Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 1112

  • Proche Orient : un bilan très préoccupant

    IMPRIMER

    Le Proche Orient en feu (Annie Laurent)

    Article paru dans La Nef, n° 276 – Décembre 2015 (via "Clarifier")

    « Je suis aujourd’hui d’un pessimisme total sur le conflit israélo-palestinien et pour l’ensemble du Proche-Orient », déclarait l’historien Henry Laurens, professeur au Collège de France, au quotidien libanais L’Orient-Le Jour du 28 octobre dernier. Comment ne pas partager de tels sentiments à l’heure où la violence domine partout au Levant, tandis que les grandes Puissances, frappées elles-mêmes par le terrorisme, embrouillées dans leurs options et intérêts divergents, se montrent incapables d’assumer leurs responsabilités en vue de la paix dans cette partie de la planète qui est la plus névralgique ? En cette fin d’année, c’est un bilan préoccupant qu’il convient de dresser.

    La question palestinienne

    Souvent présentée comme la matrice de toutes les guerres du Proche-Orient à cause de son ancienneté (le partage de la Palestine en deux Etats a été voté par l’ONU en 1947), la question palestinienne se noie dans l’injustice et l’indifférence mondiale. D’un côté, le gouvernement israélien, dirigé par un Benjamin Netanyahou sûr de lui, poursuit sans scrupule la colonisation juive de la Cisjordanie et la judaïsation de Jérusalem, ainsi que la construction d’un mur de béton qui empiète sur des propriétés arabes, violant ainsi le droit international et le droit privé ; de l’autre, l’Autorité palestinienne (AP), institution créée à la suite des Accords d’Oslo conclus en 1993 sous l’égide des Etats-Unis comme étape intermédiaire sur la voie de négociations avec Israël, est moribonde.

    En 2012, son président, Mahmoud Abbas, a certes obtenu la reconnaissance par l’ONU de l’Etat de Palestine, avec rang d’observateur, ce qui a permis la signature, le 16 mai 2015, d’un accord global entre l’AP et le Saint-Siège donnant un statut juridique et fiscal à l’Eglise catholique sur le territoire palestinien. Mais ces victoires diplomatiques n’ont pas résolu le problème de la souveraineté, aucun pourparler avec Israël n’ayant abouti. L’actuel président israélien, Réouven Rivlin, est lui-même opposé à la création d’un Etat palestinien indépendant. L’impasse sur ce point crucial a conduit M. Abbas, dans son discours du 30 septembre dernier devant l’Assemblée générale de l’ONU, à annoncer qu’il se désengageait des Accords d’Oslo. Mais ses échecs sur l’essentiel ont fait perdre à l’AP toute crédibilité aux yeux de son peuple et la légitimité de son président est contestée, d’autant plus que son mandat a expiré il y a six ans sans qu’un successeur n’ait été choisi.

    Lire la suite

  • Vœux 2015 du pape François à la Curie romaine

    IMPRIMER

    L’an dernier le pape François avait dénoncé publiquement les « quinze maladies » de sa propre curie. Cette année, il le fait en creux en proposant les « antibiotiques » adéquats pour chacune d’elles.  Le pape, atteint par la grippe, a prié son auditoire de l’excuser de ne pouvoir lire son message debout.  

    Extraits :

    Les-remedes-du-pape-Francois-aux-maux-de-la-Curie_article_main.jpg"Dans le contexte de cette Année de la Miséricorde et de la préparation à Noël, désormais à nos portes, je voudrais vous présenter une aide pratique pour pouvoir vivre fructueusement ce temps de grâce. Il s’agit d’un “catalogue des vertus nécessaires” non-exhaustif, pour qui prête service à la Curie et pour tous ceux qui veulent rendre féconde leur consécration ou leur service à l’Église.

