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  • Quel regard le pape porte-t-il sur les traditionalistes ?

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    De Loup Besmond de Senneville sur le site du journal La Croix :

    Comment le pape François voit les « tradis »

    En restreignant fortement l’utilisation du rite préconciliaire, le pape François a voulu contrer une menace pour l’unité de l’Église, craignant ce qu’il identifie comme une forme de « rigidité ».

    17/01/2022

    Que pense vraiment le pape sur les « tradis » ? Six mois après la publication deTraditionis custodes, du nom du motu proprio restreignant fortement l’utilisation de la forme préconciliaire de la messe, la question s’est imposée. Plus encore depuis la sortie, en décembre, d’un second document de la Congrégation pour le culte divin confirmant notamment l’interdiction de célébrer certains sacrements selon la forme ancienne.

    → ANALYSE. Après « Traditionis custodes », l’avenir incertain des instituts traditionalistes

    Signe de la sensibilité du sujet, la plupart de ceux ayant travaillé sur ce dossier à Rome préfèrent, quand ils répondent aux sollicitations, ne pas en parler. « La situation actuelle est telle que se taire est une obligation, en attendant des temps meilleurs et différents », écrit l’un. « Je n’ai aucune contribution à apporter pour le moment », écrit un autre. Un troisième, ayant quitté Rome, préfère – comme c’est souvent le cas au Vatican – ne pas en parler au téléphone.

    « Pour un jésuite argentin, c’est un débat picrocholin »

    Devant les évêques français, en visite ad limina en septembre, et avec qui il évoquait Traditionis custodes, le pape François avait notamment expliqué son inquiétude pour l’unité de l’Église, estimant que cette dernière lui semblait menacée par l’utilisation de la liturgie comme moyen pour contester Vatican II, particulièrement aux États-Unis et en Suisse. « Pour un jésuite argentin, c’est un débat picrocholin, relativise quant à lui un bon observateur de la Curie. Pour lui, ce qui compte, c’est la mission de l’Église dans les périphéries, auprès des plus pauvres. Avant la sacramentalité. »

    « Quand François est arrivé, beaucoup ont dit que la liturgie n’était pas sa priorité, mais qu’il laisserait faire, se souvient une source proche des milieux traditionalistes. Mais nous avons été détrompés. » Et de déplorer que « la Curie ait une connaissance superficielle des traditionalistes ». « La seule chose qu’elle voit, ce sont les excès sur les réseaux sociaux et YouTube, regrette-t-il. Mais parmi les cardinaux actifs, aucun ne vient voir de l’intérieur. »

    Un état d’exception liturgique ?

    Comment expliquer, dès lors, la relative clémence dont François a fait preuve avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, pourtant en dehors de l’Église catholique, en reconnaissant par exemple en 2016 la validité de la confession donnée par ses prêtres ? « Il les a vus parmi les pauvres à Buenos Aires », répond un bon connaisseur des milieux traditionalistes.

    « Avec les lefebvristes, il est dans le registre de la miséricorde, comme il l’est dans les relations œcuméniques ou interreligieuses, répond pour sa part le théologien italien Andrea Grillo. Mais avec les traditionalistes de l’intérieur, on est sur un autre registre, beaucoup plus exigeant. »

    « État d’exception liturgique »

    Ce professeur de l’Athénée pontifical Saint-Anselme, à Rome, avait publié dès janvier 2020 une lettre ouverte alertant contre un « état d’exception liturgique », dont certains développements réapparaissent dans le motu proprio. « Je n’ai jamais été en contact avec le pape, et je n’ai pas écrit ce document », clarifie ce laïc, spécialiste de la liturgie, tout en convenant que son texte « a sans doute été lu très largement ».

    Dès 2019, le pape François avait en réalité commencé à envisager la restriction de la liturgie préconciliaire après avoir appris que la Commission « Ecclesia Dei », chargée des relations entre le Vatican et le monde traditionaliste, avait autorisé certains instituts à utiliser des missels très antérieurs à 1962 pour les célébrations de la Semaine sainte. Une découverte qui, selon plusieurs sources, avait entraîné la suppression de la Commission par François.

    Dès 2016, il avait clairement exprimé ses interrogations sur la question. « J’essaie toujours de comprendre ce qui se cache derrière les personnes qui sont trop jeunes pour avoir vécu la liturgie préconciliaire mais la réclament, avait-il ainsi affirmé au jésuite Antonio Spadaro (1). Creusez, creusez, cette rigidité cache toujours quelque chose : l’insécurité, parfois même plus… La rigidité est défensive. Le véritable amour n’est pas rigide. » Un membre de la Curie résume : « Il voit les tradis comme des nostalgiques, mais ne comprend pas que des jeunes le soient. »

    D’autres textes en préparation

    Une autre source, parmi les collaborateurs du pape, explique aussi le calendrier de la publication du motu proprio : « Pour lui, ce sujet est important. Le pape a tout accéléré en juillet après son opération, car il a entrevu la possibilité de la fin de son pontificat. Je pense qu’il a eu peur de mourir. » Ce qui expliquerait la publication au cœur de l’été, et non pas mi-septembre, comme envisagé initialement.

