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  • Plus de 245 millions de chrétiens sont persécutés dans le monde

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    De Vatican News :

    Plus de 245 millions de chrétiens persécutés dans le monde

    La fête liturgique de saint Étienne (le 26 décembre), premier martyr de l’histoire du christianisme, est l’occasion de rappeler qu’un très grand nombre de chrétiens - environ 10% de l'effectif total - sont encore persécutés aujourd'hui dans le monde.

    Andrea De Angelis - Cité du Vatican

    Son martyre par lapidation en l’an 36 est décrit dans les Actes des Apôtres. Saint Étienne ouvre la voie des martyrs chrétiens. Il a été tué parce qu'il a témoigné de sa foi en Christ, proclamé l'Évangile et converti de nombreuses personnes. Le culte de Saint Étienne s’est ensuite répandu dans le monde entier, rien qu'en Italie on dénombre plus de cent communes dont il est le saint patron. Mais le martyre des chrétiens perdure. Une foule d’hommes et de femmes continuent de payer de leur vie leur amour pour Jésus et la profession de leur foi. Actuellement, ces persécutions prennent diverses formes: violence, stigmatisation, vandalisme, intolérance, exclusion. Selon la World Watch List 2019 de l’ONG Portes Ouvertes (rapport annuel sur la liberté religieuse des chrétiens dans le monde), environ 245 millions de chrétiens sont persécutés dans le monde, sur un total d'environ 2,4 milliards. Cette liste 2019 couvre une période de 12 mois, allant de novembre 2017 à octobre 2018. Le 18 janvier prochain, l'association publiera un nouveau rapport.

    Augmentation du nombre de chrétiens persécutés

    Présente dans plus de 60 pays, Portes Ouvertes offre une formation et une assistance aux chrétiens qui souffrent à cause de leur foi. Dans une interview accordée à la section italienne de Radio Vatican, Cristian Nani, directeur de l’association en Italie, explique qu’au cours de l’année 2019 la persécution des fidèles chrétiens a augmenté en nombre et en intensité, ainsi que sur le plan géographique. «Nous devons en parler, faire réfléchir les gens car aujourd'hui des milliers de personnes meurent à cause de leur foi, non pas au cours d’une guerre, dans des situations de conflit, mais seulement pour leur profession de foi», déclare Cristian Nani. Après avoir analysé la situation des chrétiens en Libye et au Yémen, il revient sur ce que le pape François, lors d'une audience générale, a appelé «les chrétiens persécutés avec des gants blancs», en se référant en particulier à l'Europe. «L'intolérance et le vandalisme sont deux signaux d'alarme à prendre au sérieux», estime le directeur de Portes Ouvertes-Italie.

    L’inquiétude du Saint-Père

    «Aujourd'hui dans le monde, de nombreux chrétiens en Europe sont persécutés et donnent leur vie pour leur foi. Ils sont persécutés même avec des gants blancs, laissés de côté, marginalisés», constatait le Pape lors de l'audience générale du 11 décembre dernier, mettant en lumière un autre type de persécution des fidèles. Une persécution faite d'intolérance, de vandalisme, résultat du sécularisme, qui nous fait comprendre que «nous ne sommes plus dans un régime de chrétienté, parce que la foi», dans une grande partie de l'Occident, «ne constitue plus une condition préalable évidente du vivre ensemble», ajoutait François dans son dernier discours à la Curie romaine. Le Saint-Père avait déjà parlé du «martyre avec des gants blancs» le 30 juin 2014, lors de la messe célébrée à la Maison Sainte-Marthe.

  • Noël et le cœur inaltérable de notre foi

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    Du site Kath.net (traduction rapide):

    Mgr Voderholzer de Ratisbonne, lors du sermon du jour de Noël: "Cette crise est probablement avant tout une crise de croyance au Christ, une crise de croyance par rapport à l'Incarnation, c'est-à-dire dans les termes de qui est réellement Jésus-Christ."

    Sermon de Mgr Rudolf Voderholzer lors de la grande messe du jour de Noël:

    Chères soeurs et frères dans le Seigneur!

    Si nous prions ensuite en chantant le grand Credo, en alternance et accompagnés de notre chœur de cathédrale, alors nous nous agenouillerons à un point de la proclamation de foi, qui est l'un des signes spéciaux de la messe de Noël, quand nous confessons:
    «… et incarnatus est de Spiritu sancto ex Maria virgine, et homo factus est. - et, par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme. "

    Cette profession de foi, qui aujourd'hui, à l'occasion de la solennité de la Nativité, sera proclamée à plusieurs voix, contrairement au reste du Credo, chanté par tous en choral, est le secret de fête de Noël. Noël est la fête de l'incarnation de Dieu. Dieu surpasse tous les modes de communication dans la création, l'appel des prophètes, la transmission des 10 commandements etc., il les dépasse en entrant lui-même dans l'histoire.

