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Actualité - Page 1015

  • Comment remettre le sexe à sa place ?

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    Lu dans le mensuel « La Nef » (n° 293 de mai 2017) :

    Vergely.jpg« Bertrand Vergely, philosophe orthodoxe et enseignant en classes préparatoires, mène une œuvre indispensable sur le sens de la vie. Son dernier livre (1) a été pour Christophe Geffroy l’occasion de le rencontrer. Entretien :

    La Nef – Votre livre doit beaucoup à Vaclav Havel qui a annoncé un « post-totalitarisme » caractérisé par « la rencontre entre communisme et consommation » (p. 89 et 173) : pouvez-vous nous expliquer ce paradoxe ?

    Bertrand Vergely – En 1978, alors que la Tchécoslovaquie subit la répression après le printemps de Prague en 1968, Vaclav Havel a un choc. Il voit un marchand installer au milieu de ses légumes une banderole avec marquée dessus le fameux slogan communiste « Prolétaires de tous les pays unissez-vous ». À cet instant, il comprend que le communisme est à l’agonie. Pour faire de la propagande via les circuits de consommation, manifestement, le régime n’est plus capable de soutenir un débat d’idées. L’intuition d’Havel ne s’arrête toutefois pas là, celui-ci constatant quelques années plus tard que, si le communisme est en train de se marier avec le consumérisme, l’inverse est vrai. Le capitalisme est en train de se marier avec le communisme, comme le montre la propagande économique qui ne cesse d’utiliser le social, la démocratie, l’humain, pour vendre. 
    Qu’est-ce qui fait qu’on en est arrivé là ? Le procès de sécularisation de l’Occident qui voit l’homo economicus, comme le dit Louis Dumont, remplacer l’homo religiosus, comme le dit Mircea Eliade. Un culte auquel souscrivent tant le communisme que le capitalisme, tous deux pensant que la morale va quand l’économie va. Vision totalement matérialiste de l’homme et de son avenir.

    Vous consacrez de longs développements à ce que l’on fait aujourd’hui de l’amour ; alors qu’on ne cesse d’en parler, vous avancez qu’on est en train de le tuer en voulant l’affranchir de toute contrainte : pouvez-vous vous expliquer ?
    On ne parle pas d’amour. On parle de libération sexuelle. La nuance est grande, l’important n’étant pas l’amour mais le droit que l’on peut avoir sur lui. L’amour comme objet de consommation a remplacé l’amour. La preuve : l’utilisation du mot droit. Écoutons les discours qui se tiennent. Tous parlent non d’amour mais du droit de s’aimer. Le mariage en est une illustration frappante. Avec le mariage pour tous de quoi a-t-il été question ? Du mariage comme droit. Résultat, parlons de l’amour et du mariage comme droits, comme le fait aujourd’hui la démocratisation du mariage et de l’amour. On les tue.

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  • Les Marocains convertis au christianisme revendiquent désormais leur droit de vivre leur foi au grand jour

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    Lu sur challenges.fr :

    Au Maroc, les convertis au christianisme sortent de l'ombre

    Vivant dans l'illégalité, pratiquant leur culte dans la clandestinité, les Marocains convertis au christianisme revendiquent désormais leur droit de vivre leur foi au grand jour, dans une société majoritairement musulmane où la question reste taboue et l'apostasie réprouvée.

    Dans un appartement d'un quartier populaire d'Agadir (sud), des hymnes liturgiques jaillissent d'une chaîne hi-fi sous un crucifix d'argent accroché au mur: "Je suis Marocain avant d'être chrétien", souffle Rachid, la quarantaine, qui accueille dans son salon une dizaine de convertis pour un "après-midi de prières".

    Issu d'une famille adepte du soufisme, une tradition ésotérique de l'islam, ce pasteur protestant a embrassé la foi chrétienne en 2004. "Enfant, mon père m'obligeait à aller à la confrérie soufie. Mais je ne m'y retrouvais pas", raconte à l'AFP ce père de deux enfants.

