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  • Fête-Dieu : « Il est là dans le Sacrement de Son amour… » (saint Curé d'Ars)

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    Du blogue du Mesnil Marie :

    « Il est là dans le Sacrement de Son amour… »

           A l’occasion de la fête du Très Saint-Sacrement qui, rappelons-le, dans l’Eglise universelle est célébrée, selon les demandes mêmes de Notre-Seigneur, le jeudi de la semaine qui suit le dimanche de la Sainte Trinité, et dont la solennité, dans les pays où ce jeudi n’est pas férié, est reportée au dimanche suivant, il est bon de relire et de méditer les paroles si simples et si profondes par lesquelles le Saint Curé d’Ars enseignait à ses ouailles l’amour et la dévotion envers la Sainte Eucharistie.

    Rappels :
    - Le miracle de Bolsena ici
    - Sainte Julienne du Mont-Cornillon et l’institution de la Fête-Dieu ici
    - Institution de la Fête-Dieu dans le diocèse de Liège ici
    - Institution de la Fête-Dieu par Urbain IV ici
    - Constitution apostolique « Transiturus » ici
    - Le Pain des forts ici

     

    « Il est là dans le Sacrement de Son amour… »

       « Notre-Seigneur est là, caché, qui attend que nous venions Le visiter et Lui faire nos demandes… Voyez comme Il est bon ! Il S’accommode à notre faiblesse.

       Dans le Ciel, où nous serons triomphants et glorieux, nous Le verrons dans toute Sa gloire ; s’Il se fût présenté maintenant avec cette gloire devant nous, nous n’aurions pas osé L’approcher ; mais Il Se cache comme une personne qui serait dans une prison et nous dit : « Vous ne Me voyez pas, mais ça ne fait rien. Demandez-Moi tout ce que vous voudrez, Je vous l’accorderai. »

       Il est là dans le Sacrement de Son amour, qui soupire et intercède sans cesse auprès de Son Père pour les pécheurs.
    A quels outrages n’est-Il pas exposé pour rester au milieu de nous ?

       Il est là pour nous consoler ; aussi devons-nous Lui rendre visite souvent.
    Combien un petit quart d’heure que nous dérobons à nos occupations, à quelques inutilités, pour venir Le prier, Le visiter, Le consoler de toutes les injures qu’Il reçoit, Lui est agréable !
    Lorsqu’Il voit venir avec empressement les âmes pures, Il leur sourit. Elles viennent, avec cette simplicité qui Lui plaît tant, Lui demander pardon pour tous les pécheurs des insultes de tant d’ingrats…

       Tenez, mes enfants, quand vous vous éveillez dans la nuit, transportez-vous vite en esprit devant le tabernacle, et dites à Notre-Seigneur : « Mon Dieu, me voilà. Je viens Vous adorer, Vous louer, Vous bénir, Vous remercier, Vous aimer, Vous tenir compagnie avec les anges. »
    Dites les prières que vous savez et, si vous vous trouvez dans l’impossibilité de prier, cachez-vous derrière votre ange gardien, et chargez-le de prier à votre place.

       Quand vous entrez à l’église et que vous prenez de l’eau bénite, quand vous portez la main à votre front pour faire le signe de la Croix, regardez le tabernacle : Notre-Seigneur Jésus-Christ l’entrouvre au même moment pour vous bénir.

       Si nous avions les yeux des anges, en voyant Notre-Seigneur Jésus-Christ qui est ici présent sur cet autel, et qui nous regarde, comme nous L’aimerions !
    Nous ne voudrions plus nous en séparer ; nous voudrions toujours rester à Ses pieds : ce serait un avant-goût du Ciel ; tout le reste nous deviendrait insipide.
    Mais voilà ! C’est la foi qui manque. Nous sommes de pauvres aveugles ; nous avons un brouillard devant les yeux. La foi seule pourrait dissiper ce brouillard…
    Demandez-Lui donc qu’Il vous ouvre les yeux du coeur ; dites-Lui comme l’aveugle de Jéricho : « Seigneur, faites que je voie !… »

       Lorsque nous sommes devant le Saint-Sacrement, au lieu de regarder autour de nous, fermons nos yeux et ouvrons notre coeur : le Bon Dieu ouvrira le Sien.
    Nous irons à Lui, Il viendra à nous ; l’un pour demander, l’Autre pour recevoir : ce sera comme un souffle de l’un à l’Autre.
    Que de douceur ne trouvons-nous pas à nous oublier pour chercher Dieu !

       C’est comme dans les premiers temps que je me trouvais à Ars. 
    il y avait un homme qui ne passait jamais devant l’église sans y entrer : le matin quand il allait au travail, le soir quand il en revenait, il laissait à la porte sa pelle et sa pioche, et il restait longtemps en adoration devant le Saint-Sacrement.
    J’aimais bien ça !
    Je lui ai demandé ce qu’il disait à Notre-Seigneur pendant ces longues visites qu’il Lui faisait… Savez-vous ce qu’il m’a répondu ? « Monsieur le curé, je ne Lui dis rien. Je L’avise et Il m’avise : je Le regarde et Il me regarde ».
    Que c’est beau !… »

    Extrait des sermons de Saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars.

  • La Chambre des communes britannique a voté une loi qui permettrait même de tuer les enfants à la naissance

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    De Simon Caldwell sur le Catholic Herald :

    Les députés votent pour l'avortement jusqu'à et pendant la naissance

    17 juin 2025

    La Chambre des communes a voté en faveur de l’avortement jusqu’à et pendant la naissance.

    Un amendement visant à dépénaliser l'avortement a été adopté par 379 voix contre 137, soit une énorme majorité de 242 voix, au stade du rapport du projet de loi sur la criminalité et la police.

    Le projet de loi a été introduit principalement pour lutter contre la violence, en particulier contre les femmes, et pour mettre un terme au fléau des crimes au couteau, mais il a été modifié pour autoriser l'avortement pour quelque raison que ce soit et à n'importe quel moment de la grossesse.

    L'archevêque John Sherrington de Liverpool a ensuite déclaré que les évêques anglais et gallois étaient « profondément alarmés » par cette évolution.

    Il a déclaré : « Aujourd’hui, le Parlement a adopté un amendement au projet de loi sur la criminalité et la police qui dépénalise effectivement l’avortement en Angleterre et au Pays de Galles.

    Nous sommes profondément alarmés par cette décision. Notre inquiétude est née de notre compassion pour les mères et les enfants à naître.

    « La nouvelle clause 1 lève toute responsabilité pénale pour les femmes qui pratiquent leur avortement pour quelque raison que ce soit, à tout moment, y compris jusqu'à et pendant l'accouchement.

    « Cette décision réduit considérablement la protection des vies à naître et entraînera de graves préjudices pour les femmes enceintes.

    « Les femmes seront encore plus vulnérables à la manipulation, aux avortements contraints et forcés.

    « Ce changement juridique découragera également la consultation médicale et rendra plus probable le recours aux pilules abortives pour les avortements tardifs et dangereux à domicile.

