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  • Don Bosco à l'honneur sur France Catholique

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    Au sommaire de France Catholique

    Aymeric Pourbaix présente le dernier numéro de France Catholique sur le thème : « Don Bosco : un maître éducateur. »

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    Église : retrouver l’éducation

    par Gérard Leclerc

    Selon l’expression de Jean XXIII, l’Église est à la fois « mater et magistra  ». Sa maternité spirituelle ne va pas sans mission éducatrice.
     
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    Don Bosco : un phare pour la jeunesse

    de notre envoyé spécial, Matteo Ghisalberti

    La tendresse et l’attention envers les jeunes ont été les clefs de voûte de l’œuvre de saint Jean Bosco. Les valeurs qui ont façonné la mission du grand éducateur demeurent vivantes, en particulier à Turin. Reportage.
     
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    « L’éducation : œuvre de Salut »

    propos recueillis par Constantin de Vergennes

    Enseigner, éduquer et guider les enfants vers le Ciel : Jean Bosco et Jean-Baptiste de La Salle, à eux seuls, tracent le portrait de l’éducateur chrétien.

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    Un triptyque essentiel et mystérieux

    par le P. Jean-François Thomas, s.j.

    Parmi les nombreuses grâces et dons particuliers dont bénéficia saint Jean Bosco se trouvent une multitude de  révélations. La plus célèbre d’entre elles donne à méditer sur l’essentiel de la foi : les Trois Blancheurs.
     
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    Une triomphale tournée en France

    par Anne Bernet

    Pour financer le projet colossal de la basilique du Sacré-Cœur de Rome, saint Jean Bosco n’a pas hésité à passer la frontière, en 1883, pour solliciter les dons des Français.

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    Don Bosco : l’ami des jeunes

    par Défendente Genolini

    Saint Jean Bosco, communément appelé Don Bosco, était «  l’ami légendaire des jeunes sans amis  ».
     
  • Le transhumanisme : une détestation de l’humain

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    François-Xavier Bellamy : « Le transhumanisme est d’abord une détestation de l’humain »

    « La volonté de tout transformer atteint aujourd’hui sa dernière frontière : l’homme lui-même. » C’est le constat de François-Xavier Bellamy, philosophe et député européen, dans un entretien à l’Osservatore Romano.

    « Si rien ne nous convient dans le réel, l’homme lui-même doit être transformé », décrypte-t-il. Car « le rêve du transhumanisme n’est rien d’autre que le projet de ce changement appliqué à l’auteur du changement lui-même : il s’agit de vaincre les frontières qui limitent son mouvement, d’éliminer les rigidités, les pesanteurs de la vie humaine. » (cf. Le sens des limites)

    Deux grandes limites : le sexe et la mort

    « Les deux grandes limites que nous tentons de dépasser sont celles que les humains ont expérimentées, et qui les ont éprouvés, depuis la nuit des temps : le sexe, et la mort », explique le philosophe. « La première frontière est le sexe, parce que l’altérité sexuelle fait que je ne peux pas être le “tout” de l’humanité, que je ne peux pas donner la vie seul. Et la seconde est la mort – il ne s’agit plus de la repousser par la médecine, mais d’abolir définitivement la mort organique, la mort du corps. »

    « Le transhumanisme est d’abord une détestation de l’humain », juge François-Xavier Bellamy. Car « vouloir tout changer, c’est haïr ce que nous sommes, ce que nous avons reçu ». « Cet espoir d’un progrès n’est en réalité que le symptôme du mépris que nous exprimons envers l’être humain, analyse-t-il, si un humain 2.0 est nécessaire, c’est parce que l’humain 1.0 n’est pas assez bon. »

    L’échec annoncé du transhumanisme

    « La guerre de l’homme contre l’humain qu’est le transhumanisme est vouée à l’échec, prévient le député, car elle ne s’arrêtera jamais. Si nous n’avons plus précisément un but à atteindre, nous ne pourrons qu’être structurellement insatisfaits du point où nous sommes arrivés – après l’humain 2.0, nous aurons l’humain 3.0, tout comme nous avons eu la première version de l’iPhone, avec lequel on était admiré de tous il y a quinze ans, et qui nous rendrait aujourd’hui ridicules ».

    « La technologie remplace constamment ses propres produits et crée ainsi une insatisfaction structurelle, rappelle-t-il, il en sera de même pour l’humain. Nous n’en aurons jamais assez, nous ne serons jamais comblés, et nous ne serons plus capables d’habiter l’expérience qui nous a été donnée ».

    Gérer l’inéluctable ou défendre une réforme parce qu’elle est juste ?

    « Ce qui me frappe au Parlement européen, explique François-Xavier Bellamy, c’est qu’il n’y a pas de débat sur les finalités. » Il n’y est question que de « gérer ce qui est toujours décrit comme “inéluctable“ ».

    Pourtant, « on ne devrait pas défendre une réforme parce qu’elle s’impose », rappelle le député, « mais on devrait défendre une réforme parce qu’elle est juste, parce qu’elle est bonne, parce qu’elle sert une idée de l’homme, de son bonheur, de son bien ». « La question que nous devrions nous poser n’est pas de savoir si nous devons avancer ou non, mais vers où aller, quel est notre but, interpelle-t-il. La politique commence là. » (cf. Présidentielles 2022 : premières prises de position en matière de bioéthique).