    Selon nos informations, le Vatican travaillerait à d’autres textes sur la liturgie : un document plus large sur la liturgie post-conciliaire, remplaçant ainsi l’instruction Liturgiam authenticam publiée en 2001, serait en cours d’élaboration. Et un nouveau décret sur les instituts Ecclesia Dei serait en préparation pour mars.

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    (1) Auteur de Nei tuoi occhi è la mia parola, Éd. Rizzoli, 2016.

  • La liturgie, le pape François et le droit propre des religieux : vers une confrontation imminente ?

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    « Le pape et le droit propre des religieux », une note du Père L.-M. de Blignières, prieur de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier publiée sur le site web du bimensuel l’ « Homme Nouveau » ce 18 janvier 2022 :

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    « Fondateur et prieur de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier de Chémeré-le-Roi, le Père Louis-Marie de Blignières développe ici le « droit propre des religieux » dans le nouveau contexte né de la parution du motu proprio Traditonis custodes (la traduction française n'est toujours pas disponible sur le site du Vatican) et des Responsa explicatives, rendant aujourd'hui quasi impossible la célébration de l'ensemble des sacrements – à l'exception de la messe dans certaines limites – selon les livres liturgiques d'avant la réforme liturgique.

    À la suite des récents Responsa de la Congrégation pour le culte divin, comme l’ont fait d’autres supérieurs, j’ai soutenu (Message de Noël du 23 décembre, entrevue dans Présent du 28 décembre) le point de vue que les normes édictées ne nous concernaient pas, du fait que notre droit propre nous garantissait l’usage des quatre livres liturgiques traditionnels. En effet, « une loi universelle ne déroge en aucune manière au droit particulier ou spécial, sauf autre disposition expresse du droit » (CIC, can. 20). Cette importance du droit propre, dans la ligne la plus classique du principe de subsidiarité, de la doctrine sociale de l’Église, et de la pratique canonique, est aujourd’hui gravement méconnue : tant du côté de théologiens progressistes que de certains traditionalistes. C’est un effet conjugué du centralisme presque jacobin des sociétés modernes, d’une philosophie du droit lourdement positiviste et d’une ecclésiologie ultra-romaine, qui voit en l’Église une « monarchie absolue » et dans le Pape une sorte de potentat aux pouvoirs illimités…

    C’est ainsi que l’on nous a objecté notamment :

    « Le pape peut parfaitement modifier des statuts de communautés ou associations, voire les supprimer, s’il le juge prudentiellement opportun : ces communautés émanent de lui parce que lui ou ses prédécesseurs les ont érigées quand ils l’ont jugé opportun ».

    Il n’est en fait pas exact de dire, sans autre précision, que le pape puisse « changer les Constitutions approuvées par lui ». Fondamentalement, la pratique effective des conseils évangéliques est un don qui vient du Christ, et elle constitue un droit des fidèles. L’Église le conserve fidèlement (cf. can. 575).  C’est là un enseignement constant du magistère dès le IVe siècle (cf. Léon 1e, Denzinger-Schönmetzer, n°321), jusqu’à Vatican II (Lumen Gentium, n°43, avec des références au magistère de Pie XI et Pie XII) et à l’Exhortation apostolique Vita consecrata  (1996) :

    « La profession des conseils évangéliques est une partie intégrante de la vie de l'Église, à laquelle elle donne un élan précieux pour une cohérence évangélique toujours plus grande » (n° 3).

    Ensuite, l’organisation canonique de l’observance de ces conseils est requise pour qu’ils constituent un état public de perfection dans l’Église (cf. can. 576). Mais attention ! La hiérarchie ne crée pas les différentes formes de vie religieuse, qui expriment – comme on dit aujourd’hui – divers charismes. Il est contraire à la réalité ecclésiale et historique (et au fond assez monstrueux) de prétendre que ces formes et ces charismes « émanent » de la hiérarchie. Elle les vérifie, elle les améliore, elle en écarte les erreurs éventuelles (comme la pauvreté absolue des franciscains spirituels) ou les pratiques imprudentes ou dangereuses pour la perfection de la vie morale, etc.

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  • Belgique : 4 évêques bientôt à la retraite

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    Lu sur le site de la Dernière Heure :

    Quatre évêques belges bientôt retraités

    La composition de la conférence épiscopale belge changera bientôt: quatre évêques atteindront l'âge de 75 ans d'ici à l'été 2023 et devront être remplacés.Les évêques qui atteindront prochainement l'âge de la retraite sont Mgr Jean-Luc Hudsyn, évêque auxiliaire pour le Brabant wallon (26 janvier 2022); le cardinal Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles (17 juin 2022); Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai (13 avril 2023); ainsi que Mgr Pierre Warin, évêque de Namur (15 juin 2023). Il est d'usage que les évêques offrent leur démission au pape à l'occasion de leur 75e anniversaire. Il est cependant courant que le souverain pontife ne nomme pas immédiatement un successeur et leur demande de rester en fonction plus longtemps afin de garantir la continuité. En prévision, le nouveau nonce apostolique pour la Belgique et le Luxembourg, l'archevêque italien Franco Coppola, est arrivé dimanche à Bruxelles. Après enquête, il proposera au pape une liste avec trois noms de candidats possibles pour chaque évêché. En Belgique, la conférence épiscopale compte 12 évêques. Mgr Coppola sera prochainement appelé à présenter ses lettres de créance auprès du roi Philippe.
  • Douze paroles du Christ tirées du Petit Journal de Sainte Faustine

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    Du Père Simon Noël osb, sur son blog :

    Divine Miséricorde

    Je vous partage aujourd'hui douze paroles du Christ tirées du Petit Journal de Sainte Faustine, la grande apôtre de la Divine Miséricorde

    Qui a confiance en ma miséricorde ne périra pas, car toutes ses affaires sont miennes et ses ennemis se briseront à mas pieds.

