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  • D'étonnants propos pontificaux...

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    Dans l'avion, lors du vol Madagascar-Rome (10 septembre) (source) (traduit de l'anglais à l'aide du moteur de traduction automatique) :

    (...) Bruni: La prochaine question vient de Jason Horowitz du New York Times, qui est ici.

    Jason Horowitz (New York Times): Bonjour, Saint-Père. Dans l'avion à destination de Maputo, vous avez reconnu avoir été attaqué par un secteur de l'église américaine. De toute évidence, il y a de fortes critiques, et il y a même des cardinaux et des évêques, des chaînes de télévision, des catholiques, des sites Web américains - de nombreuses critiques. Même des alliés très proches ont parlé d'un complot contre vous, certains de vos alliés de la curie italienne. Y a-t-il quelque chose que ces critiques ne comprennent pas à propos de votre pontificat ou bien avez-vous appris quelque chose des critiques [venant des] États-Unis? Autre chose, craignez-vous un schisme dans l’Église américaine et si oui, pouvez-vous faire quelque chose, dialoguer pour l’éviter?

    Pape François: Tout d'abord, les critiques aident toujours, toujours, quand on reçoit une critique, il doit immédiatement faire une autocritique et dire ceci: pour moi, est-ce vrai ou n'est-il pas vrai jusqu'à quel point? Des critiques, je vois toujours les avantages. Parfois, vous vous fâchez, mais les avantages sont là.

    Puis lors du voyage pour Maputo, l'un de vous est venu ... c'est vous qui m'avez donné le livre? ... L'un de vous m'a donné ce livre ... en français ... le vôtre? En français ... L'église américaine attaque le pape ... les américains ... Non, le pape est attaqué par les américains ... [Ed. note: il fait référence au livre français "Comment l'Amérique voulait changer le pape" de Nicolas Seneze de La Croix]. [Une voix de journaliste: “Comment les Américains veulent-ils changer le pape”]. C’est le livre dont vous m'avez donné une copie. J'en avais entendu parler, je l'avais entendu parler, mais je ne l'ai pas lu. Les critiques ne viennent pas seulement des Américains, elles viennent un peu de partout, même de la Curie, du moins de ceux qui me le disent, qui ont l’avantage d’honnêteté de le dire, et j’aime ça. Je n'aime pas quand les critiques sont sous la table. Ils sourient, ils vous laissent voir leurs dents puis ils vous poignardent dans le dos. Ce n'est pas loyal, pas humain. La critique est un élément de construction et si votre critique n’est pas juste, vous devez être prêt à recevoir la réponse et à dialoguer, à avoir une discussion et à arriver à un point juste. C’est la dynamique de la vraie critique au lieu de la critique des pilules d’arsenic, que cet article que j’ai donné au p. Vuela parlait de - lancer la pierre mais cacher la main. Ce n’est pas nécessaire, cela n’aide pas, aidez les petits groupes fermés qui ne veulent pas entendre la réponse aux critiques. Une critique qui ne veut pas entendre la réponse jette une pierre et cache la main. Au lieu de cela, une critique juste, je pense ceci, ceci, cela ... Cela est ouvert à une réponse, et vous construisez, aidez.

    Avant le cas du pape, "Mais je n’aime pas cela du pape", je critique et attend la réponse, je le quitte, je parle et j’écris un article et je lui demande de répondre. C'est juste, c'est l'amour pour l'Eglise. Critiquer sans vouloir entendre la réponse et sans dialogue, ce n'est pas vouloir le bien de l'Église. C’est revenir en arrière à une idée fixe, changer le pape, changer le style, créer un schisme, c’est clair non? Une critique juste est toujours bien reçue, du moins par moi.

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  • Des entreprises américaines de vente d’enfants s’invitent pour la cinquième fois à Bruxelles

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    De l'Institut Européen de Bioéthique :

    Des entreprises américaines de vente d’enfants s’invitent pour la cinquième fois à Bruxelles

    A Bruxelles, les 21 et 22 septembre prochains, des entreprises américaines et canadiennes proposeront sur catalogue un éventail de femmes qui acceptent de porter un enfant contre rémunération pour le remettre ensuite aux commanditaires à la naissance. Des adultes belges et étrangers verront ainsi s'offrir la possibilité de commander la gestation et la délivrance d'un enfant pour un prix situé entre 80.000 et 150.000 euros. C'est la cinquième année de suite que ces organisations promeuvent en Belgique la gestation rémunérée d'enfants portés à l'étranger.

