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  • Plus de femmes dans les séminaires ?

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    De Vatican News; entretien réalisé par Romilda Ferrauto :

    Plus de femmes pour former les prêtres

    Le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, dans le numéro de mai de "Donne Chiesa Mondo", la revue mensuelle de L'Osservatore Romano, revient sur les différents aspects du rôle des femmes dans la formation sacerdotale, dans les communautés paroissiales et plus généralement dans la vie de l'Église.

    C'est un fait: les femmes représentent souvent une présence numériquement plus importante parmi les bénéficiaires et les collaborateurs de l'action pastorale du prêtre. Dans le numéro 151 de la Ratio fundamentalis de 2016, on lit que la présence des femmes dans le processus de formation du Séminaire a une valeur qui lui est propre, y compris en ce qui concerne la reconnaissance de la complémentarité entre les hommes et les femmes. Mais pour le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, il reste beaucoup à faire. Le modèle reste encore clérical. Une révolution culturelle est nécessaire.

    Elles peuvent y participer de nombreuses manières : dans l'enseignement théologique et philosophique, dans l'enseignement de la spiritualité. Elles peuvent faire partie de l'équipe des formateurs, notamment pour le discernement des vocations. Dans ce domaine, nous avons besoin de l'opinion des femmes, de leur intuition, de leur capacité à saisir le côté humain des candidats, leur degré de maturité émotionnelle ou psychologique. En ce qui concerne l'accompagnement spirituel, la femme peut être une aide, bien sûr, mais je crois qu'il est préférable qu'un prêtre accompagne un candidat au sacerdoce. La femme, par contre, peut accompagner la formation humaine, un aspect qui n'est pas, à mon avis, suffisamment développé dans les séminaires. Il est nécessaire d'évaluer le degré de liberté des candidats, leur capacité à être cohérents, à établir leur programme de vie, ainsi que leur identité psychosociale et psychosexuelle.

    L'affectivité est un domaine dans lequel la formation des prêtres semble faire défaut. Il y a un autre sujet sensible : le cléricalisme, l'esprit de caste des prêtres, parfois même le sentiment d'impunité. La présence de femmes dans les équipes de formateurs peut-elle, à votre avis, aider sur ces points cruciaux ?

    Je crois que l'expérience de la collaboration avec les femmes à un niveau paritaire aide le candidat à envisager son futur ministère et la manière dont il saura respecter les femmes et collaborer avec elles. Si l'on ne commence pas pendant la formation, le prêtre risque de vivre sa relation avec les femmes de manière cléricale.

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  • Le linceul de Turin atteste la Résurrection du Christ

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    Du site "Marie de Nazareth" :

    - Achetez et diffusez le livre correspondant à la vidéo : http://bit.ly/LinceulDeTurin (6,80 €) !

    - Ecrivez-nous et posez vos questions à : 30videosapologetiques@gmail.com & Retrouvez nos autres vidéos sur la chaîne Youtube : "Marie de Nazareth"

    CONCLUSIONS SUR LE LINCEUL DE TURIN : Aujourd'hui, avec l'accumulation de découvertes étonnantes sur cet objet qui est le plus étudié au monde (500.000 heures de recherches scientifiques de haut niveau) il est possible de conclure que ce linge est bien celui qui a enveloppé le corps du Christ après sa mort en l'an 30 à Jérusalem et d'affirmer que le rayonnement qui a provoqué l'image imprimée sur le tissu, - image stupéfiante, inexplicable et non reproductible par la science à ce jour - (négatif montrant une image nette à partir d'une oxydation acide déshydratante de densité variable indiquant une information de distance) ne peut venir que du "flash" de la Résurrection.

    En s'attachant à mettre en lumière 5 arguments précis qui sont tous décisifs, la présentation explique pourquoi, dans l'état de la connaissance actuelle, rester dans le doute et ne pas conclure serait une attitude idéologique, incohérente et inadaptée.

