Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 15

  • Colbert et le "code noir"; qu'en est-il historiquement ?

    IMPRIMER

    Qu’était réellement Le Code noir ?

    Deux publications à consulter :

    Colbert et le Code noir, la vérité historique par Jean-Christian Petitfils

    Qu'était réellement le Code noir ? par Philippe Pichot-Bravard

  • Laisser les ados faire leurs expériences ?

    IMPRIMER

    D'Albéric de Serrant sur le site de Famille Chrétienne :

    Faut-il laisser les ados faire leurs expériences ?

    22/06/2020
     
    Premier amour ado

    MAGAZINE – « Il faut laisser les jeunes faire leur expérience. » « Il faut vivre avec son temps. » Je pourrais vous citer plusieurs phrases de ce type. Elles possèdent un point commun : une ambiguïté démissionnaire dans l’accompagnement de l’adolescent. À l’âge de la transformation du corps, de l’affectif, de l’esprit, l’expérience prend une place majeure. Celle-ci doit être accompagnée avec soin et pédagogie, et non offerte avec démagogie libérale. Il est plus difficile de rester près du jeune comme éclaireur dans ses expériences de sa vie que militant démissionnaire. L’adolescence est en effet une période de fondation pour l’adulte qui en naîtra. Elle est une période de structuration où le jeune doit saisir l’équilibre entre l’esprit de découverte, la fougue et la sagesse. C’est cela qui se cache derrière la pulsion.

    Structurer l’expérimentation positive

    Notre époque, marquée par la surconsommation, ne conduit pas le jeune sur ce chemin. Tout, tout de suite, et même avant tout de suite. À peine sortis du confinement, nous pouvons adopter la « déviance adolescente » en achetant une voiture que nous commencerons à payer l’année prochaine. Alors que nous allons vivre une période de grande fragilité économique, notre société de consommation nous invite à croire en une fiction sur l’avenir en nous confisquant le temps présent pour la réflexion. Réflexion nécessaire dans la prudence pour assurer un avenir réaliste. C’est dans ce contexte social que nous devons considérer l’éducation de l’adolescent et structurer l’expérimentation positive.

    L’adolescent doit découvrir la retenue et la patience

    « L’âge fait le sage. » L’adulte doit assurer une présence sécurisante sans s’imposer. L’expérience du jeune est donc guidée par l’expérimentation de l’adulte. À l’envie de connaissances du jeune, l’adulte répond par son expérience et son témoignage.

    Expérience de ce qui l’a construit ou expérience de ce qui l’a blessé. Informations sur les dangers, les pièges et sur les points d’ancrage. Il ne s’agit donc pas de freiner le jeune dans sa découverte personnelle de la vie, mais justement de lui transmettre l’enseignement de la vie.

    Le laxisme n’a pas sa place dans l’implication de l’adulte. Il s’agit d’une responsabilité de l’adulte qui oublie son orgueil et sa recherche d’être aimé pour aimer en vérité l’autre. Savoir dire oui ou non. C’est ce que recherchent un grand nombre de parents qui viennent inscrire leur enfant au collège.

    Le jeune adolescent a besoin de faire l’expérience des biens qui le construisent. La frustration en est l’un des plus grands trésors dans ces années où il doit découvrir la retenue et la patience. Il en est capable et le désire.

    C’est cela, se dépasser, pour un jeune. Contrôler ses pulsions. Se préserver d’expériences prématurées. Ne pas se gaver, puis se lasser en prétendant avoir tout essayé. C’est une belle leçon pour un adolescent que d’observer ces athlètes qui se concentrent avant de réaliser un grand exploit qui leur a valu de recevoir les lauriers.

  • Etats-Unis : des bébés disséqués pour y prélever des organes

    IMPRIMER

    De Michel Janva sur Le Salon Beige

    Etats-Unis : le Planning Familial fait disséquer des bébés et y prélever des organes

    Etats-Unis : le Planning Familial fait disséquer des bébés et y prélever des organes

    Sous serment, le partenaire de prélèvement d’organes du Planned Parenthood (ABR) déclare disséquer des bébés et prélever des organes sur eux alors même que leur coeur bat encore.

