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  • Facebook fait-il de la pub pour l'avortement ?

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    D'après Jeanne Smits, il semble bien que oui :

    Depuis le 1er janvier, de nombreuses utilisatrices britanniques de Facebook ont découvert avec stupeur que parmi les publicités qui s'affichent dans le cadre de leur « profil » il y en a une émanant d'un site dédié à la recherche de fournisseurs d'avortement, abortion.com. Site américain, il renvoie vers un nombre très important de cliniques et autres établissements offrant des « interruptions de grossesse » aux Etats-Unis, ainsi qu'une adresse au Royaume-Uni : Abortion Support Network, « Réseau de soutien pour l'avortement ».

    La publicité vous promet de trouver « Un fournisseur d'avortement près de chez vous ».

    Vu que les publicités des profils Facebook ciblent en général les utilisateurs selon leurs caractéristiques annoncées, leur style de vie, leur utilisation du réseau social, bien des femmes se sont demandées pourquoi à leur proposait, à elles, ce « service » qui n'est pas forcément du goût de chacune.

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  • Quand l'envie empoisonne les coeurs

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    Dans Valeurs Actuelles, Chantal Delsol dénonce Le règne de l’envie

    C’est un vice d’aujourd’hui mais plutôt de toujours, la différence étant qu’aujourd’hui on ne considère plus cela comme un vice : l’envie. Les réactions actuelles devant l’exil fiscal ressortent à cette éternelle question de l’envie.

    Dans les dix commandements, l’envie se trouve en ligne de mire : tu ne convoiteras ni la maison, ni la femme, ni aucun bien de ton prochain. L’envie apparaît comme l’un des tout premiers vices, avec l’orgueil, ce roi des vices. Dans l’histoire originelle de notre culture, l’Ancien Testament, les crimes et meurtres inauguraux sont imputables à l’envie. Laquelle a été décrite et analysée avec talent chez les modernes comme Nietzsche et Scheler, sous le nom de ressentiment. Mais n’a peut-être jamais été aussi bien comprise que par Basile de Césarée, dans l’une de ses homélies. Pourquoi, demande-t-il, est-ce une maladie terrible ? Parce qu’on ne peut la déclarer. L’envieux est malade à crever, mais si on lui demande ce qui ne va pas, jamais il n’oserait dire : « Le bonheur de mon ami m’afflige ; je m’attriste de la joie de mon frère ; je ne puis souffrir le spectacle de la prospérité d’autrui ; la bonne fortune de mon prochain fait mon infortune. » Que l’envie ne soit pour ainsi dire pas avouable (et nous le constatons tous les jours) la donne bien pour un vice grave, puisque cela signifie qu’il faudrait trop de cynisme pour le légitimer.

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  • C'est encore le temps de Noël....

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    MALMEDY 

    PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE

    Célébrée par M. l’abbé Claude Germeau 

    DIMANCHE 13 JANVIER 2013 À 18 HEURES 

    ÉGLISE DES CAPUCINS

    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy 

    OCTAVE DE LA FÊTE DE L’ÉPIPHANIE 

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    Propre grégorien de la Fête

    Kyriale IX « cum jubilo ». Credo III 

    Motet « Venite adoremus » de Pietro-Alessandro Yon (1886-1943)

    chanté par Jean-Marie Taslent (ténor solo)

    Motet traditionnel « Adeste fideles » à deux voix

    Noël malmédien « Puer nascitur » à deux voix

     d’Olivier Lebierre (1851-1914)

    Cantique « Zu Bethlehem geboren » (Köln, 1637)

    Extrait pour flûte (Albert Schäffer) et orgue (Léonard Aussems)

    de l’œuvre de Jean-Marie Leclerc (1647-1716) 

     

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    Avec tous nos vœux d’heureuse année 2013

     

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  • Quand Redouane Ahrouch invite Albert II à se convertir à l'Islam...

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    Un beau morceau d'anthologie que cette "Lettre ouverte à Sa Majesté le Roi Albert II" par un membre du parti "Islam", conseiller communal à Anderlecht :

     

    Bruxelles, le 7 janvier 2013

     

    Au Nom de Dieu Le Clément Le Miséricordieux

    Sire,

    Cette lettre a été écrite par Redouane fils d'Abdeslam ben Ali, conseiller communal à Anderlecht, à Albert fils de Léopold fils d'Albert, Roi des Belges.