    Dieu nous a parlé plusieurs fois et de plusieurs manières par le biais des prophètes. À la fin, il nous a parlé par le biais du Fils. C'est ce que dit la lettre aux Hébreux, et c'est ainsi que nous l'avons entendu à nouveau en deuxième lecture. Dieu et son message ne font qu'un en Jésus-Christ.

    Le signe de l'agenouillement lors de la confession de l'Incarnation n'est pas seulement une coutume régionale, c'est expressément prévu dans les sections du Missel et cela fait donc partie de la liturgie sacrée. Il exprime l'importance centrale de la croyance en l'Incarnation, en l'Incarnation de Dieu pour la foi chrétienne.

    Le pape François, dans sa lettre au peuple d'Allemagne en juin de l'année dernière et en vue de la voie synodale prévue en Allemagne, a parlé d'une crise élémentaire de la foi dans notre pays. Cette crise est probablement, avant tout, une crise de croyance au Christ, une crise de croyance dans les termes de l'Incarnation, c'est-à-dire qui est vraiment Jésus-Christ.

    Il y a une inquiétude fondée sur le fait que même pour de nombreux chrétiens de notre pays, ce Jésus de Nazareth était une personne particulièrement religieuse et à sa manière un génie. On sépare finalement le message de la personne pour le combiner avec d'autres messages, de sorte qu'un certain sens soit toujours préservé. Mais «le Jésus historique n'est alors plus la manifestation de Dieu lui-même dans l'espace dans le temps; ce n'est plus le chemin, la vérité et la vie »(Jn 14, 6), mais au mieux un parmi d'autres panneaux indicateurs et enseignants de sagesse.

    Mais: si le Jésus historique n'est pas la communion avec Dieu; si le sens du monde et de l'histoire ne doit pas être lu à partir de celui-ci, alors le dogme central du credo chrétien sur l'incarnation du logos divin n'est plus qu'un mythe ou un symbole - compatible avec les affirmations de vérité des autres religions » (Karl-Heinz Menke).

    L'incertitude concernant la confession centrale de Noël, l'affaiblissement de la croyance en l'Incarnation a d'énormes conséquences pour les autres contenus de la foi, en particulier pour ceux qui doivent à présent être discutés dans le cadre synodal.

    Le cardinal Kurt Koch la montré de manière impressionnante combien le prêtre d'aujourd'hui est à la recherche de son identité dans l'Eglise et comment toutes les autres croyances tombent suivant un effet domino lorsque le mystère central de l'Incarnation n'est plus appréhendé.

    Parce que si Jésus n'était finalement qu'un être humain, comme tout le monde, alors l'Église ne peut plus être perçue comme un organisme sacramentel, à savoir comme le Corps du Christ. L'Église devient une organisation sociologique comme de nombreuses autres institutions sociales. Il y a un grand danger que l'Eglise n'apparaisse que comme un appareil administratif, comme un squelette sans chair, et déclenche naturellement la peur au lieu de susciter l'espoir et la confiance. Notre foi chrétienne, cependant, tient avec la conviction que le Christ incarné, qui est mort pour nous sur la croix et est ressuscité, est le maître de son Eglise, qu'il y reste présent par la puissance de son Esprit et en fait son corps sacramentel.

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  • Le prince Charles d'Angleterre a fait diffuser un message vidéo avec l’Aide à l'Église en Détresse pour les chrétiens persécutés dans le monde

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    De Vatican News :

    Le message de Noël du prince Charles pour les chrétiens persécutés

    À l’occasion de Noël, le prince Charles d'Angleterre a fait diffuser un message vidéo avec l’Aide à l'Église en Détresse pour les chrétiens persécutés dans le monde.

    La solennité de Noël est célébrée dans le monde entier, mais dans de nombreuses régions, les chrétiens continuent d'être persécutés et discriminés. Et c'est à eux que s'adresse un message vidéo enregistré par le prince Charles avec l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED). «Il est vital, dit-il, de se souvenir de tous ceux qui souffrent de persécution à cause de leur foi chrétienne».

