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  • Liturgie : le cardinal Robert Sarah prêche pour l’action silencieuse du cœur

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Exclusif : une profonde réflexion du Cardinal Robert Sarah sur la liturgie

    Publié dans L’Osservatore Romano le 12 juin dernier, traduit en plusieurs langues à travers le monde, ce texte très important du cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin et auteur du livre remarquable Dieu ou rien, n’a pas été traduit jusqu’ici en langue française. Avec son aimable autorisation, nous sommes honorés d’en donner ici l’intégralité.

    Le texte est disponible en cliquant sur ce lien :
    http://www.hommenouveau.fr/medias/files/Sarah.pdf

  • Prochain synode sur la famille : l’instrumentum laboris ouvre aussi la porte au débat sur les deux sujets qui fâchent

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    L’instrumentum laboris du prochain synode sur la famille vient d’être rendu public. Les discussions vont reprendre sur les deux recommandations synodales de 2014  qui n’ont pas passé la rampe de la majorité qualifiée l’an dernier. L’une concerne les couples homosexuels, l’autre la communion sacramentelle pour les divorcés remariés. Bénir le mariage gay non, mais une forme d’union, oui ? Et pour l’absolution aux divorcés-remariés le document appellerait à mieux distinguer la faute de la responsabilité imputable à son auteur. Bref, on ne fera pas l’économie d’un débat. De Jean-Marie Guénois, dans le « Figaro » :

    Ce document était très attendu car il s'agit du texte préparatoire du prochain synode sur la famille qui se déroulera à Rome en octobre prochain. Tout en renforçant la famille traditionnelle, il pourrait décider d'un statut nouveau pour les divorcés remariés dans l'Église et d'une nouvelle approche pour les personnes homosexuelles.

    Rendu public mardi au Vatican, «l'instrumentum laboris», le document de travail de la seconde session du synode sur la famille voulu par le pape François, confirme un renforcement de la pastorale familiale de l'Église, qui entend mieux préparer les jeunes au mariage afin de limiter les échecs mais il comporte deux surprises: un non sans appel à toute ouverture en direction du «mariage» entre personnes de même sexe même si l'Église insiste sur l'attention à porter à ces situations ; et malgré de sévères débats internes, la confirmation de la recherche d'une solution pour permettre à certains divorcés remariés d'accéder aux sacrements de l'Église.

    Ce n'est certes qu'un «document de travail» officiellement publié par le Vatican sur lequel l'assemblée des évêques réunis en octobre à Rome devra voter et c'est bien le pape qui décidera en dernière analyse, mais l'insistance de ce document sur ces deux points - qui n'avaient pas obtenu la majorité nécessaire des deux tiers pour être adoptée à la précédente assemblée d'octobre 2014 - démontre que le pape François désire avancer dans cette direction.

    Pas de discrimination injuste

    Sur la question homosexuelle, le document reprend l'enseignement traditionnel de l'Église pour redire que l'on ne peut comparer «les unions homosexuelles» et «le dessein de Dieu sur le mariage et la famille». Pour autant, insiste le texte «les hommes et les femmes à tendances homosexuelles doivent être écoutées avec respect et délicatesse» et ne doivent subir aucune «discrimination injuste». Le texte suggère même que les diocèses mettent en place des structures spécifiques «pour l'accompagnement de familles» qui sont concernées par cette situation.

    En revanche l'instrumentum laboris est sans appel sur la question du mariage gay: «Il est totalement inacceptable que les pasteurs de l'Église subissent des pressions en ce domaine et que les organismes internationaux conditionnent des aides financières pour des pays pauvres liées à l'introduction de lois visant à instituer le «mariage» entre personnes du même sexe».

    Sur la question des divorcés remariés, le document tout en récusant la pratique de l'Église orthodoxe - qui bénit une seconde union sans le reconnaître comme mariage - insiste sur l'esprit de «miséricorde» qui doit présider à toute évolution de la pastorale. Outre la gratuité et la facilitation des procédures de reconnaissance canonique de «nullité du lien du mariage» le document propose deux pistes pour mieux accueillir les divorcés remariés dans l'Église.

