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  • Messe pour le dimanche de la rentrée, le 6 septembre 2020 à 10 heures, en l'église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège.

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    PLAIN-CHANT ORGUE ET VIOLONS

    Ensemble Darius maxresdefault.jpg

    Le dimanche 6 septembre à 10h00, pour la rentrée après les vacances d’été:

    L’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et les violoncellistes de l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois du XVIIIe siècle illustrant l’œuvre religieuse d’Antonio Vivaldi  (1678-1741). L’Ensemble Darius a été créé par Anne-Sylvie Primo en 2004. Il tourne en Belgique et occasionnellement à l’étranger. L’idée est née d’un petit groupe « à géométrie variable »  voulant faire renaître la musique de chambre, trop souvent oubliée. Il offre un répertoire varié allant des grands classiques à la création d’œuvres nouvelles.

    Le propre grégorien de la messe « Protector Noster » » du 14e dimanche après la Pentecôte est chanté par les solistes de Schola du Saint-Sacrement : il décline le thème de la supplication adressée au Seigneur pour obtenir son secours au milieu des dangers et des épreuves de cette vie et nous invite à abandonner les soucis tyranniques du monde pour nous remettre avec simplicité entre les mains de Dieu. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Les mesures sanitaires prescrites par le Conseil National de Sécurité (C.N.S.) pour juguler l’épidémie de Covid19 sont d’application comme d’habitude durant les concerts et offices religieux. Pour tout renseignement ou précision, laissez-nous votre message par  téléphone 04 344 10 89 ou email sursumcorda@skynet.be ou SMS : 04 70 94 70 05

    Appel pressant à tous nos amis 

    20200330_155230 - Copie.jpgVous pouvez aussi faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement (joyau de l’art classique du XVIIIe siècle) en versant un montant de votre choix au compte de projet IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.

    Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).

    Dernière nouvelle :

    Exceptionnellement pour les dons de l’année 2020, le gouvernement vient de décider de porter cette déductibilité fiscale à 60% du montant versé.

    Saint Jean a Patmos.png 

    la vidéo de notre projet est accessible en cliquant ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=viKf2ESmNCQ

    Saint Jean à Patmos.png

    diffusez-la, avec un mot de recommandation, dans le cercle de vos amis et connaissances

    Pour tous renseignements, vous pouvez contacter notre Secrétariat (04 344 10 89) qui se tient à votre disposition.

  • L'évêque de Liège explique l'intérêt de la messe en latin

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    de RCF LIEGE

    Best of "30 minutes" : La nouvelle curie diocésaine + la messe en latin

    Présentée par Ralph Schmeder

    TRENTE MINUTES AVEC NOTRE EVÊQUE

    24 AOÛT 2020

    Trente minutes avec notre Evêque

    Pour les deux mois des vacances, dans "Trente minutes avec notre évêque", Ralph Schmeder vous propose les meilleurs extraits des émissions depuis septembre 2019. Ici, il nous présente la nouvelle curie diocésaine et explique l'intérêt de la messe en latin (13'30").

     
    Il est intéressant (et amusant..) de suivre le débat suscité par ces propos sur le Forum catholique.
  • Erdogan : l'Occident n'a-t-il rien appris des années '30 ?

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    Une carte blanche de Benoit Lannoo, historien de l’Église et des chrétiens d’Orient sur le site de la Libre (opinions) :

    Pourquoi l’Occident accepte-t-il tant de crimes de la part du président Erdogan ?

    La Turquie et ses alliés sabotent la conduite d’eau potable vers Hassaké et les villages chrétiens dans les alentours. N’est-il pas grand temps de revoir fondamentalement notre "alliance" avec la Turquie ?

    Un soleil de plomb, des températures dépassant tous les jours les quarante degrés et pas une goutte d’eau de pluie : ce sont des circonstances normales à cette époque dans la Basse-Djézireh, la région d’al-Hasakah au nord-est de la Syrie. Le Khabour, la rivière qui traverse la capitale du gouvernorat dénommé également Hassaké, est un ouādī maintenant : un oued à sec. Mais il n’est pas normal du tout que les robinets ne fournissent plus la moindre goutte d’eau non plus.

    Or, des milices jihadistes et nationalistes turques empêchent depuis quinze jours les dispositifs de transport d’eau potable venant des régions moins arides dans la région frontalière syro-turque. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’ils se servent de l’eau comme arme de guerre, depuis la prise d’une "zone de sécurité contre des terroristes kurdes" de cent kilomètres de long et de vingt-cinq kilomètres de large dans la Haute-Djézireh syrienne.

