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  • Barack Obama, président réélu et croyant décomplexé?

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    Sur le site “La Vie” aujourd’hui, sous la signature de Henrik Lindell (extraits):

    Barack Obama a été réélu président des Etats-Unis dans la nuit de mardi, en remportant l'état charnière de l'Ohio contre son rival républicain Mitt Romney. Le chef de la première puissance économique mondiale, âgé de 51 ans, a toujours cumulé les singularités et les paradoxes. Parmi ses traits caractéristiques : sa foi en Dieu, libre et décomplexée, qui ne ressemble pas à celle de son ex adversaire Mitt Romney. En revanche, elle correspond à une Amérique plus hétérogène que jamais. (…)

    Si on devait le prendre au mot, sa foi structure vraiment sa pensée et son action politiques. Dans une interview publiée le 21 août dernier par la Washington National Cathedral Magazine, une revue religieuse, il a déclaré : « Ma foi chrétienne me donne une perspective et une sécurité que je n'aurais pas par d'autres moyens : que je suis aimé et qu'à la fin de la journée, Dieu est aux commandes. » La foi présidentielle relève d'une évidence soulignée notamment par Stephen Mansfield, auteur de La foi de Barack Obama, une des meilleures biographies non hagiographiques du président américain : « Obama, dit-il, considère que sa foi doit influencer la manière de gouverner le pays. Il apporte ainsi des valeurs religieuses dans la sphère politique. » Là réside probablement un des aspects les plus importants – et, en France, un des plus méconnus - du président démocrate.  (…) .

    Mais quelle est donc cette foi présidentielle ? Obama fait partie des « chrétiens progressistes », un terme qu’il utilise souvent lui-même, ou de la « Religious Left ». Il s’agit d’une catégorie de croyants engagés, parfois pro-life, qu’il ne faut surtout pas confondre avec la « Liberal Left », une faction farouchement antireligieuse au sein du Parti démocrate. Sur le plan confessionnel, Obama est un protestant libéral. C’est un courant spirituel développé à partir du XIXe siècle au sein des Eglises protestantes « historiques » ou « main-line » (comme par exemple l’Eglise réformée de France). Héritier de l’humanisme, reconnu pour son exégèse critique des textes et une certaine remise en cause des dogmes chrétiens, ce libéralisme a produit de grands penseurs comme Reinhold Niebuhr (1892-1971), un des « maîtres spirituels » d'Obama. Comme les protestants main-line en général, les Eglises libérales sont en déclin depuis des décennies.

    Tout l’article ici: Barack Obama, président réélu et croyant décomplexé

    Bref, un héritier du libéralisme protestant du XIXe siècle. Caractéristiques (entre autres) : il confesse volontiers l'universalité du salut, du fait d'une perception plutôt optimiste de l'homme et de la civilisation ; il critique les régulations orthodoxes des croyances et des pratiques, les appareils ecclésiastiques et leur pouvoir normatif ; il est chaud partisan du dialogue interreligieux, du pluralisme et de la laïcité : en phase avec bien des aspects de l’ « esprit du concile » qui révolutionne l’Eglise catholique elle-même depuis 50 ans.  Et même un peu plus. Irréversible ?

  • Tournai, 15 novembre : Découvrir Marie Noël avec Benoît Lobet

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    Marie Noël, une rencontre avec Benoît Lobet

    Cette soirée, organisée par la librairie diocésaine Siloë et l’Institut Supérieur de Théologie du Diocèse de Tournai, se déroulera au Séminaire de Tournai le 15 novembre.

    Ce temps d’échange permettra de vagabonder dans l’œuvre méconnue de Marie Noël, poétesse et écrivain française, avec pour seul guide l’abbé Benoît Lobet, prêtre et théologien. 

    Il révèlera des textes d’une intensité insoupçonnée entre lumière et révolte, amour et violence, réflexion sur un chemin de foi tant personnel qu’universel.

