Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Quand la Belgique se jette à corps perdu dans l'euthanasie

    IMPRIMER

    Lu sur le site de Famille Chrétienne :

    La Belgique, à corps perdu dans l’euthanasie

    Par Matthieu Bruynseel

    En Belgique, le nombre d’euthanasies a augmenté de 50 % en deux ans… et encore, il ne s’agit que des euthanasies déclarées. Au cœur du problème : la peur de souffrir ou de perdre son autonomie.

    Les années passent et les statistiques ne cessent de progresser à grande vitesse. Selon le dernier rapport de la commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, publié fin août, 3 239 déclarations d’euthanasie ont été enregistrées en Belgique sur la période 2012-2013, contre 2 086 les deux années précédentes. A en croire le rapport, cette hausse spectaculaire des euthanasies (+ 55%) s’expliquerait par « la diffusion progressive de l’information relative aux décisions en fin de vie auprès du public et des médias ».

    Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’euthanasie ne concerne pas que des personnes âgées, voire très âgées. Les demandes proviennent majoritairement (2 088 sur 3 239, soit 65 %) de personnes d’âge moyen, entre 40 et 80 ans. Les derniers chiffres montrent cependant une augmentation du nombre de déclarations chez les plus de 80 ans.

    Qu’est-ce qui motive alors ces gens dans la fleur de l’âge à vouloir mourir ? Bien souvent, il s’agit de la peur de se voir diminuer. « On entend souvent le patient dire : “Je ne veux pas être dépendant” », explique de Dr Timothy Devos, du service hématologie à l’hôpital universitaire de Louvain. Pour cette génération fortement touchée par le cancer, le simple risque de ne plus pouvoir être autonome est insupportable… même dans les cas où une rémission est possible. Si on ne peut que respecter cette peur de souffrir, il faut remarquer que c’est la banalisation de l’euthanasie qui fait croire aux patients que leur diminution physique leur enlèverait toute dignité.

    Les exemples sordides d’euthanasie pour raisons psychologiques ne manquent pas.

    Dans la plupart des cas, l’euthanasie est demandée suite à des souffrances physiques. Mais le rapport national indique que le nombre d’euthanasies pour raisons psychiques devient presque aussi élevé. Un violeur condamné à trente ans de prison ; un transsexuel dont l’opération de changement de sexe avait échoué… les exemples sordides d’euthanasie pour raisons psychologiques ne manquent pas. Une dérive qui était pourtant considérée comme improbable il y a quelques années.

    Pour le médecin flamand, « on peut dire que les mentalités ont profondément changé. La loi a eu une influence énorme. Pour la faire passer, on a présenté des cas extrêmes, mais la pente glissante a aujourd'hui été dépassée ».  Une preuve a posteriori que la loi belge de 2002 a également modifié la conception de la dignité des malades, en favorisant l’idée selon laquelle ceux qui souffrent n’auraient plus de raison de vivre.

    Les vrais chiffres : une histoire belge ?

    Sujet d’étonnement : la très grande différence entre la pratique en zone flamande (au nord du pays) et en zone francophone (au sud). En effet, 80 % des déclarations d’euthanasies proviennent de Flandre. Une différence du simple au quadruple ! Une situation qui interpelle d’autant plus qu’elle ne correspond pas au ratio démographique.  « Les Flamands sont plus proches de la mentalité hollandaise. Il est possible que les gens aient été influencés par la proximité avec les Pays-Bas », analyse le Dr Devos.

    Mais cela révèle surtout un problème sous-jacent : les chiffres officiels ne reflètent pas la situation réelle. En effet, ce sont les médecins eux-mêmes qui doivent transmettre le chiffre des euthanasies à la commission. Or, un grand nombre d’entre eux avouent ne tenir aucune donnée des euthanasies qu’ils pratiquent. Une situation reconnue par la commission, qui admet quelle « n’a pas la possibilité d’évaluer la proportion du nombre d’euthanasies déclarées par rapport au nombre d’euthanasies réellement pratiquées ». Ce qui relativise de facto la différence observée entre les euthanasies chez les francophones et celles en Flandre.

    On peut donc penser que le nombre réel d’euthanasies est bien supérieur aux chiffres donnés par la commission. Contrairement à ce qu’évoque le rapport, les euthanasies pourraient constituer bien plus que les  1,5 % du nombre total de décès dans le petit royaume.

