Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 20

  • N'y a-t-il qu'une seule vérité ?

    IMPRIMER

    Y a-t-il une seule vérité ?

    Jean-Baptiste Balleyguier développe cette question sur CathoWeb.org (3/11/2012)

    Je devais publier cet article à l’occasion des EGC (Etats Généraux du Christianisme) qui ont eu lieu à Strasbourg, le WE du 13 octobre. Certaines circonstances personnelles m’ont empêché de le publier à temps. La question à la fois simple et particulièrement complexe. En effet, le Christ nous apprend lui-même qu’il est LE chemin, LA vérité et LA vie... La formulation n’en admet pas d’autre, et il n’y a qu’un seul Christ, il n’y a donc qu’un seul chemin, qu’une seule vérité, qu’une seule vie.

    Cependant, l’époque actuelle tend à penser que la vérité n’est pas une. Qu’il serait dangereux d’imposer une vérité à tous les hommes. Chaque homme possède, dans un sens, la vérité. D’une certaine manière, c’est vrai. Personne, en effet, ne peut rechercher, volontairement, l’erreur : nous recherchons tous la vérité et, bizarrement, nous n’aboutissons pas tous aux mêmes conclusions. Soit que nous ayons une culture, une éducation, une langue différente.

    Comment expliquer cette unité affirmée par le Christ de la vérité, et cette multiplicité apparente ? Peut-il y avoir deux vérités contradictoires ? La vérité peut-elle être changeante ? Une chose peut-elle être vraie hier et fausse aujourd’hui ?

    Lire la suite

  • Synode sur la nouvelle évangélisation : le grand retour de l' « enfouissement » !

    IMPRIMER

    lunettes-hippies-rondes-roses.jpgUn synode style “rétro” des années soixante (ci-contre) pour les cinquante ans de Vatican II ? C’est, du moins, ce qui ressort de l’article laudateur publié hier sur le site de “La Vie” par Laurent Grzybowsky (extraits):

    “Ces dernières années, certains milieux d'Eglise avaient cherché à nous convaincre que l'« enfouissement » des chrétiens au cœur du monde, c'était fini, terminé, has been... Ce n'est pas ce qu'ont dit les évêques réunis à Rome.

    Le Synode des évêques qui s'est tenu à Rome du 7 au 28 octobre 2012, sur le thème "La Nouvelle Evangélisation pour la transmission de la foi chrétienne", a voulu mettre en avant la figure évangélique de la Samaritaine. Une figure choisie par Benoît XVI, dans la droite ligne du concile Vatican II, comme symbole du « devoir de s’asseoir aux côtés des hommes et des femmes de notre temps » .

    Ces dernières années, certains milieux d'Eglise avaient cherché à nous convaincre que l'« enfouissement » des chrétiens au cœur de la société, c'était fini, terminé, has been... Il ne fallait plus avoir « honte » de sa foi et perdre son temps à converser ou à cheminer avec nos contemporains. L'heure était venue de sortir de la clandestinité et d'agiter les drapeaux. Notre monde, un monde sécularisé (mon Dieu, quelle horreur !), un monde sans foi ni loi, au bord du désastre, ne comprenait plus rien au sens de la vie. Il fallait donc lui apporter la vérité, quitte à entrer dans un choc frontal.

    Une pensée bien éloignée de celle des évêques réunis à Rome (…):Nous ne nous sentons pas intimidés par les conditions des temps que nous vivons. C'est un monde plein de contradictions et de défis, mais il reste création de Dieu, blessé certes par le mal, mais toujours aimé de Dieu, dans lequel peut germer à nouveau la semence de la Parole afin qu’elle donne un fruit neuf. » Germination, semence, enfouissement... Voila des mots que nous avions un peu oubliés.

    A plusieurs reprises, dans ses paraboles, Jésus utilise l'expression de la semence « enfouie » dans la bonne terre. Etre enfoui, c'est agir à l'intérieur de la société, pour la transformer en profondeur. Le monde n'est pas notre ennemi, il est cette Galilée où le Christ toujours nous précède. Je comparerais volontiers l'enfouissement évangélique à un virus ou à une bactérie très active.(…) Et bien, quand je lis la déclaration finale du Synode sur la nouvelle évangélisation, je retrouve beaucoup de passages qui nous invitent à cette même attitude. Deo Gratias !