    Source : Osservatore romano, Alessandro Vergni (20/01/2022)

    Lire également : 

    Michel Onfray : « Seule une morale pourrait arrêter l’inhumanisme du posthumanisme »

  • L’intégration de l’avortement à la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne : une réelle menace ?

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    De Gènéthique magazine :

    L’avortement peut-il menacer l’Europe ?

    27 janvier 2022

    Le 19 janvier dernier, Emmanuel Macron s’est prononcé devant le Parlement européen pour présenter les objectifs de la Présidence française de l’Union Européenne (PFUE) récemment ouverte. Alors qu’il avait annoncé en décembre la construction d’une «  Europe humaine » il a fait peser mercredi dernier une lourde menace sur le droit à la vie (cf. Intégrer le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE ?).

    La reconnaissance du droit à l’avortement derrière la lutte pour l’Etat de droit

    Dès l’ouverture de sa déclaration, le président de la République a précisé sa volonté de promouvoir les valeurs de l’UE, notamment en intégrant à la Charte des droits fondamentaux la reconnaissance du droit à l’avortement.

    « La présidence française sera une présidence de promotion des valeurs qui […], à force d’être considérées comme des acquis ont peut-être fini ces dernières années, par se fragiliser. Nous sommes cette génération qui redécouvre la précarité de l’Etat de droit et des valeurs démocratiques ». Par ces allégations, Emmanuel Macron vise particulièrement des Etats pointés du doigt depuis quelques années, considérés par beaucoup de responsables politiques français comme les « vilains petits canards » de l’Europe car trop conservateurs sur l’enjeu de l’avortement notamment. Sont visés sans équivoque la Pologne et la Hongrie (cf. Avortement : la Pologne toujours dans la ligne de mire de l’Europe).

    Sans sourciller, Emmanuel Macron fait le lien entre la lutte pour l’Etat de droit et la concrétisation du droit à l’avortement comme valeur de l’Europe.

    « La fin de l’Etat de droit, c’est le règne de l’arbitraire. La fin de l’Etat de droit, c’est le signe du retour aux régimes autoritaires, au bégaiement de notre histoire. Oui, derrière tout cela, il y a un combat idéologique. Ce combat est d’ailleurs porté par plusieurs puissances autoritaires à nos frontières et il revient chez plusieurs de nos pays. Nous voyons cette révolution à l’œuvre qui vient saper les fondements mêmes de notre histoire ».

    « Dans cet esprit, je souhaite que l’on consolide nos valeurs d’Européens qui font notre unité, notre fierté et notre force. Vingt ans après la proclamation de notre Charte des droits fondamentaux, qui a notamment consacré l’abolition de la peine de mort partout dans l’Union, je souhaite que nous puissions actualiser cette charte, notamment pour être plus explicites sur la protection de l’environnement ou la reconnaissance du droit à l’avortement ».

    A croire que les « fondements de notre histoire » sont la promotion et la survalorisation du droit à l’avortement. Malheureusement, le président semble oublier que l’avortement n’a aucun rapport avec l’Etat de droit, qu’il faut bien sûr conserver en Europe. Au contraire, ce qui a réuni et pourra réunir les Etats européens, c’est d’abord la protection de la vie humaine. Le droit à la vie est d’ailleurs consacré à l’article 2 de la Charte des droits fondamentaux, mais qu’en est-il du droit de supprimer des vies in utero ? Jamais aucun pays n’a fondé une alliance sur un tel principe.

    L’intégration de l’avortement à la Charte des droits fondamentaux : une réelle menace ?

    Déclaration choc d’Emmanuel Macron, mais est-ce une proposition concrètement réalisable ? Pour y répondre, il convient de préciser plusieurs éléments.

    La Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne est devenue juridiquement contraignante le 1er décembre 2009[1]. Par conséquent, la Charte fait partie du droit primaire de l’Union : en tant que telle, elle permet de contrôler la validité du droit dérivé de l’UE et des dispositions prises par les Etats membres.

    Pour modifier la Charte des droits fondamentaux, comme le propose Emmanuel Macron, il faut passer par ce qu’on appelle la « procédure de révision simplifiée », c’est-à-dire obtenir l’unanimité du Conseil européen (qui se compose de tous les chefs d’Etat des Etats membres de l’UE) après consultation de la Commission et du Parlement. De telles modifications n’entrent en vigueur (donc ne sont contraignantes) que si elles ont été ratifiées par tous les pays de l’UE.

    Il s’agit donc d’une procédure exigeante, puisqu’il faut l’unanimité des Etats membres, d’autant plus qu’on sait le désaccord important de certains pays de l’UE sur ces questions éthiques liées à l’avortement.

    En effet, la position de la Pologne, de la Hongrie et de Malte ne sont pas à prouver quant au droit à l’avortement (cf. Avortement à Malte : le président prêt à démissionner) ; et il suffirait d’un seul refus pour voir cette ambition d’Emmanuel Macron s’évaporer.

    Néanmoins, la menace n’est pas si facilement éloignée :

    D’une part, le Parlement peut tout-à-fait parvenir à l’unanimité : il faut compter sur le jeu de pression des échanges politiques et économiques des Etats entre eux. Les pays susceptibles de s’opposer à cette modification sont suffisamment pointés du doigt et risquent de telles sanctions financières sur d’autres points qu’il n’est pas impossible de les faire changer d’avis. Ils ne sont pas en position de force (cf. Loi sur le genre : La Hongrie et la Pologne mises en demeure par l’Europe).