    Des chrétiens tués au Sri Lanka et en Syrie

    Dans la vidéo, le prince Charles raconte deux rencontres récentes avec un prêtre et une religieuse. Le premier, explique-t-il, a apporté de l'aide à ceux qui, au Sri Lanka, ont été terriblement blessés lors des attaques barbares qui ont eu lieu cette année dans les églises le jour de Pâques. Le 21 avril dernier, en effet, il y a eu près de 260 morts et plus de 500 blessés.

    «Ce n'est malheureusement pas un cas isolé», souligne le prince Charles, qui cite ensuite le récit que la religieuse lui a fait «de la situation en Syrie où, avec un immense courage et dans des conditions impossibles, elle offre un soutien crucial aux chrétiens et à tous ceux qui fuient la violence et la mort. La religieuse syrienne que j'ai rencontrée m'a donné une représentation de la tête du Christ crucifié, faite de bois carbonisé pris dans une église bombardée à Alep», confie l’héritier du trône britannique.

    L’appel pour les terres de la Bible

    Le prince Charles cite également le récent rapport d'octobre dernier de l'AED, qui «a révélé qu'en l'espace d'une décennie, jusqu'à deux tiers des chrétiens ont fui la Syrie», tandis qu'en Irak, «les communautés chrétiennes ont baissé de 90% en une génération». Le prince Charles invite donc à «empêcher le christianisme de disparaître des terres de la Bible».

  • A 7 mois, il est le plus jeune maire des USA et il est contre l'avortement

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    Du site 7sur7.be :

    Le plus jeune maire des États-Unis a 7 mois et il est contre l'avortement

    "Le petit-déjeuner du maire est prêt", chantonne Chad McMillan dans le coquet salon de son ranch texan. Sur le comptoir de la cuisine, un biberon de lait chaud et un petit pot. Son fils Charlie McMillan n'est pas un édile comme les autres: à sept mois, il pourrait devenir un symbole de la lutte chrétienne anti-avortement.

    Clin d'oeil au président Donald Trump, qui promet lui de rendre sa grandeur au pays, le programme de Charlie inclut notamment le patriotisme, la "vie" et l'adoption.

    "Au contraire de certains hommes politiques, (Charlie) connaît très bien ce pour quoi il fait campagne", ironise sa mère, Nancy Jane McMillan.

    Adopté à la naissance auprès d'une femme qui voulait initialement mettre un terme à une grossesse non désirée, "Mayor Charlie" et ses parents comptent peser dans le débat sur l'avortement, une question qui ne cesse de déchirer les Américains.
     

    Cette femme "a fait le choix courageux de la vie", estime Nancy Jane McMillan. Dans son ranch à une heure de Houston, elle raconte à l'AFP que ce titre de maire honorifique, acquis aux enchères en octobre lors de la levée de fonds annuelle des pompiers de Whitehall, au Texas, était au départ "une plaisanterie".

    Le village étant rattaché à la commune voisine, il n'a aucune organisation politique propre. Le nourrisson n'aura donc pas à remplir de réelle fonction municipale.

    La mère adoptive, agent immobilier de 43 ans, a ensuite réalisé l'influence qu'avait eu cette "élection" sur les habitants de Whitehall.

    "Un peu de gentillesse peut nous apporter tellement. En ces temps divisés politiquement et culturellement aux Etats-Unis, c'est génial de voir comment un bébé de sept mois avec une campagne promettant le retour de la gentillesse en Amérique peut changer les choses", sourit-elle.

    Ni démocrate, ni républicain 

    L'investiture du nouveau maire a pris le 15 décembre la forme d'une grande célébration. Hot-dogs, concert de musique country et même un serment que le petit Charlie a prêté "en hochant la tête", s'amuse Frank Pokluda, gérant de la supérette du village.

    "Certains de nos hommes politiques voudraient qu'on puisse avorter jusqu'au terme d'une grossesse et c'est terrible. Regardez la joie que cet enfant nous apporte (...), il y a des gens qui veulent de ces enfants!", témoigne le papa du jeune maire, Chad McMillan.

    "Nous espérons que Charlie, qui n'est ni un républicain, ni un démocrate, ni un indépendant, et qui aime les gens, permette à tout le monde de souffler un coup", insiste-t-il dans son salon rustique décoré aux couleurs de Noël.

    Avec "Mayor Charlie", ce pasteur et missionnaire baptiste de 51 ans, qui a voté pour Donald Trump en 2016, explique avoir voulu alléger l'ambiance tendue aux Etats-Unis par la procédure en destitution visant le président.

    Très croyant, le couple chrétien baptiste fait partie depuis plusieurs années du Houston Pregnancy Help Center, une organisation religieuse qui accompagne les femmes enceintes dans une démarche anti-avortement.