    L'idée que certains se font de la nouvelle évangélisation est ainsi battue en brèche par les évêques eux-mêmes : « Il ne s’agit pas d’inventer on ne sait quelles stratégies, comme si l’Évangile était un produit à placer sur le marché des religions(…),» Autre passage, mais il y en a tellement que je ne peux pas les mettre tous : « Témoigner de l’Évangile n'est le privilège de personne. Ainsi reconnaissons-nous avec joie la présence de tant d'hommes et de femmes qui par leur vie se font signes de l’Évangile au milieu du monde. »

    Pour les évêques, l'évangélisation ne doit pas devenir une opération marketing, (…) cela veut dire que la nouvelle évangélisation veille avec un soin particulier au dialogue avec les cultures, dans la ferme confiance qu’elle trouvera en chacune d'elles les « semences du Verbe » dont parlaient les Pères.(…) Malheureusement, beaucoup de catholiques aujourd'hui, ne sachant pas de quoi ils parlent, considèrent que l'enfouissement est un abandon, voire une trahison. Cette représentation est souvent le fruit d'une méconnaissance. Je connais tant de saints et de héros (hérauts aussi) de la foi qui vivent aujourd'hui encore cette attitude spirituelle, que cette accusation a quelque chose d'insupportable tant elle paraît injuste. Il est grand temps de quitter nos caricatures.(…) Et remercions les évêques (et l'Esprit-Saint qui les a inspirés!) de nous montrer la voie."

    Ici:    Synode sur l'évangélisation : le grand retour de l' « enfouissement » !

    Bien: les semeurs ont enfoui la semence de Vatican II, voici cinquante ans, mais dans quelle terre et qu’est-ce qui a germé ? Les beaux rêves ont aussi une fin.

  • Les séminaristes de la Maison Sainte Thérèse à Bruxelles ont enregistré un CD

    IMPRIMER

    Une belle initiative de la RTBF (3ème programme radio) et qui mérite d'être saluée. Musiq’Académies, à midi, ce samedi, nous a emmenés à la Maison Sainte Thérèse et nous a présenté un Nouveau CD.

    Pour info: frwi@rtbf.be et le site : http://www.maisonsaintetherese.com/

    L'émission a été podcastée : http://podaudio.rtbf.be/pod/m3-acad_musiq27academies_2012-11-03_cd_sainte__12933623.mp3

     

    Présentation du CD sur le site des Editions Jade :

     

    Car Il n'est qu’amour - Séminaristes de la Maison Sainte Thérèse

    Car il n'est qu'amour HD

    La Maison Sainte Thérèse est une maison de formation de séminaristes à Bruxelles, sous la responsabilité de l’Archevêque de Paris, liée à l’Institut d’Études Théologiques (faculté de théologie de la compagnie de Jésus). Elle accueille des séminaristes francophones du monde entier, envoyés par leurs évêques pour se former en vue du sacerdoce. À l’occasion des 20 ans de sa fondation ce disque est une manière de donner en partage la beauté de la prière quotidienne de la communauté à ceux qui désirent nourrir leur vie spirituelle, animer des liturgies, ou se laisser toucher par les textes et prières de sainte Thérèse.

    Les séminaristes de la Maison forment ici un chœur d’une vingtaine de voix d’hommes, magnifiquement dirigé par Charles-Henri Guilhaume dans un enregistrement effectué à l’Abbaye de la Cambre(Bruxelles) ; dans des chants priants, célestes, profonds, ils visitent différentes formes antiques et contemporaines de la musique sacrée, comme ils le font chaque jour au cours de leur formation. Tout est amour en Dieu, et tout est amour dans la vocation sacerdotale, c’est ce dont les chants comme les textes qui ponctuent ce disque cherchent à témoigner.

    Un projet communautaire pour une année jubilaire… Un répertoire choisi à partir d’une relecture commune des œuvres de sainte Thérèse… Un travail exigeant de technique et d’enregistrement… Dans un résultat magnifique d’unanimité et de douceur.

    Acheter cet album

    Disponible en digital

    Les saints et les saintes de Dieu Chants de l’Emmanuel   2'28

     
    La Foi et l’abandon au Père – texte de sainte Thérèse   0'55
     
    Ave Maris Stella (grégorien)

     
    Pour écouter d'autres extraits, cliquer sur le lien suivant : http://www.exultet.net/eshop/index.php?main_page=product_music_info&products_id=5726&affiliate_id=

    Référence : 6997472   -   Durée totale : 47 minutes.

  • "Mariage pour tous" : les propos très fermes de Mgr Vingt-Trois

    IMPRIMER

    Stéphanie Le Bars, dans le Monde, rend compte des propos particulièrement fermes tenus par le cardinal-archevêque de Paris au sujet du "mariage pour tous"; extraits :

    « Mariage pour tous »: à Lourdes, Mgr Vingt-Trois dénonce « une supercherie » et les « lobbies »

    "Le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France a profité de l’ouverture de l’assemblée générale de cette institution, samedi 3 novembre, à Lourdes, pour rappeler l’opposition de l’Eglise au projet de loi instaurant « le mariage pour tous », qui sera présenté en conseil des ministres, le 7. Il a appelé « les chrétiens et tous ceux qui partagent notre analyse » à « saisir leurs élus en leur écrivant des lettres personnelles, en les rencontrant et en leur exprimant leurs convictions». De manière plus large et inédite, il les a incités à « utiliser les moyens d’expression d’une société démocratique, d’une « démocratie participative », pour faire connaitre leur point de vue ». (...)