     L'avortement est souvent choisi en raison des difficultés personnelles auxquelles une femme est confrontée, ainsi que du manque d'accompagnement et de soutien adéquats. L'adoption de la nouvelle clause 1 rendra les femmes plus seules, plus vulnérables et plus isolées.

    Cependant, nous ne pouvons pas perdre espoir. L'Église continue d'œuvrer sans relâche pour protéger la dignité de chaque vie.

    Nous n'abandonnerons pas les femmes enceintes et leurs enfants à naître dans leurs moments les plus vulnérables. Je remercie tous ceux, au sein et en dehors de l'Église, qui partagent cet engagement et continuent de servir les parents dans le besoin et leurs bébés.

    L'archevêque Sherrington a ajouté : « Continuons à prier et à confier la vie de ces femmes, de ces enfants, de leurs familles et de tous ceux qui les soutiennent à l'intercession maternelle de Notre-Dame, Mère de Dieu. »

    L'avortement est illégal en vertu de la loi de 1861 sur les infractions contre les personnes, mais autorisé si les critères définis par la loi de 1967 sur l'avortement sont remplis, comme une limite de temps supérieure de 24 semaines pour presque tous les avortements.

    Depuis le confinement de 2020, il est possible de se procurer des pilules pour provoquer un avortement à domicile dans les 10 premières semaines de grossesse.

    À l’heure actuelle, le taux d’avortement est le plus élevé jamais enregistré, avec 253 000 avortements pratiqués en Angleterre et au Pays de Galles l’année dernière et 19 000 en Écosse.

    L'abus de pilules pour provoquer des avortements très tardifs au cours de la grossesse a cependant donné lieu à un petit nombre de poursuites.

    Tonia Antoniazzi, députée travailliste de Gower, a présenté l'amendement visant à dépénaliser l'avortement afin que les femmes qui ont entrepris des grossesses tardives avec de telles pilules ne soient plus envoyées en prison.

    Elle a déclaré : « Assurons-nous qu’aucune femme désespérée ne soit plus jamais soumise à une enquête criminelle traumatisante au pire moment de sa vie. »

    Le Dr Caroline Johnson, députée conservatrice de Sleaford, n'a pas réussi à faire passer un amendement qui aurait rétabli les consultations en personne et mis fin au système de « pilules par courrier » qui a été utilisé de manière criminelle.

    Lord Alton de Liverpool, membre de la Chambre des communes et catholique, a déclaré : « Ce changement précipité aura de profondes implications sur la manière dont fonctionnera la loi en vigueur depuis longtemps dans ce pays.

    « Nous savons qu’il existe des risques potentiels réels pour la sécurité des femmes en particulier qui seront encouragées à recourir à l’avortement par elles-mêmes.

    « J’espère que mes collègues de la Chambre des Lords souhaiteront examiner ses dispositions de très près et les modifier si nécessaire pour les rendre plus sûres. »

    Catherine Robinson de Right to Life a déclaré : « Les députés pro-avortement ont détourné un projet de loi du gouvernement pour accélérer ce changement radical et sismique de nos lois sur l'avortement après seulement deux heures de débat.

    « Nous lutterons contre cet amendement à chaque étape de la procédure devant la Chambre des Lords.

    « L'amendement de Tonia Antoniazzi modifierait la loi de sorte qu'il ne serait plus illégal pour les femmes de pratiquer elles-mêmes leur avortement, quelle qu'en soit la raison et à tout moment jusqu'à et pendant l'accouchement, ce qui entraînerait probablement une augmentation significative du nombre de femmes pratiquant des avortements tardifs dangereux à domicile. »

    « Ce changement de loi mettrait probablement en danger la vie de beaucoup plus de femmes en raison des risques liés aux avortements tardifs auto-administrés et entraînerait également tragiquement l'arrêt de la vie d'un nombre accru de bébés viables bien au-delà de la limite de 24 semaines pour l'avortement et au-delà du moment où ils seraient capables de survivre hors de l'utérus. »

    Cette modification de la loi n'est pas soutenue par le grand public, ni par les femmes en particulier. Un sondage montre que 89 % de la population et 91 % des femmes sont d'accord pour que l'avortement sélectif soit explicitement interdit par la loi, et que seulement 1 % des femmes sont favorables à l'introduction de l'avortement jusqu'à la naissance.

    « Le lobby de l'avortement fait pression pour dépénaliser l'avortement afin de dissimuler les effets désastreux de son système irresponsable de pilules par correspondance, qui met en danger les femmes en supprimant l'obligation de consultations en personne pour vérifier de manière fiable l'âge gestationnel d'une femme et évaluer les risques pour la santé ou le risque de coercition avant que des pilules abortives puissent être prescrites. »

    Elle a ajouté : « La solution est claire. Nous devons de toute urgence rétablir les rendez-vous en personne.

    « Cette simple mesure de protection permettrait d'éviter que la vie des femmes ne soit mise en danger par des avortements tardifs auto-administrés, un danger qui serait exacerbé si l'avortement était « dépénalisé » jusqu'à la naissance. »

  • L'amour de Tolkien pour la messe et son impact sur l'écriture du Seigneur des anneaux

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    De Joseph Pearce sur le NCR :

    Pour Tolkien, la messe était le plus grand drame de la vie

    Un nouveau livre explore comment la foi catholique de JRR Tolkien – et en particulier la messe – a façonné ses histoires et soutenu son âme.

    Couverture du livre « The High Hallow : Tolkien's Liturgical Imagination »
    Couverture du livre « The High Hallow : Tolkien's Liturgical Imagination » (photo : Emmaus Road Publishing)

    Cela fait 10 ans qu'un prêtre italien a demandé que la cause de la canonisation de JRR Tolkien soit lancée.

    En 2015, le père Daniele Ercoli de Turin a demandé à l'archevêque Bernard Longley de Birmingham d'entamer le processus de canonisation. Deux ans plus tard, une messe spéciale a été célébrée à l'église d'Oxford, à laquelle Tolkien assistait quotidiennement. L'année suivante, une « conférence de canonisation » s'est tenue à Oxford afin de raviver l'intérêt pour les appels à l'Église en faveur de la cause du grand écrivain.

    Depuis lors, peu de choses semblent avoir revigoré la cause. Aujourd'hui, un livre récemment publié attire l'attention sur la sainteté personnelle de Tolkien et sa pratique fervente de la foi.

    The High Hallow: Tolkien's Liturgical Imagination de Ben Reinhard se concentre sur l'amour de Tolkien pour la messe et son impact sur l'écriture du Seigneur des anneaux.

    « Le Seigneur des Anneaux est bien sûr une œuvre fondamentalement religieuse et catholique », insistait Tolkien. Le Dr Reinhard nous rappelle que le mot « fondamentalement » dérive du latin fundamentum , qui signifie « fondement » ou « fondamental ». Autrement dit, Tolkien affirme que sa foi catholique est le fondement même de son œuvre. Cela n'a rien de surprenant, car c'était le fondement même de sa vie.