    Béni soient ceux qui suivent la voie de la Révélation. Gloire à Dieu en dehors de qui il n'y a pas d'autre divinité, Le Maître des Mondes, Le Souverain.

    J'atteste que Jésus fils de Marie est l'Esprit de Dieu et Son verbe. C’est Dieu qui envoya à la Vierge Marie, Son Archange Gabriel qui lui annonça la bonne nouvelle. Dieu l'a créé de son Esprit et de Son souffle comme Il a créé Adam de Sa main et de Son souffle.

    Dans l’Évangile, Jésus annonça l’arrivée prochaine du dernier Prophète, Mohammed. Les premières versions de la Bible en attestent. Dans le Saint Coran, Dieu nous enjoint de croire en tous Ses Prophètes, en Ses Anges et en Ses Livres sacrés. Tout croyant monothéiste trouvera dans le Coran la satisfaction de sa foi.

    Par conséquent, je vous invite à adorer Dieu, l'Unique qui n'a point d'associés et à Lui obéir, ainsi qu'à suivre la voie de l’Islam qui est l’achèvement du monothéisme annoncé par Abraham, salut et paix de Dieu sur lui et sur sa descendance.

    En embrassant l'Islam, vous trouverez la Paix et Dieu vous donnera une double récompense. Si vous le rejetez, vous porterez sur vos épaules le fardeau des péchés de vos sujets et de vos fidèles.

    J'ai accompli ma tâche en vous transmettant la Bonne Nouvelle. A vous, Sire, de prendre la décision qui convient.

    Que la Paix soit sur vous ainsi que sur votre famille et sur tous ceux qui suivent la voie droite, celle de ceux qui on obtenu la satisfaction de Dieu.


    Redouane AHROUCH

     

    http://www.islam2012.be/LOSMA2.html

    http://www.islam2012.be/

  • Mariage gay : contestation à l’italienne

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    Lu sur le blog « Chiesa » de Sandro Magister (extraits)

    ROME, le 10 janvier 2013 – À chaque fois que Benoît XVI s’exprime contre le mariage homosexuel, il est systématiquement assailli de critiques. Mais la dernière fois où il l’a fait - dans le discours qu’il a adressé comme chaque année à la curie avant Noël - il n’en a rien été. Tout le monde est resté silencieux.

    C’est le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, qu’il a cité pour appuyer ses thèses, qui a été pour lui un bouclier. Et personne, parmi ceux qui défendent des opinions opposées aux siennes, ne s’est senti prêt à prendre pour cibles à la fois une sommité du judaïsme européen et le chef de l’Église catholique.

    En effet, le cas de la France est en train de faire école au-delà de ses frontières, dans la bataille pour ou contre ce que l’Église définit comme des "principes non négociables", dont l’un des points essentiels est le mariage comme union d’un homme et d’une femme (…)

    Quand il a cité le texte de Bernheim, Benoît XVI l'a qualifié de "soigneusement documenté et profondément touchant". Et, en s’y référant, il l'a sorti de son contexte français et l'a soumis à l'attention du monde entier.

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  • Quid est veritas ?

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    Lu sur le site du journal « Le Monde » :

    A deux jours de la manifestation des opposants à la réforme du mariage organisée dimanche 13 janvier à Paris, trois sondages illustrent les positions des Français sur ce projet de loi et l'ouverture à l'adoption ou encore la PMA aux couples homosexuels.

    63 % des Français contre la PMA. Une large majorité de Français (63 %) n'est pas favorable à ce que les couples homosexuels aient le droit en France de recourir à la procréation médicalement assistée (PMA), d'après un sondage OpinionWay pour Le Figaro-LCI publié jeudi.

    Le clivage politique est nettement marqué : les moins favorables sont les électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle (85 %), suivis par les électeurs de Marine Le Pen (74 %). A l'inverse, les plus favorables sont les électeurs de François Hollande au premier tour (42 %), suivis par les électeurs de François Bayrou (42 %) et de Jean-Luc Mélenchon (39 %).