    Le jeudi 15 novembre de 16h30 à 18h au Séminaire, rue des Jésuites, 28, à Tournai.

    Participation aux frais libre. Réservation souhaitée avant le 12 novembre : info@siloe-tournai.be

    source : Diocèse de Tournai

  • Attendre les moudjahidines et le Saint Esprit ?

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    Nous Belges, nous savons depuis longtemps ce qu'il en est. Les dérives concernant le couple, la famille, l'adoption sont déjà tellement bien inscrites dans nos réalités sociétales qu'elles ne scandalisent plus personne, ou presque. Les lois n'ont fait qu'entériner cet état de fait et on vous dira que c'est bien ainsi, que les lois ne sont là que pour évoluer avec les moeurs et non pour les sanctionner au nom de préceptes prétendûment intangibles.

    Nos amis français, avec un certain "retard", sont en train de faire l'amère expérience de cette évolution des lois. Des dizaines d'évêques ont beau avoir pris position, des associations avoir protesté par tous les moyens, des milliers de personnes descendre dans la rue, rien n'y fait. Un président "normal" et un gouvernement "normal" ont pris la température de l'opinion "normale" et en ont conclu que le mariage pour tous et l'adoption d'enfants par des couples de même sexe, quoiqu'en disent des "attardés" (qu'ils soient évêques, sociologues, psychanalystes, pédopsychiâtres ou moralistes), devaient être reconnus par la loi. Et basta.

    Cela nous interroge sur l'opportunité de ces mobilisations qui épuisent les énergies et produisent, après l'échec (prévisible) de leurs objectifs, une fatigue, une exaspération, un sentiment d'impuissance dommageables. Nous ne sommes plus dans une société chrétienne ni dans une société qui reconnaît l'existence d'une loi naturelle. Tout y est considéré comme relatif et évolutif. A quoi bon faire semblant de croire que l'on pourrait bloquer ou entraver une dynamique de libéralisation des moeurs toujours inventive et toujours prête à faire reculer plus loin les frontières de l'acceptable? Nos protestations font rire nos adversaires qui tournent en dérision ceux qui veulent défendre "les valeurs du couple et de la famille". Il suffit de constater l'effet obtenu par une seule photo provocatrice prise lors d'une manifestation de l'Alliance Vita.

    Tout semble à refaire et à reconstruire. A commencer par notre conversion personnelle, pour aller puiser là où elles se trouvent les grâces qui ont fait les évangélisateurs, les martyrs et les saints. Sert-il encore à quelque chose de se mobiliser pour maintenir quelques pans branlants des murs disloqués d'une cité ouverte à tous les vents de la déchéance et qui a tourné le dos, une fois pour toutes, à ses racines chrétiennes et humanistes?

    On serait tenté, parodiant Léon Bloy, de ne plus attendre que les moudjahidines et le Saint-Esprit.

  • Pour ceux qui en douteraient, l'homme est à la recherche de l'absolu

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    Le monde qui nous entoure, et notre expérience quotidienne, peuvent nous en faire douter; pourtant, dans sa catéchèse de ce mercredi 7 novembre, le pape réaffirme cette conviction : l'homme est à la recherche d'absolu. Dommage, serait on tenté de dire, que bien souvent il aie l'air de ne rien en savoir. Le texte de conclusion du synode, lui aussi, compare cet homme contemporain à la Samaritaine portant en elle ce désir de Dieu. On peut rester perplexe devant ces affirmations tant la culture actuelle (si on peut la qualifier comme telle) a tellement bien réussi à anesthésier ce désir qu'il n'empêche guère nos contemporains de vivre comme s'il n'existait pas. Tant de choses relatives ont été érigées en absolus que le seul véritable Absolu leur paraît improbable. Mais écoutons le pape :  