    La Cour suprême des Etats-Unis a légalisé en 1973 le droit des femmes à avorter, mais il existe toujours une forte opposition à l'IVG dans tout un pan de la société américaine, notamment dans le sud et le centre, très religieux, du pays.

    Donald Trump, qui avait promis pendant sa campagne de nommer à la Cour suprême uniquement des juges opposés à l'avortement, y a fait entrer deux magistrats conservateurs depuis son élection.

  • 48 heures avec des séminaristes en formation (TF1)

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    De Bérengère Dommaigné sur le site d'Aleteia.org :

    C’est un joli reportage de près de huit minutes qu’a diffusé samedi 21 décembre TF1, lors du journal de 20h, sur les séminaristes de Nantes. Les journalistes, qui ont passé 48h avec eux, portent un regard sincère devant le choix de ces jeunes étudiants qui aspirent à vivre au service des autres.

    C’est un beau reportage qu’a proposé TF1 samedi 21 décembre dans son journal de 20h, et qui est disponible en replay pendant un mois. Les caméras ont suivi pendant 48 heures les jeunes séminaristes de Nantes et retracent fidèlement une journée type de ces étudiants pas comme les autres. Les téléspectateurs découvrent ainsi de jeunes hommes bien dans leurs baskets, aux agendas bien remplis, par une vie de prière, une vie fraternelle et bien sûr une vie d’études. Philosophie, latin, grec, théologie, les séminaristes, âgés de 21 à 38 ans, suivent près de 22 heures de cours par semaine pour se former et réfléchir à leur vocation de prêtre à venir. Comme l’explique l’un d’eux, Cyriaque, 22 ans « j’aime beaucoup la vie de prêtre, être au contact des gens, proposer des enseignements mais aussi être un peu comme un chef d’entreprise pour sa paroisse ». Une belle définition de ce métier pas comme les autres.

    Une vie qui a du sens

    Sans doute intrigués par ces vocations au service des autres et imposant le célibat, les journalistes de TF1 interrogent les jeunes hommes sur les sacrifices qu’impose leur choix de vie. Mais les séminaristes répondent avec sincérité et franchise, et leurs témoignages permettent de prendre conscience de la richesse de leur formation. Une formation complète, personnalisée avec une grande liberté pour choisir, ou pas, ce chemin. « On ne choisit pas la voix la plus confortable pour notre monde, mais je la choisis parce que je crois que c’est celle qui a le plus de sens pour moi », conclut joliment Cyriaque.

  • Noël 2019

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    Du Père Simon Noël OSB :

    Noël 2019

    En ce temps de Noël, nous sommes invités à contempler la crèche : l'Enfant Jésus, couché sur la paille, Marie et Joseph, en train de l'adorer, l'âne et le boeuf, les bergers de Bethléem, les mages avec leurs présents.
     
    Le Tout-Puissant, le Dieu éternel et infini, s'est fait tout petit dans la crèche, par amour pour nous et pour que nous n'ayons plus peur de Lui. Il est venu partager toutes nos misères.
     
    Il y a un beau cantique traditionnel italien, dû à Saint Alphonse de Liguori, le Tu scendi dalle stelle :
     
    Tu descends des étoiles, ô Roi du Ciel, et tu viens dans une grotte dans le froid et dans le gel. Ô mon Divin Enfant, je te vois ici tremblant. Ô Dieu bienheureux, ah ! Combien il t'en a coûté de m'avoir aimé.
     
    À toi qui es le Créateur du monde, il manque des couvertures et du feu, ô mon Seigneur. Cher petit Enfant élu, combien cette pauvreté me rend plus amoureux, car elle t'a fait amour pauvre encore.

     
    Marie a enfanté Jésus, dans la joie et sans connaître les douleurs, en restant totalement vierge. Elle a pris son divin Enfant, l'a emmaillotté, l'a embrassé et l'a couché dans la mangeoire. Elle s'est mise à genoux, l'a adoré et contemplé avec amour.
     
    Quel grand mystère que celui de Noël ! Ce petit Enfant fragile que nous voyons couché dans la crèche, c'est le Créateur des étoiles du ciel, le Roi de l'univers. Mais en ce jour, il s'est fait pour nous petit Roi d'amour.
     
    Il y a quelques jours, le pape a publié une Lettre apostolique sur la crèche. Comme il est triste en effet que la crèche soit devenue un sujet de polémiques dans notre société laïciste, qui ne veut plus s'ouvrir à l'amour. La crèche est un mystère de paix et d'amour, dans un monde de violence et d'égoisme.
     