    L'âme qui fait confiance à ma miséricorde est la plus heureuse, car je prends moi-même soin d'elle.

    Dis à l'humanité douloureuse de se blottir dans mon cœur miséricordieux et je la comblerai de paix.

    Quand l'âme s'approche de moi avec confiance, je la comble de tant de grâces qu'elle les projette sur d'autres âmes.

    La plus grande misère de l'âme n'allume pas ma colère, mais mon cœur frémit d'une grande miséricorde pour elle.

    Aucune âme qui s'est approchée de moi ne m'a quitté sans consolation.

    Les âmes doivent chercher la consolation au tribunal de la miséricorde ; c'est là qu'ont lieu les plus grands miracles.

    La prière qui m'est la plus agréable, c'est la prière pour les âmes pécheresses ; cette prière est toujours exaucée.

    Aux prêtres qui proclameront ma miséricorde, je donnerai une force extraordinaire et je toucherai les cœurs auxquels ils s'adresseront.

    Chaque communion te rendra plus capable d'être en relation avec Dieu pour l'éternité.

    Lorsque je viens dans la sainte communion, j'ai les mains pleines de toutes sortes de grâces et je désire les donner aux âmes.

    À trois heures, en cette heure de ma passion, je ne saurais rien refuser à l'âme qui me prie.

  • Dans l'Église : une offensive de la culture woke ou cancel culture

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    De Gérard Leclerc sur France Catholique :

    Déconstruction dans l’Église

    12 janvier 2022

    L’offensive déconstructrice, qui fait rage dans beaucoup de milieux universitaires, atteindrait-elle l’Église elle-même ? Et non pas seulement de la part de ses adversaires habituels ? La question peut être légitimement posée tant la remise en question de ses institutions et même de sa doctrine est aujourd’hui patente. Certes, la question des fautes de ce que Maritain appelait « le personnel de l’Église » n’est pas illégitime. En son temps, Jean-Paul II avait même mis à l’agenda de la célébration de l’entrée dans le IIIe millénaire la nécessaire repentance pour les fautes commises depuis les origines du christianisme. Mais l’examen de conscience appartient au domaine de la purification comme étape du progrès spirituel. Il ne saurait se muer en auto-dénigrement et encore moins en logique de dissolution suicidaire.

    Approfondir le mystère de l’Église

    Alors qu’il endurait une terrible expérience personnelle, où la rectitude de sa pensée était mise en accusation et où il était privé de toute charge d’enseignement et de possibilité de publication, le Père de Lubac entreprenait une magnifique Méditation sur l’Église, qui, loin de mettre l’institution en procès, approfondissait son mystère afin de la mieux faire aimer. Ce faisant, le grand théologien jésuite s’inscrivait dans la tradition même du christianisme, où les fautes et les chutes étaient l’occasion de rebondissements et même de réformes. Réformes non dans le sens d’un déni mais dans celui d’un développement organique, ainsi que le saint cardinal Newman en avait génialement formulé la doctrine.

    Or, ce que nous observons aujourd’hui n’est souvent nullement en résonance avec cette organicité d’une institution qui obéit à des normes propres, dont la nature se distingue de celle des autres organismes sociaux. Il n’est pas sans conséquence, par exemple, de mettre en cause le caractère «  systémique  » des erreurs de gouvernement de l’Église. Ce type de vocabulaire n’est nullement innocent, car il appartient à un type de sociologie fondé sur des présupposés idéologiques qui sont déjà problématiques dans l’ordre de l’analyse des phénomènes sociaux. Hier, on voulait assimiler l’Église aux structures de domination économique bourgeoise, conformément à la doxa marxiste. Aujourd’hui, ce serait plutôt la doxa bourdieusienne – du nom de Pierre Bourdieu – qui prévaudrait, pour mettre en accusation la structure hiérarchique de l’Église, fondée sur la succession apostolique.

    Nous n’entendons pas dénier tout intérêt à certaines propositions pour améliorer les relations « de la tête et des membres », pour faire intervenir des avis dans le cadre des divers conseils, ou susciter une meilleure participation des femmes. Même s’il conviendrait de mettre tout ça en perspective de développement et non de dénégation. Ce que nous tenons à dénoncer et à refuser de la façon la plus ferme, c’est l’offensive dans l’Église de ce qu’on appelle ailleurs culture woke ou cancel culture. Culture du rejet et de l’oubli et finalement de la haine de soi. Ce qui se passe, en ce moment, en Allemagne, autour d’un synode national est de ce point de vue insupportable. Et nous n’aurons de cesse de nous y opposer.

  • L’avortement, une “valeur” de l’Europe ?