    C'est adolescent qu'il commence à s'intéresser au christianisme. Depuis un cyber-café, il entre en contact avec un site qui "prêche la parole de Dieu" et lui fait parvenir une bible. "Je l'ai lue intégralement, étudié la parole de Dieu, suivi des formations. (...) A l'âge de 24 ans, j'ai été baptisé dans un appartement à Casablanca", confie-t-il.

    - 'Remplir un vide' -

    Assis à ses côtés, Mustapha, 46 ans, s'est converti en 1994 pour "remplir un vide spirituel". Ce fonctionnaire, petit-fils d'un religieux musulman de Taroudant, près d'Agadir, a été durant sa jeunesse membre actif du mouvement islamiste Justice et bienfaisance.

    "Lassé par les contradictions de l'islam, je me suis intéressé au christianisme en échangeant une correspondance assidue avec un centre religieux en Espagne". Puis "j'ai franchi le pas", se souvient Mustapha, lui aussi pasteur "diplômé par correspondance des États-Unis".

    Il a vécu secrètement sa foi jusqu'à il y a un an et demi, quand il diffuse sur internet une vidéo dans laquelle il parle à visage découvert de sa conversion.

    La réaction est immédiate: "des proches m'ont tourné le dos, j'ai été mis au placard au travail. Mes enfants ont été harcelés à l'école", déplore-t-il.

    Pour vivre leur foi au grand jour, Mustapha, Rachid, et d'autres, regroupés au sein d'une "Coordination nationale", ont saisi début avril le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) pour demander "la fin de la persécution" contre leur petite communauté.

    "Nous revendiquons le droit de choisir des prénoms chrétiens pour nos enfants, de prier dans les églises, d'être inhumés dans des cimetières chrétiens, de nous marier selon notre religion", énumère Mustapha, également porte-parole de la Coordination.

    Aucun chiffre officiel n'existe sur le nombre de convertis marocains, estimés entre 2.000 et 6.000 par le Département d’État américain. Concentrés entre Marrakech et Agadir, ils sont principalement protestants -baptistes et évangéliques-, d'après les témoignages recueillis par l'AFP.

    Au Maroc, où l'islam est la religion d’État et le roi Mohammed VI le "commandeur des croyants", les autorités aiment vanter leur tolérance religieuse qui permet aux chrétiens étrangers et aux juifs d'exercer librement leur religion.

    - 'Un grand pas!' -

    Reste que pour les Marocains, considérés automatiquement comme musulmans quand ils ne sont pas de la minorité juive, l'apostasie est désapprouvée par la société et le prosélytisme condamné par la loi.

    Si le fait de renoncer à l'islam n'est pas explicitement mentionné dans le code pénal, les convertis risquent la prison s'ils sont soupçonnés d'"ébranler la foi d'un musulman ou de le convertir à une autre religion".

    Ces dernières années, plusieurs cas d'arrestations pour prosélytisme ont défrayé la chronique.

    "Le sujet est ultra-sensible car il renvoie à l'histoire de la colonisation et à l'idée selon laquelle le christianisme constituerait un danger pour l'unité du Maroc", décrypte pour l'AFP un sociologue des religions.

    Mais les lignes bougent: "les arrestations ont presque cessé, c'est un grand pas! Les actes de harcèlement sont devenus rares, et restent le fait de la société", observe Rachid. Sorti de la clandestinité, il "vit normalement sa religion dans un quartier populaire au vu et au su de ses voisins musulmans".

    "Le pays a fait de nombreuses avancées en matière de droits de l'Homme", estime Mustapha, qui loue l'action du roi en faveur du "vivre-ensemble".

    Le "code pénal, les partis politiques et la société n'ont cependant pas suivi", regrette-t-il, pointant une société "schizophrène, pleine de paradoxes, où beaucoup adoptent un mode de vie sécularisé, mais "se crispent dès qu'on parle de conversion".

  • Un « Lieutenant du Grand Maître » élu pour un an à la tête de l’Ordre de Malte

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    Lu sur le site de l’Ordre ce samedi 29 avril :

    « Fra’ Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto a été élu ce matin Lieutenant du Grand Maître de l’Ordre souverain de Malte. Le corps électoral, le Conseil Complet d’État, s’est réuni dans la Villa Magistrale, l’un des deux sièges institutionnels de l’Ordre de Malte, à Rome. 