     Lire également : Un détenu belge va être euthanasié (Alliance Vita)

  • Le terrorisme djihadiste s'invite en Belgique

    IMPRIMER

    Lu sur le site de la RTBF :

    Le parquet aurait déjoué des attentats jihadistes planifiés en Belgique

    Nos confrères de l'Echo ont révélé l'information ce samedi matin: des attentats auraient été déjoués sur le sol belge. Le parquet fédéral aurait fait échouer plusieurs attaques au fil de ces derniers mois. D'après l'article, elles auraient été fomentées par des combattants belges revenus de Syrie. Et les services de sécurité et la justice auraient volontairement tu ces informations pour ne pas alarmer la population.

    Ces informations ne sont pas confirmées officiellement. Disons qu'il y a du vrai: des personnes au profil très agressif auraient été arrêtées, mais officiellement personne ne confirme qu'on aurait déjoué des attentats. 

    Du côté du ministre de l'Intérieur, on se refuse à tout commentaire, vu la sensibilité du dossier. On nous dit seulement que beaucoup d'énergie est consacrée au dossier et que de nombreuses personnes y travaillent. 

    Au Parquet fédéral aussi, même refus de confirmer si des attentats ont été déjoués. Mais on parle quand même d'opérations et de mandats d'arrêts délivrés dans le cadre d'un travail très long et continu sur ces dossiers liés au retour des combattants partis en Syrie. Jean-Pascal Toreau, porte-parole du parquet fédéral explique la section anti-terrorisme du parquet fédéral s'occupe "du terrorisme en général et plus précisément de cette problématique de ces personnes qui reviennent de Syrie. Tout ça donne lieu concrètement à l'exécution d'opérations qui ont eu lieu, elles-même suivies de mandats d'arrêt. Les efforts seront continus pour garantir la sécurité en Belgique".

    D'autres sources évoquent trois ou quatre personnes arrêtées ces derniers mois. Des combattants de retour de Syrie qui avaient des profils très agressifs et auraient manifesté l'intention de commettre des actes terroristes. Ces gens auraient donc été neutralisés. 

    Par contre, impossible de quantifier la menace nous dit-on. Tout estimation sur la proportion de terroristes revenus de Syrie serait tout-à-fait fantaisiste.

    Odile Leherte

  • Le califat islamique, un rêve arabe

    IMPRIMER

    L’Etat islamique, un rêve arabe

    par Thomas Flichy de La Neuville sur le site de l'Homme Nouveau

    Jour après jour, l'État islamique occupe le devant de la scène et suscite des analyses contrastées. Et d'abord sur son appelation. Est-il oui ou non un État ? Thomas Flichy de La Neuville, spécialiste du Moyen-Orient, apporte ici son anlyse.

    Le droit romain face à la réalité musulmane

    L’on ne peut qu’être frappé par l’incapacité absolue des analystes occidentaux à déchiffrer la nature profonde de l’Etat islamique. Des hommes politiques, pétris de droit romain se sont plus à poser une analyse juridique sur ce phénomène nouveau. A leurs yeux, l’Etat islamique, ne serait pas un Etat au sens du droit international mais bien une organisation criminelle. Il importerait, par conséquent de s’attaquer à lui par des mesures techniques, et en premier lieu par des frappes aériennes. Mais l’Etat islamique n’est il qu’une organisation criminelle ?  

    Plus qu'un État

    Il est bien plus que cela : c’est un rêve arabe. Un rêve éveillé, qui sème la mort. Mais avant tout une aspiration fantasmagorique à la puissance retrouvée après les humiliations subies. Il n’est que de voir défiler les images de propagande des films qu’il produit. La minorité djihadiste encadre les foules par le biais d’exercices rôdés d’autosuggestion. Il suffit de scander le mot de califat pour qu’il devienne réalité. Ce Califat promet à des foules extatiques l’avènement de Dieu parmi les hommes. Dans ce contexte, les exécutions d’otages ne sont en rien perçues comme des actes criminels mais bien comme des actes d’expiation, en raison des crimes commis par l’Occident contre Dieu.

    Sentiment national

    D’autre part, la plus plupart des adhérents à l’Etat islamique sont animés par un sentiment national très fort, qui dépasse souvent leurs aspirations religieuses. Ils se perçoivent déjà comme les victimes d’un complot imaginaire entre les Etats-Unis, l’Iran et la Syrie. Mais lorsqu’un peuple marche en rêve, les bombardements sont en général sans effet. Surtout lorsqu’ils sont téléguidés par des élites somnambules.  

