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Actualité - Page 1017

  • Congo : l’Eglise arrache un accord politique le soir du 31 décembre 2016

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    cencoKabila.jpgEn RDC, sous la pression de l’Eglise, fin du grand "likambo" entre le président Joseph Kabila et l’opposition? Le point d’interrogation n’est pas de trop. 
    Comme l’observe justement Colette Braekman dans "Le Soir", malgré la signature de l’accord, le chronogramme reste flou et les pièges  nombreux… « Il va falloir encore travailler, ce n’est donc pas une fin, seulement un début » souligne le Nonce apostolique, Mgr Montemayor, qui a sérieusement épaulé les évêques congolais. Enfin « Bonana » tout de même…

    Lu sur le site de « Jeune Afrique » :

    « Sous l'égide des évêques catholiques, les pourparlers directs entre les signataires de l'accord du 18 octobre et le Rassemblement, principale plateforme de l'opposition congolaise, ont débouché samedi soir à la signature d'un "accord politique global et inclusif". Mais le document renvoie à plus tard l'examen de certaines divergences dont le sort de l'opposant Moïse Katumbi.

    « Pour l’intérêt de la nation, j’ai demandé au Rassemblement de faire en sorte que mon cas ne bloque pas l’issue du dialogue », a confié, samedi 31 décembre à Jeune Afrique, Moïse Katumbi. Le sort de l’ex-gouverneur du Katanga était l’un des derniers blocages des pourparlers directs entre la principale plateforme de l’opposition et les signataires de l’accord du 18 octobre (Majorité présidentielle et une frange de l’opposition congolaise).

    Après d’âpres et interminables tractations, l’« accord politique global et inclusif » a été en effet adopté au centre interdiocésain de Kinshasa. Le texte a ensuite été signé, au cours d’une cérémonie solennelle, par les représentants de différentes parties. Mais c’est sur Twitter que l’annonce de la fumée blanche longtemps attendue a été faite, quelques heures plus tôt, par Delly Sesanga, président de l’Alternance pour la République et cadre du Rassemblement. »

    Ref. RD Congo : l’accord politique global et inclusif enfin adopté et signé à Kinshasa

    Comme le rappelle un commentaire de Bob Kabamba, professeur de science politique à l’Université de Liège et coordonnateur de la « cellule d’appui politologique en Afrique centrale »,  avec l’administration et l’économie,  « l’Église a toujours été, depuis l’époque coloniale, l’un des trois piliers du système congolais. Ce n’est donc pas une première dans l’histoire politique de la RDC ». Ce pilier est aussi le seul à avoir résisté à la déglingue du système. Dans un pays où presque plus rien ne fonctionne correctement, l’Église tient  sa force de son organisation. « En RDC, elle est aujourd’hui la seule structure qui existe avec un commandement capable de faire passer et suivre ses décisions du sommet de sa hiérarchie jusqu’à la base », souligne le professeur Bob Kabamba.

    Toujours au cœur du jeu politique, l’Église est de nouveau à la manœuvre. Par l’intermédiaire de ses évêques, elle tente, en dernier recours, de trouver une voie de sortie de crise dans le pays. Une crise créée par la non-organisation de l’élection présidentielle et l’arrivée à son terme du mandat de Joseph Kabila depuis le 19 décembre. « C’est la concrétisation de ce que l’Église a toujours été depuis l’époque coloniale », conclut le professeur Bob Kabamba.

    JPSC

  • Un site catholique indépendant et remarquablement informé « suspend » ses publications

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    « Chiesa » n’était pas ce qu’on pourrait appeler un site « bien-pensant » au sein de l’Eglise catholique d'aujourd'hui. Il disparaît. Est-ce bon signe ? Voici le communiqué qu’il publie sous la signature de son « webmaster », Sandro Magister :  

    « Chers lecteurs,

    À partir de minuit aujourd’hui, 31 décembre 2016, la flotte de "www.chiesa" rentre au port et jette l'ancre. Concrètement, elle suspend ses publications.