    Lorsque l'ami de Tolkien, le père Robert Murray, prêtre jésuite, remarqua des similitudes entre Galadriel et la Sainte Vierge Marie, Tolkien fut prompt à lui donner raison. « Je comprends parfaitement ce que vous voulez dire… par votre référence à Notre-Dame, sur laquelle se fonde toute ma perception personnelle de la beauté, tant dans sa majesté que dans sa simplicité. »

    Dans une lettre à son fils, il l'exhortait à toujours demeurer fervent dans la pratique de la foi, à fréquenter les sacrements, notamment la confession, et à prier avec ferveur et fréquence. « Prie debout, en voiture, dans les moments d'ennui. » Quant à la vie de prière de Tolkien, il la décrit avec vivacité dans la même lettre :

    Si vous ne le faites pas déjà, prenez l'habitude de réciter les louanges. Je les utilise beaucoup (en latin) : le Gloria Patri, le Gloria in Excelsis, le Laudate Dominum ; le Laudate Pueri Dominum (que j'affectionne particulièrement), un psaume du dimanche ; et le Magnificat ; ainsi que les Litanies de Lorette (avec la prière « Sub tuum praesidium »). Si vous les connaissez par cœur, vous n'aurez jamais besoin de paroles de joie. C'est aussi une bonne et admirable chose de connaître par cœur le canon de la messe, car vous pourrez le réciter dans votre cœur si jamais une circonstance difficile vous empêche d'entendre la messe.

    Cette expression sincère de la vie de prière joyeuse de Tolkien trouve une expression fondamentale dans son œuvre. « La vie et l'imagination de Tolkien étaient profondément ancrées dans la liturgie », écrit le Dr Reinhard. « Ses joies et ses peines, son art et son imagination – en fait, toute activité humaine – pouvaient être ancrés et interprétés par la prière de l'Église. »

    Lors d’une tournée en Italie avec sa fille, Tolkien eut le sentiment irrésistible d’être arrivé au « cœur de la chrétienté » : « J’ai ressenti une curieuse lueur de vie endormie et de charité — en particulier dans les chapelles du Saint-Sacrement. »

    L'illustration la plus touchante et la plus touchante de l'amour de Tolkien pour la liturgie et pour les enfants nous est peut-être donnée par un ami qui avait assisté à la messe avec lui. Sur le banc devant eux se trouvaient deux ou trois enfants qui peinaient à suivre la messe dans leur missel illustré. Remarquant leur difficulté, Tolkien se pencha en avant pour les guider.

    Lorsque son ami quitta l'église après la messe, il remarqua que Tolkien n'était pas avec lui. De retour à l'église, il le trouva agenouillé devant l'autel de la Vierge avec les jeunes enfants et leur mère, discutant joyeusement et, je crois, racontant des histoires sur Notre-Dame. Alors que la famille quittait l'église, l'ami de Tolkien entendit l'un des enfants demander : « Maman, on peut toujours aller à l'église avec ce gentil monsieur ? »

    Quant à l’amour de Tolkien pour la messe, il est illustré dans les mots qu’il a écrits à son fils, illustrant comment l’Eucharistie était au centre même de sa vie :

    Français De l'obscurité de ma vie, si frustrée, je mets devant vous la seule grande chose à aimer sur terre : le Saint Sacrement. … Vous y trouverez la romance, la gloire, l'honneur, la fidélité et le vrai chemin de tous vos amours sur terre, et plus que cela : la mort : par le paradoxe divin, celle qui met fin à la vie et exige l'abandon de tout, et pourtant par le goût (ou l'avant-goût) de laquelle seule ce que vous recherchez dans vos relations terrestres (amour, fidélité, joie) peut être maintenu, ou prendre ce teint de réalité, d'endurance éternelle, que le cœur de chaque homme désire.

    Avec ces paroles de foi brûlante et l’amour de Notre Seigneur résonnant dans nos cœurs, comme elles ont évidemment toujours résonné dans le cœur de Tolkien, nous pouvons en effet espérer et prier pour que la cause de sa canonisation soit ravivée.

  • Fête-Dieu - Liège - autour du jeudi 19 juin 2025

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    Festivités populaires de la Fête-Dieu 2025

    779ème édition de la Fête-Dieu à Liège autour du jeudi 19 juin

    Probablement la plus ancienne fête liégeoise célébrée sans interruption.

    A l'invitation de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, nous célébrerons la 779ème Fête-Dieu, du 15 au 24 juin 2025. Pendant cette semaine, plus de 25 événements et célébrations seront proposés :
    expositions, concerts, eucharisties, conférences, rencontres, prières.

    En particulier la traditionnelle et 779ème célébration annuelle de la Fête-Dieu le jeudi 19 juin en la
    basilique Saint-Martin à 19h. L’eucharistie solennelle sera présidée par Mgr Jean-Pierre Delville. Elle sera suivie de la procession des peuples du monde vers la cathédrale Saint-Paul au son des trompes de chasse.

    Elle marquera des pauses à la collégiale Sainte-Croix, Place Saint-Lambert, l’Opéra, la Vierge de Del’Cour en Vinâve d’ile. A l’arrivée à la cathédrale Saint-Paul vers 21h00, une grande soirée aura lieu : la NightFever avec 1.000 bougies pour la paix.

    De nombreuses activités culturelles sont proposées, en particulier
    • exposition internationale sur les miracles eucharistiques conçue par le - bientôt- saint Carlo Acutis en 4 haut-lieux de Liège: Cathédrale Saint-Paul, Sanctuaire de Sainte-Julienne, Basilique Saint-Martin et église Saint-Nicolas,
    • exposition sur l'Eucharistie dans l'enfer des camps de déportations à l'église du Saint-Sacrement
    • grand ciné-débat le mardi 24 juin autour du film "Bonhoeffer, l'espion de Dieu" tourné en partie à Liège sur le thème : jusqu'où aller dans la résistance aux totalitarismes ?

    Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège dit : « Je me réjouis de l’intérêt croissant de tant de liégeois et d’ailleurs pour ce trésor patrimonial immatériel et spirituel de notre cité. Sous l’impulsion de femmes mystiques et engagées socialement, en particulier sainte Julienne de Cornillon, la Fête-Dieu a été créée en 1246 à Liège par mon prédécesseur. Il s’agit d’une des plus anciennes fêtes liégeoises. Etendue mondialement dès 1264, elle est fériée dans de nombreux pays. Elle est célébrée dans tous les diocèses du monde sous le nom de Fête du Saint Sacrement du corps et du sang du Christ. Le pape Léon XIV lui-même mène la procession à Rome. »

    Jacques Galloy, membre du comité organisateur, explique « A Liège, une semaine de festivités est organisée, sur les deux rives de la ville et dans la région dont Banneux et Tancrémont. En 2024, plus de 2.000 personnes ont participé, tous âges confondus. »

    L'abbé Jean-Pierre Pire, Doyen de Liège dit : « Cette semaine est également l’occasion de prendre le temps de s’arrêter pour prier pour la paix dont le monde a actuellement tant besoin. De nombreux lieux seront ouverts et des temps de prière, libres ou animés, sont proposés. Le jeudi 19 juin, après l’Eucharistie solennelle à St-Martin et la procession de la Fête-Dieu, nous invitons les liégeoises et les liégeois à venir déposer une bougie pour la paix à la cathédrale entre 21h et minuit ».

    cliquer sur l'image pour agrandir

    https://liegefetedieu.be/

  • Parcours d’été 2025 : “En vacances avec Dieu”

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    De Claves.org :

    Parcours d’été 2025 : “En vacances avec Dieu”

    Voici l’été, bientôt les vacances…

    Que vous soyez au travail, chez vous ou ailleurs, seul, entre amis ou en famille, cet été ne doit pas être vécu sans Dieu. 