    Thomas Flichy de La Neuville est professeur à l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux, à l’Ecole Navale puis à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr. Il est spécialiste de la diplomatie au XVIIIe siècle et auteur de plusieurs ouvrages de géopolitique. Son dernier livre, en collaboration avec Olivier Hanne, vient de paraître : La dette ou le crépuscule des peuples, Editions de l'Aube, septembre 2014.

  • Sommes-nous plongés dans une troisième guerre mondiale ?

    IMPRIMER

    Tel semble être le sentiment du pape :

    Lors de son retour de Corée :

    « Aujourd’hui, nous sommes dans un monde en guerre, partout !, avait estimé le pape dans sa conférence de presse dans le vol retour de Séoul le 18 août, reprenant l’expression de « troisième guerre mondiale, mais "disséminée" ». (source)

    Lors de la messe célébrée à Redipuglia :

    Le Pape François a une nouvelle fois dénoncé la «folie de la guerre» alimentée par les «planificateurs de la terreur» et par les «organisateurs de l’affrontement» assoiffés d’argent et pouvoir. La sévère mise en garde du Pontife Romain a résonné samedi matin, 13 septembre, au cours de la Messe célébrée à Redipuglia, en souvenir du centenaire de la Première guerre mondiale. Le Pape François – comme il l’avait déjà fait le 18 août dernier pendant son voyage en avion de retour de la Corée – a évoqué à nouveau l’image d’«une troisième guerre mondiale combattue “par morceaux”, avec des crimes, des massacres, des destructions». (source)

    Lors de la réception de délégués d'organisations juives :

    Le pape François a reçu mercredi 17 septembre au soir, à la résidence Sainte-Marthe du Vatican, une délégation d’une quarantaine de dirigeants d’organisations juives membres du Congrès Juif Mondial, menée par son président Ronald S. Lauder. Ce dernier a fait quelques confidences sur les échanges entre le Souverain Pontife et les dirigeants juifs, qui portaient, notamment, sur la persécution des chrétiens du Moyen-Orient. Ronald S. Lauder a confié à la presse : « Le pape François nous a dit en privé qu’il pensait que nous étions entrés dans la Troisième Guerre mondiale. Mais contrairement aux deux premières, au lieu de se déclencher tout d’un coup, cette guerre arrive par étapes (…) [Le pape] nous a dit : “ça été d’abord votre tour, maintenant c’est le nôtre”. En d’autres termes, ce sont d’abord les juifs qui ont souffert d’attaques féroces et sur lesquelles le monde s’est tu, et aujourd’hui ce sont les chrétiens qui sont exterminés et le monde se tait ». Ronald S. Lauder a également stigmatisé l’apposition de la lettre noun sur les maisons des chrétiens de Mossoul, ne voyant pas de différence dans cette pratique « avec celle de l’imposition par les nazis de l’étoile jaune aux juifs pour les séparer des autres ». (source)

  • Le pape François « encommissionne » la question de la réforme des annulations de mariage

    IMPRIMER

    Aujourd’hui, selon le « Figaro » (avec Reuters) :

    « Le pape François a créé une commission chargée de réfléchir aux moyens de simplifier la procédure de reconnaissance en nullité d'un mariage, ce qui faciliterait les séparations pour les catholiques, a annoncé ce samedi le Vatican. Cette commission de 11 membres formée de théologiens et de spécialistes en droit canon aura "pour objectif de simplifier la procédure du procès (matrimonial canonique), de la rendre plus souple tout en sauvegardant le principe d'indissolubilité du mariage", écrit le Vatican.

    L'Eglise catholique, qui ne reconnaît pas le divorce, peut, par un "décret de nullité", déclarer qu'un mariage n'était pas valable au moment de sa célébration si certaines conditions n'étaient pas réunies chez les époux, notamment le libre arbitre, la maturité psychologique ou la volonté d'avoir des enfants. La plupart des annulations sont prononcées au niveau du diocèse mais chaque décision doit être réexaminée par un tribunal d'appel, ce qui aux yeux de nombreux réformateurs constitue une étape supplémentaire superflue et vouée à être supprimée.