    À quoi nous invite l'Enfant Jésus en naissant ainsi parmi nous ? Eh bien, il nous invite à cultiver avec Lui une relation d'amitié. Il s'est fait notre ami, notre petit frère. Alors n'ayons nous aussi aucune crainte et acceptons d'être son ami. Certains que nous sommes de son amitié pour nous, vivons avec Lui dans la paix, la confiance et l'abandon. Notre existence ainsi sera remplie de lumière et d'amour.
     
    L'Enfant Jésus nous apporte le pardon. Qui ne sait qu'un enfant pardonne facilement ?, aurait dit saint Bernard.
     
    Il nous apporte la paix céleste et toute la douceur de Dieu. Oui, ne nous lassons pas en cette fête de contempler la crèche et de laisser transformer notre âme par cette douce contemplation.
     
  • Contempler le Mystère de la Nativité avec saint Ignace

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    Du site des Jésuites d'Europe occidentale francophone :

    Contemplation de la Nativité selon saint Ignace

    A l’aide d’un tableau de Domenico Ghirlandaio, découvrez la manière dont saint Ignace de Loyola invite à contempler le mystère de la Nativité dans les Exercices Spirituels (n° 111-117).

    Voici comment Ignace de Loyola propose de contempler la nativité dans le livret des “Exercices spirituels”, après la prière préparatoire habituelle.

    Le premier préambule est l’histoire. Ce sera, ici, comment partirent de Nazareth : Notre Dame enceinte de presque neuf mois, assise sur une ânesse comme on peut pieusement le méditer, Joseph, ainsi qu’une servante emmenant un bœuf, pour aller à Bethléem payer le tribut que César imposa à toutes ces régions.

    Le deuxième. Une composition, en se représentant le lieu. Ce sera, ici, voir avec la vue de l’imagination le chemin de Nazareth à Bethléem, en considérant sa longueur, sa largeur, s’il est plat, s’il passe par des vallées ou s’il monte. De même, regarder le lieu ou la grotte de la Nativité, si elle est grande ou petite, basse ou haute, et comment elle était arrangée.

    Nativité de Domenico Ghirlandaio (1449 – 1494) – Cliquez sur l’image pour la voir en grand format dans une nouvelle fenêtre

    Le troisième sera le même et il aura la même forme que dans la contemplation précédente. [C’est-à-dire : Demander ce que je veux : ce sera, ici, demander une connaissance intérieure du Seigneur qui pour moi s’est fait homme, afin que je l’aime et le suive davantage.]

    Le premier point. Voir les personnes : voir Notre Dame, Joseph, la servante, et l’enfant Jésus après qu’il est né, me faisant, moi, comme un petit pauvre et un petit esclave indigne qui les regarde, les contemple et les sert dans leurs besoins, comme si je me trouvais présent, avec tout le respect et la révérence possibles. Et réfléchir ensuite en moi-même afin de tirer quelque profit.

    Le deuxième. Observer ce qu’ils disent, y être attentif et le contempler, et, réfléchissant en moi-même, tirer quelque profit.

    Le troisième. Observer et considérer ce qu’ils font : voyager et peiner pour que le Seigneur vienne à naître dans la plus grande pauvreté et qu’au terme de tant de peines, après la faim, la soif, la chaleur et le froid, les outrages et les affronts, il meure en croix ; et tout cela pour moi. Puis, réfléchissant, tirer quelque profit spirituel.

    Terminer avec un colloque, comme dans la contemplation précédente [C’est-à-dire : A la fin, faire un colloque en pensant à ce que je dois dire aux trois Personnes divines, ou au Verbe éternel incarné, ou à la Mère et Notre Dame, faisant des demandes selon ce qu’on sentira en soi, fin de suivre et d’imiter davantage notre Seigneur, ainsi tout nouvellement incarné.], et dire un Notre Père.

  • Noël : une Parole dans la nuit

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    Porte nativité 450px-Bethlehem_BW_2010-09-21_12-43-06.jpg « Celui qui aujourd’hui veut entrer dans l’église de la Nativité de Jésus à Bethléem découvre que le portail, qui un temps était haut de cinq mètres et demi et à travers lequel les empereurs et les califes entraient dans l’édifice, a été en grande partie muré. Est demeurée seulement une ouverture basse d’un mètre et demi. L’intention était probablement de mieux protéger l’église contre d’éventuels assauts, mais surtout d’éviter qu’on entre à cheval dans la maison de Dieu. Celui qui désire entrer dans le lieu de la naissance de Jésus, doit se baisser. Il me semble qu’en cela se manifeste une vérité plus profonde, par laquelle nous voulons nous laisser toucher en cette sainte Nuit : si nous voulons trouver le Dieu apparu comme un enfant, alors nous devons descendre du cheval de notre raison « libérale ».