    D’autre part, les Etats membres peuvent ratifier un changement de traité tout en maintenant pour eux un droit de réserve. C’est déjà le cas pour Malte par exemple. Ainsi, les quelques pays qui refuseraient de se voir imposer le droit à l’avortement comme valeur fondamentale de l’UE peuvent y opposer un droit de réserve. Aucun obstacle ne se dresserait donc plus devant l’intégration de l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE : elle se situe d’abord là, la menace pour l’avenir de l’Europe.

    Il faut donc prendre au sérieux ces propos puisque, au-delà de la force symbolique de cette proposition, la promotion de l’avortement ne s’arrêtera pas à la perspective de son intégration dans la Charte des droits fondamentaux.

    [1] Article 6§1 TUE : « L’Union reconnaît les droits, les libertés et les principes énoncés dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne […], laquelle a la même valeur juridique que les traités ».

  • Le nouveau « Grand Timonier » bombarde Hong Kong et l’Église est prise sous le feu

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso (traduction de diakonos.be)

    Le « Grand Timonier » bombarde Hong Kong et l’Église est prise sous le feu

    En octobre prochain, l’accord provisoire et secret entre le Saint-Siège et la Chine sur la nomination des évêques arrivera à échéance. Cet accord avait été ratifié le 22 septembre 2018 et prolongé pour deux années de plus en 2020. Il encore trop tôt pour pouvoir dire s’il sera reconfirmé sous une forme plus stable. Ce qui est certain, c’est que ce qui n’est pas provisoire en revanche, c’est la toute-puissance de Xi Jinping, qui depuis décembre a reçu le titre hautement symbolique de « Grand Timonier », comme seul Mao Tsé-toung l’avait reçu avant lui.

    Ceci montre combien la ligne politique dictée par Xi est sans concession et mise sur le long terme, avec des marges de négociations très étroites, voire inexistantes, pour une partie adverse déjà faible en soi telle que le Vatican. Dans les faits, en ce qui concerne le choix des nouveaux évêques, la domination de la Chine est écrasante et l’exception que constitue le diocèse de Hong Kong, exempté de l’accord de 2018, est elle aussi sérieusement menacée. L’an dernier, son évêque actuel a été nommé sans que Rome ne doive soumettre son choix aux autorités chinoises. Mais un mois avant que ce nouvel évêque ne soit consacré, Pékin a effectué une démarche présage une prochaine domination totale de la Chine non seulement sur la métropole de Hong Kong, comme c’est déjà le cas, mais également sur la florissante Église catholique présente dans l’ex-colonie britannique.

    Le nouvel évêque de Hong Kong, Mgr Stephen Chow Sau-yan, 62 ans, jésuite, a été consacré le 4 décembre dernier. Mais le 31 octobre, une rencontre sans précédent avait eu lieu dans la ville. Elle est d’abord restée secrète avant d’être ensuite rendue publique par l’agence Reuters dans une dépêche du 30 décembre.

    Cette rencontre avait été organisée par le bureau qui représente à Hong Kong le gouvernement central de Pékin, sous la supervision, depuis le continent, de l’Administration d’État des affaires religieuses.

    Elle a réuni, en ce qui concerne la Chine, trois évêques et quinze religieux issus de l’Église officielle reconnue par le gouvernement de Pékin et, pour Hong Kong, deux évêques et treize religieux.

    La délégation de Hong Kong était emmenée par Peter Choy Wai-man, le docile prélat que les autorités chinoises auraient volontiers vu à la tête du diocèse. Mgr Chow, le nouvel évêque désigné, n’a pris que brièvement part à la rencontre, au début, tandis que l’évêque émérite et administrateur temporaire du diocèse, le cardinal John Tong Hon, ouvrait et clôturait la rencontre. Sans parler de l’absence du nonagénaire cardinal Joseph Zen Ze-kiun, figure de proue de l’opposition au gouvernement chinoise et critique sévère de l’accord entre le Vatican et Pékin.

    Les délégués issus du continent ont insisté pour que la soi-disant politique de « sinisation » des religions soit pleinement appliquée à Hong Kong également, avec une subordination plus marquée de l’Église catholique aux caractéristiques propres à la Chine, tels que dictées par le Parti communiste et par l’État.

    La « sinisation » des religions est l’une des pierres angulaires de la politique de Xi, dont l’agenda de mise en application était bien connu des participants à cette rencontre. Tout au long de la journée, personne n’a osé prononcer le nom du président chinois mais « Xi était l’éléphant dans la pièce », a déclaré à Reuters un membre de la délégation de Hong Kong. « Pour certains d’entre nous, la ‘sinisation’ est synonyme de ‘Xinisation’ ».

    La rencontre de Hong Kong n’était en rien une initiative isolée. Début décembre, Xi a prononcé un discours à Pékin dans le cadre d’une « Conférence nationale sur le travail concernant les affaires religieuses », dans lequel il a réaffirmé que toutes les religions en Chine doivent se soumettre au Parti communiste, auquel appartient « la direction essentielle de l’activité religieuse », dans le but d’une pleine « sinisation ».