    Les catholiques qui divorcent et se remarient en dehors de l'Église sont considérés par cette dernière comme toujours liés à leur premier conjoint et vivant dans le péché, ce qui leur interdit de recevoir les sacrements tels que la communion. La situation de ces catholiques remariés mais désireux de continuer à participer à la vie de l'Eglise est un sujet de vif débat et devrait être l'un des principaux thèmes abordés lors du synode des évêques organisé en octobre au Vatican. La semaine dernière, François a marié 20 couples, dont certains vivaient déjà maritalement avec des enfants, à la basilique Saint-Pierre de Rome. »

    Ref. Le Pape réfléchit aux annulations de mariages

    JPSC

  • France : un miracle impressionnant ouvre la voie à la canonisation du Père Jerzy Popieluszko

    IMPRIMER

    Jerzy Popiełuszko.jpgC'est ce samedi 20 septembre 2014, lors d’une messe célébrée au monastère de l’Annonciade à Thiais, que Mgr Santier , évêque de Creteil, annonce l’ouverture de l’enquête pour la canonisation du père Popieluszko. Lu sur « aleteia » :

    "On est toujours trop petit pour une telle grâce. Devant le passage de Dieu,  on se sent tout petit", confie Mgr Michel Santier, au micro de Cyprien Viet, de Radio Vatican. L'évêque de Créteil ne cache pas son émotion face à cette étonnante aventure spirituelle (lire notre article à ce sujet), lui qui avait justement confié son diocèse à l’intercession du martyr polonais lors d’un voyage en Pologne, un an avant cette guérison, le 14 septembre 2012.

    Ce samedi, lors d’une messe célébrée au monastère de l’Annonciade à Thiais, dans le département français du Val-de-Marne, l’évêque de Créteil annonce donc officiellement que la Congrégation pour la cause des saints a ouvert la procédure de canonisation du Père Jerzy Popieluszko. Le monde entier se souvient de ce prêtre polonais, torturé et tué par la police politique polonaise en 1984. Il était alors devenu l’icône de la résistance polonaise au régime communiste.

    Le Père Jerzy Popieluszko avait été béatifié en 2010 lors d’une cérémonie organisée à Varsovie, à laquelle avait assisté sa mère, décédée depuis. " Il est déjà béatifié, mais il n'y a pas eu besoin de miracle puisqu'il est martyr", explique Mgr Santier. Mais il n'en va pas de même pour la canonisation. Et c’est justement une guérison aussi étonnante que soudaine, qui pourrait bien être reconnue comme le miracle initiant la procédure.

    "La guérison s'est passée dans le diocèse, à l'hôpital Albert-Chenevier,raconte l'évêque de Créteil. La personne présumée guérie souffrait d'un cancer. Les médecins avaient décidé d'arrêter le traitement, et avaient dit à son épouse que c'était la fin. Elle avait déjà pris contact avec les pompes funèbres." Mais une soeur polonaise de l'aumônerie de l'hôpital l'a convaincue de faire appel à un prêtre. "Le père Bernard Brien, qui venait tout juste d’être ordonné prêtre en « vocation tardive » était né le même jour que le martyr polonais, le 14 septembre 1947. Il lui a donné le sacrement des malades, et a terminé en sortant une image du père Popieluzko. Il a prié, il s'est adressé au Seigneur en disant "aujourd'hui c'est notre anniversaire. Il faut que tu fasses quelque chose, c'est le moment d'intervenir." L'épouse que j'ai reçu m'a dit qu'aussitôt après, il avait ouvert les yeux. Le lendemain, la soeur est venue le visiter ; elle a vu qu'il n'était pas dans son lit, et a cru qu'il était décédé. Puis elle a vu qu'il était débout et qu'il marchait. Le rapport des médecins a constaté qu'il n'y avait plus de cellules cancéreuses."

    Il revient donc à l’ordinaire du lieu, en l’occurrence l’évêque de Créteil, d’annoncer officiellement l’ouverture de l’enquête pour la canonisation du père Popieluszko. " La soeur polonaise était très heureuse, c'est elle qui a prévenu Varsovie, se souvient Mgr Santier. A la demande du cardinal Nisz, archevêque de Varsovie, qui a prévenu la congrégation des saints, nous allons ouvrir cette enquête ce samedi, en vue de la reconnaissance d'une guérison miraculeuse mais présumée, C'est la cause des saints qui instruira et la présentera au Pape, qui en définitive prend la décision. Après, si cette guérison est reconnue, cela initiera le processus de canonisation du père Popieluszko."

