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  • Benoît XVI va "twitter"

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    S. Lemessin commente cette information qui fait actuellement le buzz sur le net : Le pape va twitter, mais…

    Ce que vous voyez sur cette image est le compte Twitter officiel de Benoît XVI, son compte perso, ouvert il y a quelque temps déjà, pour permettre au pape de twitter. Changement radical de conception pour celui qui écrit ses livres au crayon de papier ! J’ose imaginer qu’il ne twittera pas directement… C’est d’ailleurs confirmé par les infos qui nous sont rapportées. Le pape validera un tweet chaque fois qu’il publiera un message. Bon, toute cette info, vous pourrez la trouver directement sur le site de l’Agence I-Média, dont la dépêche a été reprise par de nombreux médias francophones.Ce qui me chagrine quelque peu dans cette histoire, c’est que j’ai l’impression d’un réel coup de pub, sans plus… Je m’explique : j’espère que vous avez déjà lu ou entendu Benoît XVI. On repère vite quand les textes sont de lui : il s’agit des plus denses, tout en restant accessibles. je n’ose imaginer ce qu’il serait capable de produire en 140 caractères. La force de la pensée du pape hyper concise ! Et pourtant, les tweets, selon l’article  seront écrits par la Secrétairie d’Etat :
  • Les catholiques, sentinelles de la liberté de croire et de penser ?

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    Tel est le point de vue défendu par Lucetta Scaraffia dans un éditorial paru dans l'Osservatore Romano :
    Eglise catholique et batailles culturelles

     Le courage d’une pensée alternative


    En Espagne a été confirmée la loi qui autorise le mariage entre homosexuels; en France, le Conseil des ministres a approuvé le mariage homosexuel et l’adoption d’enfants pour les couples homosexuels. La même possibilité a été accordée dans le Maryland et dans le Maine. On dirait en somme que l’Eglise, au moins sur ce plan, est vouée à l’échec.

     

    Mais il n’en est rien. Tandis qu’en Espagne, au moment de la décision, l’Eglise s’est fortement opposée, mais sans résultats, aujourd’hui, la situation est très différente dans les pays où le mariage homosexuel est en voie d’obtenir, ou vient d’obtenir, une reconnaissance juridique. En effet, dans l’opinion publique, se font jour des opinions contraires, même de la part de journalistes et d’intellectuels qui ne sont pas proches de l’Eglise. Et, pour susciter cette opposition n’a sans doute pas été inutile l’effort des catholiques, qui ont réfléchi sur la situation et affiné leurs raisons.

     

    Le cas de la Grande-Bretagne est exemplaire, où les agences catholiques pour les adoptions ont affronté une dure et longue bataille légale afin que soit reconnu leur droit de ne pas accorder l’adoption à des couples homosexuels. Après avoir perdu, elles ont préféré fermer plutôt que se soumettre à cette obligation, suscitant des polémiques mais gagnant également l’admiration, comme cela arrive toujours à ceux qui se battent pour la liberté. Et leur combat a rendu évident à tous qu’il ne s’agit pas de progrès, mais plutôt d’un conflit qui, dans ces cas, voit l’échec de l’une des libertés constitutives de l’Etat moderne, celle religieuse.

     

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  • Liège, 4 décembre : le curé de Nazareth sera dans la Cité Ardente

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    Communiqué :

    Le curé de Nazareth vient à Liège

    L'archimandrite Émile Shoufani, est le curé de la paroisse grecque-catholique melkite de Nazareth, ville arabe de 70.000 habitants. Pendant qu'il était  directeur d'un grand collège, il a donné à ses élèves chrétiens et musulmans la volonté de faire de bonnes études, afin de s'épanouir dans le pays des juifs. Il leur a aussi appris à vivre ensemble, chacun pratiquant sa religion, sans signes extérieurs, en s'intéressant à celle de l'autre, et il leur a donné l'occasion de fraterniser avec des élèves juifs de Jérusalem. Cette "éducation pour la paix" a été honorée par l'UNESCO.