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    De Gènéthique magazine :

    PFUE : l’avortement, une “valeur” de l’Europe ?

    17 Jan, 2022

    Le 1er janvier 2022 a débuté la 3ème présidence française de l’Union Européenne (PFUE) pour six mois. Evènement historique et politique, les enjeux sont multiples : économie, écologie, immigration, égalité sociale, santé, appartenance. Plus discrète, la redéfinition des valeurs, dont le droit à l’avortement, est aussi un enjeu pour les politiques.

    La PFUE : l’occasion d’imposer les priorités françaises

    A l’occasion de la présentation du programme de la PFUE, le 9 décembre dernier, Emmanuel Macron a déclaré « défen[dre] toujours avec la plus grande force le droit des femmes et en particulier le droit des femmes à disposer librement de leur corps. […] Simplement je […] ne suis pas le chef d’une formation politique. Et donc, de là où je suis, je défends ces valeurs avec force. Je souhaite que toutes et tous puissent les défendre dans les enceintes où ils ont à les porter, qui en mon nom, qui au nom de combat commun. »

    Si le président de la République ne s’est ainsi positionné qu’en demi-teinte sur la question de l’avortement, son secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, a été plus clair. Après avoir annoncé la conférence pour le futur de l’Europe (COFUE), et constaté l’importance des « valeurs » pour les citoyens, il a assumé faire du combat pour le droit des femmes un « combat politique », sa « priorité » (notamment sur le plateau de Càvous, sur France 5, le 29 octobre 2021). Sans surprise, puisqu’il avait déjà exprimé son désir de construire un « socle de droits sans le respect desquels on ne [peut] pas être dans l’UE », au sein duquel il inscrirait « à terme, le droit à l’avortement ».

    Discrètement, le droit à la vie mis en danger par la PFUE

    Ces déclarations publiques sur l’avortement sont encore assez discrètes. Cette discrétion a été revendiquée par une députée à l’Assemblée nationale [1].  D’après elle, il s’agirait de mobiliser les associations militantes des Etats membres pour fabriquer une revendication citoyenne à laquelle devront répondre les politiques, qui demeurent encore pour certains opposés à l’avortement sur le plan éthique, ce qui est le cas de la Pologne et de la Hongrie (cf. Hongrie : une autre politique en matière d’avortement ?).

    Quoi qu’il en soit, ériger l’avortement en valeur de l’Europe n’est pas anodin : l’adhésion aux valeurs de l’Europe conditionne en effet l’appartenance des Etats à cette union. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certains pays comme la Pologne sont sévèrement pointés du doigt et risqueraient des sanctions financières sinon une éviction de l’Union (cf. Avortement : la Pologne toujours dans la ligne de mire de l’Europe). C’est ce que proposent plusieurs députés, ainsi que Clément Beaune, qui a évoqué le mécanisme de conditionnalité [2] en guise de représailles contre la Pologne.

    Il est donc envisagé par certains responsables politiques français d’utiliser la PFUE pour faire la promotion de l’avortement et contraindre les Etats membres à en faire une « valeur » fédératrice. Le droit de supprimer des êtres humains serait ajouté au socle commun à tous les pays de l’Union européenne, au même titre que la liberté, la dignité, la justice et l’égalité…

     

    [1] Examen du rapport d’information sur les droits des femmes dans le monde et la convention d’Istanbul à la commission des affaires étrangères, 11 janvier 2022

    [2] Le règlement relatif à la conditionnalité permet de suspendre le versement des fonds de l’Union aux Etats membres qui enfreignent l‘Etat de droit.

  • Notre soutien au site Aleteia victime d'une grave campagne de dénigrement

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    D'Eric de Legge sur Aleteia :

    Aleteia victime d’une grave campagne de dénigrement

    17/01/22

    Depuis quelques jours, Aleteia est victime d’une campagne de calomnies à la suite de la publication par un site web américain d’un long article sur le prétendu financement de Aleteia par “l’éditeur de pédopornographie Google, Georges Soros et Bill Gates”, rien de moins.

    Aleteia est victime depuis quelques jours d’une campagne de dénigrement visant à discréditer sa singulière liberté de ton et son souci de vérité dans la charité. L’article d’un site web américain, complaisamment relayé en France, nous accuse d’être financé par “l’éditeur de pédopornographie Google, Georges Soros et Bill Gates”, rien de moins, et d’être des promoteurs sans discernement de la vaccination contre le Covid. Confronté à ce tissu de mensonges et d’insinuations malveillantes, nous tenons à donner à tous nos lecteurs et tous nos donateurs, des informations fiables sur nos relations avec Google et sur le traitement par Aleteia des questions touchant aux fameux vaccins. Pour apprécier les procédés, aussi malins qu’insidieux, mis en œuvre dans cette “enquête”, vous pouvez lire ici un décryptage de la direction de Aleteia.