    Le Lieutenant du Grand Maître prêtera serment devant le Délégué spécial du Pape auprès de l’Ordre souverain de Malte, l’archevêque Angelo Becciu, et les membres du Conseil Complet d’État demain matin dans l’Église Santa-Maria sur l’Aventin.

    Fra’ Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto succède à Fra’ Matthew Festing, 79ème Grand Maître, qui a démissionné le 28 janvier 2017.

    Le Pape François a été informé par lettre du résultat de l’élection. Tous les Grands Prieurés, Sous-prieurés et Associations nationales de l’Ordre de Malte à travers le monde ont été informés, de même que les 106 États avec lesquels l’Ordre entretient des relations diplomatiques.

    Le nouveau Lieutenant du Grand Maître, élu pour un an, affirme son engagement à travailler étroitement avec le Souverain Conseil de l’Ordre pour développer les activités diplomatiques, sociales et humanitaires et à entretenir la vie spirituelle et l’engagement de ses 13 500 membres et de ses plus de 100 000 bénévoles et employés. (...)

    La Réforme constitutionnelle
    Une des premières et des plus importantes missions de Fra’ Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto pendant son mandat est de travailler au processus de réforme de la Constitution et du Code de l’Ordre.
    La Charte Constitutionnelle a été promulguée en juin 1961 et modifiée en 1997.
    Plus précisément, la réforme constitutionnelle envisagée traitera de potentielles faiblesses institutionnelles. La récente crise a montré certaines faiblesses dans les contrôles et les équilibres en matière de gouvernance que la réforme prendra en considération. La réforme se concentrera sur le besoin de l’Ordre de renforcer sa vie spirituelle et d’augmenter le nombre de ses membres profès. Les consultations ont déjà commencé et tous les membres de l’Ordre ont été invités à faire des suggestions.

    Le Lieutenant du Grand Maître
    Conformément à la Constitution, le lieutenant du Grand Maître reste en charge pendant un an, avec les mêmes pouvoirs que le Grand Maître. Le Lieutenant du Grand Maître doit reconvoquer le Conseil Complet d’État avant la fin de son mandat.

    Le Lieutenant du Grand Maître est le souverain et le chef religieux de l’Ordre et doit se dévouer complètement au développement des activités de l’Ordre et donner à ses membres l’exemple d’une vie animée par les principes chrétiens. Il exerce la suprême autorité. Avec le Souverain Conseil, il prend les mesures législatives non prévues par la charte constitutionnelle, promulgue les actes du gouvernement et ratifie les accords internationaux. Le Lieutenant du Grand Maître réside au siège du gouvernement de l’Ordre, au Palais Magistral à Rome. »

    Ref. Fra’ Giacomo Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto elu Lieutenant du Grand Maître de L’Ordre Souverain De Malte

     JPSC

  • Opus Dei : trente et un nouveaux prêtres ordonnés le samedi 29 avril 2017

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    Etienne Montero.png

    Ce samedi 29 avril 2017 en la Basilique Saint-Eugène à Rome trente et un numéraires de l’Opus Dei ont été ordonnés prêtres par le cardinal Giuseppe Bertello, président du Gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican. Parmi ceux-ci Etienne Montero, ancien doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Namur (photo).

    Les futurs prêtres avaient reçu l’ordination diaconale des mains de Mgr Echevarria, le prélat de l’Opus Dei décédé le 12 décembre dernier. « Vous devez exclusivement vous donner au service de tous, avec joie et générosité » avait-il dit à cette occasion.

    « Etre ministre du Christ  suppose un changement profond dans la vie, c’est une grâce qui nous dépasse, un don immérité que l’on reçoit pour le mettre au service des autres «  (Mgr Echevarria).

    La cérémonie sur You tube :

    JPSC

  • Le dernier voyage de la bienheureuse Mère Marie-Thérèse Haze, fondatrice des Filles de la Croix

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    Du site de RTC.TELE.Liège :

    La translation du corps de la Bienheureuse Marie-Thérèse

     

    Plus de 1.500 participants ont participé à la translation du corps de la bienheureuse mère Marie-Thérèse Haze (1782-1876) de l’église en Hors-Château à la Cathédrale de Liège ce samedi 29 avril 2017 à Liège.