    Plan de la vidéo :

    00:38 : Ne pas se tromper sur la possibilité théorique de conclure

    02:21 : Ne pas se tromper sur les preuves et la foi

    04:04 : Les 2 thèses entre lesquelles il faut choisir

    06:04 : 1/5 - Le codex de Pray prouve que le Linceul existe bien avant 944

    16:40 : 2/5 - Le Linceul est un "négatif", notion totalement inconnue avant le XIXème siècle

    22:28 : 3/5 - L’Évangile de la Passion se lit étonnamment sur le Linceul avec notamment 18 détails inconnus et inconcevables au Moyen-âge

    29:04 : Témoignage du photographe juif Barrie Schwortz, membre du STURP (extrait du DVD Net for God : "Il est l'image du Dieu invisible")

    32:24 : 4/5 - Un rayonnement 3D orthogonal au Linceul incompréhensible et impossible à reproduire à ce jour, qui a provoqué une oxydation acide déshydratante superficielle

    37:10 : 5/5 - Une singularité absolue constatée de 1.000 manières qui conduit logiquement à mettre en rapport cet objet absolument unique et non reproductible avec une cause forcément unique et non reproductible.

    38:10 : Arbre logique résumant le raisonnement qui conduit à conclure de manière certaine à une cause surnaturelle

    41:44 : Extrait de réponses aux questions

    41:51 : Qu'est-ce qu'une preuve ?

    42:40 : Les preuves ne sont jamais contraignantes

    43:50 : La foi n'est pas une affaire de connaissance

    44:30 : Se décider pour la seule attitude cohérente, juste, adaptée

    45:12 : Si un objet matériel devait garder une trace matérielle de l'événement de la Résurrection, ce ne pouvait être que le Linceul du Christ qui était, en cet instant décisif et absolument unique où le corps physique du Christ a été transformé en un corps glorieux, le seul objet matériel en contact direct avec lui.

  • Le rite latin traditionnel serait-il menacé ?

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    Du site Rorate Caeli :

    Le motu proprio Summorum Pontificum, qui reconnaissait les droits et la continuité du rite latin traditionnel, pourrait-il être menacé?

    Lorsque le motu proprio a été publié pour la première fois, il y a eu une période de consultations de trois ans. Elle a été définie par le Pape Benoît XVI dans sa lettre d'accompagnement aux évêques: "En outre, je vous invite, chers Frères, à envoyer au Saint-Siège un compte rendu de vos expériences, trois ans après l'entrée en vigueur de ce Motu Proprio. Si de véritables difficultés sérieuses découvert, des moyens d'y remédier peuvent être recherchés. " Cela a été fait, et le résultat a été l'instruction 2011 la plus positive.

    Curieusement, maintenant, 13 ans après Summorum, lorsqu'elle est devenue un élément permanent de la vie de l'Église dans de nombreux endroits du monde, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF), désormais responsable de Summorum, a envoyé une nouvelle enquête aux évêques sur l'application du motu proprio Summorum Pontificum, car "Sa Sainteté le Pape François souhaite être informé de l'application actuelle du document susmentionné".

    Cela pourrait être inquiétant. Les questions semblent neutres, mais une fois lues attentivement, elles peuvent indiquer de graves conséquences.

    Rorate a reçu copie des deux documents envoyés et inconnus des fidèles jusqu'à présent: la lettre du 7 mars 2020 du préfet de la CDF aux présidents des conférences épiscopales et les questions aux évêques posées dans l'enquête d'avril 2020 elle-même - la date d'échéance est le 31 juillet 2020.

    Traduction des questions de l'enquête sur le site "Riposte Catholique" :

  • Temps pascal en confinement; feuillet du 3e dimanche de Pâques (26 avril) : la Gloire du Seigneur

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    2020_04_26_10_13_29_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

     

  • 1er mai : les Etats-Unis et le Canada seront consacrés à Marie, Mère de l'Eglise

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    1er Mai: les Etats Unis et Canada seront consacrés à la Vierge Marie (source)

    26 Avril 2020

    L'archevêque de Los Angeles et président de la Conférence des évêques des États-Unis (USCCB), Mgr José Gomez, a invité les évêques du pays à se joindre au 1er mai pour consacrer à nouveau  les États-Unis à la Sainte Vierge Marie en réponse à la pandémie de coronavirus; événement qui coïncidera avec la consécration du Canada à la Mère de Dieu.