    L'HOMME A LA RECHERCHE DE L'ABSOLU

    Cité du Vatican, 7 novembre 2012 (VIS). Au cours de l'audience générale tenue Place St.Pierre, Benoît XVI a poursuivi sa catéchèse sur la foi catholique, s'arrêtant au mystérieux désir de Dieu qui caractérise l'expérience humaine et chrétienne. Cette affirmation, a dit le Pape, "peut sembler être une provocation aux yeux d'une culture occidentale sécularisée. Beaucoup de nos contemporains affirment ne ressentir aucun besoin de Dieu, et pour des secteurs entiers de la société cette attente n'est plus sensible. A sa place ont trouve une indifférence face à laquelle il n'est même pas besoin de prendre position... Dans l'encyclique Deus Caritas Est, j'ai analysé comment ce dynamisme trouve sa source dans l'expérience de l'amour, aujourd'hui plutôt conçu comme moment d'extase passagère, de sortie de soi, d'espace de simple dépassement par l'homme d'un désir qui le dépasse. Dans l'amour, l'homme et la femme expérimentent ensemble la grandeur et la beauté de la vie, et il ne s'agit pas d'une simple illusion. En répondant pour son bien à l'amour de l'autre je garantis le mien. Je dois donc me dé-centrer pour me mettre au service de l'autre, au prix de renoncer à mon propre bien. La réponse sur le sens de l'expérience de l'amour passe par la purification et la guérison du désir... Il faut s'y entraîner et se corriger... Même la personne aimée n'est pas en mesure de répondre au désir de l'autre sans l'amour de ce dernier... Plus est authentique cet amour, plus il révèle la question de son origine et de sa destination, la perspective qu'il dure à jamais".

    "On pourrait faire de semblables considérations sur d'autres expériences, comme l'amitié, la connaissance de la beauté, l'amour de la connaissance, toutes choses qui tendent l'homme vers le mystère qui l'enveloppe. Tout désir qui sort du coeur tend au mystère fondamental qui n'est jamais parfaitement comblé". C'est pourquoi l'homme "sait parfaitement ce qui ne le rassasie pas, sans imaginer ou définir ce qui le porterait à connaître le bonheur qu'il porte en son coeur. On ne saurait connaître Dieu à partir du simple désir. Le mystère demeure. L'homme recherche l'absolu et ses pas sont modestes et incertains... Dans une époque apparemment réfractaire à la transcendance, il est possible de révéler le véritable sens religieux de la vie, de montrer que la foi n'est pas absurde, ni irrationnel". Ce qui sert, c'est une pédagogie du désir, "d'apprendre ou réapprendre le goût de la vraie joie de vivre. Toutes les satisfactions de la vie provoquent le même effet. Certaines laissent une trace positive, capable d'apaiser notre âme, ou nous rendent plus actifs et généreux. D'autres, après une première impression, se révèlent décevantes face aux espoirs suscités. D'autres enfin nous laissent amers et insatisfaits, avec un sentiment de vide". Ces deux aspects se répondent "et on ne doit jamais se contenter de ce qui a été atteint, car les joies les plus authentiques libèrent en nous le souci d'être plus exigeants, de mieux aimer l'autre, la perception partagée qu'avec plus de clarté rien ne saurait totalement combler notre coeur. C'est ainsi qu'on apprend à tendre vers le bien qu'on ne peut atteindre seul et par nos seules forces. En ne se laissant pas non plus décourager par les obstacles issus de notre péché". Le Pape a conclu en rappelant que "la dynamique du désir est ouverte à la rédemption. Même sur un mauvais chemin, à la recherche de paradis artificiels, où on semble perdre toute capacité de toucher au bien, dans les abysses du péché, la scintille qui permet à l'homme de reconnaître le bien véritable ne s'éteint pas. Lorsqu'il le reconnaît, il est capable d'engager un chemin de reprise de soi, dans lequel Dieu ne manque pas d'accorder son aide... Il ne faut donc pas suffoquer le désir qui appartient à l'être humain, mais de le libérer afin qu'il s'élance. Lorsque la fenêtre qui fait voir Dieu s'ouvre dans le désir, c'est le premier signal de présence de la foi, de la grâce divine".