    “Je peux voir des cœurs qui ne sont pas dans un [bébé] intact qui battent de façon indépendante”

     
  • Le patriarche de Constantinople met en garde contre la reconversion de Sainte-Sophie en mosquée

    IMPRIMER

    Dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/TURQUIE - La reconversion de Sainte Sophie en mosquée, source de discorde entre chrétiens et musulmans selon le Patriarche oecuménique de Constantinople

    mercredi, 1 juillet 2020
    Hagia Sofia, Istanbul

    Istanbul (Agence Fides) – L'éventuelle reconversion en mosquée du complexe monumental de Sainte Sophie à Istanbul « pousserait des millions de chrétiens dans le monde entier contre l'islam » : tel est le dramatique cri d'alarme lancé par le Patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomé I°, à la veille de la décision du Conseil d'Etat turc prévue en audience demain 2 juillet relative à la possibilité d'ouvrir à nouveau au culte islamique le complexe de Sainte Sophie, abrogeant la décision par laquelle, en 1934, le gouvernement turc avait converti en simple musée l'ancienne Basilique byzantine devenue mosquée après la chute de Constantinople en 1453. Les paroles fortes du Patriarche oecuménique de Constantinople ont été prononcées durant l'homélie donnée au cours de la divine liturgie du 30 juin célébrée en l'église des Saints Apôtres du quartier de Feriköy, à Istanbul. Sainte Sophie, en vertu de sa sacralité – a remarqué Bartholomé I° - est un centre de vie « dans lequel s'embrassent l'Orient et l'Occident » et son éventuelle reconversion en lieu de culte islamique « serait cause de rupture entre des deux mondes. Au XXI° siècle – a continué le Patriarche oecuménique de Constantinople – il est « absurde et dommageable que Sainte Sophie, de lieu qui, maintenant, permet à deux peuples de se rencontrer et d'admirer sa grandeur, puisse de nouveau devenir un motif d'opposition et d'affrontement ». Dans l'homélie, le Patriarche oecuménique de Constantinople a répété avec fougue que Sainte Sophie « n'appartient pas seulement à ceux qui la possèdent en ce moment mais à toute l'humanité et que « le peuple turc a la grande responsabilité et l'honneur de faire resplendir l'universalité de ce monument magnifique » attendu que Sainte Sophie « en tant que musée constitue le lieu symbole de la rencontre, du dialogue, de la solidarité et de la compréhension réciproque entre le Christianisme et l'islam ».

    Au début du mois de juin, ainsi que l'a indiqué l'Agence Fides, (voir Fides 06 et 10/06/2020), les moyens de communication turcs ont publié des indiscrétions selon lesquelles le Président Erdogan en personne dans le cadre d'une réunion du comité exécutif central de son Parti, l’AKP (Parti de la justice et du développement) aux affaires en Turquie depuis 2002. Selon les sources anonymes, le Président turc aurait donné mandat de « commencer à travailler » à la recherche d'une formule qui rende possible ce changement, en tenant compte du fait que l'éventuel passage de Sainte Sophie à lieu de culte islamique pourrait avoir lieu sans pour autant fermer l'édifice aux visites des touristes. La décision du Conseil d'Etat turc, attendue pour le 2 juillet, représentera une réponse institutionnelle forte, qui permettra d'évaluer les possibilités réelles de succès des pressions mises en œuvre par des secteurs politiques actuellement aux affaires en Turquie. (GV) (Agence Fides 01/07/2020)

  • Chine : plus de 500 croix retirées des clochers dans la province de l'Anhui

    IMPRIMER
     
  • "Le premier jour de ma vie éternelle" : un livre pour se détendre en ce début de vacances d'été

    IMPRIMER

    Livre - Le premier jour de ma vie éternelle

    C'est l'histoire de Marie-Lou qui arrive auprès de saint Pierre après sa vie terrestre, et de ses proches pour qui cette vie terrestre continue.

    Imaginant les premiers instants d'une âme dans l'au-delà, l'auteur nous immerge avec humour, délicatesse et profondeur au sein du jugement de l'héroïne et du monde céleste (son ange-gardien, les démons, les saints...).

    Parfait pour se détendre en ce début de vacances d'été, Le premier jour de ma vie éternelle évoque finement la finalité de notre vie.

    Le premier jour de ma vie éternelle d'Anne Kurian
    A partir de 16 ans, 14 €, éditions Quasar
    Se procurer le livre

    Commentaire et analyse sur ce site

    Livre " Le premier jour de ma vie éternelle", d'Anne Kurian

    Livre " Le premier jour de ma vie éternelle", d'Anne Kurian : un bouquet céleste pour la Pentecôte.
    Le voilà, il est dans ma boîte aux lettres. Quand un livre d'Anne Kurian paraît, je sais que je dois sortir le plaid et la tisane en hiver. En été, c'est chaise longue et bronzette. Sans masque, par les temps qui courent.

