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  • Marie, pur visage de l'Eglise

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    c1612694cd_59532048_o2.jpgCité du Vatican, 3 septembre 2014 (VIS).

    Durant l'audience générale tenue place St.Pierre, le Pape François a développé le concept de l'Eglise mère: "On ne devient pas chrétien par soi même, de ses propres forces, de manière autonome ou comme en laboratoire. La foi naît et grandit au sein du grand corps qu'est l'Eglise... Réellement mère, elle nous donne la vie dans le Christ et nous fait vivre en frères dans la communion de l'Esprit". La maternité de l'Eglise a pour modèle Marie qu'elle continue. "Dans la fécondité de l'Esprit, l'Eglise continue d'engendrer de nouveaux fils... La naissance de Jésus dans le sein de Marie est le prélude à la renaissance de chaque chrétien dans celui de l'Eglise...

    Ainsi comprend-on le lien si profond existant entre Marie et l'Eglise. En regardant Marie, on découvre le visage le plus beau et le plus tendre de l'Eglise, et dans l'Eglise nous reconnaissant les traits sublimes de Marie... Elle nous a enfantés dans le baptême et depuis se comporte en mère attentive, nous faisant grandir dans la foi et nous indiquant avec la force de la Parole le chemin du salut et le rejet du mal". Elle a reçu le trésor de l'Evangile non pour le séquestrer mais le diffuser généreusement, et "c'est dans ce service d'évangélisation que le manifeste la particularité de l'Eglise. Comme une mère, elle nous alimente spirituellement et fait fructifier en nous la vie chrétienne... Avec un courage maternel, elle sait défendre ses fils de tout danger".

    Puis le Saint-Père s'est demandé pourquoi Satan revient sans cesse alors que Dieu l'a vaincu: "Il revient toujours avec ses tentations et tel un lion rugissant il cherche à dévorer l'homme. Nous ne devons donc pas être ingénus mais vigilants et résistants dans la foi, avec l'aide et en suivant les conseils de la mère Eglise. Elle est toujours près de ses enfants dans la difficulté". L'Eglise, a-t-il rappelé, est constituée de l'ensemble des baptisés, qui "ne doivent pas craindre de témoigner de cette maternité. Confions nous donc à Marie pour que nous ayons son esprit maternel envers nos frères, dans leur accueil sincère comme dans le pardon, afin de leur donner force, confiance et espérance".

  • À propos de la béatification de Mgr Alvaro del Portillo le 27 septembre prochain à Madrid

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    02dal_20140816124939098098 (1).jpgMgr Alvaro del Portillo (1914-1994), successeur direct de saint Josémaria à la tête de l’Opus Dei, sera béatifié à Madrid le 27 septembre. Le Directeur de la Rédaction du mensuel « La Nef » a interrogé Mgr Antoine de Rochebrune, vicaire pour la France de la prélature de l’Opus Dei, sur ce que représente ce nouveau saint et ce qu’est réellement l’Opus Dei au sein de l’Eglise romaine. Extraits :

    La Nef – Qui était Mgr Alvaro del Portillo, comment a-t-il marqué l’Opus Dei ?

    Mgr Antoine de Rochebrune – Né en 1914 et décédé en 1994, il a été le successeur immédiat du fondateur, après en avoir été le bras droit pendant de nombreuses années. Il était, en quelque sorte, un fils aîné pour saint Josémaria, celui dont ce dernier disait qu’il avait le mieux saisi l’esprit de l’Opus Dei et le vivait avec la fidélité la plus exemplaire.(…).  Il a très rapidement occupé diverses fonctions de gouvernement dans l’Opus Dei et a succédé à saint Josémaria à la mort de ce dernier, en 1975. Vous savez que, pour une institution d’Église, la mort du fondateur peut entraîner de fortes perturbations. S’il n’en a rien été dans l’Opus Dei, c’est principalement grâce au futur bienheureux. Il s’est efforcé de gouverner en toute chose comme saint Josémaria l’aurait fait (…)

    Quels étaient les aspects dominants de sa sainteté ?