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  • Okara (Pakistan) : une foule armée attaque et profane une église chrétienne

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    De Shafique Khokhar sur Asia News :

    Okara : une foule armée attaque une église chrétienne

    Quatre vandales ont ligoté le gardien et profané le bâtiment. La police assure de sa pleine coopération. Le père Khalid Rasheed Asi : "Les auteurs de l'attaque voulaient créer la panique, mais nous devons rester calmes et continuer à prier".

    Okara (AsiaNews) - "Ils ont jeté la Sainte Eucharistie hors du tabernacle et ont dispersé et déshonoré les livres saints". Ce sont les mots de Younus Masih Gill, un membre de l'église de St. Camillus de Lellis après qu'un groupe d'hommes armés ait enlevé et ligoté le sacristain et profané l'édifice religieux à Okara, une ville située à 100 km de Faisalabad (Punjab). 

    Le sacristain Allahditta Masih a déclaré à AsiaNews que le 23 janvier, il se trouvait à l'intérieur de l'église lorsque, vers 10h30, "quatre hommes armés se sont placés devant la porte et m'ont demandé de sortir, sinon ils allaient me tirer dessus". 

    Ils l'ont attaché avec des cordes, l'ont battu, puis l'ont enfermé. Nadeem Faisal, l'un des habitants du quartier, a appelé la police. Lorsqu'ils sont arrivés, ils ont libéré Allahditta et ont recueilli des preuves.

    Le pasteur Khalil Maqsood et le père Khalid Rasheed Aasi, directeur de la Commission nationale Justice et Paix de l'Église catholique, ont présenté le rapport de première information au poste de police de Saddar, demandant une enquête approfondie. 

    Younus Masih Gill a également déposé une plainte contre des inconnus et a déclaré que "les gens ne se sentent pas en sécurité après cet incident, qui a perturbé la paix de la communauté". Le père Khalid Rasheed Asi a condamné le vandalisme et a appelé les fidèles à rester calmes : "Les auteurs de ces actes voulaient générer la panique, mais nous devons rester calmes et continuer à prier pour que personne ne puisse nuire à notre union", a expliqué le prêtre. "La police nous a assuré de sa pleine coopération avec l'église et a déclaré qu'elle arrêterait bientôt les auteurs de cet acte.

  • Le directeur éditorial du Dicastère pour la communication évoque la lutte du cardinal Ratzinger contre les abus

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    De zenit.org :

    La lutte de Joseph Ratzinger-Benoît XVI contre les abus, par Andrea Tornielli

    « Le premier pape à rencontrer les victimes d’abus »

    Par Andrea Tornielli, directeur éditorial du Dicastère pour la communication

    Après la publication de l’enquête sur les abus commis entre 1945 et 2019 dans le diocèse de Munich-Freising en Allemagne, les années de l’épiscopat bavarois du Pape émérite sont sous les feux de la rampe. Il est juste de rappeler le combat de Benoît XVI contre la pédophilie cléricale et sa volonté, durant son pontificat, de rencontrer et d’écouter les victimes et de leur demander pardon.

    Les mots utilisés lors de la conférence de presse de présentation du rapport sur les abus dans le diocèse de Munich-Freising, ainsi que les soixante-douze pages du document consacrées au bref épiscopat bavarois du cardinal Joseph Ratzinger, ont rempli les pages des journaux la semaine dernière et suscité des commentaires très vifs. Le Pape émérite, aidé de ses collaborateurs, n’a pas éludé les questions du cabinet d’avocats chargé par le diocèse de Munich de rédiger un rapport qui porte sur une très longue période: de l’épiscopat du cardinal Michael von Faulhaber à celui de l’actuel cardinal Reinhard Marx. Benoît XVI a répondu en 82 pages, après avoir pu examiner une partie de la documentation dans les archives diocésaines. Comme on pouvait s’y attendre, ce sont les quatre années et demie passées par le cardinal Joseph Ratzinger à la tête du diocèse bavarois qui ont monopolisé l’attention des commentaires.

    Certaines des accusations émises étaient connues depuis plus de dix ans et avaient déjà été publiées par de grands médias internationaux. Il y a désormais quatre affaires portées à l’encontre de Joseph Ratzinger. Son secrétaire particulier, Mgr Georg Gänswein, a annoncé que le Pape émérite fera une déclaration détaillée après avoir examiné le rapport. Mais d’ores et déjà, il faut réitérer avec force la condamnation de tels crimes, toujours soutenue par Benoît XVI, et retracer ce qui a été fait dans l’Église ces dernières années, depuis le début de son pontificat.

    Les abus à l’encontre des mineurs sont de crimes terribles. Les abus à l’encontre de mineurs commis par des membres du clergé peuvent être considérés comme des crimes encore plus révoltants, et cela a été répété sans cesse par les deux derniers Papes: il est terrible aux yeux de Dieu que les prêtres ou religieux à qui les parents confient leurs enfants pour qu’ils soient éduqués à la foi, commettent des abus. Il est inacceptable qu’ils se retrouvent victimes de prédateurs sexuels se cachant derrière l’habit ecclésiastique. Les paroles les plus éloquentes à ce sujet restent celles de Jésus: il vaudrait mieux qu’on lui mît une pierre de meule autour de son cou, et qu’il fût jeté dans la mer, que de scandaliser un seul de ces petits.