    Je le commence... et je ne lâche plus. C'est magique, et je ne fais pas ici un passage de brosse à reluire. L'auteur, comme ses personnages, serait capable de ne plus m'envoyer ses écrits, si elle entrevoyait une once, un chouia, un brin d'inauthenticité dans mon compte-rendu.

    Lire la suite

  • Un nouvel épisode des discussions à cœur ouvert sur Vatican II

    IMPRIMER

    Du blog de Jeanne Smits :

    Mgr Negri écrit à Mgr Viganò : nouvel épisode des discussions à cœur ouvert sur Vatican II

    Après la violente charge de Sandro Magister contre les récentes réflexions de Mgr Carlo Maria Viganò à propos de « l'herméneutique de la continuité  » (qu'il rejette) appliquée à Vatican II, il est intéressant de prendre connaissance de l'échange de lettres entre Mgr Luigi Negri, archevêque émérite de Ferrara, et Mgr Viganò qui eut lieu à la mi-juin, où Mgr Negri disait son soutien à l'appel du 5 mai. Cet échange ne concerne pas les propos de Mgr Viganò sur le Concile, a précisé Mgr Negri. Mais la charge de Magister s'applique aussi explicitement à cet appel du 5 mai, d'où le lien.

    De manière générale, on peut se demander si nous assistons à l'alignement de camps adverses en pleine crise doctrinale alimentée par nombre d'actes et d'écrits du pape François – comme la signature du funeste Document d'Abu Dhabi ? Il me semble que les choses ne sont pas si simples. La liberté de ton des discussions à un moment où l'on assiste à de nombreuses aberrations dans l'Eglise n'est pas en soi une rupture.


    Je note d'ailleurs dans le texte de Sandro Magister – pour qui j'ai par ailleurs un grand respect – une manière d'exacerber la tension lorsqu'il accuse Mgr Viganò d'être « au bord du schisme » parce qu'il propose de rejeter en bloc Vatican II, concile pastoral, plutôt que de rectifier fermement certaines de ses propositions comme le souhaite Mgr Schneider. A l'heure où un vent de folie moderniste et pire souffle dans l'Eglise (pensez aux Jésuites hispanophones qui publient l'article d'un confrère regrettant l'absence de Gay Prides cette année…), on assiste une nouvelle fois à la marginalisation de ceux qui ont pour souci l'intégrité doctrinale, dans leur amour pour l'Eglise.


    L'article de Magister contient d'ailleurs une fâcheuse phrase floue, puisqu'il affirme que Mgr Viganò propose, pour ceux qui s'attachent à de « vaines tentatives » de récupérer ce qui peut l'être de Vatican II,  de « “bouter hors du Temple” dans le même temps toutes les autorités de l’Église qui, reconnues coupables de cette tromperie et “invitées à s’amender” ne se raviseraient pas ». D'après le contexte de l'article de Magister, on comprend que Mgr Viganò voudrait même voir Benoît XVI « bouté hors du Temple ».


    Or ce qu'écrivait Viganò s'appliquait à ceux qui « par mauvaise foi ou même par malice » ont « trahi l'Eglise », et il précisait clairement que d'autres ont pu tromper ou être trompés pour d'autres motifs, y compris de bonne foi.


    On peut lire un commentaire intéressant sur le texte de Sandro Magister sur le site benoit-et-moi.


    Voici donc l'échange de lettres entre Mgr Viganò et Mgr Negri, publié sur le site de ce dernier. Ma traduction a été révisée et autorisée par Mgr Viganò. – J.S.

    A lire sur le blog de Jeanne Smits

  • L’histoire du Congo Belge (15 novembre 1908-30 juin 1960) vue par les coloniaux

    IMPRIMER

    La décolonisation du Congo, précipitée en 18 mois (janvier 1959 – juin 1960), pose la question de la responsabilité de l’autorité métropolitaine dans un échec dramatique dont le Congo ne s’est pas encore relevé soixante ans plus tard. La Commission parlementaire belge curieusement chargée d’enquêter sur l’histoire de la colonisation aura-t-elle la décence de ne pas éluder cet aspect du dossier ? La parole est ici aux sans voix perdus dans le charivari qui se déroule présentement sous nos yeux :

    congo belge 5.jpg

    A - Comment l'Etat Indépendant du Congo devint une colonie belge

     L'Etat Indépendant du Congo vécut vingt-trois ans. En 1908, il devenait une possession coloniale belge. Comment expliquer cette transformation d'un Etat en une Colonie? Elle ne se fit pas à l'improviste; elle ne fut pas non plus, comme on pourrait le croire, uniquement le résultat des campagnes menées contre le régime léopoldien.