    Deux pistes pour accueillir les divorcés remariés

    Leur permettre, d'une part, s'ils sont des chrétiens convaincus et volontaires, de pouvoir participer à la vie normale des paroisses au sein notamment des différents conseils dont ils sont exclus actuellement. «Il faut repenser ces formes d'exclusion» affirme le texte.

    Réfléchir, d'autre part, à la possibilité d'admettre sous certaines conditions strictes et après un long discernement spirituel, certains de ces divorcés remariés - qui ont notamment subi un divorce et qui ont refait leur vie de façon stable et définitive - à la communion eucharistique.

    Le texte souligne certes la difficulté d'y parvenir et ne cache rien du vif débat théologique qu'il suscite dans l'Église mais il demande au synode de creuser le travail en cette direction. «il faut encore approfondir la question, écrit le document de travail, en ayant bien à l'esprit la distinction entre la situation objective du péché et les circonstances atténuantes, sachant que l'imputabilité et la responsabilité d'une action peuvent être diminuées ou annulés par différents facteurs psychiques ou sociaux».

    Ref. Synode sur la famille : l'Église n'acceptera pas le mariage gay 

    Selon Radio Vatican « sur l’accès à l’Eucharistie pour les divorcés-remariés, l’Instrumentum fait part d’un consensus sur la piste « d’un chemin pénitentiel » suivi sous l’autorité d’un évêque et qui serait basé sur une nullité du mariage et la décision de vivre dans la continence. Rappelant son opposition ferme au mariage des personnes de même sexe, le synode appelle néanmoins de ses vœux le développement de projets pastoraux spécifiques pour les homosexuels et leurs familles ». (Radio Vatican)

    S’agissant de l’accompagnement des divorcés remariés, « La Croix » écrit que  «  le document de travail reprend l’idée d’un « chemin de pénitence », qu’avait étayée le cardinal Walter Kasper avant le premier Synode. Le document affirme même qu’il existe « un accord sur l’hypothèse d’un itinéraire de réconciliation et de pénitence ». Mais sur le contenu de ce parcours, il laisse plusieurs pistes ouvertes, signe des divergences qui traversent l’Église : pour certains, l’accès à la communion des divorcés-remariés nécessite que le couple vive « en situation de continence », pour d’autres, on pourrait laisser aux pasteurs la possibilité de discerner le choix d’un accompagnement adapté. D’une certaine manière, le document reste ouvert à la discussion, et ce sera au prochain synode de trancher » (L'article de La Croix)

    Il serait utile de pouvoir disposer du texte lui-même de cet « instrumentum » pour démêler, si possible, ces différents commentaires… 

    JPSC

  • L'historien belge Christian Cannuyer, administrateur de "Solidarité Orient", a rencontré le pape

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    De Radio Vatican :

    Entretien – La ROACO, la Réunion des agences d'aide aux Églises orientales, était réunie au Vatican la semaine dernière pour sa 88e assemblée plénière.

    Les participants ont rencontré le Pape François lundi (le 15). Dans son discours, il a souligné qu’il observait une progressive prise de conscience sur la situation subie par les chrétiens d’Orient : « les yeux se sont ouverts sur le danger qui menace la présence millénaire des chrétiens au Proche-Orient ».

    Un constat auquel souscrit Christian Cannuyer, administrateur délégué de « Solidarité Orient – Werk voor het Oosten », la « petite sœur » belge de L’Œuvre d’Orient. Il est interrogé par Jean-Baptiste Cocagne : à écouter ICI

  • France : les ordinations sacerdotales en déclin

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    De la Lettre de Paix liturgique :

    lettre 497 du 23 Juin 2015

    FRANCE 2015, 20 NOUVEAUX PRÊTRES POUR LA FORME EXTRAORDINAIRE ET SEULEMENT 68 POUR LA FORME ORDINAIRE

    En France, selon la coutume, les ordinations sacerdotales auront lieu à la fin du mois de juin. Paix liturgique donne, comme chaque année, des chiffres qui intéressent toute la communauté ecclésiale, toutes sensibilités confondues. Il apparaît, hélas, que la crise sacerdotale s’amplifie d’année en année dans notre pays, dès lors que le nombre d’ordinations diocésaines extrêmement bas (on est passé au-dessous de la barre des cent ordinations par an) n’assure pas, de très loin, le renouvellement des prêtres de France.