    La gestation pour autrui (GPA) n'est pas formellement interdite en Belgique, malgré quelques tentatives de la pénaliser, mais les contrats de gestation pour autrui n'y ont aucune valeur légale.  Pratiquement, l'opération est suivie d'une procédure d'adoption plénière par le couple commanditaire.

    En accueillant des entreprises commerciales qui proposent la gestation pour autrui, la Belgique, carrefour de l'Europe, semble oublier la position du Parlement européen, qui dans son rapport de 2015 sur les droits de l'Homme et la démocratiea explicitement condamné « la pratique des mères porteuses, qui porte atteinte à la dignité humaine de la femme dans son corps et ses fonctions de reproduction utilisés comme une marchandise ».

    Une mobilisation citoyenne aura lieu le samedi 21 septembre à 14h30 devant l'hôtel qui accueille ce salon, The Hotel (Porte de Namur), pour demander l'interdiction de la promotion commerciale de la GPA en Belgique.

    Pour une analyse juridique et éthique plus approfondie sur la GPA : voir le Dossier de l'IEB « Faut-il légaliser la gestation pour autrui ».

  • Y a-t-il des preuves historiques de l'existence du Christ ?

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    D'Agnès Pinard Legry  sur aleteia.org :

    Jésus-a-t-il existé ? Les preuves dont disposent les historiens

    11 septembre 2019
    Que sait-on de Jésus ? S’il est impossible de prouver l’existence de Dieu, il n’en va pas de même pour celle de son Fils. « Indépendamment des sources chrétiennes, son existence se trouve attestée par plusieurs auteurs extérieurs au christianisme », affirme à Aleteia Jean-Christian Petitfils, historien et écrivain français. « Tacite, ancien gouverneur de la province d’Asie, Pline le Jeune, proconsul de Bithynie au début du IIe siècle, Suétone, chef du bureau des correspondances de l’empereur Hadrien un peu plus tard… ».

    Aleteia : Quelles preuves a-t-on, sur le plan historique, de l’existence de Jésus ?
    Jean-Christian Petitfils : L’existence historique au Ier siècle de notre ère d’un rabbi juif nommé Ieschoua (Jésus) — contraction de Yehoshoua (Josué), « Dieu sauve » —, qui attirait les foules par son charisme et son enseignement, et sa crucifixion à Jérusalem par ordre de Ponce Pilate, préfet de Judée de 26 à 36, à la demande des grands prêtres Hanne et de son gendre Joseph dit Caïphe, est un fait que tout historien sérieux, qu’il soit croyant ou non, juif, agnostique ou athée ne peut nier. Indépendamment des sources chrétiennes, son existence se trouve attestée par plusieurs auteurs extérieurs au christianisme : Tacite, ancien gouverneur de la province d’Asie, Pline le Jeune, proconsul de Bithynie au début du IIe siècle, Suétone, chef du bureau des correspondances de l’empereur Hadrien un peu plus tard…

    Un texte très important est celui d’un écrivain juif romanisé du Ier siècle, Flavius Josèphe, qui avait connu à Jérusalem les premières communautés judéo-chrétiennes : il parle d’un « sage » nommé Jésus qui fit un grand nombre d’adeptes. « Pilate le condamna à être crucifié et à mourir. Mais ceux qui étaient devenus ses disciples continuèrent de l’être. Ils disaient qu’il leur était apparu trois jours après sa crucifixion et qu’il était vivant : ainsi, il était peut-être le Messie au sujet duquel les prophètes ont raconté des merveilles. » Le Traité Sanhédrin du Talmud de Babylone évoque également son nom : « La veille de la Pâque, on pendit (à la croix) Yeshû ha-notsri (Jésus le Nazaréen) parce qu’il a pratiqué la sorcellerie, a séduit et égaré Israël. » Même le philosophe platonicien Celse (IIe siècle), violent polémiste qui haïssait le Christ, ne contestait nullement son existence.

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  • Faut-il à tout prix "être de son temps" ?

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    De Gaël Nofri sur le site du Figaro Vox :

    Devons-nous à tout prix «être de notre temps»?

