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  • Une lettre du Pape Benoît XVI à Mgr Léonard

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    Du site "Benoît et moi" :

    Benoît XVI écrit à Mgr Léonard

    Le texte de la lettre qui sert de préface à l’ouvrage collectif offert à l’Archevêque émérite de Malines-Bruxelles par ses anciens étudiants pour ses 80 ans,  « Montrer aux hommes le chemin qui mène au Christ » :

    Le Seigneur vous avait réservé un autre fardeau, plus lourd: porter l’ar­chidiocèse de l’intérieur en souffrant pour l’Église et, à travers le renoncement à la fonction extérieure, travailler de l’intérieur pour l’Église de Belgique, selon la volonté du Seigneur, en offrant votre amour et votre souffrance.

    Lettre de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI

    Cité du Vatican, 6 juillet 2018

    Excellence,

    Très cher Monseigneur,

    Lorsque vous célébrerez votre quatre-vingtième anniversaire, je ne serai sans doute plus de ce monde. Voilà pourquoi je profite bien volontiers de la possibilité que m’offrent vos amis de vous écrire dès à présent quelques lignes, qui, dans deux ans, pourront vous exprimer mes voeux les plus cordiaux et, avant tout, ma gratitude pour ce que vous avez représenté pour moi et pour ce que vous avez fait et souffert pour l’Église de Dieu en ces temps troublés.

    Ce doit être en 1983 environ que Mgr Jean Jérôme Hamer o.p., alors archevêque secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, attira mon attention sur votre ouvrage philosophique fondamental, « Pensées des hommes et foi en Jésus-Christ », que vous m’aviez aussi fait parvenir: dans l’état de confusion que traversait la philosophie de notre temps, cet ouvrage était devenu pour Mgr Hamer une véritable boussole, montrant comment le regard lumineux de la raison, quand il s’exerce avec toute la vigilance requise, peut nous faire découvrir, même dans le paysage philosophique actuel, le chemin qui mène au Dieu de Jésus-Christ et le chemin de Dieu vers nous. Lorsque bien plus tard, le pape Jean-Paul II m’eut chargé de préparer une encyclique sur la foi et la raison, sur « Fides et ratio », il m’apparut clairement que c’était à vous, en premier lieu, que je devais demander d’y collaborer Malheureusement, cette collaboration devait cesser avant d’avoir vraiment commencé, puisqu’en 1991 le Saint-Père décida de vous nommer évêque de Namur. Vous avez accueilli avec joie ce ministère de pasteur qui devait s’exercer dans une situation difficile, assumant cette fois auprès des gens simples le service que vous aviez rendu auparavant comme professeur: montrer aux hommes ce chemin de vie qu’est celui qui mène au Christ. Bien que vous soyez resté attaché, autant qu’il le fallait, à votre tâche d’enseignant, il était émouvant de voir à quel point les gens simples vous tenaient à cceur et comment ils ont accepté de se laisser conduire par vous.

    Lorsque le cardinal Godfried Danneels se retira, en 2010, vous avez accepté, sans réticence aucune, de prendre sur vous la charge que représen­tait, en notre temps, le gouvernement de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles. Mais le Seigneur vous avait réservé un autre fardeau, plus lourd: porter l’ar­chidiocèse de l’intérieur en souffrant pour l’Église et, à travers le renoncement à la fonction extérieure, travailler de l’intérieur pour l’Église de Belgique, selon la volonté du Seigneur, en offrant votre amour et votre souffrance. Pour ce renoncement et l’abnégation qu’il exige, je voudrais vous remercier de tout cœur

    Puisse le Seigneur vous assister chaque jour dans ce service de guide et de chef que vous accomplissez intérieurement, de manière cachée.