    J’invite les Chefs de Dicastères et les Supérieurs à l’approfondir, à l’enrichir et à le compléter. C’est une liste qui part d’une analyse acrostiche de la parole « misericordia » - le père Ricci, en Chine, faisait cela - , afin qu’elle soit notre guide et notre phare :

    1. Le caractère Missionnaire et pastoral. Le caractère missionnaire est ce qui rend, et montre la curie fructueuse et féconde ; elle est la preuve de la vigueur, de l’efficacité et de l’authenticité de notre action. La foi est un don, mais la mesure de notre foi se prouve aussi par la capacité que nous avons de la communiquer . Chaque baptisé est missionnaire de la Bonne Nouvelle avant tout par sa vie, par son travail et par son témoignage joyeux et convaincu. Le caractèrepastoral sain est une vertu indispensable spécialement pour chaque prêtre. C’est l’engagement quotidien à suivre le Bon Pasteur qui prend soin de ses brebis et donne sa vie pour sauver la vie des autres. C’est la mesure de notre activité curiale et sacerdotale. Sans ces deux ailes nous ne pourrons jamais voler et ni atteindre la béatitude du serviteur fidèle (cf.Mt 25, 14-30).
    2. Aptitude[Idoneitàet sagacité. L’aptitude demande l’effort personnel d’acquérir les qualités nécessaires et requises pour exercer au mieux ses propres tâches et activités, avec l’intelligence et l’intuition. Elle s’oppose aux recommandations et aux faveurs. La sagacité est la rapidité d’esprit à comprendre et à affronter les situations avec sagesse et créativité. Aptitude et sagacité représentent aussi la réponse humaine à la grâce divine, quand chacun de nous suit ce célèbre dicton : “Tout faire comme si Dieu n’existait pas et, ensuite, laisser tout à Dieu comme si je n’existais pas”. C’est le comportement du disciple qui s’adresse au Seigneur tous les jours avec ces paroles de la très belle Prière universelle attribuée au Pape Clément XI : « Guide-moi par ta sagesse, soutiens-moi par ta justice… encourage-moi par ta bonté, protège-moi par ta puissance. Je t’offre, ô Seigneur : mes pensées, pour qu’elles soient dirigées vers toi ; mes paroles, pour qu’elles soient de toi ; mes actions, pour qu’elles soient selon toi ; mes tribulations, pour qu’elles soient pour toi » .

    Lire la suite

  • Deux anciens prêtres victimes de la répression du régime communiste en Tchécoslovaquie bientôt canonisés ?

    IMPRIMER

    De Radio Prague (Guillaume Narguet) :

    L’enquête diocésaine du procès en canonisation de deux prêtres tchèques persécutés par le régime communiste est achevée.

    Deux anciens prêtres victimes de la répression du régime communiste contre l’Eglise catholique dans les années 1950 en Tchécoslovaquie pourraient être reconnus comme saints. C’est du moins ce que souhaite l’archevêché de Brno. Samedi, une cérémonie solennelle a été célébrée à la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul pour marquer l’achèvement de l’enquête diocésaine du procès en canonisation des deux prêtres. Les documents démontrant qu’ils sont morts dans l’exercice des vertus chrétiennes de façon héroïque ont été scellés et envoyés au Vatican.

    Télécharger: MP3
     

    Jan Bula, photo: Archives de la paroisse de Rokytnice nad Rokytnou, CC-BY 3.0 Unported

    Jan Bula, photo: Archives de la paroisse de Rokytnice nad Rokytnou, CC-BY 3.0 Unported

    Comme le prêtre Josef Toufar, torturé à mort par la police secrète (StB) et symbole des persécutions du régime communiste en Tchécoslovaquie au début des années 1950, Jan Bula et Václav Drbola ont été victimes de la répression stalinienne dans les rangs de l’Eglise catholique et condamnés à mort à l’issue d’un procès monté de toutes pièces. A l’époque, les deux hommes avaient été dupés par un agent de la Stb qui leur avait fait croire qu’il cherchait un confesseur pour l’archevêque de Prague Josef Beran, interné depuis 1949 mais prétendument enlevé. Jan Bula et Václav Drbola avaient promis leur aide et de rendre visite à l’archevêque sur le lieu de sa cachette. C’est ainsi qu’ils avaient été compromis puis arrêtés par la StB.