    Aleteia est “financé par l’éditeur de pédopornographique Google, le colporteur de vaccins Bill Gates et l’agitateur de gauche George Soros », assurent sans rire les auteurs de cette “enquête”. Cela est faux bien-sûr ! En 2021, Aleteia a mis en place un consortium de “fact checking” concernant le déploiement des vaccins face au Covid 19 et l’a présenté en toute transparence à ses lecteurs. Il nous apparaissait alors pertinent que des médias catholiques participent au concours mondial Google News Initiativeen fédérant une trentaine de titres catholiques de sensibilité diverses et de proposer ainsi une information vérifiée sur la vaccination, ses avantages et ses risques. Les digressions de l’article sur nos liens financiers avec Georges Soros ou Bill Gates tiennent du fantasme sinon du ridicule. Aleteia n’a aucun lien avec eux. Ni la Fondation Gates ni l’Open Society Foundation n’ont été invitées à donner un seul centime aux efforts du consortium, et ni l’une ni l’autre ne l’ont fait. De même, affirmer que Aleteia a conclu une alliance avec Google en 2013 prête à sourire dès lors que l’on s’intéresse à la presse en ligne. Cette année-là, Aleteia a fait le choix d’utiliser des services de Google, notamment liés à la publicité, tout comme l’immense majorité des sites d’informations à travers le monde. L’accumulation d’informations désordonnées produit ici un effet dévastateur. Elle nous fait clairement suspecter une volonté de nuire.

    Une accumulation de mensonges

    Alors, oui les coûts engagés pour faire fonctionner le consortium de médias catholiques rassemblés par Aleteia ont été en partie pris en charge par Google News Initiative. Mais ce financement n’a créé aucune dépendance idéologique des médias du consortium à l’égard de Google News Initiative, chacun préservant sa ligne propre. Jamais Google News Initiative n’est intervenu auprès de l’un de ses membres, de quelque manière que ce soit et pour quelque raison que ce soit. La trentaine de titres associés à cette initiative a des orientations éditoriales tout à fait représentatives de l’Église universelle, des “progressistes” aux  “conservateurs”. 

    En réalité, l’accumulation de mensonges et d’approximations sur Aleteia nous a d’abord fait hésiter à y répondre. De la composition du conseil scientifique entourant le consortium à la détention de Aleteia par Media-Participations, en passant par la réalité de notre couverture des actualités sur les vaccins… Tout ce qu’avance cet article est faux. Ce site ne s’embarrasse manifestement pas avec les faits et se révèle surtout un champion de l’association d’idées et des insinuations fallacieuses. Il affirme travailler pour la vérité mais il n’en a cure. Il ne prend même pas la peine de vérifier des informations pourtant publiques. Que reproche-t-il à Aleteia ? Son succès missionnaire qui en fait le site catholique le plus visité au monde ? Son parti-pris pour la bienveillance ?

    La liberté de Aleteia

    Le lancement de ce consortium de médias catholiques de vérification des faits a permis de mieux informer nos lecteurs, tout en demeurant parfaitement libre. Dans la centaine d’articles publiés par Aleteia sur la thématique vaccinale, ma rédaction peut garantir et prouver que cette couverture a été parfaitement équilibrée. Entre d’une part le soutien à la vaccination, notamment telle que promue par le Saint-Père et les principales conférences épiscopales, et d’autre part le souci de publier des informations vérifiées sur les promesses et les risques des vaccins.

    Oui, Aleteia a toujours été, est et sera toujours totalement libre de dire la vérité. Aleteia n’appartient à aucune chapelle. Aleteia n’est pas vendu à Google. Aleteia n’est pas un “média du Vatican” : nous n’avons aucun lien ni hiérarchique, ni financier, avec le Saint Siège. Aleteia cherche d’abord et avant tout à faire rayonner le message de l’Evangile. Avec bienveillance envers toutes et tous. Nous sommes un média profondément catholique. Cela signifie que nous respectons le Pape et l’Eglise. Nous savons que sur une question comme celle des vaccins, ils ne sont pas infaillibles. Mais leur parole compte pour nous et, de manière tout-à-fait factuelle, nous diffusons ce qu’ils disent. C’est un service, comme celui de la recherche de la vérité, que nous devons à nos lecteurs.

    Si vous souhaitez approfondir tous les points que j’évoque ici, je vous invite à lire le décryptage révélateur que l’équipe de direction a fait de tous les procédés fallacieux dont Aleteia est victime.

  • Eglises profanées, de la France à l'Amérique : un déferlement de violence

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    De Luca Volontè sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Eglises profanées, de la France à l'Amérique : un boom de la violence

    17-01-2022

    Depuis le début de l'année, la liste des églises détruites, des statues de la Vierge décapitées et des hosties profanées est longue. Et tout cela dans le silence des médias et la connivence des autorités. En France, il y a un cas par jour, et en Amérique latine, même les meurtres de prêtres restent impunis.

    Un "tsunami" de vandalisme frappe les églises de France, sous le silence des médias et les déclarations ironiques du gouvernement. Et après les incendies d'églises au Canada en juin dernier, la vague de violence, de sacrilèges et de profanations d'églises catholiques aux États-Unis et dans les pays d'Amérique latine ne s'est pas calmée. L'omertà, la connivence et la complicité des gouvernements et des médias nationaux et internationaux montrent comment l'antichristianisme passe désormais à la vitesse supérieure.