    Sur le fond, le cardinal a renvoyé aux textes publiés par la CEF, tout en martelant : « Ce projet n’est pas seulement une ouverture généreuse du mariage à de nouvelles catégories de concitoyens, c’est une transformation du mariage. Ce serait le mariage de quelques uns imposé à tous ». Pour l’Eglise, « la question fondamentale est celle du respect de la réalité sexuée de l’existence humaine. Imposer dans le mariage et la famille une vision de l’être humain sans reconnaitre la différence sexuelle serait une supercherie qui ébranlerait un des fondements de notre société et instaurerait une discrimination entre les enfants». Il a une nouvelle fois regretté l’absence de débat national, qui aurait permis d’aller au-delà « de sondages aléatoires ou de la pression ostentatoire de quelques lobbies ». (...)

    Le cardinal a d’ailleurs insisté sur le respect des droits fondamentaux des enfants et rappelé le combat de l’Eglise pour la défense de la vie, de la naissance à sa fin naturelle, le refus de procéder à la procréation médicalement assistée ou à la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Au-delà « du droit à connaitre et à être élevé par ceux qui l’ont engendré », les enfants doivent aussi pouvoir bénéficier selon le cardinal, du droit à l’éducation et à une formation chrétienne. (...)

    Il a également évoqué la notion de « nouvelle évangélisation » dans le contexte français marqué par « l’indifférence » religieuse, plus que par « l’hostilité » alors que vient de s’achever un synode sur ce sujet au Vatican. Reprenant des débats abordés au cours de ce synode, le cardinal a listé les difficultés rencontrées par les chrétiens à travers le monde : « entraves à la liberté de conscience, retour aux pratiques païennes, séduction de nouveaux mouvements à tendance sectaire, athéisme… ». (...)"

  • Un chercheur de la KUL licencié en raison de ses convictions religieuses

    IMPRIMER

    Nous vous livrons cette information que des correspondants nous ont transmise tout en attendant que des compléments d'information viennent nous éclairer sur le fond du problème.

    L'Institut de recherche pour le travail et la société (Hiva), et la KUL, prient un chercheur, Fernando Pauwels, de prendre la porte parce qu'il est chrétien. (De Morgen).

    Fernando Pauwels explique sur un site comment, en 2003, il a rencontré Jésus et comment il veut faire d'autres disciples de Jésus. "Je comprends parfaitement que certaines personnes trouvent ma conviction personnelle bizarre", explique Pauwels qui souligne avoir déjà travaillé à l'Institut Hiva durant huit ans avant de devenir chrétien, mais il insiste sur la distinction qu'il a toujours faite sienne entre ses convictions religieuses et ses recherches scientifiques. Et pourtant, le 4 octobre, on lui a signifié son congé. Son contrat - qui court jusqu'au 31 janvier 2013 - n'est plus prolongé. "Les opinions tranchées et religieuses extrêmes professées sur son site internet mettent sa crédibilité scientifique en jeu", a déclaré le recteur Mark Waer, qui n'apporte aucune preuve que la foi de Pauwels ait influencé son approche scientifique dans son travail pour l'université. Il semble étrange que ce soit justement la KU Leuven, dont le caractère catholique subsiste, qui procède au renvoi d'un employé parce qu'il est, de l'avis de ses supérieurs, trop préoccupé par sa foi ? «La foi catholique moderne n'est pas contraire à la réalité scientifique», explique Waer. «Que nos employés sont croyants ou non est en effet sans aucune importance. Mais quiconque travaille à la KU Leuven ne doit pas compromettre la réputation de l'institution." Selon Roger Blanpain, professeur émérite du travail, le droit constitutionnel relatif à la liberté d'expression et à la liberté de religion s'applique à l'université "Tout dépend de la situation concrète. Peut-être que dans le cas de l'employé en question, que ce soit en raison de ce qui s'est dit ou de ce qui s'est fait, la collaboration avec son employeur est finalement devenue impossible. Le tribunal du travail devra décider si le licenciement est justifié par une raison de cette nature." Pauwels déjà déposé une plainte auprès du Centre pour l'Egalité des Chances et pour la Lutte contre le Racisme et veut que l'Université soit amenée à répondre de son comportement discriminatoire. «Je n'avais jamais pensé que ce serait possible dans une université catholique. Je travaille depuis onze ans pour Hiva; j'ai toujours été évalué positivement. Ma dernière recherche sur la migration des Roms vers la Flandre, a été extrêmement bien reçue. (...). Bien que mon contrat coure encore jusqu'au 31 Janvier, je ne dois plus me rendre dans les bureaux de la Hiva, ni communiquer au nom de cet Institut. Il n'y a pas de dialogue à ce sujet. Personne ne m'a demandé ce que je crois. Si cela était arrivé au Pakistan, je pourrais encore comprendre. Mais ici en Belgique? J'ai beaucoup de mal."  (synthèse et traduction par les soins de belgicatho)