    La fondatrice des filles de la Croix était entourée d’une grande délégation de Filles de la croix venue du monde entier : Inde, Allemagne, Irlande, Angleterre, Cameroun, Etats-Unis etc ainsi que de nombreuses écoles et amis liégeois.

    De nombreuses animations ont eu lieu le long du parcours emprunté par le cortège. La belle célébration à la cathédrale s’est terminée par l’installation du cercueil dans l’autel de la chapelle latérale saint Joseph.

    Sa consigne était toujours #NePasVégéter, elle a été entendue.

     translation marie therese 3

    Dans le cortège, les Evêques, le clergé, les délégations de religieuses et d'amis des différentes provinces de la Congrégation, des délégations des institutions fondées par les Filles de la Croix, des chœurs et différents groupes.

    Vers 16 h 00, une eucharistie solennelle s'est déroulée en la Cathédrale avant que le transfert du corps de la Bienheureuse Marie-Thérèse ne soit opéré dans la chapelle Saint-Joseph.

    translation 2

    Photos RCF

    Pour découvrir la vie de la Bienheureuse : http://filles-de-la-croix-de-liege.be/index.php/historique/

  • Le pape en Egypte (2e jour)

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    Sur zenit.org :

    Messe au Caire: « l’unique extrémisme admis pour les croyants est celui de la charité »

    Homélie du pape François (Texte complet)

    «Le pape de la paix dans l’Egypte de la paix», allocution du patriarche Sidrak

    Ce que fait le pape à Rome aide aussi les catholiques en Egypte

    Comment surmonter sept tentations? Le pape répond en père spirituel

    Au clergé et aux consacrés catholiques d’Egypte

    «N’ayez pas peur!»: message du pape François au clergé et aux consacrés d’Egypte

    Comment surmonter sept tentations (texte complet)

    Le pape quitte l’Egypte en remerciant pour l’accueil « chaleureux »

    Après deux jours de dialogue interreligieux et œcuménique

    Egypte : le pape consacre son deuxième jour à la communauté catholique

    Une messe et un temps de prière avec les prêtres et les consacrés

    Egypte: priez pour ceux que vous aimez et ceux que vous n’aimez pas, conseille le pape à des jeunes

    Salutations à la nonciature après le dîner

    « Vous êtes l’un des symboles de la paix dans un monde tourmenté », dit Tawadros II au pape

    Rencontre œcuménique lors du voyage apostolique en Egypte

    Un jeune chef italien pour les repas du pape à la nonciature du Caire

    Un déjeuner avec les patriarches et les évêques d’Egypte

  • La Déclaration universelle des droits de l'homme affirme les droits naturels des parents à élever et à éduquer leurs enfants et garantit ce droit contre l'emprise de l’État

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    DROITS DES PARENTS FACE A L’ETAT
    Discours de Grégor Puppinck à la Cour européenne des droits de l’homme.

    Ce vendredi 28 avril, Grégor Puppinck, Directeur de l'ECLJ, a donné une conférence à la Cour européenne des droits de l’homme sur les droits des familles en matière d'éducation et de religion, cette conférence, organisée par la Représentation Permanente de Saint Marin a réuni de nombreuses personnalités du Conseil de l’Europe, notamment le président de la Cour européenne, M. Guido Raimondi.

    Dans son exposé, M. Puppinck a rappelé que la Déclaration universelle des droits de l'homme exprime une conception subsidiaire de la société, qui affirme les droits naturels des parents à élever et à éduquer leurs enfants et garantit ce droit contre l'emprise de l’État.

    http://media.aclj.org/…/Droits-des-parents-en-mati%C3%A8re-…

  • Belgique : le don d'organes après euthanasie encouragé pour des donneurs en "quasi mort cérébrale"

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    Du Bulletin d'nformation de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : 684 organes auraient pu être disponibles après euthanasie en 2015

    Sur base des données relatives aux personnes euthanasiées en Belgique en 2015, dont l’utilisation anonymisée a été autorisée par la Commission fédérale de Contrôle et d’Évaluation de l’Euthanasie, le Dr Jan Bollen, du Centre Médical de l’Université de Maastricht, est arrivé à la conclusion qu’au moins 10% des personnes euthanasiées auraient pu donner au moins un organe.