    Dans une lettre envoyée le 22 avril, Mgr Gomez a expliqué à tous les évêques américains que la consécration mariale aura lieu sous le titre "Marie, Mère de l'Église" et les a invités à se joindre à lui pour prier le 1er mai à midi (heure de Los Angeles).

    «Chaque année, l'Église sollicite l'intercession spéciale de la Mère de Dieu au cours du mois de mai. Cette année, nous sollicitons encore plus ardemment l'aide de Notre-Dame alors que nous affrontons ensemble les effets de la pandémie mondiale », a-t-il déclaré dans sa lettre.

    Le prélat a également indiqué que la consécration du 1er mai sera opportune lors de la demande d'intercession de Marie pendant la pandémie. Il y a plus de 2,6 millions de cas confirmés de COVID-19 dans le monde et près de 185 000 décès dus au virus, selon le Johns Hopkins University Coronavirus Resource Center.

    Cette consécration "donnera à l'Église l'occasion de prier pour la protection continue de Notre-Dame contre les personnes vulnérables, la guérison des malades et la sagesse de ceux qui travaillent pour guérir ce terrible virus", a déclaré Mgr Gomez.

  • Les églises de Belgique réouvertes entre le 18 mai et le 8 juin ?

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    La réponse à la question que nous nous posions hier ?

    De RTL Info :

    Quand les églises belges vont-elles rouvrir ? Les Évêques de Belgique donnent une indication à ce sujet

    Quand les églises belges vont-elles rouvrir ? Les Évêques de Belgique donnent une indication à ce sujet

    Le coronavirus en Belgique touche aussi les églises et autres lieux de cultes. Les fidèles aimeraient beaucoup pouvoir profiter à nouveau de célébrations religieuses, mais les instances officielles, elles, préfèrent rester prudentes.

    L'ouverture des églises et lieux de culte fait beaucoup parler. Nombreux sont les fidèles qui demandent à pouvoir à nouveau profiter de célébrations religieuses, qui sont aujourd'hui fermées au public. Le Conseil National de Sécurité a avancé l'hypothèse d'autoriser un plus grand nombre de personnes à assister à des funérailles, mais aucune autre information n'a été communiquée.

    Pour Tommy Scholtes, porte-parole des Évêques de Belgique, il est aujourd'hui possible d'envisager une réouverture des églises. Mais cela ne se fera pas dans la précipitation. "Nous sommes demandeurs, nous aimerions reprendre nos célébrations rapidement", explique-t-il. "Mais nous sommes dans un scénario de mélange intergénérationnel. Il s'agit du pire scénario possible, parce que cela concerne toute la société et exige le respect de règles strictes", tempère-t-il ensuite. "C'est possible de mettre cela en place, mais cela demandera du temps".

    Des conditions strictes

    Pour pouvoir rouvrir les églises, Tommy Scholtes estime nécessaire de suivre le déroulement de la reprise des cours. "Eux aussi mélangent les générations. Si la rentrée scolaire du 18 mai est positive et se passe bien, nous pensons que nous pourrons faire partie du train suivant", détaille le porte-parole des Évêques de Belgique.

    S'il est difficile d'avancer une date précise, il est cependant possible de donner quelques indications. "Nous devons accepter que le mélange de générations rend ces ouvertures compliquées", précise tout de suite Tommy Scholtes. "Nous ne pouvons pas prendre de risques inutiles, nous voulons éviter d'être un pôle à risque. Selon moi, nous pourrions, selon l'évolution de la situation, envisager une réouverture entre le 18 mai et le 8 juin"

    Tout ceci reste évidemment très hypothétique. Le centre de crise indique d'ailleurs que la décision reviendra aux régions, qui auront sans doute accès à des recommandations. Tommy Scholtes, lui, confirme que des discussions concernant les églises auront lieu dans les prochaines semaines. 