  • Nouveaux massacres au Nigeria

    IMPRIMER

    Un communiqué de presse d'Amnesty International daté du 1er novembre (on sait que les chrétiens sont les premiers visés par ce groupement islamiste proche d'Al Qaeda) :

    Nigeria. Les forces de sécurité hors de contrôle dans la lutte contre le groupe Boko Haram

    (Abuja) Les actions brutales des forces de sécurité nigérianes en réponse aux actes de terrorisme perpétrés par Boko Haram ne font que rendre la situation encore plus désespérée,  écrit Amnesty International dans un rapport rendu public jeudi 1er novembre.

    Ce rapport, intitulé Nigeria: Trapped in the cycle of violence, décrit à la fois les horreurs perpétrées par Boko Haram et les graves violations des droits humains commises, en réaction, par les forces de sécurité. Il est notamment question de disparitions forcées, de torture, d’exécutions extrajudiciaires, d’incendies volontaires de maisons et de détentions sans procès.

    « Ce cycle d’attaques et de contre-attaques est marqué par des violences illégales de la part des deux camps, avec des effets dévastateurs pour les droits fondamentaux des personnes piégées au milieu », a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International.

    « Des personnes vivent dans un climat de peur et d’insécurité, vulnérables aux attaques de Boko Haram et exposées à des violations des droits humains de la part des forces de sécurité nationales qui devraient au contraire les protéger. »

    De graves atteintes aux droits humains ont été perpétrées par Boko Haram, qui a notamment commis des meurtres, incendié des écoles et des églises, mené des attaques contre les locaux de médias et s’en est pris à des journalistes. Le rapport décrit le climat de peur grandissante : la population est trop effrayée pour signaler les crimes et les journalistes n’en parlent pas, craignant pour leur propre sécurité.

    Dans le même temps, les opérations de sécurité visant Boko Haram sont conduites sans égard pour les droits humains ou l’état de droit.

    Des centaines de personnes accusées d’avoir des liens avec Boko Haram sont arrêtées de façon arbitraire lors d’opérations menées par la Force d’intervention conjointe (un groupe qui rassemble des membres de différents services de forces de sécurité, mis en place par le président nigérian pour restaurer l’ordre dans les zones où Boko Haram est présent), le Service de sécurité de l’État et la police.

    De nombreuses personnes sont maintenues en détention pour de longues périodes sans inculpation ni jugement, sans être déférées à une autorité judiciaire et sans la possibilité de consulter un avocat ou d’avoir des contacts avec le monde extérieur. Leurs familles ne sont, en outre, pas correctement averties. Les autorités procèdent à un grand nombre d’exécutions extrajudiciaires.

    Un homme a expliqué à Amnesty International que son frère avait été arrêté par les forces de sécurité. Après plusieurs tentatives pour le retrouver, il a finalement vu son cadavre dans un poste de police. « Il y avait [ce qui ressemblait à] des marques de câbles sur son corps, il avait des bleus partout... Le côté droit de sa tête était couvert de contusions. Il avait un air choqué sur le visage. Je ne peux pas l’oublier... Je n’ai pas porté plainte. J’ai peur. »

    « Le gouvernement du Nigeria doit prendre des mesures efficaces pour protéger la population contre la campagne menée par Boko Haram pour faire régner la terreur dans le nord et le centre du pays, mais ces mesures doivent rester dans les limites des règles de l’état de droit. Chaque injustice perpétrée au nom de la sécurité ne fait qu’engendrer plus de terrorisme et crée un cercle vicieux de meurtre et de destruction », a déclaré Salil Shetty.

    « Ce n’est qu’en faisant toute la lumière sur les faits, en instaurant une obligation de rendre des comptes pour les atteintes commises et en traduisant en justice les responsables que la confiance dans le système judiciaire pourra être restaurée et les droits humains garantis. »

    Nota bene :

    Entre février et juillet 2012, une délégation d’Amnesty International s’est rendue dans les États de Kano et de Borno, ainsi que sur le territoire de la capitale fédérale.