    Il ne faut pas oublier que le cardinal Ratzinger, en tant que Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, avait déjà combattu le phénomène dans la dernière phase du pontificat de saint Jean Paul II, dont il avait été un proche collaborateur ; et qu’une fois devenu Pape, il a promulgué des réglementations extrêmement sévères contre les clercs auteurs d’abus, de véritables lois spéciales pour combattre la pédophilie. En outre, Benoît XVI a témoigné, par son exemple concret, de l’urgence du changement de mentalité si important pour combattre le phénomène des abus: écouter et être proche des victimes auxquelles il faut toujours demander pardon. Pendant trop longtemps, les enfants victimes d’abus et leurs proches ont été tenus à distance au lieu d’être considérés comme des personnes blessées à accueillir et à accompagner sur des chemins de guérison. Souvent, malheureusement, ils ont été éloignés et même désignés comme des «ennemis» de l’Église et de sa bonne réputation…

    C’est Joseph Ratzinger lui-même qui fut le premier pape à rencontrer les victimes d’abus à plusieurs reprises au cours de ses voyages apostoliques. Tout comme c’est Benoît XVI, même contre l’avis de nombreux «ratzingeriens» autoproclamés, qui, au milieu de la tempête de scandales en Irlande et en Allemagne, a proposé le visage d’une Église pénitente, qui s’humilie en demandant pardon, qui ressent la consternation, le remords, la douleur, la compassion et la proximité.

    C’est précisément dans cette image pénitentielle que se trouve le cœur du message de Benoît XVI. L’Église n’est pas une entreprise, elle n’est pas sauvée par les seules bonnes pratiques ou par l’application, bien qu’indispensable, de règles strictes et efficaces. L’Église doit demander pardon, de l’aide et le salut à Celui qui peut les donner, au Crucifié qui a toujours été du côté des victimes et jamais du côté des bourreaux.

    Avec une extrême lucidité, dans l’avion qui le conduisait à Lisbonne en mai 2010, Benoît XVI a reconnu que «les souffrances de l’Église viennent précisément de l’intérieur de l’Église, du péché qui existe en son sein. Cela aussi a toujours été connu, mais aujourd’hui nous le voyons d’une manière vraiment terrifiante: que la plus grande persécution de l’Église ne vient pas d’ennemis extérieurs, mais naît du péché à l’intérieur de l’Église et que l’Église a donc un profond besoin de réapprendre la pénitence, d’accepter la purification, d’apprendre le pardon d’une part, mais aussi le besoin de justice. Le pardon ne remplace pas la justice». Des mots précédés et suivis de faits concrets dans la lutte contre le fléau de la pédophilie cléricale. Tout cela ne peut être ni oublié ni effacé.

    Les reconstitutions contenues dans le rapport de Munich, qui – rappelons-le – n’est pas une enquête judiciaire et encore moins un jugement définitif, contribueront à la lutte contre la pédophilie dans l’Église si elles ne se réduisent pas à la recherche de boucs émissaires faciles et à des jugements sommaires. Ce n’est qu’en évitant ces risques qu’elles pourront contribuer à la recherche de la justice dans la vérité et à un examen de conscience collectif sur les erreurs du passé.

    Source: Vatican News 

  • Pourquoi le site "Pro Liturgia" jette-t-il l'éponge ? Une interview de Denis Crouan

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    D'Arnaud Dumouch :

    Pourquoi le site "Pro Liturgia" (défense de la liturgie de saint Paul VI) jette l'éponge ? (41 mn) 

    https://youtu.be/lcNbI16Qj3Q

    Interview de Monsieur Denis Crouan, fondateur et recteur du site « Pro Liturgia ». (par Arnaud Dumouch)

    Depuis des années, Denis Crouan, en communion par des contacts personnels avec le pape Benoît XVI, défendait sur le site « PRO LITURGIE » la liturgie du Concile Vatican II, telle que la souhaite le Concile, faite de dignité orientée vers l'amour intime entre l'âme et Jésus eucharistie. Il a décidé de tout arrêter.  

    CITATION DE SON DERNIER MESSAGE : "Demander au clergé actuel que soit respectée la liturgie de l’Église conduit à perdre son temps : avec une obstination souvent doublée d’une profonde inculture, ceux qui occupent les places d’où ils sont censés enseigner, précéder, et conduire les fidèles – à tous les niveaux dans l’Eglise, du pape au simple curé de paroisse – semblent vouloir systématiquement saboter le culte divin d’une façon qui demeure parfaitement incompréhensible". 

    Cette phase de découragement aboutira, je l'espère, à ce que Monsieur Denis Crouan nous donne, pour l'Institut Docteur Angélique, un cours de liturgie sur Internet en vidéos.

  • "Le parfum s’est dissipé, et le vase rompu demeure..." Billet d'humeur

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    Un ami, lecteur fidèle de belgicatho, nous adresse ce :

    Billet d’humeur

    Nous le savons déjà, le grand mérite du présent pontificat sera d’avoir favorisé le débat. Les disputes aussi, à fleuret moucheté ou le sabre au bout du bras, la charité chrétienne n’apparaissant que par intermittence sur le champ de bataille, encore qu’il puisse s’agir le plus souvent de ses oripeaux.