    Mercredi, les députés PS ont renoncé à déposer un amendement sur cette question dans le projet de loi sur le mariage et l'adoption pour tous, ayant eu l'assurance du gouvernement que ce sujet allait figurer dans un projet de loi sur la famille prévu en mars. Selon le sondage, les Français sont désormais 57 % à être favorables à l'ouverture du mariage aux couples homosexuels (contre 60 %) en mai.

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  • Un père et une mère, ça vaut mieux !

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    Il vaut mieux être éduqué(e) par un père et une mère

    didoc papers -  Jeudi, 10 Janvier 2013

    Des recherches récentes défont les slogans en faveur de l’éducation par des parents homosexuels.

    Deux articles, qui viennent d’être publiés, démontrent que, contrairement à tout ce qu’on avait prétendu pendant des années, il y a des différences réelles entre les résultats d’une éducation impartie dans un contexte parental homosexuel et ceux d’une éducation reçue au sein d’une famille traditionnelle.

    L’article du Professeur Loren Marks

    Il a été publié en juillet 2012 dans Social Science Research sous le titre « Same-Sex Parenting and Children’s Outcomes : A Closer Examination of the American Psychological Association’s Brief on Lesbian and Gay Parenting » (« Education homosexuelle et résultats des enfants : un examen plus précis du dossier de l’Association Psychologique Américaine sur l’éducation gay et lesbienne »). Dans cet article, le Professeur Marks, de l’Ecole d’Ecologie Humaine de la Louisiana State University, révise les 59 études reprises dans un dossier de l’American Psychological Association (APA), publié en 2005, et conclut qu’« aucune des 59 études référencées dans le dossier de 2005 de l’APA ne compare un échantillon significatif et aléatoire, représentatif des parents — gay ou lesbiennes — et de leurs enfants avec un échantillon significatif et aléatoire, représentatif des parents homme-femme mariés et de leurs enfants. Les données disponibles, obtenues surtout à partir de petits échantillons de convenance, sont insuffisantes pour appuyer une conclusion solide, de caractère général, que ce soit dans un sens ou dans un autre ».

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  • Yaakoubieh où un millier de chrétiens sont pris au piège

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    Alep (Agence Fides) – Environ 1.000 fidèles chrétiens grecs orthodoxes et catholiques latins sont pris au piège dans le petit village entièrement chrétien de Yaakoubieh, au nord d’Alep. Privés de tout, sans nourriture, sans électricité, manquant des biens de première nécessité, ils se trouvent au milieu d’intenses combats entre les forces loyalistes et des groupes d’opposition. Il sont dans l’impossibilité de quitter le village et « se trouvent dans des conditions désastreuses, dans lesquelles ils risquent l’extinction ». C’est l’alarme lancé, par l’intermédiaire de l’Agence Fides, par le Père François Kouseiffi OFM cap, Curé de la Paroisse Saint François à Hamra (Beyrouth) qui s’occupe du soin et de l’assistance de près de 500 réfugiés syriens. Les réfugiés ont raconté au Père Kouseiffi la situation tragique du village de Yaakoubieh, dont beaucoup proviennent, et où se trouvent encore beaucoup de leurs parents. Avant la guerre, le village comptait environ 3.000 chrétiens, répartis entre arméniens, orthodoxes et catholiques, qui se sont désormais presque tous enfuis. Des religieuses franciscaines qui partagent le sort des civils se trouvent encore dans le village, indique le religieux. « La situation est très grave. Les fidèles sont pris au piège. Nous cherchons actuellement à les aider par tous les moyens à venir au Liban. Ces jours derniers, un certain nombre de nos émissaires sont partis pour se rendre sur place mais le trajet est très dangereux et, après plus d’une journée de route, ils sont parvenus à Alep. Les contacts avec les chrétiens demeurés sur place sont sporadiques. Ils ont lancé l’alarme s’agissant de leur survie. Ils risquent de mourir dans le silence général ».