    FIGAROVOX/TRIBUNE - À la suite de G.K. Chesterton, l’historien Gaël Nofri dénonce l’injonction moderne à «être de son temps» notamment dans les débats politiques qui gagneraient, selon lui, à se garder des effets de mode.


    Gaël Nofri est historien et conseiller municipal de la Ville de Nice. Il a notamment écrit Une histoire des révolutions en France (éd. du Cerf, juin 2018).


    C’est à G.K. Chesterton que l’on doit l’expression: la «dégradante obligation d’être de son temps». Beaucoup d’hommes politiques, d’acteurs du débat public, ou prétendus tels, devraient méditer cette citation.

    En effet, dans notre société, rien n’est plus présent face à celui qui s’interroge, qui réfléchit, qui tente de comprendre que cette injonction à «être de son temps». Face aux débats éthiques, aux enjeux législatifs, face à la question de la place de l’Homme dans la société et dans l’Histoire, chacun est désormais invité à «être de son temps». Comme si la formule, répétée à l’envi comme une évidence, permettait de tout résoudre sans jamais rien interroger. Totalitarisme que cet argument irréfragable de l’effet de mode.

    L’Homme de raison est remplacé par l’Homme de mode.

    Or, rien n’est plus dégradant, au sens littéral du terme, que cette démarche d’esprit. Voici l’Homme de raison remplacé par l’Homme de mode. L’air du temps, c’est ce qui place le discours de comptoir, le dernier «buzz» médiatique ou la passion émotionnelle du moment au-dessus de la réflexion pérenne, des données établies, de la quête d’une réponse vraie et durable.

    La mode c’est ce qui se démode. On peut fonder dessus des habitudes de consommation, des passions passagères, sûrement pas des réformes législatives, des modèles de société, et un projet de civilisation. Au contraire, tout cela c’est ce qui résiste à la mode et au temps qui passe, c’est ce qui s’adapte sans jamais se dénaturer, qui se réforme en cherchant à retrouver les formes inchangées d’une Humanité elle-même inchangée. C’est une conception pérenne et durable de l’Homme et de la vie. Antoine de Saint-Exupéry aimait à dire «Il faut autour de soi, pour exister, des réalités qui durent».

    Charles Péguy ne prétendait pas autre chose lorsqu’il constatait «Homère est nouveau ce matin et rien n’est peut-être aussi vieux que le journal d’aujourd’hui». Le monde des héros et des hommes engendré par L’Iliade et L’Odyssée n’est pas un monde moderne ; il est une idée de l’Homme intemporel. Si cette idée engendra des civilisations, c’est justement parce que ce qu’elle résiste au temps. «Le mythe n’est pas une préhistoire, il est une réalité intemporelle qui se répète dans l’Histoire», rappelait Ernst Jünger dans le Traité du Rebelle.

    Adopter l’esprit du moment, c’est adopter un prêt à penser commode et confortable.

    Évidemment, la tentation est grande pour les législateurs et ceux qui, engagés dans le débat public, sont appelés à se positionner, d’adopter l’esprit du moment. C’est une façon confortable de fuir le débat, d’éviter le travail de réflexion et de remise en cause si souvent nécessaire... c’est adopter un prêt à penser commode et confortable.

    C’est aussi se donner l’illusion d’une démocratie: céder à l’onde frémissante, pour éviter l’océan populaire qui peut faire peur. Mais si dans «démocratie», le terme dêmos - peuple - est bien présent, le terme kratein - pouvoir - l’est tout autant. Or que serait un pouvoir qui ne résiste pas à l’air du temps? Quelle serait la réalité de celui-ci s’il devait être soumis à chaque mode? Qui parlerait encore de pouvoir, lorsqu’il s’agit en fait de se trouver sans autorité face au premier mouvement d’opinion venu?

    À la veille de débats essentiels, les défenseurs de la démocratie, et plus généralement tous ceux qui entendent redonner ses lettres de noblesse à la politique, devraient sans doute y penser aussi et reconquérir leur liberté face à l’esprit du temps!