    Nous devons déposer nos fausses certitudes, notre orgueil intellectuel, qui nous empêche de percevoir la proximité de Dieu. Nous devons suivre le chemin intérieur de saint François – le chemin vers cette extrême simplicité extérieure et intérieure qui rend le cœur capable de voir. Nous devons nous baisser, aller spirituellement, pour ainsi dire, à pied, pour pouvoir entrer à travers le portail de la foi et rencontrer le Dieu qui est différent de nos préjugés et de nos opinions : le Dieu qui se cache dans l’humilité d’un enfant qui vient de naître."

    Greccio 1409-Maestro-di-Narni-Greccio-Greccio.png

    Cette parole, c’est Benoît XVI qui l’a prononcée lors de la messe de la nuit de Noël 2011 (Toute l’homélie du pape se trouve ici sur l’excellent site http://chiesa.espresso.repubblica.it/)

    Une parole qui vaut pour chacun d’entre nous qui cherchons, tant bien que mal, le visage de Dieu. Mais pour le trouver, il faut constamment purifier notre regard, sur Lui comme sur les autres. « Amen, je vous le dis, si vous ne faites pas demi-tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez jamais dans le royaume des cieux. (Mt.18-3) »

     Dum medium silentium tenerent omnia et nox in suo cursu iter perageret omnipotens sermo tuus domine a regalibus sedibus venit alleluia

    Alors que toutes choses se tenaient dans un profond silence et que la nuit poursuivait son chemin, ta Parole, Seigneur, est venue depuis les demeures de Ta Majesté: alleluia ! (livre de la sagesse, 18, 14-15).

    JPSC

     

  • Joyeux Noël, chers amis !

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    Pala d'altare sopra il luogo della nascita di Gesù

    Autel de la Grotte de la Nativité, Basilique de la Nativité, Bethléem

    A tous les amis, visiteurs et familiers de Belgicatho,

    nous souhaitons une joyeuse fête de la Nativité.

    Que les valeurs négatives de notre temps - l'indifférence, le matérialisme, le relativisme, l'individualisme, l'oubli de Dieu, le mépris de la vie humaine... - n'empêchent pas nos yeux de s'ouvrir à la lumière de l'Etoile et nos coeurs de se réchauffer auprès de la Crèche !

     

    L’Hymne pour Noël de Saint Romanos le Mélode :

    « Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! »

    « Écoutez, bergers, le son des trompettes. Le Verbe est enfanté, Dieu est manifesté au monde ! Et vous, filles de rois, entrez dans la joie de la Mère de Dieu (Psaume 44, 10). Peuples, disons : « Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! » La Vierge, qui ne connaît pas d'homme (Lc 1, 34), a mis au monde la Joie, la tristesse ancestrale a cessé. Aujourd'hui, l'Incréé est enfanté, Celui que le monde ne peut contenir entre dans le monde. Aujourd'hui, la Joie s'est manifestée aux hommes; aujourd'hui l'erreur est jetée dans l'abîme. Peuples, disons : « Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! » Bergers, chantez le Maître qui est né à Bethléem, Celui qui rachète le monde. Voici que la malédiction d'Ève est rompue, grâce à Celui qui est né de la Vierge. « Battons des mains avec des acclamations » (Psaume 46, 2) ; formons un chœur avec les anges. Le Seigneur est né de la Vierge Marie pour « relever ceux qui sont tombés et redresser ceux qui sont abattus » (Psaume 144, 14), ceux qui crient avec foi : « Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! » L'Auteur de la Loi s'est incarné sous la loi (Ga 4, 4), le Fils intemporel est né de la Vierge, le Créateur de l'univers est couché dans la crèche. Celui que le Père engendre éternellement, sans mère dans les cieux, est né de la Vierge, sans père sur la terre. Peuples, disons : « Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! » En vérité, la Joie vient de naître dans l'étable ».

    Ainsi soit-il.