  • Quand le parti Islam prône le port du foulard à l'école

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    Nous lisons ICI (Enseignons.be)

    LE PARTI ISLAM PRÔNE LE PORT DU FOULARD À L’ÉCOLE

    Dans le paysage politique bruxellois, il faudra désormais compter avec un nouveau venu : le parti Islam, qui a décroché deux sièges aux dernières élections communales, à Anderlecht et à Molenbeek. Ses dirigeants n’excluent pas – même s’ils savent que cela prendra du temps – de faire de la Belgique un État islamique… et donc d’y instaurer la charia !

    LE PARTI ESPÈRE ENCORE PROGRESSER

    Et si la formation est jeune et encore très modeste, elle ambitionne déjà – en vue du scrutin régional et fédéral de 2014 – de s’implanter dans d’autres communes, notamment en Wallonie, où elle pense trouver un terrain favorable à l’émergence d’un islamisme radical. Les villes de Charleroi, Liège et Verviers, où se concentre une partie importante de la communauté musulmane, sont régulièrement citées et pourraient constituer un important réservoir de voix.

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  • La détérioration de la société américaine

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    Grâce à la réelection d'Obama, "le meilleur est à venir" (sic!); d'autres résultats accompagnant le scrutin d'hier permettent de l'appréhender, effectivement: 

    Sur Le Vif : Cannabis, mariage gay, peine de mort.... Les autres scrutins aux Etats-Unis

    Pas moins de 174 référendums et consultations populaires étaient organisés dans 38 Etats du pays, les électeurs étant invités à se prononcer sur des textes applicables à l'intérieur des frontières des Etats ou à un niveau plus local encore (comtés, municipalités, etc.). 

    La Californie rejette l'abolition de la peine de mort

    La Californie a rejeté par voie référendaire l'abolition de la peine de mort, ont annoncé les autorités après le dépouillement de près de trois quarts des bulletins. Le non l'a emporté avec près de 54% des suffrages.  (...)

    Deux Etats favorables à la consommation récréative de cannabis

    Grande première, le Colorado et l'Etat de Washington sont devenus les premiers Etats américains à légaliser la consommation de cannabis à des fins récréatives, avec une confortable avance: 54% pour et 46% contre pour le premier, 55-45 pour le second, selon la chaîne NBC. 

    De nombreux Etats américains autorisent aujourd'hui la consommation de cannabis à des fins médicales, mais aucun n'avait jusqu'alors étendu la légalisation à la consommation récréative. L'Oregon, un Etat pourtant réputé progressiste, était lui aussi sur la liste des pionniers potentiels mais, selon des estimations provisoires, il n'aurait finalement pas franchi le pas. 

    Deux Etats, l'Arkansas et le Montana, se sont quant à eux prononcés sur la légalisation de la marijuana à des fins médicales. Le premier l'a rejetée, le second l'a adoptée.

    Le mariage gay progresse

    Les partisans du mariage homosexuel -sujet qui déchaîne les passions aux Etats-Unis- ont eux aussi trouvé de quoi se réjouir dans les urnes, en plus de la réélection de Barack Obama, qui s'était déclaré favorable en mai dernier aux mariages entre personnes de même sexe. 

    Le Maryland est en effet devenu le 7e Etat à légaliser le mariage gay et deux autres Etats, le Maine (est) et l'Etat de Washington, semblaient bien partis pour faire de même, selon les premières estimations.

    En Floride, les modérés (?) gagnent

    Des victoires dans ces Etats porteraient à neuf le nombre d'Etats reconnaissant le mariage gay, déjà en vigueur dans le Connecticut (nord-est), l'Iowa (centre), le Massachusetts (nord-est), le New Hampshire (est), le Vermont (nord-est) et New York, ainsi que dans la capitale fédérale Washington.