    Mais n’ayez pas peur. Le blog "Settimo Cielo" – qui escortait déjà la flotte de "www.chiesa" comme un brigantin agile – en a repris le pavillon et c’est lui qui continuera à offrir aux lecteurs une riche moisson d’informations, d’analyses, de documents, concernant la vie de l’Église catholique.

    Il le fera en premier lieu en italien. Toutefois ses principaux articles continueront à être proposés également en anglais et en espagnol, à destination de ses innombrables lecteurs répartis sur les cinq continents. »

    Ref. Avis aux internautes. À partir du 1er janvier 2017, tout le monde à bord d’un nouveau navire

    Licencié en théologie, marié et père de deux filles, Sandro Magister a travaillé depuis quarante ans sur les sujets de l'Église catholique romaine et la papauté. Enseignant l'histoire religieuse contemporaine à l'université d'Urbino, il est considéré comme un des vaticanistes les plus anciens et les plus fiables.

    A partir de 2002, il anime un site internet (Chiesa, « Église ») consacré à l'actualité ecclésiale qui, depuis 2006, a été traduit en quatre langues, dont le français.

    Affichant régulièrement des opinions fort tranchées, il était parfois qualifié de « ratzinguérien » - en référence à sa proximité avec la vision ecclésiale du pape Benoît XVI - voire de « bergogliophobe » de par son opposition affichée aux pratiques réformistes du pape François.

    JPSC

  • La dernière homélie du pape en 2016

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    Pour la nouvelle année, abandonner la logique des « exceptions » et des « exclusions »

    Vêpres au dernier jour de l’année 2016 (Texte intégral) (Source)

    Homélie du pape François

    « Lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme et soumis à la loi de Moïse, afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi et pour que nous soyons adoptés comme fils » (Ga 4, 4-5).

    Ces paroles de saint Paul résonnent avec force. De manière brève et concise, elles nous introduisent dans le projet que Dieu a pour nous: que nous vivions comme fils. Toute l’histoire du salut trouve ici un écho: celui qui n’était pas sujet de la loi décida, par amour, de perdre tout type de privilège (privus legis) et d’entrer par le lieu le moins attendu pour nous libérer nous qui, oui, étions sous la loi. Et la nouveauté est qu’il décida de le faire dans la petitesse et dans la fragilité d’un nouveau-né ; il décida de s’approcher personnellement et, dans sa chair d’embrasser notre chair, dans sa faiblesse d’embrasser notre faiblesse, dans sa petitesse de couvrir la nôtre. Dans le Christ, Dieu ne s’est pas déguisé en homme, il s’est fait homme et a partagé en tout notre condition. Loin d’être enfermé dans un état d’idée ou d’essence abstraite, il a voulu être proche de tous ceux qui se sentent perdus, mortifiés, blessés, découragés, affligés et intimidés. Proche de tous ceux qui dans leur chair portent le poids de l’éloignement et de la solitude, afin que le péché, la honte, les blessures, le découragement, l’exclusion n’aient pas le dernier mot dans la vie de ses enfants.

    La crèche nous invite à faire nôtre cette logique divine. Une logique qui n’est pas centrée sur le privilège, sur les concessions, sur les favoritismes ; il s’agit de la logique de la rencontre, du voisinage et de la proximité. La crèche nous invite à abandonner la logique des exceptions pour les uns et des exclusions pour les autres. Dieu vient lui-même rompre la chaîne du privilège qui produit toujours l’exclusion, pour inaugurer la caresse de la compassion qui produit l’inclusion, qui fait resplendir en toute personne la dignité pour laquelle elle a été créée. Un enfant dans les langes nous montre la puissance de Dieu qui interpelle comme don, comme offrande, comme ferment et opportunité pour créer une culture de la rencontre.