    Les chercheurs ont interrogé des victimes d’attaques, des proches de personnes qui ont été tuées, arrêtées ou placées en détention, ainsi que des personnes dont les maisons ont été brûlées. Ils ont également rencontré des ministres occupant des postes clés au sein du gouvernement, des représentants des forces de sécurité, des juges, des enseignants, des journalistes et des avocats.

    Malgré leur demande, les chercheurs n’ont pas pu visiter de prison, de poste de police, ni de centre de détention militaire ou dépendant du service de sécurité de l’État.

  • Saint Hubert, évêque de Liège et patron des grandes chasses

    IMPRIMER

    Fêté ce jour, un saint de "chez nous", saint Hubert, "patron des grandes chasses", dont missel.free.fr nous propose la biographie très complète ICI.

    L'occasion de se souvenir du beau chant à la gloire du saint dont le Père Doncoeur composa le texte :

    Ô Saint Hubert, patron des grandes chasses,
    Toi qu'exaltait la fanfare au galop,
    En poursuivant le gibier à la trace
    Tu le forçais sous l'élan des chevaux.
    Nous les derniers descendants de ta race,
    Arrache-nous aux plaisirs avilis.
    Remplis nos coeurs de jeunesse et d'audace
    Dans la forêt fais-nous chasseurs hardis.

     

    Sauve d'abord du bocage à l'Ardenne
    Notre forêt si chère aux vieux Gaulois
    Pour qu'à ses chants notre jeunesse apprenne 
    Les fiers secrets gardés par les grands bois.
    Fais nos yeux pompts et fais nos lèvres claires
    Pour bien lancer quand viendra le danger
    Le cri de chasse ou le dur cri de guerre 
    Sus à la bête et courrons la traquer.

    Tu vis un jour qu fond de halier sombre
    Où tes limiers se pressaient aux abois
    La Croix du Christ que le grand cerf dans l'ombre
    Couronnait par l'auréole des bois
    Mystique appel qui conquis ta grande âme
    Tu dis aux coures un méprisant adieu
    Montre à nos yeux cette divine flamme 
    Et conduis-nous camper sur les hauts lieux.

     

    Quand le Seigneur la chasse terminée
    Appellera notre nom à son tour 
    Epargne-nous les tristes mélopées
    Tu sonneras pour nous le point du jour.
    Au grand galop pour célébrer ta gloire 
    Nous bondirons en poussant l'halali
    Et nous ferons au fracas des fanfares
    En ton honneur trembler le paradis.

     

    A la basilique de Saint-Hubert, cette année:

  • 40 Days for Life : 576 enfants à naître sauvés de l'avortement

    IMPRIMER

    Daniel Hamiche poursuit sa mobilisation sur Americatho et informe du succès de la campagne de 40 Days for Life, à deux jours de la fin :

    La coordination des 40 Days for Life vient de nous annoncer la bonne nouvelle du jour : 576 enfants à naître ont déjà été sauvés de l’avortement depuis le début cette campagne d’automne et à son trente septième jour ! Même s’il ne reste plus que trois jours de campagne, vous pouvez toujours rejoindre le groupe de prière “de l’arrière” qu’a réuni Americatho pour prier dix Ave par jour et chaque jour de cette campagne aux intentions des 40 Days for Life. Pour vous inscrire, il vous suffit de me le signifier par un simple courriel ici. Merci. Nos prières sont toujours requises ! Constatez les résultats. Les « ouvriers de la onzième heure » sont les bienvenus, comme ceux de la première… Pourquoi pas vous ?

  • "Le Suisse Romain" de retour; une bonne nouvelle

    IMPRIMER

    La blogosphère peut se réjouir du retour sur la toile de l'abbé Dominique Fabien Rimaz, prêtre licencié en communication (Université pontificale de la Sainte Croix, Rome), qui avait "tiré sa révérence" le 15 avril 2012 :

    "Le blog "Le Suisse Romain" renaît de ses cendres. Le dernier Synode sur la nouvelle évangélisation a souvent parlé des nouvelles technologies, et Monseigneur Celli, président du Conseil Pontifical pour les communications sociales a recommandé l'ouverture de blogs.

    Le président du conseil pontifical pour les communications sociales invite à  « mettre en valeur les  voix de tous les catholiques présents dans les blogs, afin qu’ils puissent évangéliser, présenter l’enseignement de l’Église et répondre aux questions des autres ».

    Aussi, la vie reprend son cours. Heureux de vous retrouver; pour être honnête, cela m'a manqué, vous m'avez manqué! 