    Le nombre des prêtres en exercice dans les diocèses – qui était de 5 806 en 2014 – passera à 4 257 en 2024, selon une enquête publiée par La Croix le 6 juin 2014. Le nombre des ordinations, cette année, dans les diocèses de France, est peut-être le plus bas depuis la reprise du culte après la Révolution.

    Certes, les fidèles et prêtres attachés à la liturgie traditionnelle constatent, cette année encore, sa vigueur, mais celle-ci n’est pas malheureusement suffisante pour éponger le déficit global : on estime généralement que le « taux de fécondité sacerdotale » des communautés traditionnelles équivaut à ce qu’était le « taux de fécondité sacerdotale » des catholiques français en général en 1962, au début du Concile.

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  • L'Instrumentum Laboris du Synode sur la famille a été présenté ce matin

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    Presentation de l'Instrumentum Laboris du Synode sur la famille

    Cité du Vatican, 23 juin (VIS). Ce matin près la Salle de Presse a été présenté l'Instrumentum Laboris de la XIX assemblée générale ordinaire du Synode des évêques consacré à la vocation et à la mission de la famille (4 - 25 octobre). Le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode, était entouré du Cardinal Péter Erdö, Rapporteur général, et de Mgr.Bruno Forte, Secrétaire général de cette assemblée. Le document de travail reprend en trois parties le Rapport de l'assemblée extraordinaire d'octobre dernier, consacrée aux défis pastoraux de la famille dans la nouvelle évangélisation: A l'écoute des défis, Discerner la vocation de la famille, La mission de la famille. Le Cardinal Baldisseri a tout d'abord indiqué les nouveautés de la première partie, principalement d'ordre anthropologique et culturel, socio-économique et écologique: pauvreté et exclusion, troisième âge et veuvage, deuil familial, handicap, émigration, rôle de la femme, affectivité, éducation sexuelle et bioéthique. La seconde aborde la question mariage naturel et plénitude sacramentelle, l'indissolubilité, le don et l'accomplissement, la vie familiale, l'union et la fécondité, la dimension missionnaire, la foi, la prière et la catéchèse, le lien étroit entre Eglise et famille, les jeunes et la peur du mariage, la miséricorde. Enfin la troisième partir s'intéresse au thème famille et évangélisation, à la famille comme sujet de la pastorale, à la liturgie nuptiale, à l'ouverture missionnaire, à l'accompagnement ecclésial de la famille, à la simplification des procédures en annulation, à l'intégration des fidèles en situation irrégulière, à un éventuel parcours pénitentiel, aux problèmes issus des mariages mixtes et aux disparités cultuelles, aux problèmes de natalité et adoption, de respect de la vie, de la conception et de l'éducation. Le Cardinal a tenu à signaler l'importance consacrée à l'indigence économique et aux menaces d'usure pesant sur les famille, rappelant l'importance de re-proposer la Lettre des droits de la famille en liaison avec la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

    Ensuite, le Cardinal Baldisseri a exposé les travaux conduits par du Conseil du Synode entre les deux assemblées, et notamment le questionnaire en 49 points adressé à toutes les conférences épiscopales et synodes sui juris. Après sa clôture du 15 avril, il a suscité 99 réponses, qui s'ajoutent en 359 observations envoyées librement par toute sorte de réalités ecclésiales, diocèses, paroisses, associations, personnalités. Le déroulement de la prochaine assemblée, après celui de la précédente, permettra d'améliorer la procédure en l'alignant sur les besoins de notre temps. On a retenu la nécessité de limiter le nombre des interventions individuelles et d'en rationaliser le flux, tout en valorisant le travail des Circuli Minores. La première semaine du Synode traitera de la première partie de l'Instrumentum, la seconde de la seconde partie et la troisième de la troisième partie. Après quoi l'assemblée préparera le document destiné à être soumis au vote pour approbation et ultérieure présentation au Pape. Tous les ayant droit pourront intervenir et ont consacrera tout le temps nécessaire aux groupes de travail linguistiques. En conclusion, le Cardinal a rappelé que pour le Saint-Père le Synode n'est pas un parlement mais un lieu dans lequel se manifeste l'Esprit. Les pères synodaux sont donc appelés à s'exprimer par Parresia, libres de communiquer avec la presse avec discrétion et sens de la responsabilité.