    Nous ne pouvons pas nous permettre d’être naïfs. Nous savons que de différentes parts nous sommes tentés de vivre dans cette logique du privilège qui nous sépare-en séparant, qui nous exclue-en excluant, qui nous enferme-en enfermant les rêves et la vie de tant de nos frères.

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  • Dimanche 1er janvier : Octave de la Nativité du Seigneur

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    Dans la liturgie traditionnelle (missel de 1962), on fête ce dimanche 1er janvier 2017 l’octave de la Nativité du Seigneur qui comporte notamment le bel alleluia multifarie :  « Multifarie olim Deus loquens in prophetis, novissime diebus istis locutus est nobis  in Filio suo. A maintes reprises autrefois, Dieu a parlé par les prophètes, à la fin en ces jours-ci il s’est adressé à nous par son propre Fils ».

    Les Liégeois notamment peuvent l’entendre à la messe de 10h00 en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège)

    Toutes les informations sur cette messe de l’octave ici :  Octave de la Nativité de Notre-Seigneur : Ier janvier

    JPSC

  • Les médias du Vatican proposent une video consacrée à 2016 avec le pape François

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    Sur Radio Vatican : Retour sur l'année 2016 du pape François

  • Poutine aura été l'homme de l'année 2016

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    Cet éditorial est paru sur le site du Monde :

    Poutine, homme de l’année

    Editorial. Loin de se limiter au Moyen-Orient, où il est en train de redéfinir l’équilibre des pouvoirs, le président russe aura été sur tous les fronts en 2016.

    Editorial du « Monde ». Si Donald Trump a monopolisé la « une » de l’actualité en 2016, le véritable homme de l’année qui s’achève est Vladimir Poutine. La course de fond que le président russe a engagée depuis maintenant seize ans pour remettre son pays au centre du jeu est en train de porter ses fruits de manière spectaculaire.

    Au Moyen-Orient, le chef du Kremlin a rebattu les cartes. Mettant à profit un inexorable retrait de la puissance américaine sous l’égide de Barack Obama, puis la période, toujours délicate pour Washington, de la transition entre une administration sortante qui n’a plus l’initiative et une future équipe qui n’a pas encore les commandes de la Maison Blanche, il veut redéfinir l’équilibre des pouvoirs dans la région. L’annonce, jeudi 29 décembre, d’un cessez-le-feu en Syrie, une semaine après la reprise officielle d’Alep aux rebelles par l’armée du régime syrien, grâce au pilonnage des bombardements russes, s’inscrit exactement dans cette logique : alors que les précédentes trêves avaient été négociées avec les Etats-Unis, M. Poutine a choisi, cette fois, la Turquie pour partenaire et a écarté Washington.

    Rapprochement avec la Chine et le Japon

    L’organisation de pourparlers de paix sur la Syrie en janvier est une autre illustration de ce dessein : ils se tiendront à Astana, au Kazakhstan, dans ce que Moscou considère comme sa zone d’influence, et réuniront la Russie, la Turquie et l’Iran. Et, bien sûr, le président syrien Bachar Al-Assad, sauvé par la Russie et l’Iran, alors que les Occidentaux posaient son éviction comme condition sine qua non de l’avenir de la Syrie. Les Etats-Unis, les Européens et l’ONU semblent condamnés, dans ce schéma, à un rôle de spectateurs passifs.

    EN EUROPE, IL CONTOURNE L’HOSTILITÉ DES GOUVERNEMENTS DE L’UE

    Loin de se limiter au Moyen-Orient, M. Poutine aura été cette année sur tous les fronts. En Asie, il s’est rapproché de la Chine et du Japon. En Europe, il contourne l’hostilité des gouvernements de l’UE – suscitée par l’intervention de la Russie en Ukraine en 2014 – en cultivant méthodiquement les liens avec les partis politiques et les personnalités qui lui sont favorables ; l’influence russe dans les milieux politiques et intellectuels européens s’est considérablement renforcée cette année.