    Ref. Un miracle dans le Val-de-Marne ouvre la voie à la canonisation du Père Jerzy Popieluszko

    JPSC

  • Martin Maindiaux, un "héros" belge et cambodgien

    IMPRIMER

    (Via Liberté Politique)
    [Enfants du Mékong]  Il y a des réputations surfaites, des vedettes qui n’en sont pas. Mais on découvre parfois des gens remarquables qui vous réconcilient avec l’humanité. Ils sont rares ! Si l’on met la main dessus, ne les lâchons pas ! Tel est Martin Maindiaux, directeur Cambodge d’Enfants du Mékong. Belge, autant que cambodgien, Martin a eu une vie de mouvement et d’aventure, mais toujours au service des autres.

    Sa vie est intéressante, parce que l’on se dit : « voilà vraiment un modèle pour tous les humanitaires sur le terrain »… Martin "Bambou" depuis 17 ans au Cambodge, vient d'être nommé sous-secrétaire à l'Education du royaume.

    Il y a un an, Enfants du Mékong a fait la rencontre de Frédérique Bedos, une ancienne journaliste internationale renommée. Frédérique a décidé il y a quelques années de lancer un média philanthropique, pour mettre en avant des personnes qui se donnent, des exemples de vie, des héros humbles et anonymes en montant www.leprojetimagine.com
    En janvier dernier, Frédérique Bedos, et son équipe (tous bénévoles !) sont partis à la rencontre de Martin à Sisophon.

  • Mariage : l'Eglise complètement décalée ?

    IMPRIMER

    L'abbé Christophe Cossement, sur son site donchristophe.be, affronte les grandes questions relatives au mariage en prévision du prochain Synode :

    Le mariage dans tous ses états

    Le mariage est une réalité si grande et si mal comprise à la fois. Les débats actuels autour des préparatifs du Synode d’octobre 2014 sur la famille m’ont poussé à écrire ce texte, où je dis un tout petit peu du mariage et surtout de ce qui lui arrive de difficile et de ce que la foi permet alors. Dieu a fait un don si grand aux hommes et aux femmes quand il leur a permis de dire une parole qui mobilise le ciel et la terre pour toute leur vie. Surtout dans les épreuves il ne retire pas son don et il continue à nous interpeller. Car il est le Dieu de la vie.

    Question 1

    Pourquoi les divorcés-remariés sont-ils exclus des sacrements ? pourquoi l’église refuse-t-elle le pardon à leur égard en les excluant ? le Christ accueille tout le monde mais l’Église rejette ! l’Église doit évoluer dans un contexte où 1 mariage sur 2 se solde par un divorce ! tout le monde peut se tromper, le divorce n’est-il donc pas une liberté fondamentale ?

    Question 2

    Pourquoi l’Église défend-elle un modèle familial traditionnel alors qu’aujourd’hui de nombreux nouveaux modèles existent ? pourquoi l’Église ne s’adresse-t-elle qu’à la famille traditionnelle ? aujourd’hui, ce qui définit la famille, c’est davantage un état de fait à un moment donné  : ceux qui vivent sous un même toit — pourquoi l’Église n’évolue-t-elle pas sur cette définition ?

    Lire les réponses sur le site de l'abbé Cosement

     

  • En Corée, c'est le "mois des martyrs"

    IMPRIMER

    L’Archidiocèse de Séoul a proclamé le mois de septembre Mois des Martyrs, en mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour l’Evangile en Corée. La mémoire des Martyrs coréens se célèbre le 20 septembre, en souvenir des 103 martyrs tués in odium fidei au cours des persécutions qui sévirent dans le pays par vagues successives entre 1839 et 1867.

    Ce groupe de 103 martyrs comprend dix missionnaires français (dont trois évêques), André Kim, premier prêtre coréen, et 92 laïcs, notamment Paul Chong, un des chefs de la communauté chrétienne. Certains étaient mariés, d'autres s'étaient donnés entièrement à Dieu, bien avant qu'il ne fut question de vie religieuse. Ils furent victimes de grandes persécutions entre 1839 et 1866. Jean Paul II les a canonisés en 1984 lors de sa visite pastorale en Corée: c'est la première canonisation en dehors de Rome.

    Dans la chapelle du Campus théologique, l’Université catholique de Corée, sont conservés certains restes de la dépouille mortelle de Saint André Kim Taegon (1821-1846), le premier prêtre coréen martyr, canonisé par le Bienheureux Pape Jean Paul II en 1984.