  • La rengaine du Pape François pour Noël 2019

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    Lors de ses traditionnels vœux de Noël à la Curie romaine, le souverain pontife a fustigé une nouvelle fois la “rigidité” de l’Eglise et sa peur du changement. Lu sur le site web « valeurs actuelles » (extrait) :

    Discours-à-la-Curie-romaine-Noël-2019-©-Vatican-Media.jpeg« Le pape François persiste dans son message progressiste. Lors de ses traditionnels vœux de Noël, l’évêque de Rome a tenu à mettre en garde les chrétiens contre la « rigidité » avec laquelle ils vivaient leur foi, dans un monde où le christianisme est de moins en moins influent, rapporte notamment le mensuel québécois L’Actualité

    L’Eglise a « 200 ans de retard » à cause de sa peur du changement

    Reconnaissant que l’Eglise et la religion chrétienne ne détenait plus le même pouvoir et la même influence qu’autrefois, le souverain pontife a voulu citer le défunt cardinal progressiste Carlo Maria Martini, qui estimait avant de mourir que l’Eglise avait « 200 ans de retard » en raison de sa peur innée du changement. « Aujourd’hui, nous ne sommes plus les seuls à produire de la culture, plus les premiers entendus ni les plus écoutés. La foi en Europe et dans une grande partie de l’Occident n’est plus une présomption évidente, mais plutôt souvent niée, marginalisée et ridiculisée », a ainsi analysé  le pape, qui a exhorté la hiérarchie catholique à adopter les réformes pastorales et les perspectives nécessaires pour rendre l’Eglise attrayante afin qu’elle puisse remplir sa mission de répandre la foi. Pour lui, la « rigidité » dont font preuve certains catholiques finit par transformer « le terrain du bien commun » en « un champ de mines d’incompréhension et de haine ». D’ailleurs, il estime que les personnes qui adoptent ce genre de position le font généralement pour masquer leurs propres « déséquilibres »…. 

    Ref. Le pape François exhorte l’Eglise à s’adapter aux changements des sociétés occidentales

     Comme en écho, la voix du cardinal Tagle s’adressant, voici quelques jours, aux lecteurs de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » positive le propos en ces termes :

    JPSC

  • Face à un Xi Jinping qui veut réécrire la Bible pour l’adapter à la ligne du Parti communiste, la trahison du Vatican

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    Du site du Figaro :

    Xi Jinping veut réécrire la Bible pour l’adapter à la ligne du Parti communiste

    DÉCRYPTAGE - Les autorités chinoises ont exhorté les représentants des principaux cultes à modifier les traductions des textes de référence afin de les mettre en conformité avec «les exigences de la nouvelle époque».

    Par Sébastien Falletti
    22 décembre 2019
     
    Messe chrétienne en chinois dans l’église publique et reconnue par le gouvernement à Sanya, dans le district de Hongsha, dans le Hainan.
    Messe chrétienne en chinois dans l’église publique et reconnue par le gouvernement à Sanya, dans le district de Hongsha, dans le Hainan. Corinne ROZOTTE/Divergence

    De notre correspondant à Pékin

    Désormais, l’Évangile devra se conformer à la vulgate marxiste-léniniste matinée de «caractéristiques chinoises», et les paraboles de Jésus-Christ, rester dans la ligne du Parti communiste, sous peine d’être expurgées des bibles à disposition des fidèles dans le pays le plus peuplé de la planète. Pékin lance une nouvelle offensive en faveur de la «sinisation» des religions, s’attaquant cette fois à la doctrine même, du Nouveau Testament au Coran en passant par les sutras bouddhistes. Les autorités ont exhorté les représentants des principaux cultes en Chine à modifier les traductions des textes de référence, lors d’une réunion le 6 novembre, afin de les mettre en conformité avec «les exigences de la nouvelle époque». Une formule codée qui fait référence à «l’ère du président Xi Jinping», dont la pensée a été inscrite dans la Constitution en 2018, dans la foulée d’un Congrès à sa gloire.

    «Il faut une évaluation complète des traductions existantes de classiques...

    La suite est en accès payant mais on pourra approfondir le sujet en allant ici : https://fr.aleteia.org/2019/12/23/pourquoi-xi-jinping-veut-il-adapter-la-bible-a-la-ligne-du-parti-communiste/? et là : https://www.laselectiondujour.com/index.php?143477&lsdj=327991

    et aussi, sur le même site du Figaro :

    Chine: le cardinal Zen s’emporte contre la «trahison» du Vatican

    En 2018, le pape François passait un compromis historique, reconnaissant sept évêques venus de l’Église patriotique officielle et appelait les catholiques souterrains à se soumettre.