    En fait, l'annexion du Congo par la Belgique représente l'aboutissement d'un long travail de préparation: elle trouve son origine à la fois dans la volonté du Souverain, dans l'aide financière capitale que la Belgique avait en une période difficile apportée à l'Etat, et dans la conscience de plus en plus grande que le peuple belge prenait, au début de ce siècle, de ses responsabilités devant l’œuvre africaine.

    Une succession d'événements marque les étapes qui préparèrent cette annexion.

     Leur point de départ se trouve en 1889: cette année, Léopold Il avait fait un testament dans lequel il déclarait «léguer et transmettre après sa mort, à la Belgique, tous ses droits souverains sur l'Etat Indépendant du Congo». L'année suivante, la convention du 5 juillet 1890 faisait faire à la Belgique un nouveau pas en avant. Par cette convention, l'Etat Belge avait consenti à l'Etat Indépendant du Congo un prêt important de vingt-cinq millions de francs; en contrepartie de cette aide, il avait reçu une option qui lui permettait, au bout de dix ans, de s'annexer le territoire du Congo. Cette annexion possible n'allait pas sans conditions, notamment celle d'éteindre par voie de confusion la dette contractée.

    Une nouvelle étape fut atteinte en 1901. En effet, à ce moment, la convention de 1890 venait à échéance et la Belgique pouvait exercer son option. Déjà une proposition d'annexion était déposée au Parlement, lorsque Léopold Il, tout en confirmant son testament et en réaffirmant le droit de la Belgique, demanda de surseoir à l'annexion jusqu'au moment où le Congo serait tout à fait productif.

    Lire la suite

  • 2680 professionnels de la santé disent leur opposition à l'extension de la loi sur l'avortement

    IMPRIMER

    Du site de la Libre (opinions; contribution externe) :

    Nous, professionnels de la santé, sommes opposés à l’extension de la loi sur l’avortement

    01-07-20

    La proposition de loi visant à étendre le délai légal pour avorter à 18 semaines de grossesse va beaucoup trop loin. Plus de 2600 professionnels de la santé y sont opposés. Dans la continuité de la conférence de presse qui s'est tenue le 10 mars dernier à Bruxelles, ils veulent à nouveau interpeller les parlementaires.

    Si l’avortement est une question si délicate, c’est précisément parce qu’il met en jeu à la fois la liberté, l’autonomie de toute femme, le vécu de la femme enceinte, et la valeur de la vie du fœtus en développement.

    La proposition de loi vise à permettre l’avortement sans motif médical jusqu’à la moitié de la grossesse (20 semaines d’aménorrhée sur 40). À ce stade, le fœtus mesure environ 20 cm de la tête aux pieds, et se rapproche du seuil de viabilité. Il est actif dans l’utérus, il réagit aux stimuli extérieurs et la femme le sent bouger. Son état de santé et son sexe peuvent être découverts à l’échographie. Le fœtus à ce stade n’est plus un embryon mais un être en devenir qui requiert toute notre attention de professionnel de la santé, au même titre que sa mère.

    Les femmes belges qui actuellement se font avorter aux Pays-Bas au-delà de 12 semaines représentent des cas exceptionnels (2 à 3 %). Ce sont souvent des parcours de vie douloureux, des souffrances multiples, parfois des situations de violences. Si leur santé est menacée, ne faudrait-il pas voir dans quelle mesure elles pourraient être accompagnées de façon adéquate et multidisciplinaire en Belgique ? Le cas échéant, la législation actuelle dispose d’un cadre pour les interruptions médicales de grossesse.