    Václav Drbola, photo: ČTVáclav Drbola, photo : CT 

    comme Josef Toufar, dont la conférence des évêques tchèques a donné son accord pour le lancement de son procès en béatification en 2013, Jan Bula et Václav Drbola pourraient eux aussi être reconnus comme bienheureux puis éventuellement saints par le Saint-Siège, la béatification constituant une première étape avant une canonisation. Responsable de la cause en République tchèque, monseigneur Karel Orlita explique à quel stade d’avancement dans le procès se trouve aujourd’hui le dossier de Jan Bula et Václav Drbola :

    « Cette première partie de la canonisation est appelée diocésaine. C’est durant celle-ci que sont interrogés les témoins directs encore en vie, que tous les documents nécessaires au dossier sont rassemblés, que les archives sont étudiées, ainsi que toutes les autres sources disponibles porteuses d’informations. Au total, cette première phase d’instruction a représenté un travail intensif de onze ans. »

    L’enquête diocésaine achevée malgré toute la difficulté des recherches notamment dans les archives de la StB, c’est désormais l’enquête dite romaine du procès qui s’ensuivra. Karel Orlita :

    « Le dossier va désormais être transféré à Rome. La cause sera transmise à la Congrégation pour les causes des saints, qui mène l'instruction finale. Tous les documents vont être ouverts, recontrôlés, enregistrés avant d’être étudiés. C’est là un long travail de vérification de toutes les procédures d'enquête. Au total, c’est une procédure très longue qui réclame généralement plusieurs années. »

    Pour autant, comme le notent plusieurs historiens en République tchèque, il ne fait aucun doute que Jan Bula et Václav Drbola ont été exécutés, le 20 mai 1952 pour le premier et le 3 mai 1951 pour le second, pour la seule raison qu’ils étaient prêtres.

  • Eglise du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège) Messes de Noël

    IMPRIMER

    Vendredi 25 décembre 2015

    nativite-jean-hey0.jpg

    10h00, messe en latin (missel de 1962)

    Chants grégoriens:   kyriale de la Missa « Cum Jubilo », propre de la messe du jour de Noël. 

    Chants Vieux Romains: introït « Puer natus est » et communion «Viderunt omnes » (manuscrits du XIIe s.)  

    Motets polyphoniques anciens:  « Gaudens in Domino » (conduit du XIIIe s), « Magnum Nomen Domini » (invitatoire de Noël), Adeste fideles (hymne du XVIIe s.) 

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers 

    Puer natus est ( vieux romain, ms. XIIe s.)

    invitatoire "Magnum Nomen Domini Emmanuel" 

    11h15,  messe en français (missel de 1970)

    Chants grégoriens (Messe des anges)

    Noëls populaires : « les anges dans nos campagnes », « il est né le divin enfant », hymne « adeste fideles »

    A l’orgue, Mutien-Omer Houziaux, (titulaire ém. des orgues de la cathédrale de Liège) et au violoncelle, Octavian Morea (orchestre philharmonique de Liège) 

     

    adeste fideles

    Plus de renseignements sur le site web :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2015/12/16/vendredi-25-decembre-2015-10h00-et-11h15-messes-de-noel-en-l-5731928.html

     

  • Ces antiennes "O" qui balisent le chemin vers Noël (mise à jour)

    IMPRIMER

    De Metablog (abbé Guillaume de Tanoüarn) :

  • La Slovénie a rejeté le "mariage" homosexuel

    IMPRIMER

    Lu sur ihsnews.net :

    La Slovénie rejette le mariage homosexuel

    Alors que le pape François avait appelé mercredi les responsables politiques slovènes à « soutenir la famille, structure de référence de la vie en société », quatre jours avant un référendum sur l’annulation du mariage homosexuel dans le pays. Les Slovènes ont rejeté dimanche à plus de 60%, lors d’un référendum qui a faiblement mobilisé les électeurs, la loi autorisant le mariage gay adoptée par leurs députés en mars, selon les résultats quasi définitifs de la commission électorale.

    Les opposants au mariage homosexuel, à l’initiative du scrutin, obtiennent 63,12% des voix sur 96% des bulletins dépouillés, contre 36,88% pour les partisans de la loi, selon ces résultats. Seuls 35,65% des électeurs ont pris part au référendum, n’empêchant toutefois pas le quorum de votants d’être atteint par les vainqueurs.