    C’est en ce sens que je vous adresse mes voeux les plus cordiaux en ce jour de votre quatre-vingtième anniversaire,

    Bien Vôtre dans le Seigneur,

    6 juillet 2018

  • Finances vaticanes : le compte du pape dépouillé

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    Lu dans les colonnes du journal Le Soir du 1er octobre, Léna, p. 8

    Le pillage du Vatican : « Même le compte du pape a été dépouillé » 

    Un extraordinaire document de 59 pages lève le voile sur la vague de corruption qui a secoué le Vatican. Des êtres tout-puissants et avides ont élaboré un plan diabolique pour piller le Saint-Siège et ont même mis la main sur le compte personnel du pape François, le plus protégé des coffres du Vatican. Tel est le portrait sans pitié de l’attaque dont ont été victimes les finances du Vatican, des malversations qui ressortent de la commission rogatoire présentée par le parquet du Vatican : reconstitution d’un pillage de 454 millions d’euros. Tout commence avec le scandale de cet immeuble londonien autour duquel gravite une foule de prélats, de courtiers et d’avocats d’affaires, et dans lequel le pape Bergoglio reste une tache blanche entourée d’âmes noires et traîtresses. Le rapport établi par les enquêteurs a de quoi choquer : « La Secrétairerie d’Etat finance l’opération de Londres grâce à des prêts d’un montant de 200 millions de dollars, des lignes de crédit accordées par le Crédit Suisse et la Banque Suisse Italienne contre le nantissement d’actifs détenus par la Secrétairerie d’Etat et provenant de dons du Denier de Saint-Pierre. »

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  • Marthe Robin, "un magnifique témoin d'espérance" : réponse de la postulation aux accusations de fraude mystique

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    Les éditions du Cerf ont annoncé récemment la publication, prévue le 8 octobre 2020, d’un livre du père Conrad De Meester, intitulé La fraude mystique de Marthe Robin. Religieux carme décédé en décembre 2019, l’auteur fut l’un des 28 experts sollicités pour le procès de béatification de Marthe Robin, au titre de spécialiste des écrits de Thérèse de Lisieux et Elisabeth de la Trinité. Il a été chargé, à ce titre, d’examiner et évaluer les écrits de Marthe Robin.

    La postulation n’a pas eu accès au texte de cet ouvrage, dont la primeur a été réservée à deux média, dont Paris-Match. Cependant, selon nos informations, cet ouvrage reprend pour l’essentiel les thèses contenues dans le rapport adressé en 1989 – et complété en 1994 – par le père De Meester à Mgr Didier-Léon Marchand, président de la commission d’enquête diocésaine. Á ce stade, la postulation ne sait pas si le père De Meester a inséré dans son ouvrage des éléments nouveaux. Si c’est le cas, la postulation prendra le plus grand soin de les étudier sérieusement.

    En tout état de cause, le rapport De Meester, défavorable sur certains points et favorable sur d’autres points, a été étudié de manière complète et précise dans le cadre de l’enquête en canonisation et mis en balance avec les autres expertises. Les thèses défavorables du rapport De Meester n’ont pas été retenues et, au terme de l’étude de l’ensemble des pièces, témoignages et expertises, l’Église catholique, par l’autorité du pape François, a déclaré en 2014 les vertus héroïques de Marthe Robin, ouvrant la voie à une possible béatification. Par cet acte, le jugement de l’Église a reconnu l’authenticité de la vie chrétienne de Marthe Robin.

    Compte-tenu de l’annonce de la publication prochaine d’un ouvrage accusant Marthe Robin de fraude mystique, de l’importance de cette figure spirituelle dans la vie de l’Église de France au XXe siècle, de son rayonnement international et de l’importante dévotion populaire dont elle est l’objet, la postulation juge utile d’éclaircir certains points de la vie de Marthe Robin et de son procès de canonisation. Il est important en effet de resituer les thèses du Père De Meester dans l’ensemble de l’enquête. Isoler une expertise défavorable parmi les 28 expertises d’un procès, donne une vision partielle de ce procès et ne permet pas de connaître de manière complète les éléments décisifs qui ont conduit au verdict de l’Église concernant les vertus héroïques de Marthe Robin.

    Le présent texte, rédigé par la postulation, ne constitue pas un simple avis personnel de la postulatrice Sophie Guex, mais se fonde sur les éléments décisifs présents dans la positio de Marthe Robin, c’est-à-dire le document qui a servi de fondement à l’Église catholique pour juger favorablement de l’authenticité de sa vie chrétienne.

    La postulation répond ainsi, par ce document se fondant sur la positio (laquelle traite les objections du rapport De Meester) aux accusations de fraude mystique et réaffirme pourquoi Marthe Robin est un magnifique témoin d’espérance : à partir d’une vie cassée, elle a rayonné, elle a pu aimer et accompagner des milliers de personnes, particulièrement à travers l’œuvre des Foyers de Charité, dont la mission et les fruits sont largement reconnus dans l’Église. Ce document de la postulation rappelle également quelle est la substance d’un procès de béatification (définition, étapes, acteurs, etc.) et met en perspectives les éléments-clés du procès de Marthe Robin (chronologie, postulateurs, experts, témoins, conclusions de la positio, jugement de l’Église catholique).