    Qui parmi nous ne s’est pas déjà confessé d’avoir oublié Dieu et la prière pendant les vacances ? Cette fois-ci vous ne laisserez pas passer ce temps important sans demeurer en présence de Dieu, pour que la détente soit vraie et fructueuse ! 

    Chaque jour, avec notre parcours spirituel “En vacances avec Dieu”, sur Hozana, vous retrouverez 2 à 4 minutes d’exhortation, de formation et d’invitation à la prière par un prêtre de Claves (en audio ou par écrit), complétés par un texte de méditation.

    Chaque jour, vous trouverez encore des propositions de lectures, de podcasts et d’articles pour aller plus loin. 

    Quand ? Du 29 juin au 31 août. 

    Où ? Sur le site ou l’application d’Hozana.

    Comment faire ? Inscrivez-vous vite : c’est par ici

    Au programme de votre parcours : 

    • 1ère semaine : les prophéties de l’Ancien Testament accomplies dans la vie du Christ,
    • 2ème semaine : à l’école des vertus, 
    • 3ème semaine : les miracles eucharistiques, 
    • 4ème semaine : les péchés capitaux, 
    • 5ème semaine : le miracle de l’Eglise, 
    • 6ème semaine : les béatitudes, 
    • 7ème semaine : les preuves de Dieu, 
    • 8ème semaine : les apparitions mariales, 
    • 9ème semaine : les sept demandes du Notre-Père.
  • D'après le cardinal Burke, la corruption doctrinale et morale est « directement liée » aux abus de la liturgie

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    D'Edward Pentin sur le NCR :

    Cardinal Burke : La corruption doctrinale et morale est « directement liée » aux abus de la liturgie

    Rappelant les avertissements des papes et des saints, le cardinal Burke a déclaré que la négligence du droit et de la tradition liturgiques a ouvert la voie à une confusion généralisée sur la foi et la morale.

    LONDRES — Le cardinal Raymond Burke a appelé le pape Léon XIV à lever les restrictions sur la liturgie d'avant 1970, soulignant que le respect de la tradition liturgique est essentiel à la mission de l'Église catholique et que la corruption doctrinale et morale se manifeste par des « divisions et des factions » qui conduisent à des abus liturgiques. 

    S'exprimant par liaison vidéo lors d'une conférence à Londres célébrant les 60 ans de la Société de la messe latine d'Angleterre et du Pays de Galles, le cardinal Burke a rappelé que la difficulté la plus grave à laquelle saint Paul était confronté dans l'Église primitive de Corinthe était « l'abus qui s'était introduit dans la célébration de la Très Sainte Eucharistie » et qu'il était « directement lié aux divisions doctrinales et morales entre les membres de la communauté ».  

    L’histoire de l’Église, a-t-il dit, montre que « la corruption doctrinale et morale dans l’Église se manifeste dans la falsification du culte divin », ajoutant que « là où la vérité de la doctrine et la bonté des mœurs ne sont pas respectées, la beauté du culte ne l’est pas non plus ».  

    La solution, a-t-il dit, est un respect renouvelé de la Tradition et des lois régissant la liturgie sacrée. 

    Le cardinal américain a également déclaré à la conférence qu'il avait déjà demandé au pape Léon XIV de lever les restrictions sur la messe traditionnelle en latin « dès que cela sera raisonnablement possible » dans l'espoir que la situation soit rétablie comme elle l'était pendant le pontificat de Benoît XVI.  

    Au début de son discours, le cardinal Burke a cité Prosper d'Aquitaine, Père de l'Église du Ve siècle, qui a déclaré : « La loi de la prière postule la loi de la foi. » Le cardinal a ajouté que la liturgie sacrée est « l'expression la plus élevée de notre vie en Christ et, par conséquent, le véritable culte ne peut que refléter la vraie foi. »  

    La liturgie sacrée est le « plus grand trésor » de l’Église et elle est irremplaçable, a-t-il poursuivi, ajoutant que « le désordre et la corruption » au sein de la foi et de sa pratique ne pourront pas résister à la « vérité, à la beauté et à la bonté contenues dans le culte de Dieu « en esprit et en vérité » ».  

    Respect de la tradition 

    Il a également souligné que le culte divin n’a pas été établi par l’homme mais par Notre Seigneur lui-même, et que la fidélité à la Tradition – telle qu’elle a été transmise depuis l’époque des apôtres – est donc primordiale.  

    « Le respect de la Tradition n’est rien de moins que le respect du ius divinum » (du droit divin), a-t-il dit, et est essentiel pour « la relation juste et équitable entre Dieu et sa création », en particulier l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. 

    Mais il a noté une « focalisation exagérée sur l’aspect humain de la liturgie sacrée » dans la période postconciliaire des 60 dernières années, ce qui, selon lui, conduit à une diminution de l’importance accordée à la rencontre avec Dieu à travers les signes sacramentels et à une négligence de « la juste relation de l’homme avec Dieu ».  

    Le cardinal a blâmé l'antinomisme — la croyance selon laquelle il n'y a aucune obligation d'observer la loi morale — qui s'est répandu depuis les années 1960 et a donné naissance à « l'antinomisme liturgique » qu'il a qualifié de manifestation « la plus hideuse ». 

    Il a rappelé à l'auditoire que le « premier objectif » des Dix Commandements est le culte divin et que le principe fondamental du ius divinum est « le droit de Dieu à recevoir l'adoration de l'homme selon ses ordres ». Si l'adoration offerte à Dieu « en esprit et en vérité », qu'il a qualifiée de « don de Dieu à l'homme », n'est pas honorée, alors la loi de Dieu est « corrompue à des fins humaines », a-t-il déclaré. « Ce n'est qu'en observant et en honorant le droit de Dieu à être connu, adoré et servi selon ses ordres que l'homme trouve son bonheur. »

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  • Le pape Léon, mathématicien : les catholiques férus de mathématiques considèrent le pape comme l'un des leurs

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    De sur le NCR :

    Le pape Léon, mathématicien : les catholiques férus de mathématiques considèrent le pape comme l'un des leurs

    Le Saint-Père est considéré comme le premier diplômé en mathématiques à devenir pape – et les passionnés de mathématiques disent qu'il était temps.