    Lors de son récent voyage en Corée, le pape François a béatifié Paul Yun Ji-Chung et ses 123 compagnons, exécutés de la fin du XVIIIème et du XIXème siècle. Paul et son cousin avaient été martyrisés pour avoir voulu organiser des funérailles catholiques pour sa mère, sans respecter les rites confucéens. Tous les nouveaux bienheureux étaient des laïcs, à l'exception d'un prêtre, James Mun-mo, venu de Chine.

  • Chrétiens d’Orient : le témoignage du Père Rachid

    IMPRIMER

    Vu sur le « Salon Beige »

    Alors que la guerre en Syrie et l'avancée des djihadistes de l'Etat islamique menacent la sécurité du Liban, le père Rachid, prêtre à Beyrouth depuis 20 ans, fait part de ses inquiétudes sur la situation des chrétiens d'Orient.

     JPSC

  • Irak – La leçon de Ninive

    IMPRIMER

    Le combat mené par les islamistes est aussi culturel, et appelle une réaction tant en Orient qu’en Europe. D’ Aymeric Pourbaix, cet éditorial dans « Famille chrétienne » :

    Dans les écoles de Mossoul et de la plaine de Ninive, il est désormais impossible de porter un prénom chrétien. Ordre des djihadistes de l’État islamique, rapporté par l’agence Fides, qui montre bien la dimension culturelle de la terreur imposée à ce pays : c’est la mort programmée d’une civilisation, celle de la Bible, peu à peu gommée du paysage qui l’a vu naître. Et emportant avec elle la culture dans son ensemble, puisque les cours de philosophie ont également été supprimés, faute de se référer directement à Dieu.
    C’est dire combien l’action militaire engagée par la coalition internationale pour détruire le Califat islamique, si elle est nécessaire, ne suffira pas. Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman, a donc raison lorsqu’il parle de « guerre culturelle » à mener contre l’islamisme, qu’il condamne d’ailleurs sans appel. Mais il faut aller plus loin et analyser les racines de cette nouvelle menace. Sur ce point précis, le courage intellectuel et la liberté d’expression – ceux du prophète Jonas à Ninive – sont plus que jamais nécessaires pour discuter des idées, sans pour autant stigmatiser tous les musulmans. Est-il raisonnable de considérer, comme le fait Obama, que ces terroristes n’ont rien à voir avec l’islam, quand bien même ils s’en réclament, et font diffuser dans les rues de Mossoul des conférences sur le « bon islam » ? Dans sa conférence de Ratisbonne en 2006, Benoît XVI avait eu l’audace de poser la question du rapport ambigu entre islam et violence. On se souvient de la vague d’indignations et de violences qui s’étaient ensuivies… Aujourd’hui, cette question et d’autres sont plus que jamais d’actualité : pourquoi le nécessaire alliage entre foi et raison, et leur « purification » mutuelle (encyclique Foi et raison, Jean-Paul II, 1998) ne fonctionne-t-il pas dans la religion musulmane ? Pourquoi l’islam est-il également ce carcan politique et social qui interdit de changer de religion dans la plupart des pays musulmans, si ce n’est dans tous ? D’autre part, en France, il ne faut pas se cacher non plus le vide existentiel et familial, qui explique que 930 jeunes français soient partis se battre en Syrie et en Irak. Comment ne pas relier ce triste record avec l’apostasie de la foi chrétienne dont nous souffrons depuis deux cents ans, et qui laisse la place aux idéologies les plus folles ? Dans les semaines qui viennent, le pape François aura au moins deux occasions de rap­peler à l’Europe qu’elle est chrétienne : son voyage dans l’ex-pays communiste qu’est l’Albanie le 21 septembre, puis son discours au Parlement européen le 25 novembre. Ce dont l’Europe a le plus besoin aujourd’hui, c’est d’un nouveau Jonas, prêchant la conversion à la ville païenne de Ninive. Alors le martyre des chrétiens d’Irak n’aura pas été vain…

    Ref. Irak – La leçon de Ninive

    JPSC 

  • Témoignage: une curieuse amulette sur papyrus vieille de plus de 1.500 ans parle de l’Eucharistie

    IMPRIMER

    Lu  sur le site de « Famille chrétienne » :

    C'est lors d'une conférence consacrée à sa collection de papyrus le 4 septembre dernier que la bibliothèque de l'université de Manchester a vendu la mèche : l’historienne Roberta Mazza a découvert un document du VIe siècle, écrit en grec, le plus ancien exemple d'utilisation de la liturgie eucharistique comme charme protecteur, et qui constitue un témoignage des pratiques des premiers chrétiens. Roberta Mazza, chercheuse à l’Institut de Recherche John Rylands, se trouvait dans la bibliothèque du même nom, qui serait la plus grande du Royaume-Uni et abriterait un fragment de l'évangile de Jean, l’original le plus ancien du Nouveau Testament. Elle était en train d’analyser et de classer quelques-uns des milliers de fragments de documents historiques inédits conservés dans les dépôts de la bibliothèque, quand elle a repéré ce papyrus.