  • Saint Jean-Gabriel Perboyre, martyr en Chine (11 septembre)

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    Jean-Gabriel Perboyre (1802-1840) 
    martyr, de la Congrégation de la Mission  (source)

    Jean Gabriel Perboyre (1802-1840)

    Les années de formation

    Rien n'arrive par hasard. Ni la vie, ni la mort, ni la vocation. JEAN-GABRIEL PERBOYRE naquit à Mongesty, près de Cahors, dans la France méridionale, le 6 janvier 1802, dans une famille qui donna à l'Église trois Lazaristes et deux Filles de la Charité. Dans un tel environnement, il respira la foi, il reçut des valeurs simples et saines et comprit le sens de la vie comme un don.

    Dans l'adolescence, celui " qui appelle chacun par son nom " semblait l'ignorer. Il s'adressa à son frère cadet pour qu'il entre au séminaire. On demanda à Jean-Gabriel d'accompagner le petit frère durant quelque temps, en attendant qu'il s'habitue à son nouveau cadre. Il y était arrivé par hasard et il aurait dû en sortir vite. Mais le hasard révéla aux yeux étonnés du jeune homme des horizons insoupçonnés et que sa voie était ici au séminaire.

    L'Église de France était alors à peine sortie de l'expérience de la Révolution française, avec les vêtements empourprés du martyre de quelques-uns et avec la souffrance de l'apostasie d'un certain nombre. Le panorama offert par les premières années du XIX` siècle était désolant: édifices détruits, couvents saccagés, âmes sans pasteurs. Ce ne fut donc pas un hasard si l'idéal sacerdotal apparut au jeune homme, non comme un état de vie agréable, mais comme le destin des héros.

    Ses parents, surpris, acceptèrent le choix de leur fils et l'accompagnèrent de leurs encouragements. Ce n'est pas un hasard si l'oncle Jacques était Lazariste. Cela explique qu'en 1818 mûrit chez le jeune Jean-Gabriel l'idéal missionnaire. À cette époque la mission signifiait principalement la Chine.

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  • Le monde démocrate-libéral moderne n’est pas si différent de celui rêvé par l’homme communiste

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    De Michèle Tribalat, en version de synthèse sur le site "causeur.fr" :

    Nos sociétés libérales et démocratiques engluées dans un totalitarisme soft?

    Des similarités entre l’homme “démocrate-libéral” et les communistes d’antan


    Le Polonais Ryszard Legutko soutient une thèse dérangeante mais qui a connu bien peu d’échos dans son essai The Demon in democracy: totalitarian temptations in free societies… Michèle Tribalat l’a lu.


    Ryszard Legutko est un professeur de philosophie polonais. Député européen, membre du PIS (Droit et justice), il est coprésident depuis 2017 du groupe des Conservateurs réformistes européens. En 2016, il a publié un livre très dérangeant qui explore les similarités entre le communisme et la démocratie libérale telle qu’elle a évolué au cours des dernières décennies. Ce livre nous éclaire sur les sources de la singularité des anciens pays communistes et des incompréhensions qu’elle génère à l’intérieur de l’UE.

    L’UE représente l’esprit de la démocratie-libérale dans sa version la plus dégénérée

    Ryszard Legutko, lors de ses séjours à l’Ouest dans les années 1970, avait été troublé par l’empathie des Occidentaux envers le communisme et leur hostilité aux anti-communistes. Les démocrates-libéraux d’alors partageaient-ils des principes et des idéaux avec les communistes ? Cette idée lui revint en tête dans la Pologne post-communiste.

    There is no alternative

    Si Ryszard Legutko voit bien les différences fondamentales entre les deux systèmes, il s’interroge sur les similarités difficiles à ignorer. Comme le système communiste, la démocratie libérale a un projet modernisateur qui amène à voir le monde comme l’objet d’un travail technique novateur. Mais, en démocratie libérale, les gardiens officiels de la doctrine n’existent pas et si elle perdure c’est par l’adhésion des gens eux-mêmes. La démocratie-libérale, comme le communisme, est censée être le stade ultime de l’histoire de la transformation politique et est perçue comme n’ayant pas d’alternatives. Par leur caractère ultime, les deux systèmes constituent des utopies.