    Les opposants à la loi devaient rassembler au moins 342.000 électeurs, sur un total d’1,7 million. Ils ont à ce stade mobilisé 370.000 votants.

    Rappelons qu’au terme de son audience générale de mercredi place Saint-Pierre, le pontife argentin avait salué en italien les pèlerins slovènes et félicité l’Eglise catholique slovène « pour son engagement en faveur de la famille » .

    En effet, c’est à l’initiative de l’Eglise et de l’opposition de droite, que la Slovénie devait se prononcer hier par référendum sur une loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe, adoptée en mars mais restée en suspens.

    Sans évoquer explicitement le vote, le pape avait encouragé mercredi « tous (les Slovènes), spécialement ceux qui ont des responsabilités publiques, à soutenir la famille, structure de référence de la vie en société »

    Le Pape François n’a jamais varié dans sa ferme opposition au mariage homosexuel, qu’il avait déjà combattu lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, rappelant continuellement la distinction nécessaire entre l’acte et la personne.

    Il évite cependant de mentionner explicitement le sujet, préférant exalter régulièrement la famille traditionnelle issue du mariage d’un homme et d’une femme.

    P. M. Astiguerta

  • Messe d’au revoir de Mgr Léonard à la Paroisse des Minimes (forme extraordinaire du rite romain) | Dimanche 20 décembre 2015

    IMPRIMER

    Sans titre5.png

    Un ami, et nous l'en remercions, nous rend compte de la célébration d'au revoir (suivant la forme extraordinaire du rite romain) de Mgr Léonard à la Paroisse des Minimes, ce dimanche 20 décembre :

    Peu avant son départ pour la France, Monseigneur Léonard nous a fait l’honneur de sa visite à la paroisse des Minimes pour la forme extraordinaire du rite romain.

    L’épître de Saint Paul (I Cor. 4, 1-5) pour ce quatrième dimanche de l’Avent résume à lui seul les vingt-cinq années de sa vie d’évêque, d’abord à Namur, puis à Bruxelles:

    “Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain; bien plus, je ne me juge pas moi-même. Car, encore que ma conscience ne me reproche rien, je ne suis pas justifié pour cela; celui qui me juge, c’est le Seigneur. Ne jugez donc point avant le temps marqué pour la venue du Seigneur: c’est lui qui éclairera ce qui est caché dans les ténèbres, et découvrira les plus secrètes pensées de coeurs; et alors, chacun recevra de Dieu la louange qui lui est due.”

    Monseigneur relève précisément ce passage au début de son homélie, consacrée pour le reste au credo de Nicée-Constantinople (voir ci-dessous).

    A l’issue de la Messe, l’abbé Hygonnet, vicaire des Minimes, prononce une courte allocution pour le remercier chaleureusement, pour cette communauté qu’il a permise et qu’il a aidée.

    Les paroissiens se retrouvent au fond de l’église pour la photo de circonstance, et le joyeux groupe se rend à la maison Saint Paul de la rue des Minimes pour le verre de l’amitié.

    Un paroissien souligne la fécondité des deux apostolats accordés par Monseigneur à la Fraternité Saint Pierre, à Namur et à Bruxelles. Pour cette dernière, une emphase particulière est mise sur la diversité des paroissiens: tant par rapport à leur âge que leur origine culturelle et linguistique.

    Monseigneur prend alors la parole pour remercier les paroissiens. Il rappelle que, durant son ministère, il a toujours soutenu les initiatives ayant pour repère la fidélité à l’Eglise catholique, et c’est dans ce sens qu’il est venu si régulièrement nous rendre visite. Il va vivre maintenant un ministère plus retiré, dans un petit village français à proximité de Notre-Dame-du-Laus. En quelques mots, il explique l’origine historique du lieu, fondé par une mystique qui a bénéficié des apparitions de la Vierge (et même d’autres apparitions, comme celle du Christ crucifié ou de saints), Benoîte Rencurel (1647-1718), qui avait l’habitude d’accueillir notamment des prêtres et, spontanément, de leur proposer de se confesser et d’améliorer tel point de leur vie spirituelle. Monseigneur souligne qu’il est venu à l’invitation de Mgr Di Falco prêcher pour la première fois à Notre-Dame-du-Laus il y a une quinzaine d’années. Lui aussi s’est retrouvé rapidement au confessionnal, d’où sa conclusion, logique: Benoîte Rencurel y est toujours aussi active!