    Une protection contre le malheur

    Daté d'environ 300 ans après la conversion au christianisme de l'empereur romain Constantin, le premier mot que l’historienne  réussit à traduire soulignait déjà son essence chrétienne : manne, le pain biblique que Dieu fit pleuvoir du ciel sur le peuple d’Israël lors de son exode. Selon ses explications, le reste du texte est un mélange de passages de l’Ancien et du Nouveau Testament, une sorte de protection, semble-t-il, contre le malheur. Cela montre,  affirme l'historienne,  comment les premiers chrétiens adoptèrent la tradition  païenne - d’abord égyptienne puis gréco-romaine ensuite -  de porter des prières aux dieux au sein d'une amulette, celle-ci étant perçue comme une sorte de charme, un objet porte-bonheur protégeant celui qui la porte contre les dangers.
    Pour élaborer ces objets et les porter dans des médaillons autour du cou ou les garder à la maison, les premiers chrétiens auraient remplacé les prières polythéistes par des citations bibliques, ce qui indiquerait une relation très étroite avec la Bible. "Aujourd’hui, nous pensons la Bible comme cette œuvre fixe où chaque mot est à sa place dans un endroit précis, explique Roberta Mazza. Un tel document indique que la connaissance de la Bible a été transmise beaucoup plus par oral à travers des passages choisis, par la liturgie, les prières et amulettes, que par un livre complet.

    Ecrit sur un reçu fiscal  

    L’historienne précise que l’analyse spectrale du document révèle qu’il s’agit en fait de papier recyclé, et qu’au dos, apparaissent, atténuées quasiment effacées, les lettres d’un reçu pour le paiement de taxes sur les céréales, reçu certifié par le collecteur de la ville égyptienne de Tertembuthis (l’actuelle el-Ashmunein). Le fabricant de l’amulette aurait probablement coupé un morceau du reçu, écrit au dos le texte religieux et plié le papyrus afin de le porter à l’intérieur d’un médaillon ou d’un pendentif. C’est pourquoi le reçu fiscal à l’extérieur aurait été endommagé et a disparu. Bien que la pièce n'offre pas beaucoup d'informations sur son propriétaire, Roberta Mazza pense qu’il s’agit d’un habitant  du village voisin de Hermopolis. Le fabricant de l’amulette connaissait, c’est clair, la Bible, mais a commis beaucoup d’erreurs : certains mots sont mal orthographiés, d’autres dans le désordre. Ce qui donne à penser qu’il a été écrit de mémoire au lieu d’être copié. Selon le Dr Mazza, on peut dire qu’il s’agit là d’un exemple incroyablement rare de christianisme et de Bible compréhensible par des gens ordinaires – et non seulement réservé aux prêtres et à l’élite. D’où la conclusion que la connaissance et l’utilisation de la Bible dans l’Egypte du VIe siècle était plus répandue qu’on ne le pensait. Il semblerait que ce document ait atterri à la Bibliothèque anglaise vers 1901, mais nul ne connaissait jusque-là son importance. Le texte de l’amulette est une combinaison originale de passages bibliques, notamment un psaume, et de la description par Matthieu de la Dernière Cène.

    Voici le texte intégral du papyrus :  

    "Craignez vous tous celui qui règnera sur la terre. Nations et peuples, sachez que Christ est notre Dieu. Car il parla et ils commencèrent à être, il commanda et ils furent créés ; il mit chaque chose sous nos pieds et nous délivra de la volonté de nos ennemis. Notre Dieu prépara une table dans le désert sacré et donna la manne à manger pour une nouvelle alliance : le corps immortel du Seigneur  et le sang que le Christ versa pour nous en rémission de nos péchés."

    Réf. une curieuse amulette sur papyrus vieille de plus de 1 500  ans parle de l’Eucharistie

     JPSC