    La postulation souhaite que ce document puisse éclairer ceux – prêtres, laïcs et consacrés de l’Église catholique, membres et amis des Foyers de Charité, journalistes, etc. – qui s’intéressent à la figure spirituelle de Marthe Robin et souhaitent avoir une vision ajustée de certains aspects de sa vie et des conclusions générales du procès pour la phase de reconnaissance de l’héroïcité de ses vertus.

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  • Devant le mal, réalisme et espérance (homélie du 27e dimanche A)

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    De l'abbé Christophe Cossement sur son blog :

    Devant le mal, réalisme et espérance

    homélie du 27e dimanche A (archive du 8 octobre 2017)

    Aujourd’hui nous avons en quelque sorte accès au problème de Dieu confronté au mal, à l’injustice sous toutes ses formes. Plusieurs possibilités s’offrent à lui. La première, qui n’est pas envisagée ici, serait qu’il déclare : j’oublie tout le mal qui est fait, je passe l’éponge, et je vous demande de faire pareil. Cette façon de faire, qui déclare que le mal n’est finalement pas si grave, est un faux pardon, qui méprise celui qui a enduré l’injustice au plus profond de son être. Et même celui qui fait le mal n’est pas respecté par ce coup d’éponge céleste, car c’est comme si son agir avait peu de valeur et de poids.

    Une autre solution s’offre à Dieu, que nous voyons esquissée dans l’avertissement du prophète Isaïe. Le prophète met dans les possibilités qui s’offrent à Dieu ce dessein : puisque vous commettez l’injustice je vais vous dévaster, vous mettre au pas en faisant retomber sur vous le mal que vous avez commis. Cette attitude, nous la voyons monter en nous aussi lorsque nous voudrions que le coupable paie jusqu’au bout le méfait commis. Nous le faisons payer en le mettant en prison, en l’ignorant dans notre famille, ou par d’autres représailles dont nous avons le secret.

    La troisième solution est évoquée par Jésus dans la parabole des vignerons assassins. Il parle des prophètes que Dieu a envoyé à son peuple inlassablement pour le ramener sur le chemin de la vérité et de la justice. Tous ces prophètes ont été ignorés ou exclus d’une manière ou d’une autre. Jésus parle alors de ce projet fou de Dieu : je vais envoyer mon Fils, ils respecteront mon Fils ! Et il suggère à l’avance la manière dont il mourra, lui le Fils : mis à mort hors de Jérusalem avec préméditation.

    La mise à mort de Jésus pourrait passer pour un échec de plus. Mais Jésus annonce ce qu’il fera par sa mort, en citant le psaume 117 : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! Lui, le Fils, l’innocent, il ne fait pas que mourir injustement, il prend sur lui le pouvoir du mal, il le noie dans son amour d’homme-Dieu. Ce que le mal abîme, ce que le mal détruit, il s’en charge en se laissant rejeter et clouer sur une croix, lui le Dieu d’Israël, lui par qui tout a été fait (Col 1,16 et le Credo).

    On dit qu’il nous a « rachetés », et on parle de rédemption. J’aime beaucoup ces mots, à une époque ou se réveille le désir de faire payer le coupable. C’est lui, le Christ, qui a vraiment payé tout ce que le mal détruit, et quand nous contemplons la croix nous le comprenons de plus en plus. Un jour, Jésus a dit que nous devions pardonner comme lui, mais nous nous demandons : comment vais-je faire ? Comment en suis-je capable ? Maintenant nous voyons le chemin. Nous irons près du Christ en croix, nous lui dirons : tu nous as racheté, lui mon agresseur et moi qui suis aussi un pécheur, tu as tout payé pour nous. Donne-moi la force de pardonner ! Toi, la pierre rejetée qui est devenue la pierre angulaire, je viens poser ma vie près de la tienne pour construire ensemble l’Église et le monde.