    Par Sébastien Falletti

    22 décembre 2019
     
    «Parfois l’usage de la violence est légitime, selon le catéchisme. Nous admirons et devons soutenir ces jeunes [hongkongais], car les autorités font preuve d’une violence extrême sans commune mesure avec la leur», estime le cardinal Joseph Zen, exilé à Hongkong.
    «Parfois l’usage de la violence est légitime, selon le catéchisme. Nous admirons et devons soutenir ces jeunes [hongkongais], car les autorités font preuve d’une violence extrême sans commune mesure avec la leur», estime le cardinal Joseph Zen, exilé à Hongkong. JEROME FAVRE/EPA/MAXPPP

    De notre envoyé spécial à Hongkong

    Il porte une doudoune grise sans manches par-dessus son col romain en ce clément automne de Hongkong. À 87 ans, sa carrure devient frêle, mais Joseph Zen bouillonne dans son petit bureau niché à l’entrée de la vaste véranda italienne de style 1900, dans la résidence des Salésiens, en balcon sur la majestueuse baie. En bas, les rues nichées entre les gratte-ciel sont en ébullition, sonnant la révolte contre la Chine rouge et défiant la police antiémeute à coups de cocktails Molotov.

    Perché sur les hauteurs, l’évêque à la retraite, nommé cardinal par le pape Benoît XVI, approuve d’un regard obstiné, la passion politique toujours chevillée au corps. «Parfois l’usage de la violence est légitime, selon le catéchisme. Nous admirons et devons soutenir ces jeunes, car les autorités font preuve d’une violence extrême sans commune mesure avec la leur», explique au Figaro le prélat, vétéran de la lutte pour la démocratie en Asie orientale.

    Un sport de combat

    Le catholicisme est un sport

  • "Les deux papes" : une caricature de Benoît XVI et une vision idyllique de François

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    Du site Aleteia.org

    « Les Deux Papes » : dans le film comme dans la réalité, « tout oppose les deux hommes »

    Agnès Pinard Legry | 22 décembre 2019

    Réalisé par Fernando Meirelles, le film « Les Deux Papes », actuellement diffusé sur Netflix, imagine une rencontre entre Benoît XVI et le cardinal Bergoglio à l’été 2012, soit un an avant la renonciation de Benoît XVI. « Dans le film comme dans la réalité tout oppose les deux hommes », explique à Aleteia l’historien et journaliste Christophe Dickès. « Il aurait pu sortir de toutes ces différences une grande richesse intellectuelle dans les échanges. Or, il n’en est rien ».

    « Les Deux Papes », le film de Fernando Meirelles actuellement diffusé sur la plateforme Netflix, évoque deux destins qui se croisent : alors que le cardinal Bergoglio (joué par Jonathan Pryce) souhaite poser sa démission et se retirer comme simple prêtre dans une paroisse, le pape Benoît XVI (interprété par Anthony Hopkins) lui fait part de sa volonté de renoncer à sa charge et lui demande de prendre sa place. Le film commence en 2005, année de l’élection de Ratzinger et se termine par l’élection de François, en 2013. Le spectateur est introduit dans l’intimité des papes, entre Castel Gandolfo, la résidence d’été du souverain pontife, et bien sûr le Vatican. Le tout est parsemé d’images sur la vie argentine de Jorge Bergoglio. Si, dans la forme, de nombreux éléments sont saisissants (décors somptueux, déroulement du conclave, jeu des acteurs…), « Benoît XVI est caricaturé, quand le futur pape François bénéficie, lui, d’un portrait quasi hagiographique », regrette l’historien et journaliste Christophe Dickès, auteur de plusieurs ouvrages dont Le Vatican, vérités et légendes et L’héritage de Benoît XVI.

    Entretien à lire sur le site Aleteia.org
     
    On peut lire aussi, sur le site "Benoît et moi" :
    • Encore « Les deux Papes » : Groß propagande... à ce niveau, c'est vraiment du lourd. Le but de l'opération est évidemment de magnifier François, aux dépens de Benoît XVI, tout en accréditant la légende d'une bonne entente entre ...
    • Opération « Deux Papes » : Je n'ai pas encore vu le "cadeau de Noël" de Netflix à ses abonnés, mais je vais le faire (*). J'en ai parlé dans ces pages, et d'après ce que j'en lis aujourd'hui sous la plume de Rino Camilleri (**)...
    • Les Deux Papes: Un coup bas contre Benoît XVI
      La critique de La Verità, transmise par une amie. Je rassure mes lecteurs les plus bienveillants, je ne fais pas une fixation, mais la sortie du film est un événement important comme révélateur de la ...
    • Les deux Papes, mensonges en cascade. Et Benoît XVI diffamé…
      Sur le site américain "First things", et sous la plume d'un écrivain catholique irlandais John Waters, un formidable, je ne dis pas critique, ni même recension, mais argumentaire détaillé pour démonte...