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  • KTO reprend sa programmation après une panne majeure

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    Messe célébrée par Mgr Aupetit, archevêque de Paris, ce dimanche soir, à 18H30, à Saint-Germain l'Auxerrois 

  • Prier le rosaire durant le mois de mai : l'invitation du pape

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    De zenit.org :

    Mois de mai : le pape invite à prier le rosaire, en donnant son « secret »

    Une lettre et deux prières pour les fidèles du monde entier

    Le pape François invite les fidèles du monde entier à prier le rosaire durant le mois de mai : il donne son « secret » dans une lettre et dans deux prières, publiées en huit langues ce 25 avril 2020. Une façon aussi de valoriser la prière en famille, en temps de pandémie et de confinement.

    Le secret pour prier le rosaire ? « La simplicité », répond-il. « Contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis comme famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve », affirme-t-il aussi.

    LETTRE DU PAPE FRANÇOIS
    à tous les fidèles pour le mois de Mai 2020

    Chers frères et sœurs,

    Le mois de mai est désormais tout proche, mois où le peuple de Dieu exprime avec une particulière intensité son amour et sa dévotion pour la Vierge Marie. Il est de tradition, en ce mois, de prier le Rosaire à la maison, en famille. Une dimension, la dimension domestique, que les restrictions de la pandémie nous ont “contraints” à valoriser, également du point de vue spirituel.

    J’ai donc pensé proposer à tous de redécouvrir la beauté de prier le Rosaire à la maison pendant le mois de mai. On peut le faire ensemble ou personnellement; c’est à vous de choisir selon les situations, en évaluant les deux possibilités. Mais, de toute manière, il y a un secret pour le faire: la simplicité; et il est facile de trouver, aussi sur internet, de bons modèles de prières à suivre.

    De plus, je vous offre les textes de deux prières à la Vierge que vous pourrez réciter à la fin du Rosaire, et que je réciterai moi-même pendant le mois de mai, uni à vous spirituellement. Je les joins à cette lettre de sorte qu’elles soient mises à la disposition de tous.

    Chers frères et sœurs, contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis comme famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve. Je prierai pour vous, spécialement pour ceux qui souffrent le plus, et vous, s’il vous plait, priez pour moi. Je vous remercie et vous bénis de tout cœur.

    Rome, Saint Jean de Latran, 25 avril 2020
    Fête de Saint Marc Évangéliste

    FRANÇOIS

    Première prière

    O Marie,
    tu resplendis toujours sur notre chemin
    comme signe de salut et d’espérance.
    Nous nous confions à toi, Santé des malades,
    qui, auprès de la croix, as été associée à la douleur de Jésus,
    en maintenant ta foi ferme.

    Toi, Salut du peuple romain,
    tu sais de quoi nous avons besoin
    et nous sommes certains que tu veilleras
    afin que, comme à Cana de Galilée,
    puissent revenir la joie et la fête
    après ce moment d’épreuve.

    Aide-nous, Mère du Divin Amour,
    à nous conformer à la volonté du Père
    et à faire ce que nous dira Jésus,
    qui a pris sur lui nos souffrances
    et s’est chargé de nos douleurs
    pour nous conduire, à travers la croix,
    à la joie de la résurrection. Amen.

    Sous Ta protection nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu.
    N’ignore pas nos supplications, nous qui sommes dans l’épreuve,
    et libère-nous de tout danger, O Vierge glorieuse et bénie.

    Seconde prière

    «Sous ta protection nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu».

    Dans la présente situation dramatique, chargée de souffrances et d’angoisses qui frappent le monde entier, nous recourons à Toi, Mère de Dieu et notre Mère, et nous cherchons refuge sous ta protection.

    O Vierge Marie, tourne vers nous tes yeux miséricordieux dans cette pandémie du coronavirus, et réconforte ceux qui sont perdus et qui pleurent leurs proches qui sont morts, enterrés parfois d’une manière qui blesse l’âme. Soutiens ceux qui sont angoissés pour les personnes malades auprès desquelles, pour empêcher la contagion, ils ne peuvent être proches. Suscite la confiance en celui qui est inquiet pour l’avenir incertain et pour les conséquences sur l’économie et sur le travail.