    La dénonciation publique par le cardinal Timothy Dolan du 14 janvier dernier, "Religious Freedom Day" aux Etats-Unis et reprise par la quasi-totalité des journaux catholiques anglophones, dans laquelle il dénonçait le nombre incroyable d'attaques contre les lieux de culte chrétiens au cours des deux dernières années, a fait sensation : "Depuis près de deux ans, les évêques des États-Unis ont signalé une tendance inquiétante à la vandalisation d'églises catholiques et à la destruction de statues...", a-t-il déclaré, rappelant comment "une attaque contre un lieu de culte est certainement une attaque contre la communauté particulière qui s'y rassemble". Il s'agit également d'une attaque contre le principe fondateur de l'Amérique en tant que lieu où tous les gens peuvent pratiquer librement leur foi".

    Ce n'est pas une coïncidence si la jeune Madeline Cramer a été arrêtée et inculpée de crimes haineux pour avoir vandalisé les portes de la cathédrale de Denver en octobre dernier, alors que des enquêtes sont toujours en cours pour identifier l'auteur de la décapitation de la statue de la Vierge Marie, qui a causé des dommages irréparables à la basilique du sanctuaire national de l'Immaculée Conception à Washington le 5 décembre.

    La décapitation de la Vierge Marie est devenue une "mode" particulièrement suivie par les vandales satanistes de tout le continent américain si, la semaine dernière, la statue de l'Immaculée Conception a également été décapitée dans la cathédrale argentine de tous les saints à Santa Fe. En septembre dernier, toujours en Argentine mais dans la ville d'Añatuya, le cimetière de la ville a été vandalisé et la statue de la Vierge de la Médaille Miraculeuse a été décapitée. Au Chili, en revanche, le 10 janvier, des vandales satanistes ont mis le feu à l'une des églises les plus belles et les plus protégées du pays, San Sebastián de Curarrehue, dans le diocèse de Villarrica.

    Le climat de haine et de violence s'est également propagé l'année dernière au Mexique, un pays où un récent rapport de début d'année dénonçait la dissimulation des enquêtes contre les auteurs du meurtre de quatre prêtres en 2021 et "plus de 80% des cas de meurtres, d'extorsion, d'attaques et de vols contre des temples catholiques qui n'ont jamais été résolus". La Bolivie n'est pas en reste. Dans ce pays andin, les violences et les attaques contre les églises n'ont pas manqué ces derniers mois, suite à la prise de position des évêques contre la libéralisation de l'avortement et, là aussi, il n'y a toujours pas de suspects dans l'attentat à la bombe contre la cathédrale de la capitale Bogotà en novembre dernier.

    Laxisme ou complaisance ? Appelons cela de la complaisance, pour ne pas dire de la complicité, de la part des autorités françaises face à la vague de vandalisme et d'actes blasphématoires qui s'abat sur le pays depuis le début de l'année. Peut-être l'esprit diabolique s'était-il senti offensé par les protestations et les annulations des spectacles de sorcellerie et d'hymnes ésotériques que l'actrice suédoise Anna von Hausswolff devait donner le 8 décembre dans les églises de Nantes et de Paris. Peut-être que la farce du rapport CIASE, démasquée par la suite, a enflammé les esprits du pire jacobinisme. Le fait est que depuis le 1er janvier 2022, une douzaine d'églises ont été profanées, des autels attaqués, des images détruites et des bâtiments vandalisés dans tout le pays.

    Dans l'église Saint-Symphorien de Genouilly, des hosties sacrées ont été volées et profanées le week-end des 1er et 2 janvier. Le 4 janvier, plusieurs statues (saint Joseph, Antoine et la Vierge Marie) ont été détruites par un vandale armé de bâtons dans la basilique des Rois de France à Saint-Denis, au cœur de Paris ; le 5 janvier, la statue du Christ bénisseur a été brûlée dans l'église Saint-Porchaire de Poitiers ; le 7 janvier, dans l'église Saint-Germain de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), le calice et les hosties consacrées ont été volés, ainsi que des actes de vandalisme ; entre le 8 et le 9 janvier, les reliques de saint Jean-Paul II ont été volées dans le sanctuaire de Paray-le-Monial et des actes de vandalisme ont été commis dans l'église ; dans la nuit du 9 au 10 janvier, l'église Saint-Pierre de Bondy a été la cible de multiples vols et actes de vandalisme. Dans la nuit du 10 janvier, l'église de Saint-Germain-l'Auxerrois de Romainville a vu son tabernacle détruit et son mobilier sacré saccagé. Le 11 janvier, la statue de la Vierge Marie de l'église Saint-Pierre de Strabourg a été retrouvée détruite. Le 12 janvier, toujours à Poitiers, les statues de la crèche de l'une des églises de la ville ont été détruites.

    La chaîne d'information I-Media a parlé d'"omerta" de la part de la presse et des autorités nationales, qui cachent le phénomène croissant des attaques et des profanations d'églises. La journaliste Charlotte d'Ornellas a été la seule à dénoncer le phénomène le 12 janvier sur la chaîne CNews, parlant d'"une épidémie d'attaques et d'une réaction inexistante des médias". Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmianin, qui avait promis d'enrégimenter l'Eglise dans les règles de la laïcité, s'est borné à affirmer un engagement vide de sens de la part du gouvernement. La France tire les ficelles de la laïcité intolérante et anti-chrétienne, mais le mauvais esprit est fort. Après avoir terrassé le Christ eucharistique et décapité sa Mère Marie, qu'adviendra-t-il des chrétiens ? Préparons-nous...