    Les chrétiens syriens paient le prix de la déstabilisation du pays et souffrent comme les autres syriens mais, comme les autres minorités, ils demeurent les groupes les plus vulnérables. Sur un total de quelques 4 millions de réfugiés syriens, les chrétiens sont environ 500.000 dont 25.000 se trouvent au Liban. Ces jours derniers, rappelle le Père Kouseiffi, « la vague de gel a rendu leurs conditions beaucoup plus difficiles. Nous sommes en pleine urgence humanitaire. Ils racontent leur drame, leurs espérances et rêvent d’un avenir meilleur pour leur pays ». (PA) (Agence Fides 10/01/2013)

  • France : le véritable enjeu du débat sur la fin de vie

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    Le débat en France sur la fin de vie - Ferdinando Cancelli - Osservatore Romano

    Quel est le véritable enjeu

    Dans les débats bioéthiques, on assiste souvent à l'opposition radicale entre les défenseurs de l'« éthique de la vulnérabilité » et ceux de l'« éthique de l'autonomie », pour reprendre les paroles du sénateur français Jean Leonetti. Le quotidien « La Croix », dans un climat de nouvelle agitation en France sur les propositions d'une éventuelle révision de la loi sur la fin de vie, suggère deux façons de sortir de cette impasse stérile.

    La première est celle d'offrir un instrument qui permette de comprendre en termes simples mais précis les définitions des thèmes en question: Fin de vie. Les clés du débat est un e-book qui affronte en dix chapitres tous les thèmes principaux des délicates questions cliniques et éthiques liées à la maladie incurable. La loi en vigueur, les concepts de dignité et de liberté, les limites de l'assistance hospitalière, les dilemmes suscités par les progrès de la médecine, les perspectives futures sont quelques-uns des arguments traités de façon concise, mais riche de suggestions pour des lectures d'approfondissement.

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  • Belgique : une réforme du financement des lieux de culte ?

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    La Belgique veut réformer le financement des lieux de culte - Radio Vatican

    Le ministre wallon des Pouvoirs locaux Paul Furlan avance "très prudemment" dans son projet de réforme du financement des établissements de culte en Belgique. Le financement des églises chrétiennes, mais aussi des lieux de culte des communautés juives et musulmanes, encore réglé par un décret de 1809, devrait être profondément remanié.

    Le ministre a déposé une note au gouvernement proposant une phase-pilote pour tester de futurs contrats de gestion entre pouvoirs locaux et communautés locales. Paul Furlan (PS) a fait part depuis 2010 de sa volonté de rationaliser le financement des établissements de culte. Après une large concertation, "tout le monde est bien conscient de la nécessité de moderniser le débat", sur cette matière toujours régie par un décret impérial de 1809, indique le ministre dans la presse belge.

    En Belgique le financement des religions se fait à divers niveaux. Le traitement des ministres du culte est assumé par le Service public fédéral de la justice (SPF-J) qui a également la tutelle des cultes. L’enseignement de la religion est pris en charge par la région Wallonie-Bruxelles, tandis que les frais liés à l’entretien des bâtiments religieux sont assurés par les communautés locales : les communes pour les cultes catholique, protestant, israélite et anglican, les provinces pour les cultes islamique, orthodoxe et la laïcité organisée. Cette situation, héritée de l’époque napoléonienne, n’est plus adaptée à la réalité actuelle, notamment face à l’augmentation du nombre de personnes sans confession.

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  • Invoquer Allah : les chrétiens malais rejettent l'ordonnance du sultan de Selangor

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    ASIE/MALAISIE - La Fédération chrétienne de Malaisie entend « exercer notre droit constitutionnel sur l’usage du nom Allah »

    Kuala Lumpur (Agence Fides) – Les chrétiens de Malaisie n’observeront pas l’interdiction d’utiliser le terme Allah imposée hier par une ordonnance du sultan de l’Etat de Selangor (voir Fides 09/01/2013). Les églises en Malaisie font front commun : dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides, la Fédération chrétienne de Malaisie (CFM) réaffirme son « droit constitutionnel » d’appeler Dieu par le terme Allah, rappelant que le mot en question est présent dans les Bibles en langue malaise depuis plus de 400 ans. La Fédération, constituée en 1985, est un organisme œcuménique qui rassemble les principales églises protestantes et orthodoxes et la Conférence des Evêques catholiques.