    Le mot qui me vient spontanément à l’esprit est celui de fidélité : il l’a vécue à un degré héroïque. Dans les années 70, la mode était davantage à la rupture qu’à la continuité. Lui ne s’est pas laissé séduire par ces sirènes, si attirantes qu’elles aient pu être.(…) À côté de cela, j’aimerais mentionner sa profonde bonté. Il régnait autour de lui une sorte de micro-climat empreint de sérénité et de paix, tant son affabilité et sa bonté étaient communicatives. Cette conjonction singulière de force et de douceur était due à un caractère bien trempé, très complémentaire de celui de saint Josémaria, mais aussi à la profondeur de sa piété que je qualifierais à la fois de très mariale et de très eucharistique. Pour résumer, on pourrait dire de lui qu’il était « fondé sur le roc ». Cette façon d’être lui a valu ce beau surnom de Saxum (rocher) par lequel saint Josémaria aimait à le désigner.(…)

    Vous êtes aujourd’hui la seule œuvre d’Église à bénéficier d’une prélature personnelle : pourquoi un tel statut et en quoi consiste-t-il ?

    Si vous me le permettez, j’aimerais rectifier un petit peu votre question : nous ne « bénéficions » pas d’une prélature personnelle. Ce n’est pas un statut privilégié et nous aimerions beaucoup qu’il y en ait d’autres. L’Église a créé les prélatures personnelles dans le cadre du concile Vatican II. Elle s’est rendu compte qu’à côté de structures territoriales, comme les diocèses, il y avait besoin de structures rassemblant des personnes autour d’une caractéristique commune autre que le lieu où elles vivent. Elle a voulu en quelque sorte étendre ce qui était fait pour les diocèses aux armées, à l’intérieur desquels on a rassemblé tous les militaires d’un même pays, à d’autres types de réalités. Dans le cas de l’Opus Dei, cette petite portion du peuple de Dieu, composée de prêtres et de laïcs, porte la mission de diffuser l’esprit de sainteté au milieu du monde en appliquant les enseignements de saint Josémaria.

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  • L'Etat islamique "expliqué à mon fils"

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    Lu sur Oasis, ce beau récapitulatif concernant l'Etat islamique :

    L’Etat islamique expliqué à mon fils

    L’Islam, la violence, la guerre sainte et le califat: voici une conversation à trois voix pour répondre aux questions les plus fréquentes que l’actualité de ces derniers mois impose. Dialogue avec Martino Diez et Michele Brignone, recueilli par Maria Laura Conte.

    Que se passe-t-il en Iraq?

    MD: En Iraq en ce moment on a affaire à un génocide commis par les milices sunnites de l’Etat Islamique contre les minorités religieuses, et contre quiconque ne se reconnaît pas dans leur version de l’Islam. La cause immédiate de ce génocide est la guerre en Syrie, qui a commencé en 2011 pour renverser le régime de Asad. Les groupes les plus fondamentalistes ont fini par prévaloir dans les rangs de l’opposition syrienne, avec notamment l’appui de nombreux combattants étrangers. Mais la guerre a pu se transférer de la Syrie en Iraq aussi facilement parce que l’Iraq n’a jamais pu se stabiliser véritablement après l’intervention américaine et la chute de Saddam Hussein. Plus profondément, il existe dans la région une rivalité séculaire entre sunnites et shiites, deux types d’Islam différents, qui sont en Iraq à peu près aussi forts numériquement l’un que l’autre. C’est à ce point qu’entrent en jeu les intérêts des pays voisins, en particulier de l’Iran shiite et des sunnites wahhabites de l’Arabie Saoudite, qui cherchent à exploiter cette rivalité à des fins politiques. L’idéologie wahhabite-saoudite, depuis le XVIIIème siècle, est un grave facteur de déstabilisation car elle enseigne un Islam pur et dur qui se proclame comme le seul authentique.

    Au début, les medias parlaient de ISIL (Etat Islamique de l’Iraq et du Levant), puis d’ISIS (Etat Islamique de l’Iraq et de la Syrie), à présent, il se donne le nom d’IS (Etat Islamique): qu’est-ce donc que ce califat?