    Voici 20 ans que je suis prêtre, et je découvre de plus en plus combien le Christ est le chemin d’avenir de l’humanité. Les réponses qu’il apporte, par son enseignement et surtout par sa vie, par sa mort sur la croix et sa résurrection, ces réponses sont exactement ce dont nous avons besoin pour affronter le problème du mal et de la mort avec réalisme et espérance. Ce n’est pas que tout est facile à la suite du Christ, mais tout s’éclaire, chemin faisant. Et quand nous restons fidèles ou que nous le redevenons, notre vie devient belle et féconde.

    Cela fait aussi 20 ans que je sers le Christ dans son Église. Et je remarque ceci : il y a beaucoup d’imperfection dans l’Église, beaucoup de choses qui ne vont pas comme nous trouvons qu’elles devraient aller, mais l’Église réussit sa mission avec l’aide de l’Esprit Saint. Sa mission, c’est de transmettre le Christ, c’est de faire que l’amour du Christ s’allume dans le cœur des gens d’aujourd’hui. Et l’Église réussit sa mission avec toutes les sortes de personnes que nous sommes, ensemble. Elle est un miracle de transmission, qui permet à chacun d’apporter sa pierre. Les saints, bien sûr, mais aussi les médiocres parviennent à porter un peu de fruit pour l’avenir, bien que ce soit au milieu des souffrances. C’est la grandeur de l’Église de réussir cette mission de transmission avec tous, sans être un club de personnes excellentes. Donc, si vous voulez me faire un beau cadeau d’anniversaire, soyez fidèles au Christ et soyez le dans son Église.

  • Mgr Ghika, "vagabond apostolique", sort en BD

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    Du site des Editions du Triomphe :

    MONSEIGNEUR VLADIMIR GHIKA

    NOUVEAUTÉ

    Vladimir Ghika vagabond apostolique BD roumanie diocèse de Paris martyr communisme gaëtan évrard louis-bernard koch

     

    Âge : 
    Type de livre : 
     
    Commander (15,90€)

    Un bienheureux, prêtre pour le diocèse de Paris et lien entre orthodoxie et catholicisme.

    Né dans l’orthodoxie, Vladimir Ghika est éduqué, avec ses frères et sœurs, dans les bonnes écoles françaises de l‘époque : voilà de jeunes orthodoxes dans un pays catholique qui suivent leur gouvernante au culte protestant ! Le tournant décisif de la vie du jeune aristocrate se produit à Rome. En 1902, après un long cheminement spirituel, il fait son entrée officielle dans l’église catholique. Pour lui, il insiste, il ne s’agit pas d’une conversion. Car il était déjà « catholique d’esprit et de cœur ». Sa vocation sacerdotale naissante est cependant contrariée par sa mère qui s’en inquiète… et s’en ouvre au pape Pie X ! Vladimir obéit mais suit les mêmes études qu’un prêtre, chose extraordinaire pour un laïc à l’époque ! À Paris, il se lie avec les élites catholiques françaises de l’époque dont les Maritain. Tout prince qu’il est, sa préférence va aux pauvres et aux malades. Il se dévoue sans compter aux côtés des Filles de la Charité à tel point qu’on le surnomme « sœur Vladimir ». Enfin, à l’âge de 50 ans, il franchit le pas et est ordonné prêtre devant toutes les têtes couronnées et découronnées d’Europe. Son ministère est hors-norme : il célèbre pour les deux rites latin et byzantin, côtoie le pape et l’empereur du japon tout en vivant un temps dans une baraque misérable de Villejuif. Quand il ne confesse pas dans son église de la rue de Sèvres, il voyage à travers le monde, il enseigne et il prie. Inlassablement, il implore. À tel point qu’il obtient des guérisons miraculeuses de son vivant !

    Il projetait d’ouvrir une léproserie en Roumanie lorsque la 2nd Guerre mondiale éclate. Beaucoup fuient le régime communiste. Lui choisit de rester parmi ses compatriotes. À Bucarest, il devient le « catalyseur » de l’église gréco-catholique en proie à la pire des persécutions. C’est un Mgr Ghika âgé de 80 ans qui est finalement arrêté en novembre 1952 et torturé sans aucun égard pour son grand âge. Mais, tel saint Paul sous les verrous, il professe encore avec douceur que « Rien n’est plus honorable que d’être détenu pour la cause de Jésus-Christ. » Il meurt d’épuisement le 16 mai 1954. Reconnu martyr de la Foi, Monseigneur Vladimir Ghika a été béatifié le 31 août 2013 par le pape François.