    "Ces coupures volontaires d’eau potable sont des atteintes aux droits de l’Homme", dit le Patriarche syriaque-orthodoxe Ignace Éphrem II Karim dans un courrier adressé vendredi au secrétaire général des Nations Unies. "Cet acte sans éthique frappe surtout les enfants, les vieillards et les personnes vulnérables, dans un pays qui par ailleurs souffre déjà fort de la pandémie du Covid-19. Perdurant, il s’agit ici d’un crime contre l’humanité."

    Encore un crime du Président turc Recep Tayyip Erdogan autour de ses frontières méridionales pour lequel l’Occident ferme les yeux. Le nettoyage ethnique se poursuit en silence. La minorité chrétienne qui essaie de survivre du côté nord de la frontière, subit l’une intimidation après l’autre. Les parents d’un prêtre chaldéen à Istanbul, Remzi Diril, par exemple ont voulu réintégrer leur village natal de Meer ; ils ont été enlevés et assassinés en janvier.

    Mais les troupes turques – sous le prétexte de protéger la Turquie contre des attaques terroristes kurdes – n’ont pas seulement envahi le nord de la Syrie en octobre dernier, en avril encore ils ont également fait des victimes parmi des chrétiens et des yezidis à l’extrême nord de l’Irak, autour de Zakho et Sinjar. Et ne l’oublions pas : ces troupes turques qui envahissent les pays limitrophes, sont des troupes de l’Otan, notre alliance militaire !

    L’expression al-Jazayra en arabe signifie : "L’îlot". La Djézireh a toujours été une région multiculturelle et multireligieuse, où cohabitent des yezidis et des mandéens, des kurdes chrétiens et sunnites, des chrétiens chaldéens, des Syriaque-catholiques et des Syriaque-orthodoxes ainsi que des Arméniens qui s’y sont installés après les génocides commis par les Jeunes Turcs à l’issue de la Première guerre mondiale.

    Cette diversité est systématiquement menacée maintenant par les islamistes et nationalistes turques. Fin de l’année dernière, dans les abris de bus à Diyarbakır, sont même apparus des affiches avec le Verset coranique dit "de l’Épée", populaire dans les milieux d’extrémistes et souvent cité comme justification pour des actes terroristes. Mais l’Occident s’en fout. N’est-il pas grand temps de revoir fondamentalement notre "alliance" avec la Turquie ?

  • Une nouvelle encyclique sociale paraîtra bientôt

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    De Philippe Keulemans sur Kerknet.be :

    Le pape François publie bientôt une encyclique sociale

    28 AOÛT 2020

    Le pape François publiera rapidement une encyclique socio-économique pour l'ère post-coronavirus, dans laquelle la fraternité est centrale.

    Une nouvelle encyclique du pape François est en cours de finalisation; il a déjà publié, entre autres, l'encyclique "verte" 'Laudato Si' (2015) et 'Lumen fidei' (2013). Sa troisième encyclique sera une encyclique sociale, dans laquelle la fraternité humaine occupe une place centrale. La nouvelle a été divulguée par Domenico Pompili, l'évêque de Rieti. A Assise, lors de la présentation des célébrations de l'anniversaire des franciscains, mercredi dernier, il a accidentellement mentionné la chose et a déjà dit quelque chose sur le contenu.

    Selon l'évêque Pompili, dans sa troisième encyclique, le pape parlera des changements sociaux et économiques nécessaires après la crise de la conid-19. Ceux-ci devraient contribuer au multilatéralisme et à la solidarité internationale avec les personnes défavorisées, et promouvoir un tournant écologique. De nombreuses déclarations récentes du Pape vont dans ce sens.

    Avec cette publication, le pape François se place une fois de plus dans la lignée des papes Jean XXIII et Paul VI, qui ont écrit des encycliques destinées non seulement aux catholiques, mais aussi à tous les hommes de bonne volonté.

    Une date de publication possible pour la nouvelle encyclique pourrait être le 4 octobre, jour de la fête de saint François d'Assise. La tradition catholique l'associe au souci de la création, au souci des pauvres et à l'engagement interreligieux pour la paix. 'Laudato Si'', la deuxième encyclique du Pape François, publiée en 2015, fait référence dans son titre à une prière de Saint François d'Assise et se concentre également sur les questions sociales et écologiques. La première encyclique, 'Lumen fidei', a été en grande partie écrite par son prédécesseur Benoît XVI.