    S. Exc. Rév. Mgr Claudio Maria CELLI, Archevêque titulaire de Civitanova, Président du Conseil Pontifical pour les Communications Sociales (CITÉ DU VATICAN)

    RS5701_FRA_121018_02_CIRIC_01-scr_460_258_c1.jpg

    La nouvelle évangélisation nous demande d’être attentifs à la “nouveauté” du contexte culturel dans lequel nous sommes appelés à annoncer la Bonne Nouvelle, mais également à la “nouveauté” des méthodes à utiliser. Les nouveaux médias sont en train de changer radicalement la culture dans laquelle nous vivons et offrent de nouveaux chemins pour partager le message de l’Évangile. Les nouvelles technologies n’ont pas seulement changé la façon de communiquer, mais ont transformer la communication même, en créant une nouvelle infrastructure culturelle qui est en train d’influer sur l’environnement de la communication et nous ne pouvons pas faire ce que nous avons toujours fait, même avec les nouvelles technologies.

    L’arène numérique n’est pas un espace “virtuel” moins important du monde “réel” et, si la Bonne Nouvelle n’est pas proclamée aussi de façon “numérique”, nous courons le risque d’abandonner beaucoup de personnes, pour lesquelles c’est celui-là, le monde dans lequel elles “vivent”. L’Église est déjà présente dans l’espace numérique, mais le prochain défi est de changer notre style communicatif pour rendre cette présence efficace, s’occupant surtout de la question du langage. Dans le forum numérique, le discours est spontané, interactif, et participatif; dans l’Église, nous sommes habitués à utiliser des textes écrits comme moyen normal de communication. Je ne sais pas si cette forme peut parler aux plus jeunes, habitués à un langage ancré dans la convergence de mots, sons et images. Nous sommes appelés à communiquer avec notre témoignage, en partageant dans les relations personnelles l’espoir qui nous habite. Nous ne pouvons diluer les contenus de notre foi, mais trouver de nouveaux moyens de l’exprimer dans sa plénitude."

  • La fréquentation de belgicatho en hausse

    IMPRIMER

    La fréquentation de belgicatho poursuit son essor; ainsi, en octobre, 8738 personnes différentes ont effectué 23.454 visites et ont consulté 101.602 notes, soit une moyenne de fréquentation quotidienne entre 756 et 890 visiteurs consultant entre 3277 et 4541 contenus.

    En octobre 2011, 7973 personnes différentes avaient effectué 20.441 visites, consultant 58.304 notes.

  • Curie vs Vatican II ?

    IMPRIMER

    D'après l'ancien directeur adjoint de l'Osservatore Romano, Gian Franco Svidercoschi, il n'y a qu'une seule solution : passer la Curie à la moulinette et rendre toute sa vitalité au mouvement de réforme initié par Vatican II. C'est, d'après lui, le seul moyen d'enpêcher l'Eglise de mourir du Vatileaks. Avec une rigueur toute journalistique, ce personnage investi de responsabilités importantes durant le pontificat de Jean-Paul II, associé à l'actuel archevêque de Cracovie, nous propose de revoir de fond en comble les positions de l'Eglise, moyennant quoi l'Eglise échapperait aux scandales qui la minent et qui seraient liés à l'emprise des "cléricalistes" sur le gouvernement de l'Eglise. 

    Ainsi, dans un essai (un de plus!) qui devrait faire date, cet auteur se livre à une peinture teintée de couleurs sombres (vaticaninsider.lastampa.it)«L'Église a perdu pour le moins moins une partie de l'autorité morale qu’elle avait autrefois» et à des élans réformistes : «Nous avons besoin d'un gouvernement de l'Église qui se distingue pour « le service » et non pour la logique du pouvoir». Svidercoschi voit l'Église catholique aujourd'hui traversée par une frontière, presque comme un mur, comme si elle était cassée, fendue en deux. D'une part, une Eglise qui se sent dépositaire exclusif de la vérité qu'elle proclame, marquée par «la résurgence d’un cléricalisme dangereux, par une autorité qui dégénère souvent en pur exercice du pouvoir» et d'autre part, l'Eglise "née" il ya cinquante ans du Concile Vatican II, "porteuse de tant de nouveautés et d’espoirs, mais coincée dans son développement évolutif par les peurs et les résistances d'une partie de la hiérarchie ecclésiastique." A son avis, la confrontation entre ces deux Églises sera décisive pour l'avenir du catholicisme, qui «traverse une profonde crise de la foi, mais aussi de leadership, d’hommes, de projets, de structures, de langages, de rapports à la modernité." Jusqu'à présent, le Concile reste pour le moins « un travail abandonné à mi-course et une révolution inachevée».   