    Un hommage à la figure d’un missionnaire laïc devenu prêtre pour le diocèse de Paris et lien entre orthodoxie et catholicisme.

  • L'ex-directrice d'une clinique d'avortement se confie

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    D'Antoine Pasquier sur le site de Famille Chrétienne :

    Les confidences de l’ex directrice d’une clinique d’avortement qui a inspiré le film Unplanned

    1/10/2020

    Le film Unplanned, diffusé en France à partir du 1er octobre, s’est inspiré de l’histoire vraie d’Abby Johnson, ancienne directrice d’un planning familial au Texas devenue une farouche opposante à l’avortement. Depuis, 550 autres employés ont suivi son exemple. Entretien.

    Le film « Unplanned » sort en France cette semaine. Pourquoi avez-vous accepté de raconter votre vie dans un film ?

    Eh bien, ce n’était pas prévu ! J'ai été approchée par les réalisateurs après qu’ils aient lu mon livre intitulé, lui aussi, « Unplanned ». Ils voulaient en faire un film. J'ai accepté leur proposition après avoir beaucoup prié parce que je pense que ce film peut (et a déjà) apporté beaucoup de guérison et contribué à sauver de nombreuses vies.

    Quand avez-vous changé d'avis sur l'avortement ?

    Au moment précis où, lorsque je travaillais au Planning Familial, j'ai vu ce bébé bouger sur l'écran de l’échographie juste avant son avortement. J'ai alors réalisé que la vie humaine existe dans l'utérus et que l'avortement tue cette vie.

    Êtes-vous une autre personne depuis que vous avez changé de camp ?

    Je suis une autre personne grâce à Dieu. Cela a été un long cheminement avec Lui, et même si je n’ai pas perdu l’essentiel de ma personnalité lorsque je suis devenu pro-vie, j’ai changé d’une manière significative grâce à Lui.

    Qui vous a aidé à quitter le Planning Familial ?

    Les membres de la Coalition for Life au Texas ont été d'une aide considérable. C’est seulement quand j’ai quitté Planned Parenthood (le Planning familial américain, NDLR) que j'ai découvert que beaucoup de gens priaient pour mon départ. Leurs prières ont été exaucées.

    D'autres femmes ont-elles suivi votre exemple en abandonnant le Planning Familial après avoir découvert la vérité sur l'avortement ?

    Mon ministère au sein de ATTWN (And Then There Were None), un mouvement d’anciens salariés du Planned Parenthood, a aidé plus de 550 employés de cliniques d’avortement à quitter leur travail. Donc oui, beaucoup ont suivi mes traces !

    Qu'est-ce qui choque le plus les anciens employés dans les pratiques du Planning Familial ?

    Outre les terribles conséquences de l'avortement lui-même, les anciens employés du Planned Parenthood découvrent vraiment comment l'industrie de l'avortement traite les femmes, comment elles les poussent à avorter et leur disent qu'elles ont besoin de l'avortement pour réussir dans la vie. C'est un énorme mensonge. Et les nombreuses révélations des cliniques et des médecins de l'avortement eux-mêmes – comme l'utilisation de médicaments périmés, le manque de personnel médical approprié à la clinique ou le refus d'appeler des ambulances lorsque la vie d'une femme est en danger – démontrent à ces employés que l'industrie de l'avortement ne se soucie que de l'argent, et rien d’autre.

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  • En son âme et conscience, le cardinal Barbarin reconnaît ses erreurs

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    Lu sur cathobel.be :

    Livre du cardinal Barbarin

    Le cardinal Barbarin livre sa vision de l’affaire Preynat

    « J’ai voulu rétablir la vérité et aussi dire à toutes les victimes que je continue de prier pour elles », a expliqué le cardinal Philippe Barbarin à l’occasion de la parution de son nouveau livre « En mon âme et conscience » sorti en librairie le 1er octobre 2020.

    Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque émérite de Lyon, revient sur quatre ans de tempête médiatico-judiciaire autour de l’affaire Preynat du nom de ce prêtre coupable d’abus sexuels sur mineurs.