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  • Robert Sarah, le lumineux cardinal

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    De Rodolphe Arfeuil sur ce site

    Sarah, le lumineux Cardinal 

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  • Le pape admet l'hypothèse de schismes dans l'Eglise

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    Lu sur le Forum catholique :

    Le pape François contre-attaque, et contre-attaque fort. Lors de la conférence de presse qu’il a tenue dans l’avion qui le ramenait de son voyage dans trois pays africains de l’océan Indien, mardi 10 septembre, le chef de l’Eglise catholique a répondu vertement aux cercles conservateurs qui le critiquent de manière de plus en plus bruyante, au point, pour certains, de mettre en cause sa légitimité pontificale. « Je n’ai pas peur », leur a-t-il opposé.

    Durant le vol aller, le 4 septembre, il avait lancé : « C’est un honneur que les Américains m’attaquent », à propos du livre de Nicolas Senèze, Comment l’Amérique veut changer de pape (Bayard), qui décrit les efforts de cénacles catholiques conservateurs américains pour « changer de pape », notamment en raison de désaccords sur son discours économique et ses critiques contre la mondialisation.

    Interrogé mardi sur cette confrontation, il a évoqué à plusieurs reprises la possibilité d’un « schisme » (la question lui avait été posée à propos de l’Eglise américaine). Il a accusé ses adversaires d’introduire de « l’idéologie » dans la doctrine de l’Eglise. « Et quand la doctrine ruisselle d’idéologie, il y a la possibilité d’un schisme », a-t-il affirmé.

    Il a pris pour exemple ceux qui l’accusent d’être « trop communiste » et a expliqué qu’il suivait simplement les traces et les enseignements de ses prédécesseurs, à la suite du concile Vatican II (concile qui, de 1962 à 1965, a actualisé la place et le discours de l’Eglise dans la société contemporaine). « Par exemple, les choses sociales que je dis, c’est la même chose que ce qu’avait dit Jean-Paul II. La même chose ! Je le copie ! » La référence ne manque pas de malice, Jean-Paul II étant une référence absolue pour les courants conservateurs.

    « Je n’ai pas peur des schismes »

    Le pape François s’est attardé sur l’histoire des schismes, nombreux dans l’histoire du christianisme et du catholicisme. De ce survol, il a tiré une conclusion : « Les schismatiques, systématiquement, se coupent du peuple, de la foi du peuple. » Selon lui, « le chemin du schisme n’est pas chrétien ». Mais, a-t-il répété sans se lasser : « Moi, je n’ai pas peur des schismes. » Cependant, il dit « prier pour qu’il n’y en ait pas », par sollicitude pour la santé spirituelle de ceux qui seraient tentés d’en provoquer un. « Je prie pour qu’il n’y ait pas de schisme, mais je n’ai pas peur », a-t-il résumé.

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  • Nouveau cardinal, Matteo Zuppi est un "fervent défenseur des droits LGBT+"

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    Du site TETU, site LGBT :

    Matteo Zuppi, un nouveau cardinal pro-LGBT+ à Rome

    Matteo Zuppi, un archevêque italien pro-LGBT+, a été promu cardinal de l’Église catholique romaine. Une première au sein du Vatican.

    Il semblerait que l’Eglise se modernise un peu plus. Dimanche 1er septembre, le pape François a annoncé que 10 nouveaux cardinaux  allaient promus, le 5 octobre prochain. Ce rang religieux confère une grande influence dans l’Eglise et, pour les moins de 80 ans, le pouvoir de voter pour le prochain pape si l’actuel venait à se retirer ou mourir. Parmi les 10 membres du Haut Clergé, plusieurs sont portés sur les questions LGBT+ dont Mgr Matteo Zuppi.

    Un cardinal supporter de la communauté LGBT+

    En tant qu’archevêque de Bologne, Matteo Zuppi était connu pour ses nombreux plaidoyers en faveur de la question migratoire et s’est maintes fois confronté à la politique de Matteo Salvini. L’homme d’église s’est également toujours positionné comme un fervent défenseur des droits LGBT+. En 2017, il avait écrit l’avant-propos dans l’édition italienne du livre du Révérend américain, James Martin : “Building a Bridge: How the Catholic Church and the LGBT Community Can Enter Into a Relationship of Respect, Compassion, and Sensitivity” (Construire un Pont : Comment l’Eglise Catholique et la communauté LGBT peuvent entrer dans une relation de Respect, Compassion et Sensibilité).