    Pendant ce temps restent sans solution « des sujets toujours plus brûlants», ainsi tant de paroisses aujourd'hui sans prêtre ou avec des prêtres âgés, alors qu’on discute d’une plus forte implication des diacres permanents ou de permettre à des laïcs de prêcher l'homélie comme cela se produit déjà en Suisse. Et puis, le rôle des femmes dans l'Eglise (y compris le recours à un diaconat féminin), un réexamen de la morale conjugale « rendant à la dimension corporelle sa juste place, au plaisir sexuel lui-même, dans la mesure où l'amour constitue une expérience fondamentale sur le plan sentimental et psychologique, mais aussi spirituel. » L'Eglise, souligne Svidercoschi,  « est appelée à éduquer au bonheur, non à terroriser les consciences. »

    Restent en outre sur le tapis : la formation des candidats au sacerdoce, en tenant compte du fait que «du nouveau modèle de la prêtrise dépendra en grande partie la réforme de l'Église elle-même», le choix du célibat sacerdotal, en se souvenant que, dans les communautés de rite oriental, existe aussi un clergé marié, et surtout le drame récurent des divorcés remariés, pour lesquels «ce serait l’occasion pour les évêques de pouvoir avoir leur mot à dire et obtenir la permission de Rome d’expérimenter un chemin approprié à leur niveau local ». Par ailleurs, déjà lors du Concile Vatican II, la pratique a été revendiquée (« suivie durant le premier millénaire dans l’Eglise entière et par la suite uniquement dans les Églises séparées d'Orient») de ne pas refuser au conjoint innocent, injustement abandonné, le droit de contracter un nouveau mariage.

    Et encore : les questions liées à la défense de la vie, de la famille, du mariage et, en conséquence, les nombreuses questions morales sur l'insémination artificielle, sur les couples de fait, sur l'homosexualité, sur l'euthanasie. Et les nouvelles perspectives ouvertes par la recherche médicale, avec toute une série d'expériences « porteuses de trop nombreuses implications inquiétantes pour que l'Église puisse les accepter, mais aussi d’autres sur lesquelles, moyennant un examen plus approfondi, l’Eglise pourrait réviser son jugement négatif. » Est-il possible, se demande l'auteur, qu’aux oreilles de plus d'un milliard de baptisés qui constituent la texture réelle du catholicisme dans les réalités les plus diverses du monde ne parvienne que l'écho des scandales, des conflits, du "Vatileaks" et pas d’une annonce renouvelée et vivante de l'Evangile?

    Et pendant ce temps là, l'ancien majordome Paul Gabriele va purger sa peine dans une cellule de la gendarmerie pontificale tandis que le tribunal du Vatican est sur le point de commencer une procédure à l’encontre du technicien informatique de la Secrétairerie d'Etat, Claudio Sciarpelletti, accusé de complicité dans le vol des papiers secrets dans l’appartement du pape Benoît XVI.

    On le voit, le propos de cet auteur est ambitieux. Il ne s'agit pas, bien sûr, de nier l'importance des questions évoquées - qui n'en est d'ailleurs pas conscient? - mais de s'interroger sur la pertinence de son propos. Qui, quelle autorité, selon lui, est censée incarner cet esprit de Vatican II qu'il évoque? D'après lui, le pape est-il encore à même d'opérer une telle réforme? Ou, dans la droite ligne (si l'on peut dire) des habituelles manigances romaines, est-il en train d'alimenter les moulins de certains personnages qui s'identifient à l'avenir de l'Eglise? Pourtant, une administration centrale sera toujours bien nécessaire à une institution qui regroupe plus d'un milliard de croyants de par le monde. Et rien ne l'empêchera d'être victime d'autres "affaires" analogues au Vatileaks. Nous soupçonnons cet auteur, retranché derrière son angélisme de façade, de chercher un facile succès de librairie en unissant sa voix à celles de tous les détracteurs de l'Eglise, seuls habilités à s'exprimer à son sujet dans les médias. En tout cas, cela est très symptomatique. Ce personnage, investi de responsabilités importantes au Vatican, use  de son prestige pour accabler le fonctionnement de l'Eglise. A la tête de l'Osservatore Romano, il a pu, de longues années durant, orienter l'information religieuse. A présent, il laisse tomber le masque et se pose en censeur de cette institution qui lui a assuré sa notoriété.

    L'article (en italien) est ici : http://vaticaninsider.lastampa.it/vaticano/dettaglio-articolo/articolo/vatileaks-19370/

  • Il n’y aura jamais de femmes prêtres

    IMPRIMER

    La « Libre » fait appel, encore une fois, à un «  expert » de son groupe de pression ecclésial favori, sur un sujet inutilement rebattu : 

    "Philippe DE BRIEY, Licencié en Philosophie et en Théologie Conseil interdiocésain des laïcs, nous donne son avis sur le sujet.