    « Le premier pape américain » n'est pas la première chose qui est venue à l'esprit du mathématicien Martin Nowak lorsque l'ancien cardinal Robert Prevost est apparu sur le balcon surplombant la place Saint-Pierre le mois dernier.

    Au lieu de cela, il s'est concentré sur le nouveau nom du pape.

    « Léo » comporte trois lettres. Son numéro de règne – XIV, ou 14 – vient ensuite. Mettez-les ensemble et qu'obtenez-vous ?

    3 … 1 … 4 — 3.14.

    « C'est donc le pape Pi. Cette pensée m'est venue immédiatement à l'esprit : on peut le considérer comme le pape Pi », a déclaré Nowak, professeur de mathématiques et de biologie à l'université Harvard et catholique, au Register.

    Pi — le rapport entre la circonférence d'un cercle et son diamètre — est un nombre infini et l'un des nombreux concepts que Bob Prevost, comme on l'appelait avant d'entrer dans la vie religieuse, a probablement étudié en tant que spécialiste des mathématiques à l'Université Villanova de 1973 à 1977.

    Une recherche non exhaustive effectuée par le Register a révélé qu'avant l'élection de Léon XIV le 8 mai, aucun pape n'avait étudié les mathématiques comme matière principale avant de devenir évêque de Rome, un siège historiquement dominé par les étudiants en théologie, philosophie et droit canonique. (Le pape Léon XIV est également canoniste, mais il a étudié ce domaine plusieurs années après ses études universitaires.)

    Cela signifie que les mathématiciens catholiques vivent une période faste.

    « Je ne suis pas surpris que le pape ait étudié les mathématiques, car je suis convaincu que Dieu est un mathématicien », a déclaré Nowak, auteur des livres Beyond (2024) et Within (2025) dont la thèse de doctorat était intitulée « Stratégies stochastiques dans le dilemme du prisonnier ».

    « Il est tout à fait logique que son pasteur sur Terre soit un étudiant en mathématiques », a-t-il déclaré.

    Adolescent, Prevost fréquenta un lycée au séminaire augustinien. Lorsqu'il entra à Villanova, une université augustinienne, il savait qu'il voulait rejoindre les Augustins après ses études et devenir prêtre, ce qu'il fit.

    Alors pourquoi s’est-il spécialisé en mathématiques ?

    Pour les mathématiciens, la meilleure question est : pourquoi ne l’ aurait- il pas fait ?

    « Souvent, le genre de personne qui veut devenir prêtre est le genre de personne qui voit l’ordre, la beauté, la vérité et les transcendances de la nature dans le monde, et les gens qui voient ces choses sont naturellement attirés par les mathématiques », a déclaré Brad Jolly, qui s’est spécialisé en mathématiques à l’Université du Michigan et a travaillé pendant 29 ans dans l’industrie des tests et mesures électroniques, aidant les fabricants de dispositifs médicaux.

    Jolly, originaire de Longmont, dans le Colorado, converti au catholicisme, ne se contente pas de s'intéresser aux mathématiques. Il collectionne environ 500 manuels de mathématiques du monde entier et a inventé une douzaine d'énigmes mathématiques. Il a également développé des activités mathématiques pour les élèves d'écoles catholiques en Ouganda, comme l'a décrit Catholic News Agency en avril 2022. Il prévoit de présenter son approche d'enseignement des mathématiques d'inspiration catholique, intitulée « Uncommon Cor » (un jeu de mots entre le latin « cœur » et un système de normes éducatives appelé « Common Core »), lors de la conférence nationale de l'Institute for Catholic Liberal Education à Lincoln, dans le Nebraska, en juillet.

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  • Les termes « femme » et « sexe » se réfèrent à une femme biologique et à un sexe biologique et non au genre

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    Via didoc.be, une opinion publiée dans « La Libre Belgique » (12-6-25) :

    Qu’est-ce qu’une femme ?

    Après 7 ans de joutes judiciaires, la Cour suprême du Royaume-Uni a tranché, le 16 avril dernier, à l’unanimité  : les termes « femme » et « sexe » se réfèrent à une femme biologique et à un sexe biologique et non au genre. Une opinion publiée dans « La Libre Belgique » (12-6-25).

    La Libre Belgique a publié récemment un article et une opinion sur le décès d’un homme dont la photo était celle d’une femme. Les textes soulignaient les qualités et le courage de cette personne. Mon propos ici ne se réfère pas aux valeurs ou qualités de cette personne, mais au fait que les textes mentionnaient que cette personne avait changé de sexe. Cette affirmation de changement de sexe est inexacte et nécessite, à mon avis, une rectification. Lorsque quelqu’un se manifeste sous les traits d’un sexe qui n’est pas celui de sa naissance (1), ce qui change est l’apparence et non le sexe. Un homme revêtant l’apparence d’une femme reste un homme portant dans ses cellules un chromosome sexuel X et un chromosome sexuel Y. Dans son corps il y a une prostate et non un utérus.

    Intervention chirurgicale et injections d’hormones

    On pourrait dire d’un homme se sentant femme et souhaitant se montrer différent de son sexe de naissance qu’il change d’apparence, mais non que son sexe ait changé. Si d’aventure cet homme, pour se nier en tant qu’homme, subit une orchidectomie bilatérale (ablation des testicules), alors on serait en présence d’un homme castré, mais non pas d’une femme. Et même si l’injection d’hormones féminines venait se joindre à ce dispositif, on ne pourrait toujours pas parler d’une femme. En tout état de cause tout cela viendrait parfaire un changement d’aspect extérieur.

    Que cela corresponde à une auto-perception d’une erreur dans le sexe de naissance, à un désir de devenir femme, à un désir de ne plus être un homme, ou bien à un souhait de démontrer (ou confirmer) qu’on est capable de manipuler son propre corps selon ses désirs, ou à toute autre raison, cela reste dans le domaine de l’apparence, que ce soit un déguisement simple ou appuyé par une orchidectomie ou l’injection d’hormones féminines que son corps est incapable de produire quelle que soit l’image que renvoie le miroir. Mais il ne s’agira jamais d’un changement de sexe.

    À supposer que des chirurgies reconstructrices complexes et mutilantes aient privé un homme de son pénis et de ses testicules et qu’il ait bénéficié d’une vaginoplastie et d’une mammoplastie, de toute façon cet homme ne serait pas devenu une femme. Un cancer de prostate pourrait l’atteindre, il ne serait jamais capable d’enfanter, et à un âge mûr il ne serait pas en ménopause. Comme on ne change de couleur de peau, comme on ne change de mémoire, on ne change pas de sexe. On se déguise plus ou moins bien. L’illusion de toute puissance, de faire du sexe de son corps un résultat de sa volonté sans retenue reste une illusion qui permet éventuellement de tromper les autres, ou de se tromper soi-même en toute bonne foi. Comme un acteur qui s’incarne dans son personnage en revêtant son costume, une apparence de femme peut aider un homme à s’incarner en femme, à se sentir femme, mais pas à devenir une femme.