    Réécriture des règles de l’espionnage

    Enfin – et ce n’est pas le moindre de ses exploits –, le dirigeant russe a entrepris de réécrire les règles de l’espionnage, une activité dont il a été lui-même, à l’époque de l’Union soviétique, un opérateur plus classique. Les responsables américains ont maintenant acquis la certitude de la responsabilité de Moscou dans le piratage massif de comptes e-mail du Parti démocrate et de collaborateurs de la candidate Hillary Clinton, ainsi que dans la diffusion de ces données pendant la campagne électorale. Cette intervention, sans précédent, d’une puissance étrangère dans le processus électoral américain ne doit pas être prise à la légère : c’est bien le fonctionnement de la démocratie qui est visé. Plusieurs services de renseignement européens ont récemment lancé des mises en garde sur une menace similaire pesant sur les campagnes électorales prévues cette année dans l’UE, en particulier en France et en Allemagne.

    La décision du président Obama d’expulser trente-cinq diplomates russes des Etats-Unis est à la mesure de cette offensive. Donald Trump, qui sera investi à la présidence le 20 janvier, reste ostensiblement bienveillant à l’égard de M. Poutine. La réalité du pouvoir et du défi russes pourrait bien lui ouvrir les yeux, plus rapidement qu’il ne le pense.

  • Chine : les « signaux positifs » attendus par le Saint-Siège ne semblent pas être au rendez-vous

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    Du site des Missions Etrangères de Paris (Eglises d'Asie) :

    IXe Assemblée nationale des représentants catholiques : les « signaux positifs » attendus par le Saint-Siège ne semblent pas être au rendez-vous

    Ce 29 décembre après-midi, dans la capitale chinoise, la IXe Assemblée nationale des représentants catholiques s’est achevée par un salut au Saint-Sacrement en la cathédrale de Pékin, cérémonie présidée par Mgr Ma Yinglin, évêque illégitime de Kunming, qui avait été reconduit la veille dans ses fonctions de président du Conseil des évêques catholiques de Chine. La démarche, pour ecclésiale qu’elle soit, ne cache pas la tonalité très « officielle » d’une assemblée qui, durant les trois jours qu’elle a durés, a été placée non sous la direction de responsables de l’Eglise catholique mais de hauts dirigeants gouvernementaux chinois.

    Du 27 au 29 décembre, la présidence de l’assemblée a en effet été assurée par Zhang Yijiong, vice-directeur du Département du Front uni, l’instance sous laquelle sont placées les religions officiellement reconnues en Chine populaire. Et, avant de se déplacer à la cathédrale de Pékin, les 365 délégués de la IXe Assemblée nationale des représentants catholiques avaient été reçus par Yu Zhengsheng, président de l’Assemblée consultative du peuple chinois, la deuxième Chambre du Parlement chinois, ainsi que par Liu Yandong, Vice-Premier ministre, et Sun Chunlan, directrice du Département du Front uni.

    Une Assemblée entre les mains du pouvoir en place

    La qualité et le nombre de ces hauts responsables chinois disent assez combien cette Assemblée nationale des représentants catholiques, présentée par la Chine comme l’instance souveraine de l’Eglise catholique en Chine, est bien une institution voulue et dirigée par le gouvernement chinois. Et non une expérimentation propre à l’Eglise de Chine qui, dans une démarche synodale inédite, chercherait à associer prêtres, religieuses et laïcs à la direction de l’Eglise locale.

    Convoquée juste après Noël, cette « IXe Assemblée nationale des représentants catholiques » a réuni pendant trois jours, dans un hôtel de la capitale, 365 délégués venus de tout le pays, soit 59 évêques, 164 prêtres, 30 religieuses et 112 laïcs. L’une des tâches de l’assemblée était de renouveler les dirigeants des instances « officielles » de l’Eglise de Chine, six ans après la VIIIe Assemblée, qui s’était tenue en 2010. Tâche dont se sont acquittés les délégués en élisant le 28 décembre les personnalités qui assumeront durant les cinq prochaines années la direction de l’Association patriotique des catholiques chinois et celle de la Conférence des évêques « officiels » de Chine.