    Mère de Dieu et notre Mère, implore pour nous de Dieu, Père de miséricorde, que cette dure épreuve finisse et que revienne un horizon d’espérance et de paix. Comme à Cana, interviens auprès de ton Divin Fils, en lui demandant de réconforter les familles des malades et des victimes, et d’ouvrir leur cœur à la confiance.

    Protège les médecins, les infirmiers et les infirmières, le personnel sanitaire, les volontaires qui, en cette période d’urgence, sont en première ligne et risquent leur vie pour sauver d’autres vies. Accompagne leur fatigue héroïque et donne-leur force, bonté et santé.

    Sois aux côtés de ceux qui, nuit et jour, assistent les malades ainsi que des prêtres qui, avec sollicitude pastorale et engagement évangélique, cherchent à aider et à soutenir chacun.

    Vierge Sainte, éclaire l’esprit des hommes et des femmes de science, pour qu’ils trouvent de justes solutions pour vaincre ce virus.

    Assiste les Responsables des Nations, pour qu’ils œuvrent avec sagesse, sollicitude et générosité, en secourant ceux qui manquent du nécessaire pour vivre, en programmant des solutions sociales et économiques avec clairvoyance et avec esprit de solidarité.

    Marie très Sainte, touche les consciences pour que les sommes considérables utilisées pour accroître et perfectionner les armements soient au contraire destinées à promouvoir des études adéquates pour prévenir de semblables catastrophes dans l’avenir.

    Mère très aimée, fais grandir dans le monde le sens d’appartenance à une seule grande famille, dans la conscience du lien qui nous unit tous, pour que nous venions en aide aux nombreuses pauvretés et situations de misère avec un esprit fraternel et solidaire. Encourage la fermeté dans la foi, la persévérance dans le service, la constance dans la prière.

    O Marie, Consolatrice des affligés, embrasse tous tes enfants dans la tribulation et obtiens que Dieu intervienne de sa main toute puissante pour nous libérer de cette terrible épidémie, afin que la vie puisse reprendre dans la sérénité son cours normal.

    Nous nous confions à Toi, toi qui resplendis sur notre chemin comme signe de salut et d’espérance, o clémente, o miséricordieuse, o douce Vierge Marie. Amen.

    © Librairie éditrice du Vatican

  • Coronavirus et déconfinement : Quelles pistes concrètes pour organiser la reprise des messes ?

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    Comment permettre à la vie liturgique avec présence des fidèles de reprendre dans les églises?  Sur le site web de l’hebdomadaire « La Vie », le prieur de la Province de Toulouse des Dominicains, Olivier de Saint Martin, avance plusieurs mesures pratiques pour une ré-ouverture des églises avec des rassemblements respectueux des mesures sanitaires.

    L'article concerne la France mais la question se pose actuellement à peu près dans les mêmes termes pour la France et pour la Belgique qui vont entrer, l’une et l’autre, dans une période de déconfinement à peu près similaire :

    « Depuis le 15 mars dernier, l’État a restreint certaines de nos libertés et c’est ainsi que les célébrations publiques dans les églises ont été suspendues. Il était normal de se soumettre à cette décision prise dans l’urgence face à un risque sanitaire. Saint Paul ordonne d’ailleurs « que chacun se soumette aux autorités en charge » (Rm 13, 1). Le temps du carême se prêtait bien à l’exercice, au sacrifice, et de belles choses en sont nées : liturgies domestiques, redécouverte de la vie familiale, créativité apostolique, sans que tout soit idyllique. On ne peut oublier ceux qui sont restés isolés, angoissés, les morts sans assistance, les violences conjugales, les deuils impossibles : il faut continuer à être attentifs à toutes ces personnes.