    Lire également : le synode des évêques revoit sa méthode de travail

  • Pour Fabrice Hadjadj, l’encyclique Laudato Si brise « l’attelage boiteux » entre les catholiques et « le monde technolibéral de la croissance illimitée »

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne (Antoine Pasquier) :

    Fabrice Hadjadj : par son écologie intégrale, Laudato Si fera date

    Pour le philosophe Fabrice Hadjadj, l’encyclique Laudato Si brise « l’attelage boiteux » entre les catholiques et « le monde technolibéral de la croissance illimitée ».

    En quoi cette encyclique est un texte qui fera date, comme ce fut le cas pour Rerum novarum ?

    Ce qui fait date, c’est ce qui est à la fois la manifestation d’une époque et son dépassement, un peu comme le lever d’un soleil qui révèle le paysage en prenant de la hauteur.

    C’est exactement ce qui se passe avec ce texte : il manifeste ce qu’il y a de plus spécifique à notre temps – le « paradigme technocratique » – et il le fait à partir des mystères les plus élevés mais aussi les plus simples – la communion trinitaire et la communion de toutes les créatures, ce que cherchent à penser les plus grands théologiens et ce que ressent directement le moindre des amoureux… C’est aussi comme si, dans le péril extrême où nous sommes, la catholicité était devenue un fait physique. Là où Pacem in terris s’adressait à « tous les hommes de bonne volonté », Laudato Si s’adresse à tous les hommes, purement et simplement. La conscience écologique nous entraîne à reconnaître que nous habitons une « maison commune », et que cette maison commune suppose, comme toute maison, un Père commun…

    Le respect de la nature passe, pour le pape, par l’émerveillement devant la Création. Pourquoi les hommes se limitent-ils à une vision matérialiste, sont-ils des contemplatifs qui s’ignorent ?

    Nous commençons tous par être des contemplatifs. C’est en nous la ressource de l’enfance. Un jeune homme est poussé à faire des études scientifiques d’abord par son émerveillement devant les phénomènes de la nature. Il n’y a que l’admiration et l’amour qui puissent nous mettre en mouvement. Mais ce mouvement est souvent dévié par une ingrate volonté de puissance. Ainsi, dans l’école d’ingénieurs où entrera notre jeune homme, on négligera ce que les phénomènes ont de « phénoménal », on passera de l’émerveillement au calcul, à la manipulation, à l’utilitarisme qui ignore l’impulsion initiale du désir de connaître. C’est parce qu’on a été enfant sur les genoux de sa mère avec un père montrant la beauté d’une pâquerette, que l’on a le désir d’embrasser le monde intelligemment, mais voilà bientôt que l’on se met à vouloir fabriquer des petits d’homme sans père ni mère, et à piétiner la forme de la pâquerette pour la réduire à son utilité ou ses fonctions… En faisant ainsi, c’est la Création que l’on trahit, mais c’est aussi d’abord soi-même.

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  • La France ne se serait pas déshonorée en étant présente aux commémorations de Waterloo

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    Lu sur France Catholique, de Fabrice de Chanceuil :

    Waterloo et après ?

    Les manifestations évoquant le bicentenaire de la bataille de Waterloo du 18 juin 1815 viennent de s’achever. Alors que depuis quelques années les cérémonies similaires organisées pour les anniversaires du débarquement de 1944 ou de la capitulation nazie de 1945 sont dépassionnées et rassemblent, dans la même communion du souvenir, les chefs d’État et de gouvernement des différents pays belligérants, rien de tel dans le cas présent. Si la Belgique, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne étaient représentés par leur souverain où leur prince héritier, la France a manifestement boudé les cérémonies en limitant sa représentation par la seule présence de son ambassadeur en Belgique.