    MB: Le califat est une institution classique de l’Islam. Littéralement, le terme de calife (khalîfa) indique celui qui succède è Muhammad à la tête de la communauté islamique pour « la sauvegarde de la religion et la gestion des affaires terrestres ». Après les premiers califes, appelés les « bien guidés », le califat a assumé – d’abord avec la dynastie des ommayades (661-750), puis surtout avec celles des abbasides (750-1258) – les caractères d’un empire multiethnique et multireligieux à vocation universelle. A l’époque moderne, après l’abolition du califat ottoman en 1924, califat est devenu le synonyme de “Etat islamique”. L’organisation de l’Etat islamique incarne de la manière la plus radicale le mythe de la construction d’une entité politique fondée sur une interprétation rigoriste de la Loi islamique, une entité qui n’a probablement jamais existé dans les termes avec lesquels on l’envisage aujourd’hui.

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  • La géopolitique du pape François est-elle efficace ?

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    Alors que les jihadistes de l’État islamique (EI) en Irak ont revendiqué hier  soir l’exécution par décapitation d’un second journaliste américain, Steven Sotloff, 31 ans, se pose toujours, irrésolue, la question de savoir comment stopper efficacemment l’agresseur injuste. A ce propos, sur le blog « Chiesa », Sandro Magister commente la « ligne » sur laquelle s’est positionné le pape François (extraits), au titre de son rôle moral sur la scène mondiale (extraits) :

    «  (…) Lorsqu’il y a des affrontements en un lieu donné, le pape François évite toujours soigneusement de prendre publiquement parti contre l'un ou l'autre des adversaires, surtout si certains d’entre eux sont musulmans, même si cela implique pour lui de ne pas manifester sa solidarité avec des victimes chrétiennes persécutées en raison de leur foi, qu’il s’agisse de la Pakistanaise Asia Bibi ou de la Soudanaise Meriam, ou encore des lycéennes nigérianes qui ont été enlevées par Boko Haram.

    De même la diplomatie de François supporte les camouflets sans rien dire, dans l’espoir de succès futurs. Lorsque le pape est arrivé en Corée du Sud, le 14 août dernier, la Corée du Nord s’est moquée de lui en procédant à trois tirs de missiles à titre de démonstration et en annulant pour sa part l’envoi de quelque délégation que ce soit.

    En ce qui concerne la Chine, le Vatican a enregistré comme un point positif le fait que Pékin ait, pour la première fois, donné l’autorisation de survoler son territoire national à un pape, en faisant parvenir à celui-ci, à cette occasion, des messages de courtoisie.

    Cependant il y a beaucoup plus de points négatifs. Les autorités de Pékin n’ont accordé qu’à un tout petit nombre de catholiques la permission de se rendre en Corée afin qu’ils puissent saluer François. Elles ont rappelé sur le territoire national les prêtres chinois qui résident en Corée. Mais, surtout, elles n’ont donné aucun signe indiquant qu’elles allaient ralentir la répression exercée contre le catholicisme en Chine, où le numéro un de la hiérarchie en communion avec Rome, l’évêque de Shanghai Thaddeus Ma Daqin, est en résidence surveillée depuis le jour de sa nomination et où un très grand nombre d’autres évêques et de prêtres sont emprisonnés ou portés disparus.

    Quant au combatif cardinal Joseph Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hong Kong, les autorités vaticanes lui ont imposé de garder le silence afin de "laisser la diplomatie travailler". Depuis que François est devenu pape, la commission chargée de la Chine, que Benoît XVI avait instituée en 2007 et dont Zen est l’homme fort, n’a plus été convoquée. Le cardinal envoie régulièrement au pape des lettres d'information dont il dit tristement : "J’espère qu’il les lit".

    Cependant il y a un niveau de tolérance au delà duquel le pape François lui-même admet l'utilisation de la force. Et c’est ce qui se passe dans le cas du califat islamique récemment créé en Irak et en Syrie (…).

    Le pape François ne s’est pas tout de suite exposé personnellement à propos de cette question.

    Il a laissé s’exprimer les premiers les évêques irakiens, qui ont demandé de manière unanime une intervention militaire massive.

     Au Vatican il a laissé le conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, présidé par le cardinal Jean-Louis Tauran, publier un acte d'accusation terrible et circonstancié contre le califat islamique, et exiger du monde musulman une même netteté dans le jugement. (…)

    Lorsqu’il est revenu de Corée, il a été jusqu’à déclarer qu’il était prêt à se rendre lui aussi en Irak, au cœur de cette "troisième guerre mondiale" qu’il voit menée ici ou là "par morceaux" et avec des "niveaux de cruauté effrayants", parce que "stopper l'agresseur injuste" est non seulement licite mais nécessaire.