    Expliquant sa méthode de calcul dans une Lettre publiée dans le JAMA (Journal of American Medical Association, Avril 2017), le Dr Bollen affirme que, sur les 2023 personnes euthanasiées en Belgique en 2015, 204 étaient donneuses potentielles et que, sur 1.288 demandes d’organes en attente, 684 auraient pu être couvertes par le don d’une personne euthanasiée.

    Le détail par organe figure dans le tableau ci-dessous.

     

    Exclusion à cause de l'âge

    Exclusion à cause d'une maladie incompatible avec le don

    Nombre de dons potentiels

    Don de rein

    0

    4

    400

    Don de poumons

    0

    25

    179

    Don de foie

    125

    4

    75

    Don de pancréas

    174

    0

    30

       

    Total d'organes pouvant être donnés

    684

    Source : Jama April 11,2017. Volume 317, Number 14

     

    Actuellement, en Belgique, près de 1.500 personnes sont en attente d’une transplantation d’organe, et des voix commencent à s’élever pour encourager le don d’organes après euthanasie. De même, le Pr Jean-Louis Vincent, intensiviste à l'hôpital universitaire Érasme à Bruxelles, affirme dans Le Journal du Médecin du 21 avril 2017 qu’il conviendrait d’encourager les DCD, c’est-à-dire les « Donation after Circulatory Death ». Dans ces cas de figure, les donneurs ne sont alors pas en état de mort cérébrale mais en « quasi mort cérébrale » ou « mort circulatoire. (…) Parfois, tout espoir de récupération d’une vie relationnelle est perdu mais le cerveau œdématié ne conduira pas à la mort cérébrale (…) ».

    Dans le même article, le Pr Vincent mentionne que le prélèvement d’une personne à « mort non cérébrale » est une « option qui est maintenant d’application dans une dizaine de pays dont la Belgique pour les malades qui arrivent irrémédiablement en fin de vie mais dont certains organes au moins sont suffisamment sains pour être transplantés ».

    Le Prof Vincent considère qu’il serait « hypocrite d’attendre les bras croisés que le cœur soit complètement arrêté, (NDLR. pour prélever les organes), alors que c’est bien l’évolution escomptée (…) Le résultat est évident : non seulement la qualité des organes prélevés est meilleure, mais  «  le nombre de donneurs – près de 300 cas de mort cérébrale par an en Belgique – peut être plus que triplé. »

    Source : JAMA, Journal du Médecin

  • La légende de la "papesse Jeanne"

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    De Charlotte Vaudour sur Aleteia.org :

    L’extraordinaire légende de la papesse Jeanne

    Le premier long-métrage de Jean Breschand, "La papesse Jeanne", sort le 26 avril et raconte l'histoire légendaire d'une jeune femme qui accède au trône pontifical.

    Une femme est-elle montée sur le trône pontifical ?

    À quelques variantes près, différents scénarios relatent l’histoire de la papesse Jeanne. Vers 850, l’époque est violente, les barbares venus du nord envahissent les contrées chrétiennes. Une jeune fille originaire de Mayence, en Allemagne, quitte sa famille pour faire des études et suivre son amant. Prénommée Jeanne, elle se fait passer pour un moine britannique érudit surnommé Jean l’Anglais. Après avoir étudié en Angleterre puis à Athènes, elle se rend à Rome pour entrer à la Curie. Jean l’Anglais est proclamé pape et devient Jean VIII en 857, entre Léon IV et Benoît III, au moment de l’usurpation d’Anastase le Bibliothécaire (un antipape qui a exercé la fonction mais n’est plus reconnu comme légitime aux yeux de l’Église catholique). Les fidèles ont très peu d’occasion de le voir. C’est deux ans et sept mois plus tard, à l’occasion de la Fête-Dieu, que Jean VIII se tordant de douleur pendant une procession met au monde un enfant. Le pape se révèle être une papesse ! Fin de la légende.