    « La cour d’appel a clos le débat: je n’étais pas coupable de ce dont on m’accusait. J’ai voulu rétablir la vérité et aussi dire à toutes les victimes que je continue de prier pour elles », explique le cardinal dans un entretien au quotidien La Croix .

    « Mon nom est devenu symbolique de la pédophilie », raconte le cardinal. »Je suis encore pris à partie dans les gares, sur les quais de métro… Parce qu’un prêtre pédophile, c’est le scandale extrême. Je comprends la colère des gens contre l’Eglise. Que je ne sois plus archevêque de Lyon, c’était majeur. Et légitime. »

    Le prélat reconnaît ses erreurs:« Pourquoi n’ai-je pas été plus rapide et incisif avec Preynat ? » Il revient aussi sur le combat judiciaire. « La justice oblige à écouter l’autre. J’avais déjà beaucoup écouté les victimes. Au tribunal, j’ai encore appris. Quand mon avocat a dit aux victimes: ‘Vous vous rendez compte que le cardinal Barbarin est traîné dans la boue depuis trois ans ?’, Didier Burdet a répondu: ‘Oui, c’est vrai, mais vous rendez vous compte que nous souffrons depuis trente et quarante ans ?’. Je m’en souviendrai toujours ».

    Une fin très violente

    Revenant sur sa démission de sa charge d’archevêque de Lyon, le cardinal parle d’une fin extrêmement violente. « Pendant dix-sept ans, j’ai fait corps avec ce diocèse, j’y ai tellement donné, célébré, accompagné de jeunes, ordonné de prêtres ! », relève le cardinal. « C’est aussi la fonction de l’évêque de payer pour tout le monde. Il fallait que je parte, c’est bien pour Lyon », conclut-il.

    « En mon âme et conscience » ne comporte pas de grandes révélations. En trois cents pages, le cardinal livre sa vérité, après avoir été emporté dans un tourbillon médiatique, avant d’être innocenté par la justice. Il se répète bouleversé par le fléau des abus sexuels et espère que le combat mené par l’Eglise aidera à lutter dans les autres structures, notamment dans les familles.

    Lire également : https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/religions-le-cardinal-barbarin-rompt-son-silence-6996478

  • Marthe Robin : une fraude mystique ?

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    De Christophe Henning sur le site du journal La Croix :

    Marthe Robin accusée de « fraude mystique »

    Un long travail d’enquête mené par Conrad De Meester dénonce la vénérable Marthe Robin, coupable de plagiat et de fraude mystique. Son livre posthume (1) suscite déjà, avant même sa sortie, une vive émotion.

    2/10/2020

    Le message spirituel de Marthe Robin ne serait pas de Marthe. Ses écrits seraient le résultat d’un patchwork habile mais frauduleux, à partir de dizaines d’auteurs mystiques. Presque trente ans après sa mort, tandis que Rome a reconnu, en 2014, les vertus héroïques de la « sainte » de la Drôme, un livre, à paraître le 8 octobre, dénonce, selon son auteur, une imposture.

    La mise en cause émane d’un carme déchaux, le père Conrad De Meester (1936-2019), spécialiste de la mystique, qui a travaillé sur les écrits de Thérèse de Lisieux et Élisabeth de la Trinité… Pas surprenant qu’il ait été sollicité en 1988 pour étudier les textes de Marthe Robin en vue de son procès en béatification.

    Une enquête scrupuleuse

    Quand il décède en décembre 2019, son supérieur découvre le manuscrit sur lequel l’auteur a travaillé jusqu’à ses derniers jours : l’enquête sur Marthe Robin, c’est l’œuvre d’une vie. Dans un tiroir, le contrat signé en 2012 avec les éditions du Cerf. En résultent 400 pages d’un livre implacable, fruit d’une enquête précise et scrupuleuse, menée avec le plus grand respect, en dépit d’une conclusion sans concession : Marthe Robin a trompé son monde.