    En somme : une armée pour faire la paix. Mais, jusqu’à présent, la réponse des gouvernements et de l'ONU à cet appel lancé par le pape a été faible, pour ne pas dire inexistante. »

    Ref. Une armée pour faire la paix. La géopolitique de François

    C’est bien ce que l’on avait déjà cru comprendre : l’ « ultima ratio » du pape en matière de guerre injuste est de faire appel à l’ONU et à ses « casques bleus ».  JPSC

  • Les 100.000 visages de douleur des chrétiens d'Irak

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    De retour d’Irak, la délégation de l’AED témoigne de la situation sur place et des émouvantes rencontres faites avec les réfugiés chrétiens. Tour d’horizon sur ces cent mille visage de douleur. (parti...

    « Sauver notre vie, l’honneur de nos femmes et de nos filles, et notre foi » : ce sont les trois raisons principales de leur fuite précipitée. De retour d’Irak, la délégation de l’AED témoigne des émo...

     
  • Loi sur l'euthanasie : incombe-t-il à la Commission de contrôle d'interpréter la loi ?

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    La loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie prévoit que la Commission fédérale chargée du contrôle et de l’application de la loi, dresse tous les deux ans un rapport à l’intention du législateur. Voici donc la sixième mouture, qui couvre les années 2012-2013.

    Le rapport comporte tout d’abord un volet statistique, dont on retiendra ici que le nombre d’euthanasies déclarées a pratiquement doublé en 4 ans (une augmentation  de 89%), passant de 953 euthanasies déclarées en 2010 à 1807 en 2013. La Commission estime que cette augmentation est due à la « diffusion progressive de l’information auprès du public et des médecins ». Ces morts provoquées représentent aujourd’hui 1,7% du total des décès en Belgique. 

    De plus en plus de personnes ont par ailleurs demandé à être euthanasiées alors que leur décès n’était pas prévu à brève échéance (13% des euthanasies). Ces chiffres devraient toutefois vraisemblablement être revus à la hausse pour inclure certains cas d’euthanasies pratiquées, sur base de déclarations anticipées de fin de vie, sur des personnes inconscientes de façon irréversible. En effet, le rapport range de façon arbitraire tous ces cas dans la catégorie des décès à brève échéance, alors que l’échéance est parfois indéterminée (« Lorsque l’euthanasie a été pratiquée chez un patient irréversiblement inconscient sur la base d’une déclaration anticipée, l’échéance du décès, si elle était indéterminée, a été classée brève. »).

    Le rapport décrit ensuite l’application de la loi, dont ressortent les éléments suivants :

    - A propos des personnes qui ont été euthanasiées alors qu’elles n’étaient pas en fin de vie, le rapport mentionne quelques cas de cancers débutants mais précise que les autres patients euthanasiés souffraient de maladies ou d’affections non-terminales. C’est le cas notamment des patients atteints d’affections neuro-psychiques (4%) ou de personnes souffrant de « pathologies multiples » propres au grand âge (5% des cas). A ce sujet, la Commission souligne que le nombre d’euthanasies pratiquées pour pathologies multiples est « nettement plus élevé » en 2012-2013 qu’en 2011 (on passe de 23 en 2011 à 109 en 2013). Le rapport souligne à ce propos qu’il y a eu une divergence de vue au sein de la Commission quant à la justification d’une euthanasie pour ces pathologies non terminales et « normales » liées à l’âge du patient.
       2004  2005  2006 2007 
    2008 
     2009 2010 
    2011 
     2012 2013 
     Affections  neuro-psychiques  6
     5  4  13  21  25  33  53  67
     "Pathologies multiples"  9 11 

    10 
    12 
    18 
    16 
    23 
    57 
    109 

    - Sur l’ensemble des patients euthanasiés, 75% d’entre eux avaient entre 60 et 89 ans, et l’on relèvera la proportion croissante des euthanasies en maison de repos ou/et de soins.