    On peut se poser la question de savoir si ce qui compte pour la personne est le sentiment intime, le comportement, l’apparence ou une combinaison de ces facteurs et d’autres encore. En tout état de cause, si un homme transformé visuellement en femme croit vraiment qu’il est devenu femme, qu’il est une femme, je dois conclure qu’il est victime consentante d’une mystification. Cela peut éventuellement le faire sentir mieux dans sa peau, résoudre un conflit intérieur, mais n’aura pas changé son sexe.

    Mon propos ne revêt aucune portée morale

    C’est, à mon avis, le sens de la récente décision de la Cour suprême du Royaume Uni qui a souligné que le sexe reste défini par la biologie. Un homme avec l’apparence d’une femme aura droit au respect de sa personne et de son choix de vie, mais ne pourra pas imposer à la société d’utiliser une toilette réservée aux femmes, ou d’être emprisonné dans une prison pour femmes, ou d’être admis dans un service hospitalier réservé aux femmes.

    Mon propos ne revêt aucune portée morale. Je n’émets pas de critique sur le fait  ; je voudrais juste éviter la confusion entre l’apparence, qui peut être modifiée, et le sexe qui reste, lui, ce qu’il est.

    Daniel Rodenstein est professeur émérite de la Faculté de Médecine de l’Université Catholique de Louvain. Source : https ://www.lalibre.be/debats/opinions/2025/06/12/la-cour-supreme-britannique-a-tranche-la-definition-legale-dune-femme-repose-sur-le-sexe-biologique-et-non-sur-le-genre-face-a-face-ZTWGMOF7NVCMPETVEYRR5K2OOQ/

    (1) Je me réfère à la très grande majorité d’enfants nés avec des caractéristiques sexuelles bien définies. Ces propos ne s’appliquent pas aux enfants dont le sexe n’apparaît pas clairement défini à la naissance, qui correspondent à environ 0,02 % des naissances (voir Flück CE, Güran T  : Ambiguous genitalia in the newborn. In Feingold RK, Ahmed SF et al. Editors ; Endotext, South Dartmouth (MA) ; 2023)

  • La préfète Brambilla lance sa première initiative contre les abbayes traditionnelles

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    Lu sur InfoVaticana :

    La préfète Brambilla lance sa première initiative contre les abbayes traditionnelles

    Le préfet Brambilla ordonne la visite à Heiligenkreuz alors que les moines cisterciens processent dans l’abbaye

    Heiligenkreuz, premier objectif de la nouvelle équipe à la tête du Dicastère pour la vie consacrée

    Le média Silere non possum lance un avertissement clair : l’interdiction des monastères traditionnels a commencé. Dans une publication récente, les médias révèlent que le Dicastère pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique a ordonné une visite apostolique à l’abbaye historique cistercienne de Heiligenkreuz, en Autriche, l’une des communautés monastiques les plus florissantes d’Europe.

    La décision porte la signature de la nouvelle équipe qui dirige le dicastère : sœur Simona Brambilla, nommée préfète en janvier, et sœur Tiziana Merletti, secrétaire depuis mai. Les deux religieux, formés dans un climat idéologique clairement progressiste, semblent prêts à agir fermement contre les communautés qui ne se conforment pas à leur façon de comprendre la vie religieuse.

    Des monastères traditionnels florissants à l’honneur

    Heiligenkreuz, une abbaye qui allie fidélité à la tradition, riche liturgie et vie communautaire dynamique, a réussi quelque chose que beaucoup d’autres n’ont pas réussi : attirer de nombreuses vocations. Et ce n’est pas un cas isolé. Au sein des différents ordres monastiques, il y a une tendance croissante : de nombreuses abbayes, jouissant de l’autonomie juridique reconnue par le droit canonique, choisissent de vivre leur charisme plus fidèlement à leurs règles fondamentales, c’est-à-dire avec une interprétation plus traditionnelle. Cette ferveur renouvelée non seulement attire des vocations, mais dans de nombreux cas, elle revitalise la vie spirituelle de ceux qui les entourent.

    Mais ce succès semble avoir suscité des appréhensions dans les secteurs ecclésiastiques peu disposés à laisser place à des modèles alternatifs à un progressisme encore dominant. Cette visite apostolique ne répondrait pas à de véritables problèmes internes, mais serait une action motivée par des critères idéologiques et des pressions internes au sein de l’ordre cistercien lui-même, dirigé par l’abbé général Mauro Giuseppe Lepori.

    Une stratégie d’attrition contre ce qui fonctionne

    Lepori, identifié à une ligne plus adaptée aux temps nouveaux et proche du mouvement Communion et Libération, aurait ciblé Heiligenkreuz et d’autres abbayes similaires pour ne pas avoir suivi ses orientations. Loin de la neutralité qui devrait caractériser sa fonction, elle a promu un processus de contrôle qui, plutôt que de rechercher le bien des communautés, semble viser à punir leur succès.

    Derrière beaucoup de ces visites apostoliques, il n’y a guère plus que des rumeurs, des critiques non fondées ou des rapports anonymes. La formule est simple : lorsqu’une communauté traditionnelle se développe, quelqu’un – soit par idéologie, soit par jalousie personnelle – lance des accusations plus ou moins voilées. C’est suffisant pour ouvrir un processus qui peut aboutir à une intervention extérieure ou même à la destitution de l’abbé légitimement élu.

    Ce qui se passe à Heiligenkreuz est le symptôme de quelque chose de plus large : un climat d’hostilité institutionnelle à l’égard des formes traditionnelles de vie religieuse, surtout lorsqu’elles prospèrent. Et la visite apostolique n’est pas une exception, mais un premier pas visible dans une politique qui pourrait s’intensifier dans les mois à venir.

    Si l’on punit l’épanouissement des monastères fidèles à la Règle et à la tradition, quel genre de renouveau est destiné à la vie consacrée ? La question reste ouverte, tandis qu’en Autriche une communauté de prière attend l’arrivée des provinciaux envoyés de Rome.

  • "Traditionis custodes" : le Pape peut-il se satisfaire d'une position attentiste ?

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    D'Ed. Condon sur The Pillar :

    Le pape Léon peut-il se permettre de rester attentiste concernant « Traditionis custodes » ?

    Les tensions émergentes autour de Traditionis custodes semblent parfois exacerber les problèmes qu’elle est censée résoudre.

    De nouvelles restrictions sur la célébration des formes ordinaires et extraordinaires de la liturgie entreront en vigueur dans l'archidiocèse de Détroit à partir du 1er juillet, a décrété l'archevêque Edward Weisenburger.

    Les nouvelles normes, qui incluent la restriction de la célébration de la messe traditionnelle latine à quatre sites régionaux désignés et à une paroisse personnelle, ainsi que l'interdiction de la célébration de la messe ad orientem dans la forme ordinaire, doivent mettre en œuvre pleinement les dispositions du motu proprio Traditionis custodes du pape François de 2021 .

    Les normes de Détroit suivent des mesures similaires qui ont été annoncées dans le diocèse de Charlotte plus tôt ce mois-ci, mais qui ont ensuite été reportées jusqu'en octobre par l'évêque Michael Martin.