    La paralysie, les stigmates, l’absence de nourriture pendant un demi-siècle excepté l’hostie consacrée, les visions : le frère carme n’est pas le premier à se poser des questions. Un capucin, le frère Marie-Bernard, l’ayant rencontrée dans les années 1940 finit par douter : « Dans cette affaire, ne me suis-je pas avancé imprudemment ? » Le postulateur, le père Bernard Peyrous, dans un livre publié en 2006, s’interrogeait déjà : « Si ses jambes sont paralysées, il est certain que Marthe tente de se déplacer quand ses bras lui répondent. (…) Elle agit donc ainsi la nuit, dans les périodes où cela est possible. »

    Mais ce ne sont pas les aspects surnaturels qui mobilisent Conrad De Meester : ce sont ses écrits qui vont trahir Marthe Robin. Plus il avance dans leur lecture, plus une impression trouble se dégage : De Meester a déjà lu cela quelque part. « La quantité d’emprunts effectués, et le fait que Marthe elle-même ne les avait jamais signalés, me déconcertait », relève-t-il, avant de se lancer dans un décryptage minutieux.

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  • Faire le ménage des finances vaticanes : une tâche particulièrement ardue...

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    De Thierry Boutet sur Smart Reading Press :

    SCANDALES FINANCIERS AU VATICAN (NOUVELLE SAISON)

    https://srp-presse.fr/index.php/2020/10/02/scandales-financiers-au-vatican-nouvelle-saison/
    La remise en ordre des finances du Vatican n’est pas un long fleuve tranquille. Depuis la fin du pontificat de Paul VI, des scandales financiers éclatent régulièrement, auxquels sont mêlés de hauts responsables de l’Église, ainsi que des organisations ou des intermédiaires douteux sur fond de luttes de pouvoir parfois sanglantes. Le dernier en date vient de provoquer un véritable séisme à Rome, avec la démission du cardinal Becciu.

    Tous les papes depuis le concile Vatican II ont tenté de lutter contre ces désordres au sommet sans y parvenir totalement. Dernier épisode en date, le 24 septembre, la démission de toutes ses fonctions du cardinal Angelo Becciu, un collaborateur très proche du pape François et l’un des hommes les plus influents de la Curie.

    ASCENSION ET CHUTE DE MGR BECCIU

    Né dans un village du centre de la Sardaigne en 1948, après un parcours de nonce qui le conduisit en Afrique, au Royaume-Uni, en France, aux États-Unis et à Cuba, Mgr Becciu est nommé à Rome substitut pour les affaires générales de la Secrétairerie d’État. Un poste clef dans le fonctionnement de la Curie, qui en fait un des plus proches collaborateurs du pape. Une fonction de numéro deux, qui permet d’avoir (en principe sous les ordres du Secrétaire d’État) la matérialité du pouvoir sur toutes les décisions concernant les finances et la gestion des ressources humaines de l’Église.

    Après l’avoir confirmé dans ses fonctions en 2013, le pape François le nomme en 2017 «délégué personnel», chargé de régler l’épineux problème de l’Ordre de Malte. Une décision qui ne plaît pas à tout le monde dans une affaire qui fait grand bruit à l’époque, et dont le volet financier n’est pas des moindres. Au Consistoire du 28 juin 2018, il est créé cardinal. Il quitte la Secrétairerie d’État et devient préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

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  • L’homélie prononcée par Mgr Rey aux obsèques de Michael Lonsdale

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    D'Aleteia.org :

    Document : l’homélie prononcée par Mgr Rey aux obsèques de Michael Lonsdale

    1 octobre 2020
    La barbe mangeait le visage, les sourcils broussailleux et la chevelure blanche balayée en arrière, masquaient une pudeur flegmatique, un humour taquin et surtout une bienveillance qui le rendait disponible et attentif à tous, aux grands comme aux passants de la rue.

    Mais que cachait cette voix singulière, à la fois si profonde, paisible et douce et dont la diction grave emportait les mots jusqu’aux tréfonds du coeur ?

    34 ans d’amitié avec Michaël me convinrent d’une réponse que je n’aurais jamais pu improviser lors de notre première rencontre place Vauban, à son domicile.

    Lire la suite sur Aleteia.org

  • Espagne : les jeunes se détournent massivement de la foi catholique

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    De Xavier Le Normand sur le site du journal la Croix :

    Les jeunes espagnols se détournent de plus en plus de la foi

    Les faits 

    Selon une étude parue mercredi 30 septembre, de plus en plus de jeunes espagnols se désintéressent de l’enseignement religieux à l’école. De même, ils sont bien plus nombreux que leurs aînés à se déclarer athées ou agnostiques.