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  • Benoît XVI reçoit les représentants de deux organisations traditionalistes

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    Lu sur le site web « Notions Romaines » :

    insert_20130919092504_ima405a.jpg« Ce lundi 1er septembre 2014, le pape émérite a reçu en fin de journée Cosimo Marti, cofondateur et trésorier de la fédération internationale Juventutem, accompagné de Giuseppe Capoccia, délégué général du pèlerinage « Populus Summorum Pontificum ».

    C’est en juillet de cette année, en coïncidence avec le septième anniversaire du motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, que Cosimo Marti a reçu, via la nonciature apostolique à Berne – le siège de Juventutem est en Suisse –, un courrier qu’il n’attendait plus. Comme de très nombreux catholiques, il avait en effet demandé, sans succès, une audience à Benoît XVI avant que celui-ci ne renonce à l’exercice de la papauté.

    Une fois le retrait du Saint-Père effectif, il avait considéré sa requête comme archivée et l’avait oubliée.

    Quelle surprise pour lui alors que ce courrier de Mgr Gänswein l’invitant à rencontrer le pape émérite en sa retraite vaticane ! 

    Autorisé à être accompagné d’une personne, Cosimo Marti a choisi Giuseppe Capoccia, originaire des Pouilles comme lui et, surtout, délégué général du Cœtus Internationalis Summorum Pontificum qui, depuis 2012, organise le pèlerinage international du peuple Summorum Pontificum à Rome dont la prochaine édition se tiendra fin octobre. Il faut dire que le pèlerinage accueillera cette année, rassemblée autour de son chapelain, l’abbé de Malleray, FSSP, la fédération Juventutem qui fête cette année ses 10 ans. Vendredi 24 octobre, le cardinal Pell, Préfet pour l’économie du Saint-Siège, célébrera ainsi une messe pontificale en l’église de la Très Sainte Trinité des Pèlerins, en action de grâces pour Juventutem.

    Rappelons que le Cardinal Pell officia solennellement pour Juventutem aux JMJ de Cologne de 2005, qui marquèrent la première participation officielle de catholiques liés à la messe traditionnelle à un événement public de l’Église. Ce furent aussi les premières JMJ de Benoît XVI comme pape, qui avait accordé sa bénédiction à Juventutem en cette occasion. Moins de deux ans plus tard, dans sa Lettre aux évêques accompagnant le motu proprio Summorum Pontificum, il pensait certainement au millier de jeunes de la délégation Juventutem à Cologne lorsqu’il écrivit : « Aussitôt après le Concile Vatican II, on pouvait supposer que la demande de l’usage du Missel de 1962 aurait été limitée à la génération plus âgée, celle qui avait grandi avec lui, mais entre-temps il est apparu clairement que des personnes jeunes découvraient également cette forme liturgique, se sentaient attirées par elle et y trouvaient une forme de rencontre avec le mystère de la Très Sainte Eucharistie qui leur convenait particulièrement. »

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  • Ukraine/Russie : l’Europe brandit son sabre de bois

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    La riposte envisagée par les Européens le 30 août n’intimidera pas le maître du Kremlin. Non seulement toute aide militaire à l’Ukraine est exclue, mais la menace de nouvelles sanctions économiques divise les Européens. De Philippe Oswald sur le site « aleteia » (extraits) :

    Kiev, en échec militaire face aux milices pro-russes (cf. Le Nouvel Observateur), accuse Moscou d’invasion de son territoire. Jeudi dernier, au cours d’une réunion de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), l’Ukraine a demandé aux Occidentaux une aide militaire « d'envergure » pour contrer les troupes russes qui auraient pénétré dans l'Est du pays. Selon l'Otan, plus de 1.000 soldats russes combattent dans la zone séparatiste (majoritairement peuplée par des russophones) et 20.000 autres seraient massés le long de la frontière. La Pologne et la Lituanie confirment détenir des preuves allant dans ce sens.