    Il a organisé une visite à Auschwitz avec 500 Chrétiens, Juifs et Musulmans, venant d'Israël, Belgique et France, pour faire mémoire de ce drame humain dont aucun d'eux n'était responsable, et ils ont découvert ainsi le bonheur de leur fraternité. En reconnaissance de ses nombreuses initiatives de réconciliation entre Juifs et Arabes, il a été proclamé "docteur honoris causa" par l'Université Catholique de Louvain et l'Université Hébraïque de Jérusalem, étant le premier arabe à obtenir cette distinction.


    Le Père Émile Shoufani sera interviewé par la Radio Catholique Francophone et donnera une conférence le 4 décembre à 20 heures au Séminaire de Liège, rue des Prémontrés 40. Il témoignera de son apostolat pour la paix en Terre Sainte, dans le contexte des violences au Proche Orient.

     

    (S.) Joseph d'Adler Racz

    Président des Amis de la Galilée qui soutiennent les chrétiens de cette région depuis plusieurs dizaines d'années.

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (9/11/2012)

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    images (4).jpgSommaire (cliquer sur les liens pour accéder aux contenus)

  • Les délires d'une ministre hexagonale

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    Denis Tillinac fustige les suggestions ineptes de la porte-parole du gouvernement Ayrault, Madame Najat Vallaud-Belkacem (via Magistro):

    La condition de porte-parole du gouvernement est ingrate par les temps qui courent. La jolie dame commise à ce sacerdoce s’évade quelquefois de la langue de bois rituelle pour émettre des propositions pittoresques. Ainsi a-t-elle souhaité abolir la prostitution, rien de moins.

    Le vœu demeura pieux, mais l’imagination a gardé sa fertilité. À preuve cette suggestion de signaler dans les manuels scolaires les orientations sexuelles de nos personnages historiques. Il fallait y penser. Des générations de potaches ont végété dans le pire obscurantisme, ignorant si Vercingétorix était homo, Jeanne d’Arc lesbienne, Ronsard bi, Voltaire trans. Je mesure par le fait le puits sans fond de ma propre inculture : j’ai lu nos classiques, et un peu nos modernes, sans savoir à quelles sauces mes écrivains de prédilection accommodaient leurs batifolages. L’ingénieuse ministre a cru devoir citer deux exemples d’auteurs qu’on ne saurait apprécier sans connaître les labyrinthes de leur sexualité : Verlaine et Rimbaud. "Les sanglots longs /Des violons /De l’automne […]" : ces sanglots sont homos, il n’y a pas à s’y tromper. "Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course /Des rimes […]" : ce poucet ne saurait être trivialement hétéro. Pourquoi les profs ont-ils si longtemps mis sous le boisseau des vérités aussi capitales ? Il aura fallu attendre l’audace libératrice de ladite ministre pour envisager un terme à notre aliénation.

    Trêve de c…ies ! 

    Ce qui mérite d’être retenu, après cette ineptie ubuesque, c’est l’atonie du système médiatique. Journalistes et chroniqueurs auraient dû faire résonner un énorme rire rabelaisien. Or ils sont restés cois, comme s’ils ne savaient plus apprécier la différence entre une proposition politique "normale" et une vanne d’Alphonse Allais.