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  • Vingt-huit opérateurs pastoraux catholiques ont été tués dans le monde en 2016

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    De Radio Vatican :

    28 opérateurs pastoraux catholiques ont été tués dans le monde en 2016

    2016 a été une nouvelle année tragique pour les “opérateurs pastoraux catholiques”, c’est-à-dire les prêtres, diacres, religieux et religieuses et laïcs en mission ecclésiale, notamment les catéchistes. Les informations récoltées par l’agence Fides, agence d’information de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, font état de 28 personnes tuées : 14 prêtres, neuf religieuses, un séminariste et quatre laïcs.

    La répartition territoriale de ces meurtres montre que les acteurs de l’Église catholique demeurent exposés à de nombreux dangers à travers le monde.

    Cyprien Viet

    L’Amérique ne connaît plus de guerre ouverte, après l’accord de paix signé en Colombie, mais la violence demeure massive. Neuf prêtres et trois religieuses ont été tuées dans ce continent en 2016. L’un des pays les plus dangereux pour le clergé est le Mexique, pays rempli de contradictions, marqué à la fois par un fort catholicisme populaire, mais aussi par un anticléricalisme historiquement virulent et par le trafic de drogue, qui entretient un climat de terreur dans certaines régions. Dans les États du Veracruz et du Michoacan, des prêtres ont été enlevés et torturés en raison de leur opposition aux trafiquants de drogue et de leur défense des droits humains. Un prêtre connu pour son action contre le narcotrafic a également été tué en Argentine, le pays du Pape François.

    Trois prêtres, deux religieuses, deux laïcs et un séminariste ont été tués en Afrique. L’Asie a également été frappée avec sept opérateurs pastoraux tués : un prêtre, quatre religieuses, et deux laïcs. Enfin, un prêtre a été tué en Europe : le père Jacques Hamel, tué dans son église de Saint-Étienne du Rouvray en Normandie le 26 juillet dernier, et dont la procédure de béatification est déjà amorcée. Le Pape a d’ores et déjà ouvertement parlé de lui comme d’un «martyr» et d’un «bienheureux».

    Ces statistiques officielles concernant les opérateurs pastoraux en mission ecclésiale ne recouvrent pas toutes les victimes des persécutions anti-chrétiennes, qui sont probablement des milliers, notamment compte tenu des exactions des djihadistes en Irak et en Syrie. Le Pape François a souvent rappelé qu’il y a aujourd’hui «des chrétiens assassinés, torturés, emprisonnés, égorgés parce qu’ils ne renient pas Jésus-Christ» et que «les martyrs d’aujourd’hui sont plus nombreux que ceux des premiers siècles».

  • Aucune porte ouverte à un « divorce catholique »

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    De Jules Germain sur aleteia.org :

    Cardinal Müller : il n’y a aucune porte ouverte à un « divorce catholique »

    Non, le Pape ne remet pas en cause le sacrement du mariage.

    Selon le cardinal Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi et plus haut responsable auprès du Pape de la validité de l’enseignement de la doctrine catholique, l’encyclique Amoris Lætitia du pape François se situe dans la parfaite continuité de l’enseignement de l’Église, comme le site de la Conférence des évêques allemands a voulu le clarifier.

    Non, les écrits du Pape ne rendent en aucun cas possible un « divorce catholique », explique avec force le cardinal. Il s’exprime également sur le cas des quatre cardinaux qui ont adressé une critique au pape François en réclamant plus de clarté concernant l’attitude à avoir à l’égard des divorcés-remariés. Il y voit le risque d’une polarisation inutile et de polémiques nuisant à l’unité de l’Église et à la communion authentique des fidèles.