    En Floride (sud-est), où toute une série de propositions d'inspiration très conservatrice étaient soumises à référendum, les modérés ont finalement remporté la mise, notamment sur le thème de l'avortement. 

    Les électeurs ont en effet rejeté, à 55%, une proposition qui visait à interdire l'affectation de fonds publics au financement de l'avortement, sauf en cas de viol, d'inceste, ou de danger pour la vie de la mère. 

    "Le peuple de Floride a envoyé un message très clair: les hommes politiques n'ont pas leur place dans les décisions profondément privées et personnelles des femmes", a déclaré Jennifer Dalven, directrice des affaires familiales de la puissante Association américaine de défense des droits civiques (ACLU).

  • Cinq choses qu'il faut savoir à propos du Président Obama

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    Fallait-il s'attendre à autre chose qu'à la reconduction du même président des Etats-Unis? Hélas, nos sociétés sont soumises à un processus de détérioration que rien ne semble pouvoir enrayer. La personnalité du président Obama est inquiétante et nous fait penser au charismatique Julien Felsenburgh, ce personnage central du roman prophétique de Robert Hugh Benson intitulé Le Maître de la Terre.

    Par ailleurs, on aurait sans doute pu économiser les milliards de dollars qui ont été investis dans cette campagne qui a atteint des niveaux de dépenses électorales faramineux. Ce n'est en tout cas pas cette réélection qui améliorera la situation du respect de la vie aux Etats-Unis et à travers le monde. C'est pourquoi il est opportun de rappeler ces "Cinq choses que tout le monde a besoin de savoir à propos du président Obama " ainsi que l'a fait Lila Rose sur LifeSiteNews)

    1. Le président Obama a voté contre le "Born Alive Infants Protection Act", votant à quatre reprises de façon horrible contre la protection des enfants ayant survécu à un avortement et pour les laisser ainsi mourir. Un vote contre cette loi était un vote pour l'infanticide. [ Source ]

    (N.B. Aux Etats-Unis, l'administration de M. Bush a ramené l'attention sur le "born- Alive Infants Protection Act" effectif depuis 2002, en demandant aux médecins et aux hôpitaux de faire tous les efforts possibles pour sauver la vie des enfants nés vivants lors d'un avortement. La loi en question établit qu'un foetus qui survit à un avortement n'est plus considéré comme un foetus mais comme une personne ayant le droit de recevoir les soins médicaux et la protection dus à toute personne humaine. - (The New York Times/Etats-Unis 23.4.2005 -Fond Guilé 23.4.2005)

    2. Au troisième jour de son premier mandat, le président Obama a abrogé la politique pro-vie dite "de Mexico". En faisant cela, le président Obama a rendu les groupes qui exécutent et promeuvent l'avortement éligibles pour obtenir les fonds américains pour l'aide étrangère.

    (N.B. : la "politique de Mexico" exigeait que les ONG bénéficiant des aides américaines certifient qu'elles ne re recourraient pas à l'avortement comme méthode de planning familial avec les fonds obtenus. Elle a été annulée par Clinton en 1993, rétablie par Bush en 2001 avant d'être à nouveau annulée par Obama.)

    3. Le financement en faveur du planning familial a fait un bond de 33% à près de 50%. Plus de 487 millions de dollars de financement par le contribuable financent à présent un avortement géant. C'est presque un demi-milliard de dollars que les familles américaines sont obligées de payer en impôts au plus grand pourvoyeur de l'avortement de la nation, Planned Parenthood.