    Source : Cattolica.it/KNA

  • Chine : les églises catholiques démolies ou transformées par le gouvernement

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    De Ling Tian sur Bitter Winter :

    Les églises catholiques démolies ou transformées par le gouvernement

    28/08/2020

    Les paroissiens et les prêtres sont persécutés pour pousser tous les catholiques à rejoindre l'Église patriotique officielle

    L'accord entre le Saint-Siège et la Chine de 2018 n'a pas atteint son but, comme l'espérait le Pape et comme il l'avait annoncé aux catholiques chinois après la signature de l'accord provisoire, "les objectifs spirituels et pastoraux propres à l'Église, à savoir soutenir et promouvoir la proclamation de l'Évangile, et réaliser et préserver la pleine et visible unité de la communauté catholique en Chine". Au contraire, les prêtres et les paroisses qui refusent d'adhérer à l'Association patriotique catholique chinoise (APCC) sont sévèrement réprimés et contrôlés, ignorant les directives du Vatican de 2019 qui, tout en permettant aux catholiques d'adhérer à l'APCC, exigeaient le "respect" de ceux qui refusaient d'adhérer pour des raisons de conscience. Les persécutions semblent s'intensifier en raison du renouvellement des accords, qui expirent en septembre.

    En avril, le gouvernement local a pris le contrôle d'une maison de prière catholique à Changpojiao, un village du comté de Jianshui, dans le sud-ouest de la province du Yunnan, et a détruit sa chapelle consacrée à la Vierge Marie. Avant le début de la démolition, les policiers ont enlevé toutes les images et tous les symboles religieux et ont menacé de frapper quiconque tenterait de les arrêter. Deux mois plus tard, un centre de mariage et de funérailles a été construit à la place de la chapelle.

    cappella della Vergine Maria demolita

    Le centre d'activités qui a été construit à la place de la chapelle de la Vierge Marie démolie

    "Nous avions l'habitude de prier et de chanter des hymnes dans la chapelle, mais nous ne pouvons plus le faire depuis que le gouvernement l'a détruite", dit un catholique du village.

    "Le gouvernement a transformé la maison de prière parce que nous n'adhérons pas à l'APCC", dit un autre catholique. "Les prêtres et les religieuses venaient souvent ici, mais ils n'ont pas osé nous rendre visite depuis que l'administration a commencé à envoyer son personnel pour garder un œil sur nous et prendre note des visiteurs.

    La maison de prière a été construite en 2011 grâce à des dons de 120 613 renminbi (environ 17 430 dollars US). En plus de la chapelle de la Vierge Marie, elle contenait une salle de chant et une salle pour les visiteurs.

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  • L'affaire des hosties profanées (Espagne) devant la Cour européenne des droits de l'homme

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    Via le Salon Beige

    30 août 2020

    "Terres de mission" reçoit Nicolas Bauer, juriste à l'ECLJ (European Center for Law and Justice), qui a assisté l'épiscopat espagnol dans sa saisine de la Cour européenne des droits de l'homme sur l'affaire des hosties profanées à Pampelune (un "artiste" avait utilisé des hosties consacrées pour une "performance" anti-catholique, largement subventionnée sur fonds publics). Puis, l'abbé Michel Viot vient parler du vote par les députés de la calamiteuse loi dite de "bioéthique". Enfin, Guillaume de Thieulloy propose quelques conseils de lecture.

  • Situer le concile Vatican II dans son contexte historique

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Historiciser le concile Vatican II. Voici comment le monde de cette époque a influé sur l’Église

    (S.M.) La controverse qui est en train d’enflammer l’Église sur la façon de juger Vatican II ne doit pas en rester à un plan purement théologique.  Parce qu’avant tout, il convient d’analyser le contexte historique de cet événement, surtout pour un concile qui, dans son programme, a déclaré vouloir « s’ouvrir au monde ».

    C’est ce qu’essaye de faire, dans cet essai publié pour la première fois sur Settimo Cielo, Roberto Pertici, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Bergame et spécialiste des rapports entre État et Église, rédacteur prestigieux à « L’Osservatore Romano » pendant les années où Giovanni Maria Van était directeur.