    Mais comme depuis Bernanos « Tout est grâce », accueillons ces débats comme s’ils étaient initiés par Dieu lui-même en vue de clarifier l’horizon forcément restreint des uns et des autres. Parmi les innombrables sujets d’affrontement – il faut parfois appeler les choses par leur nom – citons au hasard le rôle éminent de la Pachamama dans l’évangélisation, la disparition voulue et donc organisée de l’ancien rite liturgique, la présence au Vatican d’hommes du monde et bien peu d’Eglise, les propos nébuleux et parfois contradictoires du successeur de Pierre quand il prend l’avion et bien d’autres choses que certains lecteurs pourront identifier à loisir.

    Tandis que nous ne manquons pas de nous anathématiser à coups d’extraits du dernier « motu proprio » en date, d’articles du code de droit canonique, de citations du Docteur Angélique et des actes de divers Conciles, l’institution ecclésiale poursuit en Europe, et aussi ailleurs, sa vertigineuse plongée dans les abysses de l’histoire, n’intéressant plus personne - dans le meilleur des cas – ou suscitant une dernière coulée de haine chez ceux qui veulent encore tirer sur l’ambulance, laquelle ne deviendra pas l’hôpital de campagne tant vanté.

    Le 28 août 1946 paraissait dans la presse un billet de François Mauriac qui contenait ce texte : « Ce parfum d’un vase brisé, dont Renan disait que nous vivons, ce parfum s’est dissipé, et le vase rompu demeure, - ce vase qui est l’Eglise et dont les débris sont les églises ». Le « Vase rompu demeure ». Prions et agissons pour qu’il en soit ainsi !

    P. L.

  • Liturgie : nouvelles attaques du Pape François contre les « rigidités » qui selon lui menacent l’Eglise

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    pape (1).jpgLe dialogue avec le pape actuel n’est pas pour demain : dans son homélie de la messe de la Parole de Dieu du 23 janvier, François a blâmé une nouvelle fois les « tentations perverses de rigidité » présentes selon lui dans l’Église. Lu sur le site web de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    « Durant la messe, le pape François a, dans son homélie, dénoncé vigoureusement les rigidités qui menacent aujourd’hui l’Église. Mettant d’abord en garde contre la « tentation de nous enfermer dans une religiosité sacrale qui se réduit à un culte extérieur », il a insisté sur le fait que Jésus n’était pas venu « remettre une liste de normes ni présider une cérémonie religieuse ». Au contraire, il est « descendu dans les rues du monde pour rencontrer l’humanité blessée ».

    Il a alors fustigé les « tentations de rigidité », une véritable « perversion » selon lui. Puis il a considéré que les personnes pensant trouver Dieu en étant inflexibles suivaient en réalité une idole. « Et une idole, ce n’est pas Dieu », a-t-il insisté, invitant à écouter la Parole de Dieu qui « transforme ».

    En improvisant largement, il a également dénoncé une autre tentation présente dans l’Église, celle de la « spiritualité angélique », ces mouvements spirituels « gnostiques » qui proposent une « Parole de Dieu qui vous met “en orbite” et ne vous laissent pas toucher la réalité ». Or l’Évangile « nous place dans la vie, dans les situations quotidiennes, dans l’écoute des souffrances de nos frères et sœurs ». Le pape avait quelques instants auparavant déploré avec douleur le fait de voir « nos frères et sœurs mourir en mer parce qu’ils ne sont pas autorisés à débarquer ».

    En conclusion, le chef de l’Église catholique a appelé les chrétiens à remettre la Parole de Dieu « au centre » de la vie de l’Église. « Ainsi, nous serons libérés de tout pélagianisme rigide, de toute rigidité, et nous serons libérés de l’illusion des spiritualités qui vous mettent ‘en orbite’ sans se soucier de nos frères et sœurs ».

    Ref. Le pape fustige les « tentations de rigidité » qui menacent l'Église

  • Une défense du pape Benoît XVI sur les abus et l'esprit du temps

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    De kath.net/news :

    Une défense du pape Benoît XVI sur les abus et l'esprit du temps

    26 janvier 2022

    "En tant que biologiste évolutionniste, baptisé catholique mais resté incroyant toute sa vie (il a quitté l'Église en 1982), je suis horrifié, irrité par la campagne de diffamation actuelle contre le pape émérite Benoît XVI"

    Commentaire du professeur Ulrich Kutschera

    En tant que biologiste évolutionniste baptisé et confirmé dans la foi catholique, mais resté incroyant toute ma vie (il a quitté l'Eglise en 1982), je suis horrifié et irrité par la campagne de diffamation actuelle contre le pape émérite Benoît XVI. Bien que, en tant que "darwiniste", je ne sois pas d'accord avec l'éminent catholique sur le plan de la vision du monde, je tiens à défendre ci-après en termes clairs cet homme droit, que j'apprécie en tant que philosophe de la religion et auteur de livres.

    J'ignore les présentations faites dans les médias grand public (par exemple Stern.de, 20.1.2022 : "...le pape émérite a menti... et détruit l'image de sa vie") et j'ai préféré consulter les sources originales. Celles-ci donnent une autre image.