    « Nos paroisses sont-elles prêtes à l’afflux de la misère qui va déferler ? »

    Le lundi de Pâques, le président de la République annonçait un déconfinement progressif, et les catholiques attendaient de savoir quand leur serait donnée la faculté de célébrer à nouveau. Pour nous, la célébration communautaire est partie essentielle, intégrante, de ce que nous sommes. Lorsque nous célébrons l’eucharistie, nous nous laissons façonner par la même Parole écoutée, nous entrons dans le mouvement du don que Jésus a fait de sa personne. À la communion, son Corps se mêle aux nôtres, établissant avec Lui et entre nous une parenté incroyablement profonde qu’il nous faut ensuite vivre. L’Eucharistie est le sacrement de l’unité. Elle construit l’Église, Corps du Christ, où nous sommes membres les uns des autres.

    Nous pouvons partir de ce que les entreprises appellent le plan de continuité d’activité.

    Or, après plusieurs semaines de confinement, après avoir été coupés les uns des autres, nous avons besoin de nous redécouvrir membre d’un même corps (et cela vaut aussi pour la société civile). Nous avons donc besoin de l’eucharistie qui est en est le sacrement. Nous avons besoin de l’eucharistie. Mais est-il prudent de la célébrer ? Si oui, comment ? Nous pouvons partir de ce que les entreprises appellent le plan de continuité d’activité. Il s’agit de garantir à tous les membres la plus grande sécurité sanitaire afin qu’ils puissent accomplir sans risque pour eux-mêmes et les leurs leur travail. Des normes ont été édictées, approuvées. Nous pouvons les faire nôtres en les transposant à nos églises et à nos célébrations. Elles sont exigeantes et réclameront l’engagement de chacun.

    Allons, si vous le voulez bien, dans le concret en en donnant les grandes lignes :

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  • Temps pascal en confinement; feuillet du samedi (25 avril) de la 2e semaine du temps pascal : méditations des papes devant le Linceul de Turin

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    2020_04_25_13_25_53_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Covid : les évêques belges vont-ils rester couchés ou suivront-ils l'exemple des évêques français ?

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    Il ne semble pas que les nouvelles dispositions prises par le gouvernement fédéral envisagent le retour progressif des fidèles vers les églises, en dehors des funérailles et des mariages en (tout) petit comité. Alors que le public pourra se presser, dès le 11 mai, dans les commerces qui seront rouverts à cette date, il lui serait donc toujours interdit de participer à des célébrations dans les églises. Que vont faire nos évêques si dociles jusqu'à présent ? Vont-ils obéir servilement et passivement à ces mesures ou prendront-ils de la graine de l'attitude des évêques français qui manifestent leur désir d'une reprise progressive de l'activité religieuse dans l'Hexagone ?

    De Claire Lesegretain sur le site du journal La Croix :

    Déconfinement : les évêques (français) souhaitent la reprise des messes dès le 11 mai

    Trois jours après la visioconférence d’Emmanuel Macron avec les responsables de cultes, les évêques de France se sont réunis virtuellement en Assemblée plénière vendredi 24 avril. Au cœur de leurs discussions, la reprise des messes avec la fin du confinement, mais aussi de la catéchèse et des activités caritatives de l’Église.

    24/04/2020

    C’est une véritable Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France (CEF) qui s’est tenue vendredi 24 avril pendant deux heures. Entre 15 heures et 17 heures, la centaine d’évêques s’est réunie par visioconférence, faute de pouvoir se retrouver à Lourdes en raison de la pandémie de coronavirus. Une première dans l’histoire de la CEF.

    Cette vidéoconférence faisait suite à l’entretien qu’Emmanuel Macron a eu mardi 21 avril avec les représentants des cultes et des associations laïques sur la réouverture des lieux de culte à la fin du confinement.

    « La qualité du dialogue engagé »

    Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques, qui participait à cette vidéoconférence avec le président Macron, a témoigné devant ses confrères, selon le communiqué publié par la CEF vendredi 24 avril, « de la qualité du dialogue engagé tant avec le président de la République qu’avec le gouvernement. Tous se sont réjouis de la convergence de vue entre le pape François et le chef de l’État sur les enjeux internationaux et humanitaires de la pandémie. »

    Des échanges, il était ressorti que le président de la République n’envisageait pas une reprise des célébrations publiques durant la semaine du 11 mai, mais, selon les sources, dans les deux à trois semaines suivant le début du déconfinement, ou même mi-juin.