    Certes, il n’est jamais agréable de célébrer une défaite mais, en l’occurrence, il s’agissait moins de célébrer que de commémorer. La France, pourtant si prompte à en appeler au devoir de mémoire, semble soudain avoir été frappée par une étrange amnésie. Il y avait là pourtant une belle occasion, au cœur de l’Europe, à quelques kilomètres de sa capitale, de saluer la paix retrouvée entre les nations qui la composent. En outre, bien plus qu’une victoire de la Grande-Bretagne, dont les contingents étaient notoirement inférieurs à ceux alignés par la Prusse, Waterloo est une victoire de l’Europe, non pas contre l’une de ses parties, mais contre une idéologie imposée à grands renforts d’invasions et d’occupations.

    Et c’est là sans doute que le bât blesse. La République a du mal à admettre que les idéaux révolutionnaires n’aient pas spontanément emporté l’adhésion des peuples et que ceux-ci, sous la conduite de leurs souverains, aient cherché et obtenu, une bonne fois pour toutes, le tarissement de la source de leurs maux. Waterloo ne signe pas la défaite de la France mais la fin de la Révolution et l’échec de son exportation.

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  • L'autre pape François : celui qui prêche la chasteté avant le mariage

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    De Sandro Magister sur chiesa.espresso.repubblica.it :

    L’autre François: celui qui prêche la chasteté avant le mariage

    L’encyclique “Laudato si” a été lue, elle aussi, de manière sélective, en laissant de côté les passages gênants qui sont consacrés à la “santé reproductive” et aux différences sexuelles. Analyse d’une dissimulation qui falsifie l’image de ce pontificat

    ROME, le 23 juin 2015 – L'encyclique "Laudato si'" a eu, à l’échelle de la planète, un retentissement énorme mais, en, même temps, très sélectif.

    Ce que propose globalement l'encyclique, c’est une écologie "intégrale". Et en effet, dans les quelque deux cents pages que compte le document, on trouve de tout. Cela va des grandes destinées de l'univers aux petits détails de la vie quotidienne.

    Mais c’est précisément en raison de cette surabondance encyclopédique, qui aborde de nombreux sujets plutôt qu’un seul, que beaucoup de gens ont été amenés à tirer du texte uniquement les éléments qui leur paraissaient les plus proches de leurs attentes personnelles.

    Une révélation intéressante à propos de la genèse de l'encyclique a été apportée par un évêque qui travaillé plus que d’autres à sa rédaction : Mario Toso, qui est aujourd’hui à la tête du diocèse de Faenza, mais qui était, jusqu’au mois de janvier dernier, secrétaire du conseil pontifical Justice et Paix.

    À l’occasion d’une interview qu’il a accordée au vaticaniste suisse Giuseppe Rusconi, il a déclaré :

    "L’encyclique, telle qu’elle nous est présentée aujourd’hui, présente un visage qui est différent de celui de la première ébauche. Celle-ci prévoyait une longue introduction à caractère théologique, liturgique et sacramentel, spirituel. Si la structure initiale avait été conservée, l’encyclique se serait adressée de manière plus immédiate au monde catholique. Au contraire le pape François a préféré modifier cette structure, en déplaçant vers le milieu et vers la fin du texte la partie théologique, de même que celle qui est relative à la spiritualité et à l’éducation. En agissant ainsi, il a restructuré la matière qui avait été mise à sa disposition et il l’a disposée en fonction d’une méthode d’analyse et de discernement qui implique la prise en considération de la situation, son évaluation, ainsi que la préfiguration d’indications pratiques en vue de la mise en route de la solution des problèmes. Ce faisant, il a cherché à impliquer le plus grand nombre possible de lecteurs, y compris parmi les incroyants, dans un raisonnement qui peut, dans une large mesure, être partagé par tout le monde".

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  • Avortement tardif et infanticide : des témoignages bouleversants de médecins et de sages-femmes

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    Avortement tardif et infanticide : des témoignages bouleversants de médecins et de sages-femmes

    par Grégor Puppinck (source)

    À l’approche des débats au Conseil de l’Europe sur la Pétition pour les droits des nouveau-nés survivants à leur avortement, signée par plus de 200.000 personnes, des médecins et des sages-femmes osent témoigner de la façon dont ces enfants sont abandonnés à la mort, sans soin, ou tués par injection létale, en toute illégalité. Ils témoignent aussi du malaise du personnel médical. Ils révèlent que le plus souvent les parents ne sont pas informés de la survie de leur enfant et des causes réelles de sa mort. Parfois même le nouveau-né est tué seulement parce que porteur d’un handicape, afin de « préserver » ses parents.