    Le professeur Pertici dégage les caractéristiques fondamentales de l’époque de Vatican II, annoncé le 25 janvier 1959, qui s’est ouvert le 11 octobre 1962 et qui s’est conclu le 8 décembre 1965.  Il analyse la perception que les protagonistes de l’aventure conciliaire ont eue de ces caractéristiques et les réponses qui en sont ressorties.

    À l’issue de la lutte triangulaire qui s’était déroulée pendant le conflit, la victoire alliée contre le nazisme avait fermé un front mais le problème de fond restait ouvert : quel type d’organisation sociale et quelle forme d’État la société moderne devait-elle adopter, en Europe et ailleurs ?

    Après la débâcle de l’État national fasciste, les protagonistes et les antagonistes qui restaient étaient la démocratie libérale anglo-américaine et le communisme soviétique.

    Et ce sont précisément ces trois questions que le professeur Pertici analyse l’une après l’autre :

    • la défaite du nazisme et du fascisme et l’éclipse du « paradigme conservateur » ;
    • la montée de la démocratie en Europe occidentale et la diffusion d’un nouvel éthos démocratique ;
    • le communisme soviétique et la tentation de la « coexistence pacifique » avec ce dernier.

    Chacune de ces trois questions a eu une influence importante sur le déroulement du Concile et sur l’église en général.  Et donc la dispute théologique sur son interprétation, si elle veut être féconde, doit les prendre en compte.

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  • A Bruxelles : un nouvel "ilot d'adoration eucharistique"

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    Saint-Lambert | Unité Pastorale de la Woluwe

    On nous signale la création d'un nouvel "ilot d'adoration eucharistique" à Bruxelles, à l'église Saint-Lambert de Woluwe (Place du Sacré-Coeur, 1200 Bruxelles), selon l'horaire suivant: du lundi au vendredi à 19h, après la messe de 18h30 et le dimanche à 17h30, avant la messe de 18h.

    Lieux d'adoration eucharistique à Bruxelles

    veniteadoremus.be

  • Avons-nous banni Dieu ? (22ème dimanche du temps ordinaire)

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    En lien avec l'évangile de ce dimanche, l'abbé Gérald Chaput propose cette réflexion sur le site du diocèse de ValleyField  (archive 2011)

    Année A: Dimanche de la 22e semaine ordinaire (litao22d.11) - Matthieu 16, 21-27

    "Qu'est-ce qui est prodigieusement stimulant dans ce texte qui parle de renoncement? Si nous recevons les textes de ce jour avec des yeux tout axés sur une vie facile, la bonne nouvelle de l'Évangile en est plutôt déroutante. Beaucoup ont l'impression qu'adhérer à Jésus, c'est s'inscrire dans un mouvement de vie austère : elle est dure, cette parole! Qui peut l'écouter ? (Jn 6, 60)  

    Pourtant Jésus propose à Pierre qui vient de le reconnaître comme Fils de Dieu, un avenir assuré, une vie réussie, s'il contribue avec son aide, à mettre le monde sens dessus dessous. À ceux qui le reconnaissent et le suivent sur son chemin, Jésus offre un défi époustouflant : remettre le monde à l'endroit. Nos  vies aussi.

    Dans les mots de Paul, Jésus propose à ceux qui veulent faire partie de son équipe, de le suivre, de ne pas prendre pour modèle le monde présent mais de transformer, de renouveler leur façon de pensée (Rm 12, 1). Aux yeux de Jésus, le modèle de société de son temps, de tout temps, tourne autour d'une loi écrite pour les autres. Il y avait détournement vers la facilité. Vers le bas. Vous dites mais ne faites pas.

    Le projet de Jésus à ceux qui le reconnaissent comme Fils de Dieu, le Messie de Dieu, ouvre sur l'instauration d'un monde à l'envers de la manière de vivre de son temps. Dans les mots d'aujourd'hui, il propose un grand projet d'humanisation de l'humain, de l'humanité. De réussir l'humain à la mode de Dieu.

    Mais ce chemin si emballant soit-il, exige que nous abandonnions notre vie propre pour devenir participants de la nature divine (2 Pi 1, 4) Pour nous confier son Évangile, Dieu nous a mis a l'épreuve et continue à le faire (1 Th 2,3). Cette épreuve passe par une manière neuve de vivre qui comporte des exigences, certains diront de renoncement, d'autres d'accomplissement.