    Avant de s’en aller, il explique qu’il va encore rendre visiter quelques prisons, où il constate qu’en dépit de certaines existences dégradées, la grâce de Dieu y est bien présente, comme en témoigne le cas de cette mère ayant assassiné ses enfants et qui, au milieu de sa souffrance en prison, rencontre le Christ et se convertit. Elle y est maintenant active pour l’animation des chants.

    Le Credo, expliqué par Monseigneur Léonard

    “Ne perdons jamais de vue que le temps de l’Avent est prioritairement un temps où nous nourrissons notre espérance de la nouvelle venue, “adventus”, en latin, du nouvel avènement, en forme contractée du nouvel Avent de Jésus dans la gloire. Et ici, nous faisons mémoire au terme du temps de l’Avent de la naissance de Jésus, il y a une vingtaine de siècles, c’est parce que cette première venue est pour nous la garantie de sa nouvelle venue dans la gloire. Tout ce temps liturgique est tourné vers l’avant, en latin, la parousie en grec, le nouvel avènement dans la gloire de Jésus à la fin de l’histoire et à la fin de ce monde. Et nous osons espérer fermement que cette nouvelle venue aura lieu, puisque la première a eu lieu. Les espérances d’Israël ont été exaucées par le premier avènement de Jésus dans l’humilité et dans l’humiliation, et l’espérance du nouveau peuple de l’alliance, à savoir l’Eglise, sera elle aussi espérée par la nouvelle venue de Jésus, cette fois, dans la gloire. Lors du premier avènement, il a été jugé et condamné par les hommes. Quand il viendra de nouveau dans la gloire, c’est lui qui jugera les vivants et les morts avec justice et avec miséricorde.

    Lire la suite

  • Diocèse de Fréjus-Toulon : les Missionnaires de la Miséricorde divine fêtent leurs 10 ans

    IMPRIMER

    Vu sur le site de « Famille chrétienne » :

    Le Jubilé de la Miséricorde coïncide avec le dixième anniversaire de la communauté fondée par l’abbé Loiseau dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Une très belle vidéo a été réalisée à cette occasion par les missionnaires pour (re)découvrir son triple charisme : miséricorde, adoration et messe sous la forme extraordinaire, mission.

    JPSC

  • Thomas d'Aquin était-il gay friendly ?

    IMPRIMER

    C'est ce que l'on pourrait croire en lisant le livre d'Adriano Oliva intitulé "Amours", mais cinq dominicains réfutent cette "thèse" (source) :

    Thomas d’Aquin et l’homosexualité

    Cinq dominicains répondent à Adriano Oliva

    Est-ce qu’un thomisme “gay-friendly” va devenir tendance dans le futur ? Est-ce la prochaine étape d’une théologie universitaire sophistiquée ? Telle est l’impression donnée par le médiéviste Adriano Oliva dans son nouveau livre, Amours, publié en français et en italien. Le travail vise un large public. Entre autres choses, le dominicain italien appelle à une révolution dans la pratique pastorale de l’Église à l’égard des divorcés remariés civilement ainsi que des personnes homosexuelles sexuellement actives. De nombreuses prétentions d’Oliva s’enracinent dans une nouvelle interprétation de Thomas d’Aquin. Le livre a déjà provoqué un scandale significatif. Dans ce qui suit, cinq Dominicains (trois de l’Angelicum à Rome et deux de la Dominicain House of Studies, à Washington, DC) répondent à la lecture erronée que fait Oliva du Docteur angélique. Nous allons examiner quatre grandes interprétations et utilisations abusives de saint Thomas. Nous commençons par son traitement du mariage, qui conduit tout droit à sa position qu’un critique a qualifié de “Thomisme gay.” Toutes les références sont faites à partir de l’édition française.