    Selon le communiqué publié par la CEF à la suite de cette Assemblée plénière, celle-ci visait « notamment, à évoquer ensemble les délais et les modes du déconfinement, non seulement pour les cérémonies liturgiques mais aussi pour les activités catéchétiques et caritatives de l’Église ». « Les évêques sont profondément conscients de l’impatience des fidèles à se retrouver pour célébrer et nourrir leur foi et la partager, précise ce communiqué. Ils entendent l’urgence que tous ceux qui le peuvent puissent s’impliquer davantage auprès des plus pauvres. »

    Suivre le même rythme que les écoles et les services publics

    De fait, plusieurs évêques ont déjà fait part dans les médias de leur souhait d’une reprise des messes dès le 11 mai. Ainsi, Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Pontoise, s’exprimant sur Radio Notre-Dame puis auprès de La Croix, vendredi 24 avril, a clairement dit son désir de reprendre les célébrations le plus rapidement possible. « Nous sommes une religion de l’incarnation, notre foi passe par des gestes et doit se vivre en communauté, en corps ecclésial. La vie en communauté est très importante pour les sacrements », a-t-il insisté, en rappelant que « s’il y a une reprise progressive dans les services publics et les écoles le 11 mai, il est normal que les paroisses suivent le même rythme ».

    De même, Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse, après s’être exprimé jeudi 23 avril dans la presse locale, a confirmé à La Croix qu’il sent que « le troupeau commence à rouspéter car il y a un besoin vital d’accès aux sacrements ». Il souhaite donc célébrer des messes « à 30 ou 40 personnes » dès le 11 mai, et se dit prêt, pour cela, « à prendre la température au front des fidèles, à installer des distributeurs de gel hydroalcoolique à l’entrée des églises, à espacer les gens et à veiller à ce qu’ils portent un masque… »

    « Les prêtres en ont assez de célébrer dans des églises vides, même si ces messes sont diffusées en direct », a poursuivi l’archevêque de Toulouse, en considérant qu’il s’agit là d’« un cri d’alarme, d’un SOS au sens littéral : Save Our Soul - sauvez nos âmes ! »

    Quant à Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, il a confié au Figaro jeudi 23 avril sa « perplexité » sur la sortie du confinement et les incertitudes qui l’entourent. « L’échéance se rapproche. S’agissant de l’école, des entreprises, des administrations et des transports publics, on voit s’esquisser des perspectives. Le 11 mai, chacun devra savoir ce qu’il peut - ou pas - faire, et ce à quoi il faut prendre garde. Pourtant, curieusement, la situation des cultes est traitée à part. »

    Les évêques ont donc discuté ensemble vendredi 24 avril, selon le communiqué, d’« un plan de déconfinement alliant le désir résolu de permettre à nouveau aux fidèles de participer aux sacrements et un grand esprit de responsabilité sanitaire ».

    Les évêques de France, qui veulent être, avec tous les fidèles catholiques, « pleinement solidaires des efforts collectifs » pour lutter contre la pandémie, redisent, dans ce communiqué, combien il leur semble « essentiel que la vie ecclésiale puisse retrouver son caractère pleinement communautaire au même rythme que la vie scolaire, sociale et économique de notre pays à partir du 11 mai ».

  • Une nouvelle ligne d'écoute pour les personnes malades et leurs proches

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    Une nouvelle ligne d'écoute pour les personnes malades et leurs proches

    23/04/2020

    En ce contexte difficile pour les personnes âgées et leurs proches, l'ASBL ‘Solidarité Fin de Vie' lance une ligne d'écoute téléphonique à destination des personnes isolées, malades ou en fin de vie, et de leurs proches.

    Solidarité Fin de Vie leur propose un accueil téléphonique, à travers une écoute confidentielle, solidaire et bienveillante.

    Le service d'écoute est joignable tous les jours, pour l'instant de 16h00 à 18h00.

    Numéro de contact : 0470/43 54 16

    SOS Ecoute Covid /  0470 43 54 16 / Tous les jours de 16h à 18h / Voir l'information

    www.solidaritefindevie.be

    article de presse en PDF