    Des représentants du cabinet d'avocats munichois WSW ont présenté leur "expertise sur les cas d'abus dans l'archevêché de Munich et Freising" lors de l'émission "Phoenix in Ort-Live - 20.1.2022". Selon ce rapport, l'ancien pape s'est exprimé le 14 décembre 2021 sur l'accusation de dissimulation d'abus sur des enfants dont il aurait eu connaissance de la part d'ecclésiastiques ayant des dispositions à cet effet dans son domaine de responsabilité.

    Il ne se souviendrait plus d'une discussion qui aurait eu lieu il y a plus de 40 ans ( !). A l'époque, le 15 janvier 1980, il s'était occupé, entre autres, de l'affaire du professeur Hans Küng (1928-2021) ; le cas du prêtre pédocriminel X, également traité comme point de discussion, ne lui revient plus en mémoire, et une preuve contraire à cette déclaration sans équivoque du pape émérite n'a pas encore été apportée.

    Comme l'a expliqué l'avocat Dr. U. Wastl, ce prêtre agresseur X a été condamné en 1986 à une peine légère pour abus sexuels sur des garçons, le juge ayant "reconnu sa pédophilie comme un facteur de réduction de la culpabilité". Dans l'expertise sur les abus, nous lisons à la page 62 que "l'esprit du temps est au pouvoir sur les enfants", et c'est là que commence ma défense du catholique sincère Ratzinger.

    Le pape Benoît XVI a été archevêque de Munich de 1977 à 1982 en tant que cardinal Josef Ratzinger. Conformément à l'esprit de l'époque, les relations érotiques de personnes adultes, en particulier d'hommes gays avec des garçons mineurs, étaient encore largement considérées comme des "peccadilles" : c'était exactement la période où les activistes pédosexuels étaient par exemple tolérés et encouragés par les représentants des "Verts" (voir lien : "Scandale pédophile : bilan de l'horreur verte").

    D'un point de vue actuel, la minimisation de la violence sexuelle envers les enfants à l'époque est condamnée à juste titre, mais pendant les années 1970-80, d'autres "mœurs" étaient encore en vigueur. On croyait à l'existence d'une "sexualité infantile", qui pouvait alors logiquement être "satisfaite" (voir "Homosexualité : faits et mythes en conflit" et "Troisième sexe"). Le pape émérite a probablement commis une erreur à l'époque ; il aurait dû prendre au sérieux et poursuivre les quatre cas d'abus dont il avait peut-être connaissance, commis pour la plupart par des auteurs homophiles masculins ("boylover").

    De même, il aurait été de la responsabilité des décideurs politiques des autorités scolaires de dénoncer à temps les viols massifs de jeunes garçons commis par le directeur pédosexuel de l'école d'Odenwald en Hesse, Gerold Becker (1936-2010). Les méfaits homosexuels de Becker sont encore aujourd'hui minimisés par son ancien compagnon, le pédagogue réformateur Hartmut v. Hentig (né en 1925), mais dans ce cas, le tollé médiatique ne se fait pas entendre (voir "Strafsache Sexualbiologie", en ligne sur www.evolutionsbiologen.de/media/files/flyer-final.pdf).
     
    L'actuelle "affaire de l'ex-pape" concerne autre chose : conformément à l'esprit du temps actuel, des "hommes blancs" célèbres sont régulièrement humiliés par "la faction médiatico-politique du genre", avec la tentative de détruire leurs mérites durement acquis.
     
    Que le pape émérite Benoît XVI se console en apprenant que d'éminents athées, tels que les scientifiques de l'évolution Charles Darwin (1809-1882 ) ou Ernst Haeckel (1834--1919), ainsi que le fondateur de la biologie moléculaire, le prix Nobel James D. Watson (né en 1928), sont "traînés dans la boue" de la même manière par les bien-pensants modernes - dans ces cas, les trois biologistes condamnés par les médias seraient soudain des "racistes". C'est tout aussi absurde que l'affirmation selon laquelle l'"image de vie" extraordinairement positive du pape émérite aurait été détruite d'un seul coup en raison d'une faute possible, mais nullement prouvée, qui, selon l'esprit pro-pédophile de l'époque, était sans doute d'importance secondaire.

    Le professeur Ulrich Kutschera est un biologiste de l'évolution et un physiologiste de renommée internationale. Il est professeur émérite de l'Institut de biologie de l'Université de Kassel et visiting scientist à Stanford/Californie.

  • Le Dakota du Sud et le Nebraska : des Etats qui protègent la Vie

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    De Pierre Lincoln sur kath.net :

    Etats-Unis : les Etats du Dakota du Sud et du Nebraska protègent la vie

    26 janviers 2022

    La gouverneure du Dakota du Sud présente une interdiction de l'avortement en cas de battements de cœur - Le gouverneur du Nebraska instaure une journée de prière pour la fin de l'avortement

    Kristi Noem, gouverneur de l'État américain du Dakota du Sud, a annoncé une loi visant à protéger les enfants à naître. La proposition de loi qu'elle a présentée le 21 janvier vise à interdire les avortements dès que les battements du cœur de l'enfant à naître peuvent être détectés. C'est le cas environ à la sixième semaine de grossesse.

    "Chaque vie humaine est unique et belle dès le moment de sa conception. Chaque vie mérite notre protection et a le droit à la vie", a souligné Noem dans une déclaration.

    Comme au Texas, les plaintes pour violation de l'interdiction de l'avortement seront réservées aux particuliers. Les femmes qui ont recours à l'avortement sont exemptées de poursuites. Les hommes qui ont mis des femmes enceintes par viol ou inceste ne peuvent pas porter plainte.