    « Il n’y a aucune exception au principe de l’indissolubilité du sacrement du mariage »

    Müller insiste sur le fait que l’enseignement de l’Église n’est pas au-dessus de la parole de Dieu et de l’enseignement du Christ que l’on trouve dans la Bible, ainsi que l’explique la constitution dogmatique sur la révélation divine (Dei Verbum) rédigé lors du concile Vatican II. Il ne peut y avoir de contradiction avec l’enseignement des saintes écritures et des saints apôtres. Il n’y a donc aucun doute sur l’enseignement d’Amoris Lætitia : cet écrit s’inscrit en totale continuité avec les saintes écritures et avec l’enseignement de l’Église.

    « Il n’y a aucune exception au principe de l’indissolubilité du sacrement du mariage » explique Müller au sujet des divorcés remariés. Les cas dont parle le Pape se concentrent sur la question de savoir si toutes les conditions naturelles – et avant tout la volonté claire et certaine de se marier – ainsi que la juste compréhension de la théologie du mariage avaient été présentes ou pas lors du mariage. Il s’agit donc de cas qui ont toujours existé dans l’histoire de l’Église, à savoir l’existence visibles de mariages contractés non valides et qui peuvent donc être reconnus comme nuls.

     

     

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  • Pays-Bas : 26 femmes inséminées avec le sperme d’un autre homme que leurs conjoints

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    Pays-Bas : 26 femmes pourraient avoir été inséminées avec le mauvais sperme

    Dans un centre médical des Pays-Bas, 26 femmes auraient sans doute été inséminées avec le sperme d’un autre homme que leurs conjoints. Certaines seraient désormais enceintes voire déjà mères de famille.

    Des ovules fécondés par les mauvais spermatozoïdes

    Certains parents et futurs parents de la ville d’Utrecht, ayant eu recours à une fécondation in vitro, sont tombés des nues en apprenant la nouvelle. «Durant la période entre mi-avril 2015 et mi-novembre 2016, une faute de procédure a été commise dans le laboratoire de FIV », a indiqué dans un communiqué le centre médical. 

    L’enquête en cours permettra de déterminer les causes d’une telle faute. En attendant, les médecins avancent les faits suivant : les spermatozoïdes d'un autre homme se seraient retrouvés trop proches de la fécondation d’ovules de 26 couples au point de rentrer en contact avec ces ovules.  

    Certains des embryons des couples concernés ont été congelés et restent donc disponibles pour les conjoints en attente d’un enfant. Mais les chances qu’il s’agisse du mauvais géniteur sont quant à elles très probables.

    Rappelons que lors d’une fécondation in vitro les ovules de la femme sont prélevés sous anesthésie locale après un traitement hormonal. Ils sont ensuite fécondés par le sperme dans une éprouvette. L’embryon ainsi formé est ensuite déposé à l’intérieur de l’utérus afin qu’il s’y développe jusqu’à son implantation.

  • Un chrétien tué toutes les six minutes en raison de sa foi en 2016

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    De Radio Vatican :

    Un chrétien tué toutes les six minutes en raison de sa foi en 2016

    Le Centre d'études de la chrétienté globale (Center for Study of Global Christianity) estime que 90.000 chrétiens ont été tués à cause de leur foi en 2016, soit un mort toutes les six minutes. Selon ce centre de recherche du séminaire évangélique Gordon–Conwell, basé dans le Massachusetts (États-Unis), ce bilan est toutefois moins lourd qu'en 2014 où 105.000 chrétiens avaient été tués.

    Sur les 90.000 morts recensés par le centre d’études américain, plus des deux tiers sont été tués lors de conflits tribaux en Afrique. Dans la plupart des cas, il s’agit de chrétiens ayant refusé de prendre les armes. Quant au tiers restant, il s’agit de victimes d’attaques terroristes, de destruction de leur village chrétien ou de persécutions gouvernementales, notamment en Corée du nord.