    Personne ne croit aux démentis du Kremlin mais personne n’a envie de mourir pour le Donbass…ni pour certaines milices ukrainiennes infréquentables (le blog de Patrice de Plunkett). Le sommet extraordinaire  des 28 membres de l'Union européenne, réunis en sommet samedi 30 août à Bruxelles, s’est soldé par un mandat donné à la Commission européenne pour qu'elle étudie « en urgence » des propositions de nouvelles sanctions économiques « dans la semaine »… ( Le Monde). Il n’est en effet pas question d’envisager une réplique militaire, a assuré Angela Merkel. Même le président ukrainien Porochenko, présent en invité puisque l’Ukraine ne fait pas partie de l’UE, s’est borné à demander une solution politique et d’abord un « cessez-le-feu viable ».  Pas de quoi intimider Vladimir Poutine. D’autant qu’au coup de menton de François Hollande assurant que de nouvelles sanctions économiques devaient être « appliquées pleinement et durablement », a succédé la déclaration de la chancelière Angela Merkel selon laquelle « certains pays européens ont besoin d'un peu de temps pour étudier l'impact de ces nouvelles mesures », elle-même estimant qu’il était trop tôt pour juger de leur efficacité. Le premier ministre slovaque et son homologue hongrois sont, quant à eux, vent debout contre de nouvelles sanctions.(…)

    En réalité les Européens temporisent en attendant que le véritable « patron », le grand frère américain, décide à leur place…Aucune décision ne sera prise avant de connaître la position qu’adoptera Barack Obama au prochain sommet de l’OTAN qui doit se tenir le 4 septembre au Royaume-Uni.. Mais celui-ci a déjà tempéré les velléités belliqueuses en annonçant que les Etats-Unis  « n'auront pas recours à la force pour résoudre le problème ukrainien » (cfL’Express).

    Quant à Vladimir Poutine, il parle désormais de la « Nouvelle Russie » (Novorossia) pour désigner, comme à l’époque tsariste, ces régions tampons de l'est et du sud de l'Ukraine (…) et s’est fendu d’un éloge du président ukrainien Porochenko après leur rencontre mardi dernier à Minsk . La qualifiant de « très bonne » et de « très franche », le président russe a ajouté que l’ukrainien était « le genre de partenaire avec qui on peut avoir un dialogue ».

    Pendant ce temps, les populations souffrent. En un peu plus de quatre mois, ce conflit entre les forces armées de Kiev et les insurgés prorusses aurait fait près de 2.600 morts (selon l'ONU), des milliers de blessés et des centaines de milliers de déplacés et de réfugiés. Le conflit entre populations ukrainiennes et russophones rouvre de vieilles blessures. Dans une lettre ouverte adressée aux conférences épiscopales du monde entier ainsi qu'aux autorités politiques, le chef de l'Église gréco-catholique d’Ukraine, l’archevêque majeur de Kiev, Mgr Sviatoslav Shevchuk, dénonce le silence et l’inaction de la communauté internationale. Selon lui, tout le monde devrait se sentir concerné par la tragédie que vit son pays qui pourrait s’avérer contagieuse. Il demande la prière des chrétiens et dément les accusations du Patriarche de Moscou à l’encontre des aumôniers militaires gréco-catholiques qui inciteraient leurs coreligionnaires à la violence contre les membres des autres Eglises et groupes religieux. La guerre civile entre populations ukrainiennes (majoritairement orthodoxes) et russes (presque exclusivement orthodoxes) ne recoupe pas  le vieil antagonisme entre orthodoxes et catholiques mais néanmoins, elle le ranime, les gréco-catholiques étant ukrainiens et longtemps persécutés comme catholiques par Moscou.
     
    Ref.  Ukraine/Russie : l’Europe brandit son sabre de bois

    L’ Est de l’Ukraine est orthodoxe, russophone et russophile. La frontière est le résultat aléatoire de l'histoire. La solution passe par un accord avec la nouvelle Russie de Poutine. JPSC

  • BXL : Sainte-Catherine est rouverte !

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    Lu sur désacralisations-stop :

    Ce dimanche avait lieu une première messe dans l’église Sainte-Catherine rafraîchie et illuminée par les rayons de soleil. Une première en attendant l’ouverture officielle du samedi 20 septembre 2014 à 18 h, Messe présidée par Monseigneur André Joseph Leonard à laquelle nous sommes tous invités. Entretemps les travaux de nettoyage et d’aménagement se poursuivent. Contact : Véronique au 0478.31.33.45 ou email : eglisesaintecatherinebruxelles@gmail.com Ci-dessous un article publié ce lundi 01/09/2014 dans le journal LA CAPITALE :

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  • Mgr Oscar Romero, une cause de béatification mouvementée

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    Romero.jpgLe 18 août, le pape François a affirmé qu’il n’y avait plus d’obstacle « idéologique » au processus de cause de béatification de Mgr Oscar Romero. L’archevêque de San Salvador (Salvador) a été assassiné en pleine messe en 1980. Pour mieux comprendre où en est le dossier, l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » a interrogé le Père Alberto Royo Mejía, canoniste et spécialiste de la cause des saints, implanté dans le diocèse de Getafe (Espagne) :

    "Le pape François a rappelé le 18 août que la cause de béatification de Mgr Oscar Romero avait été jusqu’à présent « bloquée par prudence à la Congrégation pour la doctrine de la foi ». Quelles étaient les difficultés de ce dossier ?