    Supposons que la ministre persévère dans son étrange velléité pédagogique, et prenne le temps d’apprendre le rudiment de l’histoire de France. Elle risque d’être déçue en découvrant que l’écrasante majorité de nos héros, de nos grands écrivains, de nos grands hommes d’État et de nos grandes amoureuses fut irrécusablement hétéro. Elle pourra toujours rétorquer que certains refoulaient leur homosexualité pour n’être pas stigmatisés. Nul ne connaîtra ce sort à l’avenir car la même ministre, dont les neurones ne prennent jamais de repos, suggère que la politique du gouvernement soit communiquée aux citoyens, à part égale, par des hétéros et des homos. Ainsi la verra-t-on sur les écrans coprésenter au peuple français les initiatives de Hollande, Ayrault et consorts, avec un homo breveté. Beau si possible, pour qu’ils fassent la paire. Selon cette logique – si l’on peut dire –, elle devrait exiger une nouvelle "avancée" de la parité : chaque ministre serait flanqué d’un alter ego venu de l’autre rive sexuelle. Un homo, une hétéro ; une homo, un hétéro : enfin, la France incarnerait pour de bon ce paradis de l’égalitarisme intégral dont osaient à peine rêver Robespierre, Marat, Saint-Just, Lénine, Castro, Pol Pot et même Mengistu. Peut-être parce que ces apôtres de la table rase étaient hétéros. Ou du moins croyaient l’être.

    Soit Mme Najat Vallaud-Belkacem tâche d’amuser la galerie avec du "sociétal", à l’injonction de sa hiérarchie, pour escamoter de mauvaises nouvelles sur le front économique. Auquel cas elle s’acquitte d’un job moralement discutable. Soit elle croit à ce qu’elle nous raconte, et c’est un triste symptôme d’une intelligence dévoyée par sa soumission à l’air du temps. Beaucoup d’homos commencent à s’aviser qu’ils sont otages d’un parti pris d’indifférenciation. Ils perçoivent la manip d’une sollicitude qui les enrôle en vue de promouvoir une société où aucune norme n’aura plus droit de cité. Aucune frontière, dirait Régis Debray. Une société dont l’unique credo sera la morne équivalence de tout et de rien. Un androgynat au ras des pâquerettes, gris comme un ciel de novembre. Moins qu’une société : un agrégat informe d’individus sans domiciliation affective, spirituelle, esthétique. À la limite : sans désir et sans prochain. On n’est pas très pressé de choir dans cet enfer.
    Paru dans Valeurs actuelles, 31 octobre 2012

  • Du bon usage de l'argent

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    L'évangile de ce jour invite à se faire des amis avec "l'argent trompeur" (Luc, 16); le père Joseph-Marie y consacre une homélie :

    Jésus connaît nos cœurs blessés ; il souffre de nous voir rivés aux biens de la terre (symbolisés par l’argent) par peur de manquer. S’il dénonce « l’Argent trompeur », c’est parce qu’il sait combien la course effrénée aux richesses est à la fois aliénante et décevante. L’avidité est insatiable ; et pourtant, si nous pouvions acquérir tout ce que nous convoitons, nous resterions encore sur notre faim, car rien en ce monde ne peut combler le désir profond de notre cœur : « Tu nous a fait pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose en toi » (St Augustin, Confessions, I, 1).

    L’argent est un moyen efficace d’échange, inventé par les hommes, pour faciliter la vie économique, c’est-à-dire le partage des biens au sein d’une même société. Mais si ce moyen - qui n’est ni bon ni mauvais en soi, mais simplement utilitaire – devient un absolu, s’il est érigé en idole, il nous aliène de notre véritable finalité.

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  • Saint Léon le Grand, un pape face aux invasions

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    Missel.free.fr consacre une notice approfondie à ce grand pape :

    Ferme témoin de l'ère patristique dans la décadence romaine où, pendant vingt-et-un ans, il affronte victorieusement les nouveaux maîtres, les Barbares1, le quarante-cinquième évêque de Rome, quarante-troisième saint pape, est le premier à porter le nom de Léon2 et le premier dont nous conservons les œuvres complètes3 qui lui valent d'êtrele premier pape à porter le titre de docteur de l'Eglise4 ; il est aussi le premier pape à être enseveli au Vatican : « L'ancienne Eglise, écrivait le savant Batiffol5n'a pas connu de pape plus complet ni de plus grand. » Il pourfend les hérétiques, il prêche à temps et à contretemps, avec simplicité et profondeur, dignité et tendresse ; il déploie un courage authentique et modeste quand il affronte les Huns et les Vandales ;  faiseur de paix, appliqué à son métier de pape, ce conducteur d'hommes sacrifie sa vie privée à sa vie publique : « Nous devons courir la route qui n'est autre que Jésus en personne. »