     

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  • Le pape en Egypte

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    Sur Zenit.org :

    Sur Radio Vatican :

  • L’Egypte du pape François. Entre mythe et réalité

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    pape en egypte.jpg

    Lu sur le site « diakonos.be » :

    "Après le père Henri Boulad, c’est un autre jésuite et islamologue égyptien qui recadre en des mots politiquement incorrects la visite imminente du pape François en Egypte.  Il s’appelle Samir Khalil Samir, il a 79 ans et il enseigne à l’Institut Pontifical Oriental de Rome à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.

    Settimo Cielo avait publié un compte-rendu de l’interview du père Boulad à « L’Osservatore Romano » il y a une dizaine de jours:

    > « Islam, religion de l’épée ».  L’alarme d’un jésuite égyptien

    De son côté, l’entretien-fleuve que le père Samir à accordé à Giuseppe Rusconi a été publiée ce matin sur le blog italien Rossoporpora:

    > Papa in Egitto. Intervista al gesuita Samir Khalil Samir

    Sa lecture est indispensable pour bien comprendre ce qu’il y a derrière la visite du Pape François.

    Par exemple, voici ce que déclare le père Samir au sujet de l’université Al-Azhar qui est souvent portée aux nues:

    « Avant tout, elle n’a rien d’une université au sens occidental du terme puisque son rôle est de former des imams.  C’est en quelque sorte une grande faculté de théologie islamique.  L’aspect le plus problématique et le plus grave c’est qu’au cours du temps, le contenu de l’enseignement n’a pas changé: les livres sont toujours les manuels d’il y a sept cent ans ».

    Au sujet de la violence dans le Coran et de la nature musulmane de Daesh:

    « Tout ce que fait l’Etat Islamique se trouve dans le Coran ou la Sunna, c’est-à-dire le recueil des faits et gestes de la vie de Mahomet.  Je vous donne un exemple.  Quand Daesh a capturé un pilote jordanien, il l’a enfermé dans une cage et l’a brûlé vif.  Al-Azhar a réagi en affirmant que cet acte n’était pas islamique parce qu’il y a une citation de Mahomet qui affirme que le châtiment par le feu est réservé à Allah.  Malheureusement, il y a aussi une autre citation, du même Mahomet.  On s’approcha de lui avec deux hommes surpris en train d’entretenir une relation sexuelle entre eux.  Et il dit: « Brûlez-les et jetez leurs corps dans le désert ».  Cette diversité de citations possibles et contradictoires entre elles est une tragédie pour l’islam. »

    A propos des intentions du pape François et de sa connaissance de l’islam:

    « Son but est de tout faire pour se réconcilier publiquement avec le monde musulman.  Pour lui, toutes les religions sont des religion de paix et toutes les religions ont leurs fondamentalistes.  On peut également le déduire de certaines de ses déclarations à l’emporte-pièce.  Comme cette fois où, au retour d’un voyage apostolique en Pologne, il avait mis sur le même plan la violence des fondamentalistes musulmans avec celle de ceux qui, en Italie, pays catholique, tuent leur fiancée ou leur belle-mère.  Le fait est que le pape a connu l’islam à travers un brave imam de Buenos Aires.. ».

    *

    Un autre point sur lequel le père Samir insiste, c’est l’islamisation croissante, selon les canons imposés par l’Arabie Saoudite, non pas dans des franges extrémistes mais au sein de la population égyptienne dans son ensemble.

    Les données recueillies il y a deux ans par le Pew Research Center de Washington le confirme:

    Ce sondage mené dans de nombreux pays musulmans révèle en fait que l’Egypte est le pays le plus enclin au radicalisme.

    75% de la population égyptienne considère que la charia – c’est-à-dire la loi tirée du Coran et de la sunna – est la parole de Dieu révélée.

    74% souhaitent que la charia devienne la loi de l’Etat.

    75% voudraient que la charia s’applique non seulement aux musulmans mais également aux non-musulmans.

    95% voudraient que les conflits en matière de famille et de propriété soient tranchés par des juges religieux.

    70% sont en faveur de châtiments corporels pour punir des crimes comme le vol.

