plusieurs évêques catholiques font valoir que le président Barack Obama viole leur liberté religieuse en exigeant que tous les grands employeurs, comme les hôpitaux ou les universités catholiques, proposent à leurs employés une assurance santé couvrant la contraception. Enfin, en Israël, les ultra-orthodoxes, qui interprètent la loi juive comme interdisant aux hommes d’entrer en contact physique avec des femmes étrangères à leur famille ou avec lesquelles ils ne seraient pas mariés, sont partisans de sièges séparés pour les hommes et les femmes dans les bus, et s’élèvent contre le projet gouvernemental consistant à cesser d’exempter de service militaire les étudiants religieux à plein temps (63 000 en 2010). (…). Restreindre la défense légitime de la liberté de religion à un rejet des propositions susceptibles d’empêcher les croyants de pratiquer leur culte nous permet de répondre à bien d’autres questions dans le cadre desquelles il est affirmé que la liberté de religion est en jeu. Par exemple, le fait de permettre aux hommes et aux femmes de s’asseoir n’importe où dans le bus ne viole nullement la liberté de religion des juifs orthodoxes, dans la mesure où la loi juive n’impose à personne d’utiliser les transports publics. Il s’agit seulement d’une commodité dont il est possible de se passer - et les juifs orthodoxes ont du mal à croire que les lois auxquelles ils adhèrent ont été façonnées pour rendre la vie aussi commode que possible. De même, le choix de l’administration Obama de fournir une couverture santé qui couvre la contraception n’empêche nullement les catholiques de pratiquer leur religion. Le catholicisme n’impose pas à ses fidèles de diriger des hôpitaux ou des universités (le gouvernement en dispense déjà les paroisses et les diocèses, établissant ainsi une distinction entre les institutions qui s’inscrivent au centre la liberté de culte et celles qui s’en trouvent à la périphérie.) Bien évidemment, l’Eglise catholique serait, de manière compréhensible, réticente à abandonner ses vastes réseaux d’hôpitaux et d’universités. J’imagine qu’avant de le faire, elle accepterait le fait que la couverture santé de la contraception soit compatible avec ses enseignements religieux. En revanche, si l’Eglise faisait le choix inverse, et cédait ses hôpitaux et universités à des entités favorables à cette couverture santé, les catholiques seraient toujours libres de pratiquer leur culte et de suivre les préceptes de leur religion.(…) .

    Peter SINGER, Professeur de bioéthique à l’Université de Princeton et professeur émérite à l’Université de Melbourne.  

    Tout l'article ici:  Us et abus de l’argument de la liberté religieuse

    C’est là ce qui s’appelle ouvrir des fausses fenêtres. Comment peut-on, de bonne foi,  amalgamer des questions rituelles, des privilèges religieux  et  celle d’une législation qui oblige des institutions hospitalières chrétiennes à participer au  financement  des  contraceptifs et, ce que le professeur de Princeton omet de dire, de l’avortement ? Il s’agit-là d’enjeux de natures bien différentes, dans l’ordre des libertés et des droits fondamentaux concernant la vie humaine.

  • RIO +20: deux conditions impératives du développement durable (1ère partie)

    IMPRIMER

    Source : ZENIT.ORG

    Le respect de la personne et le soutien de la famille sont les deux impératifs pour un développement durable, explique Mgr Chullikatt.

    La conférence internationale sur le développement durable Rio+20 a été pour beaucoup un succès, pour d’autres une déception.

    Le Saint-Siège l’a accueillie comme une occasion pour promouvoir le bien commun, pour défendre la personne et la famille, favoriser son développement intégral dans un contexte ouvert à trouver un nouvel équilibre entre l’humanité et l’environnement.

    Pour savoir ce qui s’est passé à Rio+20, comprendre ce qui a été dit durant les discussions et connaître les résultats, ZENIT recueilli cette analyse de Mgr Francis Assisi Chullikat, nonce apostolique et observateur permanent près l’organisation des Nations-Unies à New York.

    Lire la suite