    Dans une Eglise catholique en crise profonde, on aurait pu espérer que, devant l’assemblée synodale mondiale, le primat de Belgique propose un remède, une réforme prioritaire. Eh bien non ! Le seul point concret de son discours a été que l’Eglise ne pourra jamais ordonner des femmes au sacerdoce affirmant d’abord qu’il ne s’agit pas d’un choix machiste de Jésus en choisissant douze apôtres masculins, il a déclaré textuellement ceci : "Si l’Eglise n’ordonne pas de femmes prêtres, ce n’est pas parce qu’elles seraient moins capables ou moins dignes ! Au contraire ! C’est uniquement parce que le prêtre n’est pas seulement un ministre du culte, mais un représentant du Christ Epoux venu épouser l’humanité [ ]

    Si Jésus choisit douze hommes pour être ses premiers apôtres, c’est uniquement parce qu’ils devront le représenter, le rendre présent, à l’Eglise-Epouse, non seulement comme sa Tête, mais aussi comme son Epoux." Il a beau ajouter que "sans les femmes, l’Eglise peut fermer boutique" et "sans la reconnaissance du rôle des femmes dans l’Eglise, il n’y aura pas de nouvelle évangélisation qui tienne la route", ce rôle ne pourra donc jamais être celui de représenter le Christ, de le rendre présent devant les fidèles : c’est une impossibilité ontologique. A chacun de juger d’une telle argumentation théologique. Disons simplement que tous les historiens et exégètes sont d’accord pour dire qu’il était totalement impensable dans la société juive de l’époque, que des femmes fassent partie des douze apôtres. Jésus ne pouvait donc pas faire autrement, ni la société, ni les apôtres n’auraient pu l’admettre.

    Notre primat de Belgique a-t-il consulté ses collègues de l’épiscopat pour leur demander quel message apporter à ce Synode romain important ? Est-ce message-là qui leur a semblé prioritaire à porter dans le monde d’aujourd’hui ? A-t-il consulté le Conseil interdiocésain des laïcs sur ce que pourrait être une réforme urgente dans une Eglise qui est justement en grave perte de crédibilité à cause notamment de l’exclusion du genre féminin du sacerdoce ? S’il avait dit : "Les esprits ne sont pas encore mûrs pour cela" ou "Il faut d’abord réformer le ministère sacerdotal", on pourrait comprendre. Mais non : l’argument invoqué est qu’il y aurait une incompatibilité ontologique, donc éternelle, entre la femme et les fonctions sacerdotales. Ordonner des femmes serait donc une grave hérésie (aux protestants salut ) "

    Ici: Il n’y aura jamais de femmes prêtres

    N’en déplaise à M. De Briey, cette  controverse, inlassablement entretenue dans l'opinion par les esprits « postconciliaires » avancés, a  -en effet-  été définitivement tranchée par le Motu proprio "Ad tuendam fidem" []signé par le pape Jean-Paul II, le 18 mai 1998,

    Ce document est très important car il précise que certaines vérités sont acquises une fois pour toutes. Elles sont :

    - ou bien du domaine de la Foi, et sont alors "de fide credenda", elles doivent être crues "de Foi" 

    - ou bien simplement connexes à la Foi, mais lui sont liées nécessairement, par une nécessité logique : elles sont alors "de fide tenenda", elles doivent être "tenues" pour vraies ("second alinéa", canon 750, § 2), elles sont définitivement tranchées, elles relèvent même de l'infaillibilité.

    Une  note du Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi accompagnant le «  motu proprio » énumère au n° 11 un certain nombre de ces vérités « de fide tenenda ». Au rang de celles-ci se trouve la doctrine sur l'invalidité des ordinations de femmes, exposée dans la lettre apostolique  « Ordinatio Sacerdotalis », signée par Jean-Paul II le 22 mai 1994.

    Cette lettre se concluait ainsi : « Declaramus Ecclesiam facultatem nullatenus habere ordinationem sacerdotalem mulieribus conferendi, hancque sententiam ab omnibus Ecclesiae fidelibus esse definitive tenendam ». C’est-à-dire : l'Église estime ne pas avoir autorité pour conférer le sacerdoce aux femmes; cela doit être considéré ainsi définitivement par tous les fidèles.

    Précisons, pour le théologien, qu’un rejet de ces enseignements est sanctionné par une "juste peine" inscrite dans le code de droit canonique latin (canon 1371 modifié).

    Une instruction de la Congrégation pour la doctrine de la foi intitulée « De delictis gravioribus (Sur des crimes les plus graves) », datée du 15 juillet 2010 prévoit en outre une excommunication aussi bien pour la femme qui tente de recevoir un ordre sacré que pour l'évêque qui tente de lui conférer un ordre sacré, avec en plus pour ce dernier une possible déposition.

    Roma locuta, causa finita.