    Quand Jésus nous invite à renoncer à nous-mêmes, il ne nous demande pas de renoncer à ce qui est bon en nous, à ce que nous sommes. Image de Dieu, nous, humains, sommes fondamentalement bons, très bons. Dieu vit que cela était bon (Gn).  Pour le suivre, il nous demande de renoncer à ce que nous sommes devenus. À ce que nous avons fait de nous-mêmes par un mauvais usage de notre liberté. Nous avons superposé à notre beauté originelle des comportements moins qu'humains. Déclarer tu es le fils de Dieu, c'est renoncer à vivre entre nous d'une manière non humaine. Pierre a trouvé ce chemin impossible. Il s'est fait traiter d'agir comme Satan. Ce n'est pas humain de nourrir vengeance et rancune, de ne voir que le mauvais dans l'autre, la paille, dit l'Évangile.

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  • "Soyons saints par la grâce de Dieu" : Mgr Léonard au Festival Marial (21 août)

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    Exhortation de Mgr Léonard, le vendredi 21 août, au Festival Marial 2020.

    Mgr André Léonard est archevêque émérite de Malines-Bruxelles, et chapelain du Sanctuaire de Notre Dame du Laus. Le Festival Marial est organisé par l’ #AllianceMariale, une association catholique de jeunes professionnels qui organise des évènements, dont le Festival, pour renouveler la prière du Rosaire.

    Le sanctuaire Notre-Dame du Laus est un haut-lieu spirituel catholique situé dans les Alpes du sud. Il a pour origine des apparitions de la Vierge Marie à une bergère, Benoîte Rencurel, entre 1664 et 1718.

    Ecouter autres enseignements du Festival Marial : https://www.youtube.com/playlist?list...

  • De l'Interruption Médicale de Grossesse (IMG) à l'euthanasie néonatale : une même logique

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    De Constance du Bus sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Flandre : les professionnels de la santé impliqués dans des IMG largement favorables à l’euthanasie néonatale

    25/08/2020

    9 professionnels sur 10 impliqués dans des avortements pour raison médicale en centre pour soins intensifs néonataux en Flandre estiment que pour les nouveau-nés « présentant un état de santé grave, dans certains cas, il est acceptable de mettre activement fin à leurs jours ». 88% de ces professionnels pensent que la loi devrait être modifiée de façon à permettre un tel geste.

    Une première étude réalisée par le groupe de recherche End of Life Research Group rattaché à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), avait interrogé les médecins et infirmiers en néonatologie sur leur opinion par rapport à l'euthanasie des nouveau-nés. (Voir Bulletin de l'IEB)

    Dans cette deuxième étude publiée le 2 août 2020, le groupe de recherche a interpellé cette fois-ci des professionnels de la santé impliqués non pas en néonatologie, mais dans des interruptions tardives de grossesse (après 22 semaines) pour raison médicale chez la mère ou l'enfant. Ces professionnels étaient actifs dans 8  centres en Flandre exclusivement (donc ni à Bruxelles, ni en Wallonie). Outre les soins intensifs néonataux, ces centres pratiquent aussi des interruptions médicales de grossesse.

    A la question de savoir si, dans le cas où le foetus est atteint d'une maladie mortelle, il fallait préférer le foeticide (dans le cadre d'une interruption médicale de grossesse) aux soins palliatifs (qui seraient procurés au nouveau-né si on le laisse naître), 58% ont répondu par l'affirmative, et 36% sont restés neutres. La proportion préférant le foeticide est encore plus élevée dans le cas où le foetus est atteint d'une maladie « grave » et non mortelle : 66% se positionnent alors en faveur du foeticide. La perspective d'une vie gravement touchée par la maladie ou le handicap paraît donc moins acceptable encore que celle d'une vie qui sera rapidement abrégée par la maladie.

    Il faut souligner que ces professionnels sont tous nécessairement impliqués dans des interruptions médicales de grossesse (IMG) tardives, c'est-à-dire des foeticides sur des foetus ayant dépassé le seuil de viabilité (22 semaines). En cela, leur opinion favorable à l'euthanasie des nouveau-nés gravement malades est moins étonnante. On comprend ici que c'est la même logique qui nourrit les IMG et les euthanasies néonatales : face aux souffrances que laisse présager la maladie de l'enfant, le corps médical estime que la vie de cet enfant ne vaut pas la peine d'être poursuivie. En revanche, la première étude avait montré que parmi les professionnels actifs en néonatologie, une proportion plus faible - mais néanmoins importante - s'était montrée en faveur de l'euthanasie néonatale dans certaines circonstances (60% des néonatologues et 74% des infirmiers en néonatologie).