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  • Prière de Taizé (9 novembre)

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    Prière

    Dieu notre paix, nous te confions tous ceux qui ne voient pas d’avenir, à qui l’espérance fait défaut. Ton Esprit Saint rend notre prière encore plus ardente, et nous voudrions veiller pour ceux qui ne le peuvent plus. Oui, aussi par notre prière nous préparons le chemin pour ta venue.

  • Belgique : il y a communautés et communautés…

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    Selon la « Libre » de ce jour :

    "Les études statistiques tablent sur une forte progression de la population belge de confession musulmane d’ici à 2030. Jusqu’à 10 %.

    En 2008, le sociologue et anthropologue des religions à l’UCL Olivier Servais craignait que des partis communautaristes ne se présentent aux élections belges en capitalisant notamment sur le taux de chômage très élevé qui frappe la population musulmane. Quatre ans plus tard, l’élection de deux élus du parti Islam à Bruxelles lui donnait raison.

    L’un des deux élus de ce parti affiche en effet sa volonté d’imposer la charia en Belgique, entre autres joyeusetés. “À long terme, au moment où les gens vont prendre conscience que les lois islamiques sont bénéfiques pour le peuple belge, on s’acheminera vers un État islamique” ,déclarait le néoconseiller communal anderlechtois Redouane Ahrouch sur Télé-Bruxelles.

    Olivier Servais craignait que la capitale européenne ne devienne majoritairement musulmane d’ici à 15 ou 20 ans. D’après les extrapolations statistiques effectuées par un autre sociologue, Jan Hetogen, Bruxelles compte 22 % de musulmans. En 2030, la communauté musulmane devrait atteindre un petit 30 % de la population bruxelloise, avec de fortes disparités selon les communes, révèle ce vendredi La Dernière Heure.

    Au plan national, l’augmentation de la population musulmane grimpera elle aussi fortement, pour atteindre 10 % de la population totale dans une vingtaine d’années. Un peu plus de 627.000 musulmans en 2010 (5,8 % de la population) contre 1,17 million en 2030, soit 9,3 % de la population.

    L’extrapolation effectuée par Jan Hetogen (publiée sur le site www.npdata.be et en partie dans le livre Une majorité musulmane en 2030 : comment nous préparer à mieux vivre ensemble ? ) rejoint l’étude mondiale menée mi-2012 sur l’évolution du peuple musulman dans le monde du Pew Forum of religion and public life . D’après leur enquête, la Belgique comptera 1,149 million de musulmans en 2030 (10,2 % de la population), soit une hausse de 80,1 % par rapport à 2010 (638.000 musulmans en Belgique).

    Bruxelles et a fortiori la Belgique ne deviendront donc jamais majoritairement musulmanes, constate Jan Hertogen. “Avec la meilleure volonté du monde, nous ne réussirons pas à calculer une majorité musulmane à long terme, ni en 2040 ni en 2050 ni plus tard” , commentait le sociologue lors du colloque Une majorité musulmane en 2030 : comment nous préparer à mieux vivre ensemble ?, organisé en 2010 par l’ASBL La pensée et les hommes. “On arrive tout au plus à 35 %.”

    Sur Bruxelles, le calcul est vite fait : “À l’heure actuelle, 71,6 % de la population est d’origine étrangère dont 22 % de musulmans. Obtenir, au sein des 28,4 % restants de la population qui n’est pas d’origine étrangère une dynamique démographique entièrement remplie par des musulmans est exclu. Ce n’est que dans certains esprits que ce fantôme des 50 % continue d’exister.”