    Une deuxième proposition de loi vise à interdire la prescription de pilules abortives par télémédecine et l'envoi de pilules abortives dans le Dakota du Sud. L'administration Biden a abrogé une disposition fédérale qui interdisait la vente et l'envoi de ces produits.

    Selon le bureau de Kristi Noem, le nombre d'avortements a chuté de 80% au cours des dix dernières années.

    Pete Ricketts, le gouverneur du Nebraska, a déclaré le 22 janvier comme journée de prière pour la fin de l'avortement. Cette date correspond à l'anniversaire de la décision "Roe v. Wade", par laquelle la Cour suprême des Etats-Unis a légalisé l'avortement dans tous les Etats américains en 1973. La loi sur l'avortement du Nebraska a également été abrogée par cette décision. "Le Nebraska est un Etat qui protège la vie", écrit Ricketts dans sa proclamation.

    Outre la prière pour la protection des enfants à naître, le gouverneur invite les habitants du Nebraska à s'engager pour les femmes enceintes et les familles qui se trouvent dans des situations de détresse.

  • "Pro liturgia" jette l'éponge

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    De Denis Crouan sur son site "Pro liturgia" (25 janvier 2022) :

    Dernier message

    Demander au clergé actuel que soit respectée la liturgie de l’Église conduit à perdre son temps : avec une obstination souvent doublée d’une profonde inculture, ceux qui occupent les places d’où ils sont censés enseigner, précéder, et conduire les fidèles – à tous les niveaux dans l’Eglise, du pape au simple curé de paroisse – semblent vouloir systématiquement saboter le culte divin d’une façon qui demeure parfaitement incompréhensible.

    Il faut se séparer de ce clergé qui depuis des années s’emploie à imaginer avec une inexplicable persévérance des célébrations liturgiques qui ne rassemblent plus que des naïfs, des « suivistes » qui placent leur besoin de convivialité et de sentimentalisme avant toute préoccupation de vérités de foi et de sens liturgique au point de les oublier, voire de les nier et d’en priver ceux qui en éprouvent le besoin.

    Il faut quitter un clergé et des pratiquants qui se trouvent confortés et rejoints dans leurs attitudes par des évêques qui s’égarent dans des lectures biaisées des textes magistériels (comme le prouvent leurs façons de lire et d’appliquer aussi bien le concile Vatican II que le Motu proprio « Traditionis custodes » du pape François).

    Que ceux qui veulent continuer à faire des scoubidous ou des coloriages et à chanter des niaiseries au cours de messes tantôt kitch tantôt fadasses le fassent en toute liberté : ils ne transmettront rien aux générations futures.

    Que ceux qui veulent s’attacher à la raideur des chasubles ou aux dentelles des aubes qui sont la marque de fabrique de célébrations faussement « traditionnelles » le fassent s’ils y trouvent leur bonheur : par les temps qui courent, chaque façon de célébrer la liturgie doit être considérée comme acceptable.

    Que nos évêques qui veulent se faire les hérauts d’une pastorale hors sol qui n’a jamais rien produit le fassent si ça leur donne le sentiment d’être à la hauteur de leur mission : les extravagances dont ils sont capables et qui n’étonnent plus ne sont pas encore épuisées.

    Que le pape Bergoglio veuille davantage s’intéresser à Luther et à Pachamama qu’à la doctrine et la morale de l’Église, c’est son choix : un choix que chacun est en droit d’estimer regrettable et plus que risqué.

    Quoi qu’il en soit, tout cela, cette façon dont se présente l’Eglise et sa liturgie n’a plus aucun intérêt pour le simple fidèle qui souhaite échapper aux trahisons d’un clergé qui se complet dans la gestion de paroisses vides et où ne vibrionnent plus que des « laïcs engagés » qui prétendent « animer » des liturgies qui sont, au mieux, des soupes tièdes qu’on avale par esprit de sacrifice, au pire des poisons pour la paix intérieure et l’équilibre psychologique.

    Certes, il reste des havres de paix que sont les monastères qui ont résisté au vent du modernisme et qui ont reçu et appliqué Vatican II avec foi et intelligence. Mais un monastère, s’il peut être un lieu occasionnel de ressourcement, n’est pas le sanctuaire paroissial qu’un fidèle laïc doit normalement fréquenter en étant assuré d’y vivre et d’y alimenter sa foi dans le silence et la contemplation.

    Pour se détacher de cette situation ecclésiale devenue délirante et toxique au point de nuire à la paix intérieure et à la foi catholique, il a été décidé de mettre un terme à l’ « aventure » de Pro Liturgia. La situation actuelle et sans avenir, entretenue par un clergé en partie erratique et des laïcs qui ont accepté d’être déboussolés au point de ne plus s’interroger sur ce qu’on leur fait faire au cours des messes, l’exige.

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    Le mot d’ordre de nos évêques est qu’il ne faut confier de messes
    ni aux “traditionalistes” ni aux fidèles qui respectent les décisions
    de Vatican II en matière de liturgie mais uniquement à ceux qui malmènent le culte divin.
    Par conséquent, essayer de discuter avec ces pasteurs mitrés dont la logique est impénétrable
    fait perdre du temps (et parfois même la foi).