    “L’intention de ce livre est d’aider les pasteurs à développer une attitude de compréhension, ainsi qu’une capacité d’accompagnement, envers leurs frères et soeurs homosexuels”, a t-il écrit en avant-propos. « Et aussi l’inverse, parce qu’il y a aussi la tentation miroir de se fermer ou d’adopter des positions idéologiques. … L’ouvrage du père Martin, l’une des premières tentatives à cet égard, est utile pour encourager le dialogue, ainsi que la connaissance et la compréhension réciproques, dans la perspective d’une nouvelle attitude pastorale que nous devons rechercher avec nos frères et sœurs L.G.B.T. » Le cardinal n’hésite pas à approuver le “gradualisme” lorsqu’il s’agit d’appréhender les questions LGBT+

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  • Amazonie : des diacres mariés célèbreraient la messe. Avec l'aval du pape?

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    De Sandro Magister en traduction sur le site diakonos.be :

    En Amazonie, les diacres mariés disent déjà la messe. Et le Pape le sait

    Depuis quelques jours, circule sur le web une vidéo dans laquelle un prêtre italien très connu, appartenant à l’entourage proche de Jorge Mario Bergoglio, prétend qu’en Amazonie, la célébration de la messe par les diacres mariés est déjà une réalité dans les faits, avec l’autorisation des évêques locaux. Et le Pape François, informé de la chose, aurait déclaré : « Allez de l’avant ! ».

    L’auteur de cette révélation explosive n’est pas n’importe qui. Il s’agit de Giovanni Nicolini, 79 ans, un prêtre très estimé de l’archidiocèse de Bologne et dont l’archevêque est Mgr Matteo Zuppi que le pape François vient de créer cardinal il y a quelques jours.

    Le P. Nicolini est actuellement assistant ecclésiastique national des Associations Catholiques des Travailleurs Italiens (les ACLI) et a été par le passé directeur de la Caritas de Bologne en plus d’être curé dans le quartier résidentiel qui jouxte la prison. Il est surtout connu comme étant le prêtre des pauvres, des prisonniers et des immigrés.

    Mais bien avant cela, il a été le fils spirituel de Giuseppe Dossetti (1913-1996), un homme politique célèbre dans l’Italie de l’après-guerre qui, devenu ensuite moine et prêtre, a joué un rôle dans le Concile Vatican II aux côtés du cardinal Giacomo Lercaro.

    Dans le sillage de Dossetti, le P. Nicolini a fondé dans les années soixante-dix la Famiglia della Visitazione, une communauté aujourd’hui composée d’une trentaine de moines et de moniales et d’autant de couples mariés qui se partagent entre les campagnes de la région de Bologne et les missions de l’archidiocèse en Tanzanie et à Jérusalem.

    En outre, le P. Nicolini est lié à cet influent think tank catholique progressiste connu sous le nom d’« école de Bologne » fondée par ce même P. Dossetti et qui a aujourd’hui respectivement comme dirigeant et comme gourou l’historien de l’Église Alberto Melloni et Enzo Bianchi, le fondateur du monastère de Bose, tous deux ultra-bergogliens.

    Voici donc le lien vers la vidéo-choc du P. Nicolini :

    > « Sento l’opportunità di ricordare… »

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  • Erythrée : le gouvernement ferme les écoles catholiques

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    De Lucie Sarr sur le site du journal La Croix :

    09/09/2019

    En Érythrée, l’État ferme les écoles catholiques

    En Érythrée, après les hôpitaux et centres de santé de l’Église catholique dont une trentaine a été fermée en juin par le gouvernement, c’est au tour des écoles privées catholiques d’être empêchées de fonctionner.

    Huit ont vu leurs établissements bouclés par des soldats mardi 3 septembre.

    En Érythrée, la rentrée scolaire ne s’est pas déroulée comme prévu dans les écoles privées catholiques. Les huit plus importants établissements d’enseignement de l’Église catholique ont, en effet, été fermés, mardi 3 septembre, par des soldats.

    Selon un prêtre érythréen cité par RFI, il y a quelques semaines, il avait été « conseillé » aux responsables de la cinquantaine d’établissements d’enseignement catholique que compte le pays de ne pas accueillir de nouveaux élèves pour cette rentrée.