    (N.B. Planned Parenthood, l’organisation « pro-choix » la plus puissante et la plus performante des États-Unis (329 445 avortements réalisés en 2010);en 2009-2010, Planned Parenthood a reçu 487,4 millions de dollars de subventions fédérales ! Mit Romney avait affirmé qu'il y mettrait fin)

    4. Le président Obama a refusé de signer un budget d'urgence, mettant ainsi le financement de l'armée en péril, jusqu'à ce que le financement de Planned Parenthood soit inclus dans le budget. Cela faisait suite à l'action "Sex trafficking investigation" menée par Live Action, démontrant que Planned Parenthood a aidé et encouragé des sexe-trafiquants de filles mineures. Source ]

    5. Le président a promu "La Loi sur la protection des patients et les soins abordables (ObamaCare)", ce qui permet de subsidier les «centres de santé communautaires» (Planned Parenthood étant le principal bénéficiaire). En outre, le mandat HHS oblige tous les Américains à financer l'avortement et la contraception, sans aucune exception pour les institutions religieuses ou des particuliers religieux qui y sont farouchement opposés. [ Source ]

    LiveActionNews.org

  • Monseigneur Jousten a présenté sa démission

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    C'est en ligne sur différents sites, notamment celui de la RTBF :

    L'évêque de Liège Aloys Jousten présente sa démission

    L'évêque de Liège Aloys Jousten, qui a célébré ses 75 ans le 2 novembre dernier, a présenté sa démission au pape Benoît XVI, a-t-on appris mardi.

    Dans le rapport qu'il a rédigé à l'attention du nonce sur l'état de son diocèse, il fait état du profil souhaité de son successeur. Le nonce a transmis à Rome une liste de trois candidats.

    Mgr Aloys Jousten, originaire de Saint-Vith, est devenu le 91e évêque du diocèse de Liège en 2001. Réputé pour sa volonté et son engagement social, il a condamné les violences homophobes à la suite des agressions survenues à Liège en juillet dernier, ainsi que l'attentat, en décembre 2011, sur la place Saint-Lambert. Il s'est également prononcé contre l'expulsion des immigrés clandestins et a envoyé ses encouragements aux travailleurs licenciés d'ArcelorMittal. (Belga)

    Le site du diocèse retrace le parcours du 91ème évêque de Liège.

    Le suspense auquel nous avons consacré une note : la-succession-de-saint-lambert-a-liege-suspense ne devrait donc plus durer très longtemps.

  • Appel de Caritas International pour les victimes de l'ouragan Sandy en Haïti

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    Appel de Caritas International pour les victimes de l'ouragan Sandy en Haïti

    La pénurie alimentaire menace 1,5 million de Haïtiens après le passage de Sandy

    Alors que tous les regards étaient tournés sur les conséquences de l’ouragan Sandy aux Etats-Unis, pendant les vacances de Toussaint, il semblerait qu’on avait presque oublié que la tempête avait également fait rage dans les Caraïbes. Pourtant, c’est une nouvelle catastrophe pour Haïti, le pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental, qui se remet encore du séisme dévastateur de 2010.  

    Le Nord de Haïti a été, au début de cette année, affecté par une sécheresse prolongée et par l’ouragan Isaac, en août dernier, ce qui a entrainé de faibles récoltes. Depuis lors,Sandy a anéanti près de 70% des cultures dans une grande partie du pays. Il y aura très peu à récolter durant les mois à venir. Le Sud du pays, en particulier, est en piteux état. La population a essentiellement besoin d’assistance alimentaire pour survivre durant cette période catastrophique.

    Près de 1,5 million de personnes souffrent des dégâts occasionnés par Sandy. Les ravages sont considérables : les infrastructures telles que les routes, les moyens de distribution d’eau et d’électricité ont été détruits. De nombreuses personnes sont à nouveau sans abris. Les inondations et le manque d’eau potable entrainent une augmentation du nombre de cas de choléra. Le gouvernement haïtien a officiellement annoncé la situation d’urgence.

    « Les ravages sont énormes », témoigne Nha Truc, notre collaboratrice en Haïti. « A cause des récoltes détruites, la nourriture est devenue une denrée rare. Le prix des aliments a flambé ; une chèvre coûte maintenant trois fois le prix.  Et s’il y a de la nourriture, il n’est pas toujours possible d’y accéder car les routes et ponts ont été détruits. Nous devons rapidement apporter de l’aide afin d’éradiquer la faim et d’endiguer l’épidémie de choléra. »


    Aidez-nous à aider !