  • Pourquoi il faut prier le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson

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    De Denis Crouan sur le site "Pro liturgia" :

    « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » (Lc 10, 2).

    Si l’on écoute attentivement cette parole de l’Évangile, on remarque que Jésus parle de moisson abondante mais pas du tout d’un grand nombre d’ouvriers. Toutefois, il précise que les ouvriers peuvent et doivent être demandés à Dieu sans pour autant nous assurer que l’actuel manque d’ouvriers sera suivi d’un excédent de travailleurs. Il ne nous garantit, pour ainsi dire, qu’un « service minimum » qui - comme tout ce qui peut être obtenu de Dieu - reste toujours lié à une grâce.

    Il y a quelque temps, un évêque d’Allemagne du nord déclarait avec un désarmant sérieux épiscopal qu’il n’était plus nécessaire de prier pour les prêtres ; il ajoutait qu’il a été suffisamment démontré que cela ne servait à rien.

    À l’évidence non seulement cet évêque ne fait pas confiance à la parole de Jésus, mais en plus il ne l’écoute plus... Si toutefois il l’a un jour écoutée. Selon le jugement de cet évêque qui se croyait dans le vent en reprenant un slogan éculé des années 1968 et de la « théologie de la libération », la prédication de l’Évangile était vouée à l’échec dès le départ, Jésus lui-même n’ayant trouvé que douze « ouvrier » pour aller travailler à sa suite.

    Douze pour convaincre le monde entier ! Certes, du point de vue des normes modernes du marketing, c’est totalement irréaliste. Et pourtant... En d’autres termes, le nombre relativement réduit d’ « ouvriers » a été voulu par Jésus dès le commencement de sa mission terrestre ; de même qu’était voulue leur stricte dépendance de la grâce de Dieu et de la prière : « Priez le maître de la moisson… ».

    L’Église n’a jamais été et n’est toujours pas (malgré une bureaucratie productive de documents) une organisation fonctionnant sur la base d’une « planification du personnel » et d’un « plan d’entreprise » ; Jésus n’a pas demandé à ses disciples de nommer un directeur des ressources humaines. L’Église est et restera donc toujours totalement entre les mains de Dieu ; et puisqu’elle est d’origine divine, elle ne pourra compter que sur elle-même... A cet égard, elle n’est tout simplement pas de ce monde et c’est tant mieux.

    Certains peuvent soutenir qu’il n’y pas si longtemps, il y avait davantage de prêtres. C’est parfaitement exact. Cependant, il faut ajouter qu’il y avait aussi beaucoup plus de croyants. Si l’on met le nombre actuel de prêtres en rapport avec le nombre de catholiques qui pratiquent encore aujourd’hui, on constate alors qu’il n’y a, proportionnellement, pas moins de prêtres qu’il y a 50 ans. En d’autres termes, la pénurie de prêtres est un mythe. En vérité, ce ne sont pas les prêtres qui font défaut mais les croyants. Si le nombre de croyants devait augmenter, il n’y a aucun doute que le Seigneur susciterait plus de vocations sacerdotales. Quand nous déplorons le manque de prêtres, nous oublions généralement de voir que le sacerdoce ne germe pas sur un sol rendu stérile en raison du manque de foi, mais sur le sol fertile des communautés croyantes.

    Combien de fois, il y a une cinquantaine d’années, n’a-t-on pas entendu de la bouche de certains prêtres alors avant-gardiste que la diminution du nombre de prêtres était une chance pour l’Église car elle obligera les fidèles « à se prendre en mains » et à s’engager pour dynamiser les paroisses qui, enfin décléricalisées, deviendront véritablement vivantes et attractives comme l’étaient les premières communautés chrétiennes. Qu’ils étaient naïfs ces prêtres qui tenaient de tels propos et ces laïcs qui rêvaient de s’engager dans cette Église de l’avenir radieux !

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  • Chine : la natalité à un niveau historiquement bas

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    Du site de la RTBF :

    Chine : le taux de natalité à un plus bas historique en 2021

    17 janvier 2022

    La natalité en Chine a chuté l'an passé à un niveau historiquement bas, depuis au moins 1978, selon des données officielles publiées lundi, sur fond d'incertitudes face à l'avenir et de coût de l'éducation.

    Le pays asiatique est confronté à une crise démographique avec un vieillissement rapide de la population active, un ralentissement économique et la plus faible croissance démographique du pays depuis des décennies.

    Le taux de natalité du pays le plus peuplé du monde était de 7,52 naissances pour 1.000 personnes en 2021, d'après le Bureau national des statistiques (BNS). Il était de 8,52 pour mille en 2020.

    C'est le niveau le plus bas depuis au moins 1978, année où le géant asiatique a commencé a publié son relevé annuel de statistiques.  

    Fin de la politique de l'enfant unique

    La Chine a assoupli sa politique de limitation des naissances ces dernières années. Elle a autorisé les couples à avoir deux enfants dès 2016, puis trois depuis l'an dernier.

    Mais ces décisions n'ont pas entraîné de boom des naissances. Les couples sont refroidis par la hausse du coût de la vie, du logement et surtout de l'éducation des enfants.