    Notons toutefois que la quasi-totalité des professionnels interrogés estime qu'il faut parler des soins palliatifs néonataux aux parents qui attendent un enfant atteint d'une maladie mortelle ou grave.

    Enfin, trois quarts des professionnels ayant répondu à l'enquête pensent que les cas d'IMG devraient être enregistrés systématiquement par la Commission de contrôle et d'évaluation de l'interruption volontaire de grossesse, ainsi que les indications pour lesquelles l'IMG a été pratiquée. Il est en effet notoire qu'une petite proportion seulement des IMG est déclarée auprès de la Commission. La plus grande partie des IMG ne sont pas déclarées et donc pas comptabilisées dans le nombre officiel d'avortements en Belgique.

  • Le télétravail : un gain psychologique et un gain d'autonomie

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    Un entretien d'Elisabeth Caillemer avec Julia de Funès sur le site de Famille Chrétienne :

    Julia de Funès : « Le télétravail est un gain psychologique, un gain d’autonomie »

    26/08/2020
    Julia de Funès

    Julia de Funès est philosophe, spécialisée dans le monde de l'entreprise

     ©Hannah ASSOULINE/Opale via Leemage

    À l’heure où le gouvernement encourage le recours au télétravail, la philosophe nous en livre une analyse pertinente et démontre qu’il contribue à notre efficacité sans déshumaniser les liens sociaux.

    Pendant le confinement, le télétravail semble avoir gagné ses lettres de noblesse. Est-ce la fin d’une certaine culture de l’entreprise ?

    Une grande majorité, environ 70 % des salariés, plébiscite le télétravail, et il est aisé de comprendre pourquoi. C’est une levée de contraintes spatio-temporelles bien sûr, mais c’est aussi et surtout un gain psychologique, un gain d’autonomie. On se sent plus libre. Nous ne sommes plus, sinon moins, en représentation permanente, en visibilité constante. De ce mode de fonctionnement émerge un nouveau rapport au travail, un nouveau sens du travail. En « domestiquant » le travail, en le mêlant aux activités du foyer, il devient une activité parmi d’autres (les devoirs des enfants, le ménage de la mai-son, etc.). Il n’est plus l’unique activité de la jour-née quand bien même il reste l’activité principale. De sorte que la vie n’est pas ce qui reste une fois qu’on a fini de travailler. Le travail se mêle à la vie. La vie reprend le dessus sur cette activité qui avait tendance à tout emporter.

    Or, là est le vrai sens du travail, me semble-t-il : un moyen au service de la vie et pas l’inverse. C’est une chose de faire du travail une source d’accomplissement, c’en est une autre d’en faire l’accomplissement suprême. C’est une chose d’en faire une activité essentielle, c’en est une autre d’en faire une finalité en soi. Le travail est un moyen, voilà sa finalité, voilà son sens.

    Julia de Funès

    Née en 1979, elle est docteur en philosophie et titulaire d’un DESS en management des ressources humaines. Après avoir été chasseur de têtes, elle est devenue philosophe de l’entreprise et conférencière. Elle est la petite-fille de l’acteur Louis de Funès.

    Ses publications : Ce qui changerait tout sans rien changer (L'Observatoire, 2020) ; Développement (im)personnel (L'Observatoire, 2019) ; La Comédie (in)humaine (avec Nicolas Bouzou, L'Observatoire, 2018) ; Socrate au pays des process (Flammarion, 2017).

    Deux tiers des salariés se déclarent aussi, voire plus, efficaces lorsqu’ils télétravaillent. Comment l’expliquez-vous ?

    L’absence de perte de temps dans les transports a contribué à nous rendre plus efficaces. Mais je pense surtout que nous avons été libérés d’une part de théâtralité, de comédie humaine inhérente à toute vie sociale. Les bureaux sont ouverts depuis des années : open space, « flex office », il n’y a plus de murs ou peu, tout est transparent. Autrement dit, nous voilà visibles en permanence. Or, il suffit de se savoir visibles pour agir comme si nous étions vus. De sorte que notre esprit est nécessairement accaparé par l’image que l’on veut bien projeter de soi-même. Cette part de représentation occupe une partie de l’esprit moins concentré sur son travail. Vous connaissez comme moi des individus qui font signe qu’ils travaillent et qui, du même coup, ne travaillent pas, plus préoccupés qu’ils sont à jouer le jeu de celui ou celle qui travaille.

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