    Au-delà de 3 mois de grossesse, l’avortement est un geste bien plus lourd pour la femme, son entourage, mais aussi pour les soignants qui y participent de près ou de loin. Deux techniques sont possibles pour une telle interruption de grossesse : celle consistant à induire l’accouchement du petit fœtus, ce qui doit être préparé délicatement puis réalisé avec patience car cela prend un certain temps, ou celle impliquant d’extraire mécaniquement le fœtus, en le morcelant. Bien qu’elle soit de plus en plus considérée comme dépassée, c’est cette dernière technique qui est utilisée pour les IVG après 12 semaines aux Pays-Bas, et qui serait également appliquée en Belgique. La lourdeur et la violence des gestes sont souvent très pénibles sur le plan psychologique et humain, tant pour les femmes (lien avec le fœtus et sa réalité) que pour les soignants. S’ajoute à cela que plus un avortement est tardif, plus le geste expose la femme à des complications immédiates, ou tardives. De plus, si les auteurs de la proposition de loi ont conscience qu’un avortement tardif "n’est pas anodin", comment alors comprendre leur volonté de retirer le devoir d’information sur les aides matérielles et psychologiques à la grossesse, et durant la petite enfance.

    Par ailleurs, comment comprendre l’extension qui est faite du "délit d’entrave" à l’IVG et de sa pénalisation, recouvrant potentiellement toutes sortes de pressions, par exemple celle du partenaire tentant de convaincre sa compagne de ne pas avorter. À l’inverse, nous constatons parfois dans notre pratique que certaines femmes subissent des pressions, au sein de leur couple ou de leur famille, pour avorter alors qu’elles ne le souhaitent pas. Ces situations ne méritent-elles pas également réflexion ?

    Le collectif est né d’un mouvement de soutien à la carte blanche parue dans La Libre Belgique et De Morgen en novembre 2019. Ensemble, 2 680 professionnels de la santé et au total plus de 11 230 citoyens de toutes sensibilités ont rejoint cette opinion en y apposant leur signature. 

    www.abortus-avortement.be

    Liste complète des signataires

  • Le Vatican confirme : les cliniques psychiatriques des Frères de la Charité en Belgique ne peuvent plus se dire catholiques

    IMPRIMER

    De Vatican News (de)

    Le Vatican confirme : Les cliniques psychiatriques des Frères de la Charité en Belgique ne sont plus catholiques

    Comme elles n'ont pas exclu le recours à l'euthanasie active malgré des consultations intensives avec le Vatican, les cliniques psychiatriques de la branche belge de la communauté des "Broeders van Liefde" (Frères de la Charité) ne peuvent plus se dire "catholiques". C'est ce qui ressort d'une lettre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, que le Vatican a publiée ce mardi.

    Dans cette lettre, adressée au supérieur mondial de la Communauté, René Stockmann, le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Luis Ladaria, résume les mesures prises par le Vatican pour résoudre le conflit. La crise a été déclenchée par une décision de la branche belge de la Communauté selon laquelle la pratique de l'euthanasie dans un hôpital catholique était autorisée "sous certaines conditions". Cet avis, communiqué dans un document sur le site web de la Communauté, était basé sur trois critères : l'inviolabilité de la vie, le droit du patient à l'autodétermination et la relation de soins. "Cependant, un tel document ne fait aucune référence à Dieu, ni à l'Ecriture Sainte, ni à la conception chrétienne de l'homme", écrit le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dans sa lettre au Supérieur Général.

    La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a immédiatement contacté le Supérieur Général, qui à son tour avait déjà désapprouvé ce document, puis a informé le Pape François du grave incident, poursuit-il. Dans de nombreuses réunions interdicastères, auxquelles ont participé des représentants de la communauté religieuse ainsi que de la Conférence des évêques catholiques de Belgique, on a essayé de trouver une solution qui soit en harmonie avec l'enseignement catholique, la lettre énumère également les réunions en détail.

    On attendait de la communauté religieuse qu'elle professe par écrit et sans ambiguïté la sacralité de la vie humaine et qu'elle rejette clairement l'euthanasie - et donc aussi son application dans ses propres cliniques. Les réponses reçues ne contenaient cependant aucune assurance à cet égard, regrette Ladaria qui - partant de la lettre encyclique Evangelium vitae de Jean-Paul II - rappelle l'autorité pédagogique sans équivoque des papes en matière d'euthanasie et pointe les contradictions que la communauté religieuse accepte avec sa déclaration sur le sujet. Le rapport du visiteur apostolique Jan Hendriks n'a pas non plus permis de progresser sur cette question.