    Aidez-nous à aider ! Caritas International et la Caritas locale ont besoin de votre aide pour porter secours à 10.000 familles touchées dans le Sud et permettre de mieux résister aux catastrophes futures. En distribuant des colis de vivres, vous luttez à nos côtés contre la faim. Avec des comprimés de purification d’eau, vous vous assurez que les familles vulnérables ne meurent pas du choléra. En distribuant des semences, vous offrez l’espoir aux victimes et une bonne récolte de printemps. Ou encore, avec des microcrédits, vous permettez aux pauvres Haïtiens qui ont tout perdu de pouvoir reconstruire un avenir.

    Donnez ce que vous pouvez. Chaque montant compte, qu’il soit petit ou grand.

  • Une bonne chose

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    CINQUIEME ANNIVERSAIRE DE "SUMMORUM PONTIFICUM"

    Cité du Vatican, 6 novembre 2012 (VIS). A l'occasion du pèlerinage international qu'il organisait à Rome sous le titre de Una cum Papa nostro, le Saint-Père a chargé le Cardinal Secrétaire d'Etat d'adresser un message au Coetus Internationalis Summorum Pontificum. Ce pèlerinage de groupes attachés à l'ancienne liturgie, correspond au cinquième anniversaire du Motu Proprio de Benoît XVI sur l'utilisation de la liturgie romaine antérieure à la réforme conciliaire de 1970. Publiée le 7 juillet 2007, la lettre apostolique Summorum Pontificum est entrée en vigueur le 14 septembre suivant. Le Cardinal Tarcisio Bertone rappelle d'abord que Benoît XVI a voulu répondre à l'attente des fidèles liés aux formes liturgiques précédentes au concile Vatican II: "C'est une bonne chose que de conserver des richesses constituées dans la foi et la prière de l'Eglise, de leur accorder une place honorable tout en reconnaissant la valeur et la sainteté de la forme ordinaire du rite romain. En cette Année de la foi, promulgué alors que l'Eglise célèbre le cinquantième anniversaire du Concile, le Pape invite tous les fidèles à manifester tout particulièrement son unité dans la foi, afin d'être d'efficaces propagateurs de la nouvelle évangélisation". Le message a été lu dimanche dernier avant la messe présidée en la Basilique vaticane par le Cardinal Antonio Cañizares Llovera, Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, selon le missel romain approuvé en 1962 par Jean XXIII. (Vatican Information Service)

  • Sandy : Cuba cruellement touchée

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    AMERIQUE/CUBA - Témoignage dramatique à partir de Santiago de Cuba : « L'ouragan Sandy nous a frappé ici aussi : maisons et églises détruites, carence de nourriture, d'énergie électrique et de téléphone mais personne n'en parle »

    Santiago de Cuba (Agence Fides) - Depuis plusieurs jours, les moyens de communication de masse attestent la force dévastatrice de l'ouragan Sandy à l'occasion de son passage sur New York et d'autres villes des Etats-Unis. Bien peu de chose en revanche a été dit sur les dommages causés par l'ouragan en question à Santiago de Cuba (Cuba) et à Haïti (voir Fides 29/10/2012), pays qui ne disposent certes pas des infrastructures et des ressources économiques permettant d'assister les évacués et de lancer la reconstruction. S.Exc. Mgr Luis del Castillo Estrada, S.J., Evêque émérite de Melo, qui, depuis deux ans, est missionnaire à Santiago de Cuba (Cuba), a envoyé à la Conférence épiscopale d'Uruguay et à l'Agence Fides un certain nombre de photographies montrant la terrible situation dans laquelle se trouve la ville ainsi qu'une demande d'aide afin d'apporter une solution aux problèmes les plus urgents de la population et d'assurer la reconstruction des églises, totalement détruites.