    En 2021, le pays a enregistré 10,62 millions de naissances, selon les données officielles. 

    Le taux d'accroissement naturel de la population a plongé à 0,34 pour 1.000 personnes l'an passé, contre 1,45 en 2000.

    "Le défi démographique est bien connu, mais la vitesse du vieillissement de la population est clairement plus rapide que prévu", a déclaré Zhiwei Zhang, économiste en chef au sein du cabinet Pinpoint Asset Management.

  • Plus de 70 % des femmes et des filles contraintes au mariage ou à la conversion sont chrétiennes

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    De Luca Marcolivio sur ifamnews :

    Femmes chrétiennes : pays où la violence est (presque) légale

    "L'Aide à l'Église en Détresse brise le mur du silence dans plusieurs pays à majorité musulmane.

    Luca Marcolivio : A professional journalist, Luca Marcolivio has been accredited to the Holy See Press Office since 2011. Director of the webmagazine of religious information Cristiani Today, e collaborates with La nuova Bussola QuotidianaPro Vita & Famiglia and the blog of the Centro Machiavelli. From 2011 to 2017 he was Editor-in-Chief of the Italian edition of Zenit. He is the author of Contro Garibaldi. Quello che a scuola non vi hanno raccontato and the editor of La società dell’allegria. Don Bosco raccontato dai salesiani del XXI Secolo
  • A Paris, ils ont marché pour la Vie : revue de presse

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    Du Salon beige :

    Marche pour la vie : revue de presse

    Marche pour la vie : revue de presse

    Le Figaro :

    «La Marche pour la vie, je la fais tous les ans. Pour moi, l’avortement est déjà un acte monstrueux. Mais étendre son délai de 12 à 14 semaines, c’est tout simplement inimaginable». Ségolène, 40 ans, mère de sept enfants, est venue cette année avec ses «deux petits derniers», de 3 et 5 ans. L’un d’eux agite une pancarte «Le seul choix, c’est la vie».

    Ouest-France :

    Selon les organisateurs, quelque 20 000 personnes ont participé à cette Marche pour la vie, qui se tient tous les ans en janvier. Parmi eux, Jacques Dumoulin, retraité de 65 ans, est venu de Bordeaux avec son épouse Anne pour que l’on reconnaisse que la vie est sacrée depuis le débutAujourd’hui, on utilise l’avortement comme moyen de contraception, estime avec regret Marie, 17 ans, étudiante en agronomie venue de l’Aube.

    Le deuxième sujet important de cette mobilisation c’est l’élection présidentielle​, a estimé M. Tardy-Joubert, appelant les candidats à faire en sorte » que la protection de la vie humaine soir une grande cause nationale ». Nous ne soutenons personne​, a-t-il ajouté, mais « nous présentons nos 10 propositions » aux candidats, comme « rétablir le délai de réflexion de 3 jours minima » avant une IVG ou le rejet du suicide assisté et de l’euthanasie.

    La Croix :

    La 15e édition de la Marche pour la vie s’est tenue à Paris, dimanche 16 janvier. À trois mois de la présidentielle, les militants contre l’avortement disent ne pas se retrouver dans l’offre politique actuelle. Des orphelins de la politique ? Sous le barnum posé sur une place du sud de Paris, les responsables de la Marche pour la vie, mouvement anti-avortement, discutent devant une banderole « Présidentielle 2022, JE VOTE pour la vie ». Mais quel candidat pour incarner leurs idées ? « Zemmour ? Il a de bonnes personnes dans son entourage, mais il considère que l’avortement est un droit fondamental, souffle une cadre du mouvement. Marine Le Pen ? Elle annonce qu’elle va faire des propositions sur la famille, mais on n’en voit pas la couleur. »

    À trois mois de l’élection présidentielle, plus de 5 000 manifestants pro-vie ont défilé dimanche 16 janvier – pour la quinzième fois – contre une « banalisation » des interruptions volontaires de grossesse (IVG). Une manière de désigner la progression du taux de recours à l’IVG depuis trente ans : 15,4 IVG pour 1 000 femmes en 2020, contre 14 en 1990, selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).

    Le Télégramme :

    Plusieurs milliers de personnes opposées à l’avortement ont défilé, dimanche, à Paris, contre la proposition de loi allongeant le délai légal de l’IVG et pour faire entendre leurs « dix propositions » aux candidats à la présidentielle, lors de la traditionnelle « Marche pour la Vie ».

    Cette année, « le premier sujet, c’est la proposition de loi Gaillot (…), une loi inique » qui doit autoriser l’allongement de la durée légale de l’interruption volontaire de grossesse, de 12 à 14 semaines, affirme Nicolas Tardy-Joubert, président de la « Marche ». Porté par la députée (ex-LREM) Albane Gaillot, ce texte sera examiné en deuxième lecture, au Sénat, le 19 janvier.

    Le Monde recopie la dépêche AFP , comme France BleuL’Alsace… :

    Plusieurs milliers de personnes opposées à l’avortement ont manifesté, dimanche 16 janvier à Paris, contre la proposition de loi allongeant le délai légal de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et pour faire entendre leurs « dix propositions » aux candidats à la présidentielle, lors de la Marche pour la vie, qui se tient tous les ans au mois de janvier.

    Le direct de RT France :