    « En Érythrée, la confiscation des hôpitaux catholiques est une mesure de représailles contre l’Église »

    Cette mesure répressive intervient trois mois après qu’une mesure analogue a frappé une trentaine de structures de santé gérées par l’Église catholique. Dans ce pays d’Afrique de l’Est dirigé par le régime totalitaire de Issayas Afeworki, l’Église assurait jusque-là, en grande partie, les services sociaux comme l’éducation et la santé dont l’État a démissionné.

    Une loi datant de 1995

    La répression subie par l’Église catholique érythréenne s’appuie sur une loi datant de 1995, jamais entrée en vigueur, et qui prévoit que toutes les structures sociales (écoles, centres médicaux) soient gérées par l’autorité publique. En réaction à ce texte, l’Église catholique avait, en son temps, remis au gouvernement par écrit, « une présentation claire et articulée de la nature, de l’esprit et des objectifs de son service spirituel et social ».

    L’application brusque de cette loi de 1995, 24 ans après son vote, est considérée par les observateurs comme une tentative de museler l’Église catholique. Dans ce pays d’Afrique de l’Est, majoritairement chrétien (62 %, dont une majorité d’orthodoxes), les catholiques sont quasiment les seuls, au sein de la société civile, à s’exprimer pour dénoncer les injustices ou encore appeler à la réconciliation.

    Le 24 juillet, à l’occasion du jubilé d’or du Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam), Mgr Menghesteab Tesfamariam, archevêque d’Asmara la capitale s’est confié à ses pairs sur les difficultés que vit l’Église de son pays, exprimant son désespoir et se confiant à leurs prières.

    L’Église catholique n’est pas la seule à subir des mesures répressives. Des établissements de l’Église orthodoxe ont été saisis il y a quelques années. Une école musulmane a également été fermée en 2017.

  • L'Eglise d'Allemagne au bord du schisme ?

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    "Le NCR (National Catholic Register) nous informe que les évêques allemands se pressent d'appliquer leur programme mis en évidence en mars de cette année. Ils ont décidé de créer une assemblée synodale qui pourra contraindre leur Eglise à appliquer les réformes qu'ils ont décidé de mettre en œuvre." (source)

     A savoir :

    - traiter le problème des abus sexuels avec la remise en cause du célibat
    - l'autorité et la séparation des pouvoirs
    - l'enseignement de l'Eglise sur la moralité sexuelle (LGBT)
    - le mode de vie sacerdotal
    - la réduction du pouvoir clérical conjointement au dévellopement du rôle des femmes au service des offices ecclésiastiques

    L'Eglise catholique se délite donc et si les mesures sont adoptées bientôt (durant cet automne) on ne pourra que constater de facto la rebellion de l'Eglise allemande devant l'Eglise instituée par le Christ. Il s'agit ni plus ni moins d'une prise de pouvoir puisque les évêques auront une voie minoritaire dans cette assemblée. C'est bien nier l'Institution divine. A découvrir ici:

    Les évêques allemands poussent de l’avant avec la constitution d'une «assemblée synodale» controversée

    Le nouvel organe devrait avoir un pouvoir «contraignant» pour traiter les «problèmes clés» découlant de la crise des abus sexuels, y compris le célibat religieux et l’enseignement de l’Eglise sur la moralité sexuelle.

    BERLIN - Les évêques allemands avancent avec un programme synodal controversé, créant une nouvelle Assemblée synodale en partenariat avec un groupe influent de laïcs allemands. La décision de procéder intervient malgré un avertissement du pape François aux évêques allemands leur demandant de rester en phase avec toute l’Église.

    En mars de cette année, le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising et président de la conférence des évêques allemands, a annoncé que l'Église en Allemagne se lancerait dans un «processus synodal contraignant» pour s'attaquer à ce qu'il a appelé les «problèmes clés» soulevés. de la crise des abus cléricaux: le célibat clérical, l'enseignement de l'Église sur la moralité sexuelle et une réduction du pouvoir clérical.

    Conformément au projet de document en cours d’élaboration par la conférence des évêques allemands, qui a été présenté lors d’une réunion du conseil permanent de la conférence en août, l’Église allemande procèdera à la formation d’une nouvelle «Assemblée synodale» chargée de traiter ces questions. Alors que le préambule des statuts est toujours en cours de rédaction et qu'un vote devra être pris sur l'ensemble du texte final, l'exécutif de la conférence avance dans le processus synodal avec «une certitude absolue», ont dit à CNA des sources proches des dirigeants allemands.

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