    Outre les chrétiens tués pour leur foi, on estime que 500 à 600 millions de chrétiens dans 102 pays du globe ne sont pas libre de professeur leur foi.

  • Pourquoi l’enseignement du pape François a du mal aujourd’hui à être entendu par bien des catholiques

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    Du Frère Jean-Miguel Garrigues o.p. sur le site de France Catholique :

    Le magistère de François 

    En prenant chair dans le sein de la Vierge Marie, le Verbe de Dieu – disent les Pères Grecs – « s’est épaissi » (ὁ Λόγος παχύνεται). En fait, c’est depuis le péché originel que le Verbe a dû « s’épaissir ». Ne pouvant plus venir visiter, habiter et instruire intimement comme en Eden (cf. Gn 3, 8) l’âme des hommes désormais fermée à l’Esprit, il se fait Parole qui les rejoint de l’extérieur à travers les multiples médiations d’une économie rédemptrice : mots et écritures de la prophétie, événements et personnages de l’histoire sainte, lois et culte du Peuple de Dieu etc. L’Incarnation est l’aboutissement de ce processus d’« épaississement » du Verbe de Dieu en même temps que son « abréviation » (Verbum abbreviatum) la plus extrême, comme disent de leur côté les Pères Latins. Le Verbe ne nous rejoint qu’à travers l’épaisseur des médiations créées dont il se sert pour se révéler, toutes récapitulées et accomplies dans l’humanité de Jésus. Cette épaisseur ne va pas cependant sans opacités dues au péché des médiateurs, mais plus radicalement à leurs limites comme créatures. Pensons à l’obstacle qu’a représenté pour les rationalistes de tous les temps, comme Celse ou Voltaire, le fait que Dieu, le principe le plus nécessaire et universel des êtres, se soit révélé à travers des médiations aussi contingentes et peu remarquables a priori que celles du peuple juif et du fils du charpentier de Nazareth.

    Dieu a pris le risque de nous parler à travers des hommes limités et pécheurs. Dans l’Eglise catholique sa Parole nous est enseignée et explicitée par un magistère dont l’Esprit Saint garantit infailliblement le contenu mais non l’exercice, dans la pertinence et la modalité de ses interventions. C’est bien la Parole de Dieu que l’Eglise nous transmet, mais sa communication n’est pas à l’abri de parasitages.

    Aujourd’hui les catholiques, ceux de France surtout mais pas seulement eux, ont du mal à entendre correctement l’enseignement magistériel du pape François. Il y a quelques années un homme politique de notre pays disait, non sans insolence : « Ce pape commence à faire problème ». Il s’agissait alors de Benoît XVI, mais aujourd’hui bien des pratiquants réguliers disent à mots couverts à peu près la même chose du pape François. Ils n’appartiennent pas tous, loin de là, à la mouvance « tradi » plus ou moins influencée par le lefebvrisme. Ils sont néanmoins pour la plupart conditionnés directement ou indirectement par une vaste blogosphère de sites et de « salons » bien marqués à droite, qui relaient complaisamment tous les soupçons et les critiques visant le pape qui émanent de milieux de la Curie Romaine. En effet François, avec plus de poigne que Benoît XVI, bouscule et dérange ces milieux en faisant nettoyer les circuits financiers du Vatican. A chaque vœux de Noël, le pape ne manque pas de reprocher publiquement à une partie de la Curie ses obstructions et ses médisances. Dans la foulée, certains n’hésitent pas à affirmer que l’allergie des catholiques français au pape François reflète plutôt leurs propres déficiences par rapport aux exigences évangéliques.

    Le spectacle de ces divisions partisanes dans l’Eglise est navrant. Plutôt que de les alimenter, même en prenant « le parti du pape » (horribile dictu !), permettez-moi d’essayer d’expliquer ce qui fait, à mon avis, que l’enseignement du pape François a du mal aujourd’hui à être entendu par bien des catholiques.

    Lire la suite sur le site de France Catholique