    Comme dans le cas de Charlotte, l'annonce de l'archevêque Weisenburger - faite par décret canonique et accompagnée d'une lettre aux catholiques locaux le 13 juin - a généré une résistance considérable de la part des catholiques, tant localement qu'en ligne, qui sont favorables à la forme extraordinaire de la liturgie.

    Rorate Caeli, le site traditionaliste qui a été le premier à rapporter l'annonce , a accusé l'archevêque de « prendre manifestement plaisir à être un cruel exécuteur anti-liturgique », tout en notant que l'archevêque aurait pu demander au Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements une prolongation de la période accordée pour la mise en œuvre complète de Traditionis custodes .

    Plusieurs diocèses, dont celui de Charlotte, ont été autorisés à poursuivre leurs activités avec des dispositions transitoires jusqu’en octobre de cette année .

    Les annonces faites à Détroit et à Charlotte mettent en lumière la controverse en cours sur la mise en œuvre de Traditionis custodes près de quatre ans après sa promulgation, et les espoirs croissants parmi les communautés TLM que le pape Léon XIV puisse revoir ses dispositions.

    Mais alors que les attentes d’une intervention papale augmentent, le pape lui-même n’a donné aucune indication publique sur ses projets de réexaminer la question, ni sur le délai dans lequel il pourrait choisir de le faire.

    Entre-temps, la mise en œuvre continue de Traditionis custodes continue de susciter des réactions négatives dans certains diocèses et peut même créer et exacerber certains des défis pastoraux qu’elle était censée résoudre.

    Alors, quelles sont les options dont dispose le pape Léon XIV face à cette question, et dans quelle mesure doit-il agir d’urgence ?

    La lettre, le décret et les normes qui l'accompagnent de l'archevêque Weisenburger, initialement accessibles au public mais ensuite restreints sur le site Web de l'archidiocèse ce week-end, montrent clairement que l'archevêque cherche à suivre la « direction » du motu proprio du pape François et les instructions ultérieures émises par le Dicastère pour le culte divin.

    « Il y a deux biens qui doivent converger à mesure que nous avançons », a écrit l'archevêque, « le soin pastoral de ces fidèles ainsi que la fidélité à l'appel du Saint-Père pour que la forme ordinaire de la messe devienne « l'expression unique de la lex orandi du rite romain ».

    « L'unité de notre foi catholique ne doit pas être affaiblie par la diversité. De même, la fidélité au Christ n'est possible que si nous restons fidèles à l'Église, sous la conduite de notre pape et de l'évêque local », a conclu Weisenburger.

    Les critiques de la décision de l'archevêque de poursuivre la mise en œuvre de Traditionis custodes dans l'archidiocèse soutiennent que le « leadership de notre pape » sur la question n'a pas encore été démontré et, à l'instar d'exemples similaires dans d'autres diocèses, ont appelé à une pause effective jusqu'à ce que le pape Léon indique ce qu'il pourrait choisir de dire ou de faire sur le sujet, le cas échéant.

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  • Mgr Gänswein évoque une nouvelle atmosphère à Rome sous le pape Léon XIV.

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    Lu sur le Tagespost :

    Gänswein : Nouvelle atmosphère à Rome sous le pape Léon XIV.

    Dans une interview accordée à EWTN, l'archevêque parle de ses rencontres avec le nouveau pontife et de sa réconciliation avec François, ainsi que de son rôle diplomatique dans les pays baltes.

    16 juin 2025

    L'archevêque Georg Gänswein a fait le point sur son travail en tant que nonce apostolique dans les États baltes et a commenté les changements survenus au Vatican depuis l'entrée en fonction du pape Léon XIV .

    S'adressant vendredi à la chaîne catholique EWTN, Gänswein a expliqué qu'une nouvelle ambiance était déjà palpable lors de la réunion des nonces internationaux à Rome : « L'atmosphère est à la fois paisible et accueillante. » D'autres participants ont confirmé cette impression. Le nouveau pape, a poursuivi Gänswein, a laissé une impression positive par son attitude : « La première impression a été surprenante et très positive. Non seulement parce qu'il portait à nouveau l'étole et la mozzetta, mais aussi par sa présentation. »

    Une réconciliation complète

    Un autre sujet de discussion a porté sur la relation de Gänswein avec le pape François. Il a contredit la description médiatique d'une rupture : « Il y avait certaines difficultés, certaines tensions, mais elles étaient déjà résolues en janvier 2024. » Sa nomination comme nonce en juin 2024 et une première audience en novembre suivant ont approfondi la réconciliation. « J'ai également pu prier pour le pape François sur sa tombe. Et cela a parachevé la réconciliation », a déclaré l'archevêque.

    Cet homme de 68 ans décrit son rôle diplomatique comme étant double : d’une part, il représente le Saint-Siège auprès du gouvernement, et d’autre part, le pape auprès des Églises locales. Un bon diplomate du Vatican exige non seulement de la retenue, de l’observation et une grande ouverture d’esprit, mais aussi « ne parle pas beaucoup en public ». L’Église catholique exerce une forte influence dans les États baltes, même où elle est numériquement minoritaire.

    « Cela ne me dérange en aucune façon. »

    Interrogé sur la guerre en Ukraine, Gänswein a souligné la proximité des événements : « Il y a une présence de guerre. » L’Église, a-t-il déclaré, peut apporter de l’espoir par sa présence, non seulement aux catholiques, mais aussi aux autres. Concernant l’œcuménisme, il a déclaré : « Un œcuménisme sain est possible avec les communautés issues de la Réforme; avec les Églises orthodoxes, c’est très, très difficile actuellement. »

    Malgré son nouveau rôle diplomatique, l'héritage du pape Benoît XVI demeure au cœur de l'action de Gänswein : « Nous ne devons pas laisser ce grand don se perdre. » Il ne considère pas comme un fardeau le fait d'être associé à Benoît XVI toute sa vie : « Cela ne me gêne en rien. » DT/ jna

  • C'est le 350e anniversaire de la Grande Apparition du Sacré-Cœur

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    De sur le NCR :

    C'est le 350e anniversaire de la Grande Apparition du Sacré-Cœur

    COMMENTAIRE : Alors que la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus atteint une étape importante, les paroles du Christ restent un défi : rendre amour pour amour et consoler son cœur dans la Sainte Eucharistie.

    Les fidèles du Sacré-Cœur de Jésus attendaient ce 16 juin avec impatience depuis longtemps.

    C'est parce que c'est le 350e anniversaire de la plus significative des apparitions de Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque, au cours de laquelle il lui a révélé les mystères de son cœur et a demandé l'inauguration de ce qui deviendrait la solennité du Sacré-Cœur de Jésus.