    81% sont en faveur de la lapidation de celui qui se rend coupable d’adultère.

    86% sont favorables à la peine de mort pour ceux qui abandonnent l’islam."

    Ref. L’Egypte du pape François. Entre mythe et réalité

    Voir aussi, sur le site « Benoît et moi »,  la traduction française de  l’interview du Père Samir publiée en italien sur blog « rossoporporato » :  LE PAPE EN ÉGYPTE: ENTRETIEN AVEC LE JÉSUITE SAMIR KHALIL SAMIR  

    JPSC

  • L'UCL et Stéphane Mercier : une affaire qui ne peut demeurer en l’état

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    De Pierre-Olivier Arduin sur le blog Domini, blog officiel de la Famille Missionnaire de Notre-Dame :

    La mission d’une université catholique ? Le service de la vérité dans le respect de la doctrine catholique !

    Un professeur sanctionné à l’Université catholique de Louvain pour avoir critiqué l’avortement : une injustice insupportable

    Par Pierre-Olivier Arduin

    Membre des Foyers amis de Notre-Dame.

    Titulaire d’un doctorat canonique de philosophie de l’Université catholique de Lyon

    Le 25 mars 2017, jour anniversaire de la publication d’Evangelium vitae sur l’inviolabilité de la vie humaine par saint Jean-Paul II le 25 mars 1995, les autorités académiques de l’Université catholique de Louvain (UCL) suspendaient le cours de philosophie du professeur Stéphane Mercier en raison de sa prise de position contre l’avortement lors d’une leçon donnée devant des étudiants du baccalauréat canonique à la faculté des sciences appliquées. En conformité avec le cahier de charge du cours de philosophie centré sur la question de l’homme, le professeur a en effet proposé à ses élèves une argumentation philosophique et éthique montrant que l’embryon humain est une personne dès la conception et concluant dès lors que l’avortement constituait un meurtre en mettant fin à la vie d’une personne.

    Pour justifier leur décision, les autorités de l’UCL avancent dans un communiqué publié le 21 mars que « le droit à l’avortement est inscrit dans le droit belge et la note dont l’UCL a eu connaissance est en contradiction avec les valeurs portées par l’université. Le fait de véhiculer des positions contraires à ces valeurs dans le cadre d’un enseignement est inacceptable ».

    Après la suspension du professeur Mercier, une procédure disciplinaire a été par ailleurs diligentée en vue d’autres sanctions à son égard. Cette décision qui émane des plus hautes autorités universitaires de Louvain constitue une injustice insupportable à plus d’un titre. Aussi souhaiterais-je m’élever fermement contre elle en montrant que ce jugement inique menace certes la liberté d’enseignement mais contredit gravement la législation canonique qui régit les Universités catholiques.

    Une liberté académique entravée

    Des intellectuels belges ont contesté ce jugement, y voyant une menace contre la « liberté académique et d’expression » à l’instar des professeurs Jean Bricmont et Michel Ghins, professeurs émérites de l’UCL dont le premier se dit athée et pro-choix tandis que le second se définit comme catholique et pro-vie[1]. « Y a-t-il des sujets qui ne peuvent pas être discutés dans un cours de philosophie à l’Université ? Notre réponse est clairement : non. Tous les sujets peuvent être abordés, pourvu qu’ils le soient en conformité avec la rigueur et l’excellence académiques, tout en éveillant l’esprit critique des étudiants ». Ils ajoutent dans leur tribune qu’ « il est pour le moins surprenant de constater l’émergence à l’UCL d’une sorte de néo-cléricalisme de la bienpensance politiquement correcte, d’une forme de nouvelle police de la pensée qui frapperait les positions minoritaires lorsqu’elles sont prises à partie par les médias et qu’elles sont susceptibles de heurter une majorité de l’opinion. L’Université doit rester un lieu de pensée libre et de débats ouverts ». Je partage bien évidemment cette analyse mais voudrais développer un point fondamental à verser au dossier de la défense du professeur Stéphane Mercier : le statut de l’Université catholique de Louvain qui aurait dû conduire à la protection de sa mission au service de la vérité par les dirigeants eux-mêmes.

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