    La première était de déterminer qui avait assassiné Mgr Romero. En effet, depuis 1980 jusqu’à très récemment, aucune enquête sérieuse n’avait été faite sur le sujet. On n’a appris le nom de l’assassin que trente et un ans après les faits !

    Ainsi, quand a été présentée la cause de béatification de Mgr Romero au Saint-Siège en 1994, il n’y avait toujours pas eu d’enquête sérieuse sur le sujet. C’était pourtant un point fondamental. Parce qu’il ne suffit pas à un martyr d’avoir été assassiné. Il faut aussi savoir pourquoi. On pouvait dire plus ou moins qui l’avait assassiné, mais sans certitude.

    Aujourd’hui on le sait : l’assassin était un militaire, membre de l’équipe de sécurité du président de la République de l’époque. On sait aussi qu’il a agi pour le compte d’un militaire plus gradé que lui, et combien il a été payé.

    En d’autres termes, il fallait déterminer  si Mgr Romero était réellement mort martyr ?

    En effet. Car pour une béatification par la voie du martyre, il faut trois éléments.

    Premièrement, la certitude historique des circonstances de la mort du candidat au martyre.

    Deuxièmement, savoir pourquoi il a été tué : est-ce au motif de sa foi, ou au motif de vertus qui découlent de la foi (comme par exemple, ici, la défense de la vérité et de la justice) ? Dans ce cas concret, on pourrait très bien supposer que Rome finisse par considérer les prises de position de Mgr Romero en faveur de la vérité et de la justice comme n’ayant rien à voir avec la foi. Ce n’est pas à exclure, et nous ne pouvons pas anticiper les décisions du Saint-Siège.

    Troisièmement, dans quelle attitude est mort le candidat au martyre : la violence ou l’offrande de soi ?

    Quels étaient les obstacles « idéologiques » dont parlait le pape François ?

    Il s’agit de la deuxième difficulté, qui relevait du contenu de ses sermons. En effet, comme pour chaque cause de béatification, les sermons ont été passés au crible de la Congrégation pour la doctrine de la foi durant de nombreuses années, et c’est là que la cause s’est un peu enlisée.

    La Congrégation devait en effet juger ces sermons en répondant à une question précise : contiennent-ils un élément contraire à la foi ? Ce point a obtenu une réponse depuis que la Congrégation pour la doctrine de la foi s’est prononcée : « Non, il n’y a rien de contraire à la foi ».

    Un jugement qui n’est toutefois pas suffisant pour établir si oui ou non ces sermons ont été prononcés par un martyr. En effet, s’ils ne contiennent rien de contraire à la foi, ils pourraient toutefois contenir des éléments à même de ternir cette qualité de martyr. Par exemple s’ils sont considérés comme trop politisés. Sur ce point, c’est désormais à la Congrégation pour la cause des saints de trancher.

    Le blocage de la cause vous semblait donc justifié ?

    L’Église a raison de prendre son temps. Mgr Romero défendait la justice, une vertu cardinale, cela ne fait pas de doute. Et il le faisait en tant que ministre de Dieu.

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  • Les intentions de prière du pape pour le mois de septembre

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    INTENTIONS DE PRIERE POUR SEPTEMBRE

    L'intention de prière générale du Saint-Père pour septembre est:

    "Pour que les handicapés mentaux reçoivent l'amour et l'aide dont ils ont besoin pour une vie digne".

    Son intention missionnaire est:

    "Pour que, inspirés par la Parole, les chrétiens s'engagent au service des pauvres et de qui souffre".

  • Adsum (un film sur le prêtre)

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    Vu sur le site de la Communauté Saint-Martin:

    JPSC