    Cela se passa le 16 juin 1675. Sainte Marguerite-Marie priait près de Jésus eucharistique dans le tabernacle du monastère des Visitandines de Paray-le-Monial, en France. Jésus — elle le raconta plus tard à la demande de saint Claude la Colombière, son directeur spirituel — lui apparut au-dessus de l'autel, lui désigna son cœur et lui dit :

    Voici le cœur qui a tant aimé les hommes qu'il n'a rien épargné, allant jusqu'à s'épuiser et se consumer pour témoigner de son amour. En reconnaissance, je ne reçois de la plupart des hommes que de l'ingratitude, par leur irrévérence et leur sacrilège, par leur froideur et le mépris qu'ils ont pour moi dans ce Sacrement d'Amour. Mais ce qui m'est encore plus douloureux, c'est que des cœurs qui me sont consacrés me traitent ainsi.
    Je demande donc que le vendredi suivant l'octave de la Fête-Dieu soit consacré à une fête spéciale pour honorer mon cœur, en communiant ce jour-là et en lui rendant réparation par un acte solennel, afin de réparer les outrages qu'il a subis pendant son exposition sur les autels. Je vous promets que mon cœur s'ouvrira pour répandre abondamment l'influence de son amour divin sur ceux qui l'honoreront ou le feront honorer de cette manière.

    Il y a beaucoup à développer.

    Ce que Jésus révéla à la jeune religieuse de la Visitation marquait l'aboutissement de siècles de dévotion au Fils éternel de Dieu, qui avait assumé notre humanité et nous avait aimés d'un feu à la fois divin et humain. Au fil des siècles, cette dévotion s'était d'abord concentrée sur la vénération des cinq plaies sacrées de Jésus, révélant à la fois son humanité et l'étendue de son amour pour nous. La dévotion s'est finalement concentrée sur son côté transpercé, par lequel, au Calvaire, la lance du centurion avait transpercé le cœur de Jésus et par lequel coulaient le sang et l'eau.

    Le 27 décembre 1673, Jésus apparut à sainte Marguerite-Marie et lui demanda de poser sa tête sur son cœur, comme saint Jean l'avait fait lors de la Dernière Cène. Il révéla qu'il ne pouvait plus contenir le feu de son amour pour elle et pour l'humanité, et qu'il voulait, par elle, répandre sur nous tous les trésors de son amour.

    Il avait mystiquement pris son cœur, l'avait immergé dans son cœur et l'avait rendu purifié et enflammé. Ainsi, elle pouvait ressentir la blessure qui transperçait le côté de Jésus, surtout le premier vendredi de chaque mois, jour où il lui demandait de le consoler en le recevant dans la Sainte Communion et de s'y préparer en célébrant une Heure Sainte Eucharistique à 23 heures la veille.

    Environ 18 mois plus tard, le 16 juin, Jésus approfondit cette préparation. Il identifia clairement l'amour divin et humain qui palpitait en sa sainte humanité au mystère de sa présence réelle dans la Sainte Eucharistie, ce qu'il appela le « Sacrement de l'Amour » – autrement dit, le signe visible et efficace de son amour pour nous. Cette expression, « Sacrement de l'Amour », fut judicieusement reprise par le pape Benoît XVI comme titre de son exhortation apostolique sur l'Eucharistie de 2006.

    Jésus déplorait que son amour ne soit pas partagé par la plupart. Il s'était donné corps et âme pour témoigner de son amour le Jeudi Saint, le Vendredi Saint, et depuis lors sur les autels et les tabernacles. Mais la majorité des gens l'ont traité, disait-il, avec un manque de reconnaissance, de respect, d'amour, de sainteté et de louange. Même certains de ceux qui lui ont été consacrés – par le baptême, la profession religieuse et les ordres sacrés – le négligent ainsi, ajoutait-il.

    Ce dont Jésus parlait n'a pas cessé. Nous voyons encore aujourd'hui cette ingratitude, cette indifférence, cette irrévérence, cette froideur, ce sacrilège et ce mépris dans le monde et dans l'Église.

    On le voit à Hollywood, comme récemment dans la série Friends & Neighbors d'Apple TV+ , lorsque des personnages font irruption dans un tabernacle et commencent à manger des hosties en les trempant avant de pécher ensemble sur les bancs de l'église.

    Nous l’avons vu dans la manière dont les membres de l’Église de Wells ont blasphémé l’Eucharistie le long de la route Drexel du pèlerinage eucharistique national de 2025.

    Nous le constatons régulièrement dans la manière dont cinq catholiques sur six aux États-Unis donnent la priorité à d’autres activités plutôt qu’à la messe du dimanche ou dans la façon dont de nombreux catholiques, lorsqu’ils viennent, reçoivent la Sainte Communion bien qu’ils n’aient pas vécu pleinement selon les commandements depuis la dernière fois qu’ils ont reçu l’absolution sacramentelle.

    Nous l’avons vu chez les prêtres qui célèbrent la messe avec des gadgets stupides et irrévérencieux.

    Nous l’avons vu dans la façon dont les fidèles et le clergé se réfèrent à l’Eucharistie comme étant du « pain » et du « vin » après la consécration, même si l’Église catholique enseigne sans équivoque qu’il n’y a plus du tout de pain ni de vin, ou que les musiciens liturgiques nous apprennent à « regarder au-delà du pain que vous mangez ».

    Il y a 350 ans, Jésus révélait à sainte Marguerite-Marie qu'il n'était pas indifférent à la manière dont nous le traitons dans la Sainte Eucharistie. Il peut encore souffrir, et souffre effectivement, dans sa sainte humanité. Et il lui communiquait qu'il était bien plus douloureux que ceux qui lui sont consacrés ne le traitent pas avec la passion, la préséance, la piété, la louange et la pureté qu'il mérite.

    Jésus a voulu que la célébration de la solennité de son Sacré-Cœur ait lieu en lien avec la solennité de son Corps et de son Sang.

    Lorsqu'il apparut à sainte Marguerite-Marie, la Fête-Dieu était toujours célébrée le jeudi suivant la Trinité. Comme la plupart des grandes fêtes de l'ancien calendrier, elle était célébrée pendant une octave, qui se concluait le jeudi suivant. La solennité du Sacré-Cœur était fixée au lendemain. Le lien liturgique entre les deux solennités subsiste, même lorsque la Fête-Dieu est reportée au dimanche suivant.

    Pour comprendre le Sacré-Cœur, il faut donc le relier au Corps et au Sang de Jésus. La meilleure façon de vénérer le Sacré-Cœur n'est pas par une statue, un tableau, une litanie, une aspiration ou une image de prière : c'est par la manière dont nous traitons Jésus eucharistique, non seulement lors de la solennité du Sacré-Cœur, ou les premiers vendredis du mois, ou lors des veillées réparatrices la veille des premiers vendredis du mois, mais régulièrement.

    À ceux qui le traitent comme il le désire, Jésus fait une promesse extraordinaire : déverser son amour divin sur tous ceux qui l’aiment dans le sacrement de son amour.

    À l’occasion du 350e anniversaire de cette promesse et de la révélation de son désir, engageons-nous à compenser l’ingratitude généralisée par notre action de grâce ( eucharistein en grec !), l’irrévérence par notre dévotion, la froideur par notre zèle, le sacrilège par notre sainteté et le mépris par notre amour sacrificiel.