    Référence : La Belgique ne sera jamais majoritairement musulmane

    Mais 10 % (30 % à Bruxelles) de citoyens belges d'origine musulmane, ce n’est pas rien ! La Belgique de demain, comme toute l’Europe,  sera celle de la diversité : patchwork ou meltingpot ? Voilà l’enjeu, plus important que la question des «  nationalismes » flamand, basque, écossais ou autres..

  • L'église évangélique d'Alep détruite à l'explosif

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    Fides.org (italien) annonce que l'église évangélique située dans la vieille ville d'Alep a été détruite à l'explosif par des terroristes.

    http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=40281&lan=ita

  • Le Dr Welby, nouveau primat de la "Communion anglicane"

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    Ancien cadre de Elf et actuel évêque de Durham, le Dr Welby succédera au Dr Rowan Williams en janvier prochain et devra faire face aux sérieuses menaces d'éclatement de la communion anglicane. Si l'on en croit "Le Monde", il appartiendrait à la mouvance "moderniste" favorable notamment à la désignation de femmes à l'épiscopat, tandis que "La Croix" affirme qu'il "est décrit comme conservateur" et combat le projet de légalisation du mariage homosexuel. Comme quoi, rien n'est simple! Il semble en effet qu'il soit plus conciliant à l'égard des revendications "féministes" qu'à l'égard de celles des gays. En tout cas, il va devoir manoeuvrer dans un contexte difficile et les décisions qui seront prises auront un impact non seulement sur la communion anglicane mais également sur les relations entre cette communion et l'Eglise catholique. A suivre donc...

  • La montée des inégalités dans l'école des pédagogues

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    "Veille éducation" attire l'attention sur la dérive inégalitaire d'un enseignement pourtant censé créer "une égalité des chances". Bien sûr, cela vaut pour les écoles francophones de Belgique.

    Malgré ses prétentions à réduire les inégalités, le système scolaire a été un accélérateur d’inégalités

    La conférence-débat des mercredis de la Documentation française du 24 octobre 2012 a réuni Antoine Prost, professeur émérite à l’Université Paris-I, Augustin d’Humières, professeur agrégé de lettres classiques, Georges Felouzis, sociologue et Anne Coffinier, normalienne et directrice générale de la Fondation pour l’école. Elle était animée par Guillaume Roquette, journaliste et rédacteur en chef du Figaro Magazine. La conférence devait traiter le thème « quelle école pour demain ? ». En pratique, elle a porté essentiellement sur la montée des inégalités dans le système éducatif public. La diversité des intervenants n’a pas empêché qu’émerge avec force le constat suivant : notre système scolaire s’est révélé être, malgré ses préoccupations sociales (il se propose de réduire les inégalités), un accélérateur d’inégalités. Les vidéos du débat montrent en revanche que s’il n’est plus question pour ces experts d’expliquer que « le niveau monte », il est pour autant difficile de leur faire désigner les causes de la catastrophe. À la question « demande-t-on trop à l’école ? », G. Roquette ne pourra pas obtenir de réponse.  À croire qu’elle constitue encore un tabou !
    Le débat montre que l’obsession égalitariste de l’école publique française est désormais critiquée. Depuis 2000, les disparités de connaissances et de savoirs se sont fortement développées au sein de l’école publique française, explique G. Felouzis. 
    Des pays pratiquant des filières d’enseignement comme l’Allemagne (avec la distinction hiérarchisée entre GymnasiumHauptschule ou Realschule) ou réputées inégalitaires comme la Grande-Bretagne sont en réalité, au regard des études publiées par l’OCDE, nettement moins inégalitaires que la France. Beau paradoxe ! Il y a de toute évidence un décalage croissant entre un discours généreux portant sur l’école de Jules Ferry et la réalité fortement inégalitaire de l’école française en 2012, reconnaît G. Felouzis.
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