    "C'est pourquoi, au terme de ce long et douloureux voyage, et compte tenu du manque de volonté d'accepter la doctrine catholique sur l'euthanasie, nous communiquons - bien qu'avec une profonde tristesse - que les cliniques psychiatriques de Belgique gérées par l'Association Provincialat des Frères de la Charité asbl ne pourront désormais plus se dire catholiques", conclut la lettre signée par le préfet Ladaria et son secrétaire Giacomo Morandi, qui ne porte aucune date. La décision de la Congrégation pour la doctrine de la foi avait déjà été rendue publique en mai.

  • Les chrétiens assyriens et yazidis du nord de l'Irak victimes de frappes aériennes turques

    IMPRIMER

    De Uzay Bulut (Gatestone Institute) sur le site de l'AINA (Assyrian International News Agency) :

    L'Irak : Les frappes aériennes turques dans le nord de l'Irak terrorisent les Assyriens et les Yazidis

    28 juin 2020

    Le 17 juin, le ministère turc de la défense a annoncé que le pays avait "lancé une opération militaire contre le PKK" (Parti des travailleurs du Kurdistan) dans le nord de l'Irak après avoir mené une série de frappes aériennes. La Turquie a baptisé ses attaques "Opération Claw-Eagle" et "Opération Claw-Tiger", a rapporté l'Agence Anadolu financée par le gouvernement turc.

    Les communautés chrétiennes yazidi et assyriennes de la région avaient déjà été terrorisées lorsqu'elles ont été visées par une attaque génocidaire de l'État islamique (ISIS) à partir de 2014.

    Les indigènes yazidis et assyriens de la région ont exprimé leur condamnation de ces attentats.

    Le 16 juin, la Fondation Free Yezidi (FYF) a publié une déclaration, dans laquelle elle "condamne dans les termes les plus forts les frappes aériennes turques menées à Sinjar, en Irak".

    "En 2014, les terroristes de Daesh (ISIS) ont balayé de vastes zones en Syrie et en Irak, commettant un génocide contre la communauté minoritaire ethno-religieuse Yezidi à Sinjar. Les Yezidis ont été déplacés depuis cette date et commencent lentement à retourner dans leurs régions d'origine. Ces frappes aériennes, en violation de la souveraineté irakienne, augmentent le risque pour les civils yezidis et compromettent le retour volontaire et en toute sécurité d'une population minoritaire fragile et gravement traumatisée...
    "Maintenant, les récentes frappes aériennes menées par la Turquie ont non seulement mis en danger la vie des Yezidis à Sinjar, mais ont également assombri la perspective du retour des civils dans leurs régions d'origine. Cela rend encore plus difficile la vie des plus de 300 000 Yézidis déplacés qui vivent dans des conditions sinistres dans des camps de personnes déplacées".

    Yazda, une organisation multinationale Yazidi créée à la suite du génocide Yazidi en 2014, a également exprimé son opposition au bombardement des montagnes du Sinjar par la Turquie. Saad Murad, le directeur des médias et des relations de Yazda, a déclaré à Gatestone :

    "Les attaques turques sur Sinjar contrent et inhibent directement l'objectif politique déclaré de l'administration américaine de soutenir le retour et la reconstruction. Elles entravent également le travail humanitaire en général et rendent les ONG plus réticentes à mettre en œuvre des projets dans la région de Sinjar. De telles actions prolongent l'instabilité qui contribuera à l'exacerbation de l'émigration massive vers les pays occidentaux".
    Les bombardements mettent également en danger la sécurité des Assyriens chrétiens, peuple indigène d'Irak, qui ont été pris pour cible aux côtés des Yazidis pour un génocide par l'ISIS à partir de 2014. L'Irak est considéré comme le cœur de la patrie assyrienne.

    Le 20 juin, Athra Kado, un défenseur des droits des Assyriens et résident de la ville d'Alqosh en Irak, a déclaré à Gatestone qu'une vidéo d'un attentat à la bombe turc dans la ville assyrienne de Bersiveh avait été publiée sur les médias sociaux.

    Lire la suite

  • Philo à Bruxelles vous propose son abonnement illimité (plus de 25 conférences)

    IMPRIMER

    2020_07_01_08_56_47_Greenshot.png

    2020_07_01_08_58_04_Greenshot.png

    2020_07_01_08_59_52_Greenshot.png

    2020_07_01_09_01_15_Greenshot.png

    2020_07_01_09_01_56_Greenshot.png