    Le communiqué note que « Allah est un mot arabe utilisé par toutes les communautés chrétiennes de langue Bahasa Malaysia » citant les chrétiens des groupes ethniques Orang Asli, Baba, les chrétiens qui vivent dans les provinces de Saba et Sarawak, ainsi que tous ceux qui vivent en Malaisie péninsulaire.

    Le Président de la Fédération chrétienne, réaffirme que, « conformément à l’article 11 de la Constitution fédérale de la Malaisie, nous affirmons le droit de toute personne de professer et de pratiquer sa propre religion et, dans ce contexte, la liberté des églises d’utiliser la Bible en langue Bahasa Malaysia, dans le cadre de toutes nos célébrations liturgiques et de nos rencontres de culte ».

    Au cours de ces trois dernières années, les églises et le gouvernement de Malaisie se sont confrontés, notamment dans le cadre d’une procédure judiciaire, sur la question de l’usage du terme Allah qui, selon certains, devait être exclusif de l’islam. Les chrétiens, en réaffirmant leur droit légitime, ont remporté la cause devant le tribunal en 2009. Afin de renforcer leur position, les églises se réfèrent à des documents historiques tels que le Dictionarium malaico-latino et latin-malaicum » édité en 1631 et réédité récemment. Le texte, qui contient le mot Allah comme traduction de Dieu, représente la preuve historique que les missionnaires chrétiens tels que Saint François Xavier, ont joué un rôle fondamental dans l’échange de connaissance et de culture entre l’Europe et le sud-est asiatique. (PA) (Agence Fides 10/01/2013)

  • Le cardinal Barbarin manifestera dimanche contre le mariage pour tous

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    Nous lisons sur Slate.fr :

    Philippe Barbarin et le mariage pour tous: «Quand on malmène le sens des mots, on crée de la violence»

    Le cardinal de Lyon sera présent dimanche à la manifestation contre le projet de loi gouvernemental. Dans un entretien, il revient sur sa position et s'explique sur ses propos polémiques sur l'inceste et la polygamie. Archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin est l’un des leaders de la contestation du projet de loi su l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe et sera présent à la tête des manifestants, dimanche 13 janvier.

    «C’est une manifestation qui vient du fond de la société elle-même et qui déclenche une forte mobilisation», dit-il.

    Dans cet entretien pour Slate.fr, il revient sur le rôle de l’Eglise et de l’école catholique dans la contestation, sur l’attitude de François Hollande et sur la polémique qui a suivi ses récents propos sur l’inceste et la polygamie.

    Irez-vous manifester le 13 janvier et y a-t-il des consignes épiscopales à cet égard?

    — Oui, j’irai manifester le 13 janvier, comme je l’avais fait à Lyon le 17 novembre. Il n’y a pas de consigne nationale donnée aux évêques: nous ne sommes pas un parti politique donnant des mots d’ordre. Tous les évêques convergent dans l’analyse, mais chacun réagit avec son tempérament.

    Le cardinal André Vingt-Trois ira saluer les manifestants, mais ne manifestera pas lui-même dans la rue. Il a choisi de faire entendre sa voix auprès du Parlement, du gouvernement et du président de la République. L’évêque de Blois, Maurice de Germiny, se dit «en résistance» et rejoindra la marche. Dans ma province ecclésiastique de Lyon, l’évêque de Chambéry a fait lire ses consignes par les curés de son diocèse. Un autre a annoncé qu’il n’irait pas manifester, mais a encouragé ses fidèles à le faire.

    Moi-même, à Lyon, je n’ai pas donné de consignes. J’ai demandé au service de la Pastorale familiale de mon diocèse d’être disponible pour informer ceux qui le souhaitent. Cette liberté de chaque évêque me convient parfaitement. On se sait en convergence, mais on n’est pas des clones.

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    A lire également : Conjugalité, famille, parentalité, filiation; déclaration de l'Académie catholique de France

    Et aussi : Une manifestation pour protéger tous les Français