    Voici la description faite par Mgr Del Castillo : « Santiago est complètement détruite. Toutes les tuiles des toits se sont envolées. Les églises sont détruites. Les arbres déracinés sont tombés sur les maisons ou dans les rues. L'électricité et le téléphone font défaut. La possibilité d'avoir de l'eau est faible et il n'est donc pas possible de cuisiner. La nourriture manque et il n'existe pas de frigos pour conserver le peu qu'il y a. Des bénévoles sont arrivés d'autres provinces afin de rétablir ce qu'ils peuvent. L'état d'âme de la population est incroyable, la phrase qui revient le plus fréquemment est « nous sommes en vie ! ».

    J'écris du Melia Hotel, le seul endroit dans la ville où Internet est présent. Nous contactons actuellement tous les anciens élèves du Collège des Jésuites Dolores afin de connaître les besoins les plus urgents. Nous organisons des aides d'urgence en ce qui concerne la nourriture et les médicaments. Ensuite, nous nous occuperons des plafonds et des murs. J'envoie des photos afin de montrer ce qui reste du toit de notre Paroisse de Vista Alegre. De l'église voisine, « Sueño », il ne reste qu'un mur avec le Crucifix. Les autres Paroisses de Saint Vincent, qui sont construites en bois, ont été totalement jetées à terre. Toutes les tuiles du toit de la Paroisse d'El Cristo se sont envolées. La Paroisse d'El Caney n'a plus de toit elle non plus. Maintenant, c'est le temps de la solidarité et de la reconstruction. Dans notre maison, nous avons accueilli deux familles dont les maisons ont été complètement détruites. Les voisins aident à déblayer les débrits et l'on cherche à récupérer ce que l'on peut ». (CE) (Agence Fides 06/11/2012)

  • Que faire ?

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    Dans le mensuel « La Nef » de ce mois de novembre 2011 (n° 242), Jacques de Guillebon évoque le divorce qui s’installe dans nos pays entre les concepts mêmes du mariage dans la société civile et dans le monde chrétien (extraits) :

    « Les évêques français ont largement manifesté une ferme opposition au projet du  gouvernement socialiste d’instituer le « mariage » homosexuel. Des idées ont été avancées appelant à dissocier mariage civil et mariage religieux. Explications.

    Nombreuses sont les voix, et au sein même du monde catholique, à s’élever contre un investissement public par l’Église du débat sur la nouvelle législation matrimoniale. Laïcité, disent-ils, par conviction ou par ruse. Cependant ils oublient que l’Église catholique est parfaitement à sa place en s‘appropriant la question du mariage, beaucoup plus à sa place même que n’importe où ailleurs pour tout ce qui ne concerne pas la foi. Pourquoi l’est-elle donc, et pourquoi doit-elle en conséquence intervenir telle une maîtresse inspirée ?

    D’un point de vue catholique, c’est assez évident : parce que du mariage naturel, que l’on retrouve sous des formes extrêmement variées à tous les antipodes, l'Eglise a au fil des siècles isolé selon la parole du Christ, elle-même annoncée par la Loi de l’Ancien Testament, une forme pure, un extrait essentiel, si l’on peut dire que dans son travail permanent de désenveloppement du dogme, elle a fini par proclamer sacrement. C’est ainsi qu’au cours des siècles elle est devenue l’auteur inspiré du mariage monogamique, indissoluble, librement consenti par deux personnes d’égale dignité.
    On a oublié que cette forme particulièrement rare, voire totalement originale, qui s’est imposée comme l’archétype universel au cours du temps, comme l’archétype « romantique » même n’aurait jamais été si la sagesse chrétienne n’était passée par là. Ainsi, le mariage républicain comme on le sait n’est dans ses fondements qu’un décalque de ce mariage catholique – si l’on abstrait la question du divorce qui est proclamée dès l’origine de la République en 1791 comme un mauvais présage.

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