    01/10/2020

    Aux termes des accords signés en 1979 entre le Saint-Siège et l’Espagne, tout juste sortie de la dictature franquiste, les écoles du pays doivent obligatoirement offrir aux élèves la possibilité de suivre un enseignement religieux dans leurs locaux. La sélection des professeurs et de la définition des programmes sont assurées par les évêques. Quant aux élèves, ils doivent impérativement choisir entre cette matière – qui est notée comme les autres – ou un autre enseignement.

    Mais, cet équilibre très favorable à l’Église catholique est actuellement remis en cause par la majorité de gauche au pouvoir, qui voudrait rendre cet enseignement totalement facultatif. Âprement défendu par l’épiscopat, cet enseignement intéresse cependant de moins en moins les jeunes espagnols.

    Selon un rapport de la fondation catalane Ferrer i Guàrdia présenté mercredi 30 septembre à la presse locale, 36 % des élèves du primaire et 42 % des élèves du secondaire ont choisi pour l’année scolaire 2017-2018 (les derniers chiffres disponibles) un enseignement alternatif, des chiffres en augmentation. Au total, le nombre des élèves qui ont suivi l’enseignement de religion entre 2013-2014 et 2017-2018 a connu une baisse de 8 %.

    La pratique divisée par deux en 15 ans

    Pourtant, l’Église catholique ne ménage pas ses efforts en recrutant toujours plus de professeurs de religion, dont le nombre a augmenté de plus d’un tiers sur la même période. Ainsi, pour l’année scolaire 2013-2014 il y avait 7,3 professeurs de religion pour mille élèves, contre 10,6 pour l’année 2017-2018. Ces enseignants étant payés par l’État pour les établissements publics ou sous-contrat, il y a fort à parier que ces chiffres devraient renforcer les arguments du camp gouvernemental.

    Ce désintéressement des jeunes pour l’enseignement religieux se manifeste également dans le rapport des Espagnols à la foi : plus ils sont jeunes, plus ils sont susceptibles de se déclarer non-croyant. Plus de la moitié des 18 à 24 ans se déclare athée ou agnostique, quand seulement 10 % des plus de 65 ans déclarent n’avoir pas de religion. Ainsi, en 15 ans, le nombre de catholiques pratiquants a été divisé de moitié.

    Pour l’Église catholique, cet éloignement de la foi a des conséquences très concrètes puisque les Espagnols peuvent choisir de lui verser une partie de leur impôt sur le revenu. Ils étaient ainsi 37 % à le faire en 1998, contre seulement 12 % en 2016. Une baisse importante, qui a toutefois permis de recueillir cette année-là pas moins de 232,7 millions d’euros.

  • Vivre après la mort d'un enfant

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    À la vie à l'amour

    Vivre après la mort d'un enfant

    Date de parution : 26/08/2020

    Trois mamans endeuillées offrent le témoignage original et poignant de leur chemin de vie et racontent comment elles ont survécu à la mort de leur enfant. Un hymne à la vie et à l’amour ! En savoir plus

    17.00 € En stock
    Présentation
    Marie-Axelle, Clémentine et Camille ont chacune perdu un enfant. La vie de Gaspard, Siméon et Auguste a été brisée bien trop tôt, blessant leurs parents à jamais.  

    Leurs mamans évoquent cette blessure du cinsondable, qui les a conduites par les chemins du deuil.  

    Comment continuer à se lever le matin lorsque la vie ne semble plus avoir de sens ?  

    Malgré la souffrance, ces mamans au destin particulier découvrent que le lien créé avec leur enfant dépasse les frontières de la mort et que la vie et l'amour sont plus forts !

    Un cri d'espérance pour toutes les personnes touchées par le deuil infantile.

    A propos des auteures

    Après Gaspard, entre terre et ciel (Cerf, 2018), Marie-Axelle Clermont reprend la plume avec deux amies, Clémentine Le Guern et Camille Canard, pour ce bouleversant témoignage original à trois voix.

    Extraits de lecture 19: Marie-Axelle Clermont, Clémentine Le Guern, Camille Canard, À la vie à l’amour (éd. Emmanuel) (source)

    Il s’agit d’un livre-témoignage écrit à trois mains. Trois mamans réunies par la même épreuve. Le sous-titre dit tout: Vivre après la mort d’un enfant. Ce livre aide à comprendre leurs attentes et principalement celui de garder vivant le souvenir de leur enfant décédé.

    Lire la suite