    Nous invitons les médecins, sages-femmes et infirmières à continuer de témoigner de cette réalité pour convaincre les responsables politiques et la société de prendre des mesures pour respecter ces enfants et leur famille. Un bébé prématuré, même né lors d’une tentative d’avortement tardif, est un être humain et doit bénéficier de soins et du droit à la vie comme tout être humain.

    L’ECLJ remettra un rapport contenant témoignages et statistiques aux députés du Conseil de l’Europe. Adressez-nous votre témoignage ; nous pouvons préserver votre anonymat si vous le souhaitez (ecljofficiel@gmail.com)

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  • Laudato Si, un douloureux éblouissement

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    Laudato Si’: un douloureux éblouissement 

     

    Pour Famille Chrétienne, Tugdual Derville partage ses premières impressions à la lecture de l’Encyclique du pape François, Laudato Si’: 

     

    La nouvelle encyclique du pape François est douloureusement éblouissante. Pas étonnant qu’elle fasse du bruit, mais aussi qu’elle dérange, car chacun est convoqué à prendre sa part de responsabilité. Surtout en Occident. Laudato Si s’inscrit dans la tradition des encycliques majeures qui ont construit la doctrine sociale de l’Église catholique : concrètes, réactives et prophétiques. Elles sont toujours publiées en écho aux grandes mutations de l’humanité. Mais cette fois, nous sommes plus que jamais au pied du mur : il s’agit d’embrasser dans un même mouvement l’avenir de la planète et celui de la communauté des hommes. Leur maison Terre est en feu. Ils doivent s’emparer de son destin, pour que le leur continue.

    En décrivant d’abord l’ampleur de cette crise écologique – en quelque soixante articles presque dénués de références spirituelles – le pape François assume son intention de parler urbi et orbi, c’est-à-dire au monde entier, en commençant par rejoindre ses chères « périphéries ». Pour certains lecteurs qui seraient jusqu’ici passés à côté des grands débats environnementaux, ce premier chapitre constituera un manuel de rattrapage. Les chrétiens français ne sont-ils pas nombreux à s’être détournés de l’écologie, effarés par l’incohérence anthropologique de l’écologie partisane ?

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  • Opus Dei : à Bruxelles, le samedi 20 juin, journée en l’honneur de saint Josémaria et de Monseigneur Léonard

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    « Ce samedi 20 juin, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées au centre-ville pour une journée en l’honneur de saint Josémaria.

    558791893570f340d746eb97.jpgElle a commencé par une messe présidée par Mgr Léonard et a été suivie, en début d’après-midi, par une conférence de l’archevêque de Malines-Bruxelles intitulée « Le mariage, vocation chrétienne ».

    Dans son homélie, dans une église Saint-Jacques sur Coudenberg archicomble, Mgr Léonard a souligné le lien entre les lectures de la Messe et les traits de la spiritualité de saint Josemaría, décédé voici 40 ans, le 26 juin 1975. Ainsi, le récit de la Création que nous lisons dans la Genèse met en évidence la bonté fondamentale de cette création. En ce sens, le travail humain au milieu du monde est une réalité positive. Bien plus, les réalités terrestres sont un lieu de sanctification. Il s’agit d’un message précurseur de saint Josémaria, bien avant le concile Vatican II et la constitution pastorale Gaudium et Spes. L’Evangile de la pêche miraculeuse, quant à lui, est à l’image de l’élan missionnaire qui a toujours caractérisé saint Josémaria. Le Christ dit à Simon-Pierre et nous dit : Désormais, ce sont des hommes que tu prendras. De quelle manière ? En plaçant notre confiance dans la grâce de Dieu. Quant à la lettre aux Romains, elle souligne une troisième caractéristique de saint Josémaria : sa tranquille assurance que Dieu est notre Père et que nous sommes ses enfants. Mgr Léonard a terminé son homélie par ces mots : « Nous voulons aujourd’hui rendre grâces que cette spiritualité a atterri en Belgique voici 50 ans et pour tout le fruit que nous connaissons et pour lequel nous disons merci. »

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