    1) Première erreur : Séparer le lien du mariage du bien des enfants

    Oliva sépare les deux parties essentielles du mariage que Thomas d’Aquin tient fermement ensemble. Saint Thomas note que le mariage s’établit par le consentement du couple. Ce qui survient dans la cérémonie de mariage. Pour saint Thomas, le lien du mariage a une double finalité : 1) la procréation et l’éducation des enfants, et 2) la croissance du couple dans l’amour et le soutien mutuel à travers leur vie commune. Pourtant Oliva prétend que, pour saint Thomas, la procréation ne fait pas partie de « l’essence du mariage » (Amours, p. 20). Comme le montre la conclusion du livre, Oliva soutient que saint Thomas peut nous aider à penser le mariage dans une complète abstraction de la procréation et du bien des enfants. Il déclare (p. 113) : « De même que dans le couple hétérosexuel chacun est poussé à se transcender dans l’amour de l’autre, et ceci non à travers l’ouverture à la procréation qui ne fait pas partie de l’essence du mariage, mais à travers l’amour indissoluble pour le conjoint … ».

    Rien de tout ceci se trouve dans saint Thomas. Bien au contraire, le Docteur angélique insiste sur le fait que « le bien des enfants est la fin principale du mariage » (Commentaire sur les Sentences, livre 4, distinction 33, question 1, article 2, corpus). Nulle part saint Thomas ne dit que le bien des enfants est optionnel pour le mariage. Là où saint Thomas unit l’amour mutuel du couple et la charge de leurs enfants, Oliva divise.

     

    Lire la suite

  • La voie de la canonisation de Mère Térésa est ouverte

    IMPRIMER

    Cité du Vatican, 18 décembre 2015 (VIS).

    A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation du décret relatif au miracle attribué à l'intercession de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta (Agnes Gonxha Bojaxhiu: 1910 - 1997), religieuse albanaise (née en Macédoine sous l'empire ottoman), fondatrice des Missionnaires de la Charité.

  • Liège: concert de Noël à l'église du Saint-Sacrement au Boulevard d'Avroy

    IMPRIMER

    affiche_concert_19 decembre 2015.jpg

  • A Mossoul, il n'y a plus un seul chrétien...

    IMPRIMER

    Sur lalibre.be, Bosco d'Otreppe interviewe Marc Fromager :

    "Il n'y a plus un seul chrétien à Mossoul, des pans entiers de l’histoire de l’Église disparaissent"

    Marc Fromager, directeur de la fondation internationale AED (l'Aide à l’Église en détresse) est de passage ce vendredi à Bruxelles. Bon connaisseur du Moyen-Orient (il vient de publier chez Salvator Guerres, pétrole et radicalisme – les chrétiens d'Orient pris en étau), il témoigne de ses inquiétudes quant à la situation sur place, mais aussi de ses doutes face aux manœuvres internationales qui viennent cette région du monde.

    On a beaucoup parlé des événements de l'été 2014 avec la prise de Mossoul et de la plaine de Ninive par Daech. Pour les chrétiens sur place, ce fut un tournant ou la situation était-elle déjà extrêmement difficile avant ?

    Ce fut un tournant, et cela a eu un impact médiatique important qui a engendré une réelle prise de conscience en Occident. La mobilisation financière des Européens en faveur des chrétiens d'Orient fut d'ailleurs très importante. Nous en avons été les premiers témoins. Pour autant, la situation sur place ne s'est pas détériorée en un seul coup. Il y avait déjà eu un premier tournant en 2003 avec le début de l'occupation américaine. C'est alors que l'on a commencé à voir des attentats contre les chrétiens.

    Sur place, les chrétiens sont-ils persécutés en tant que chrétiens, ou le sont-ils parce qu'ils ne sont pas musulmans ?

    Il y a les deux. Notons tout d'abord qu'il n'y a pas que les chrétiens qui souffrent. Toute la population locale souffre et est forcée de migrer. En Irak, la plupart des victimes sont d’ailleurs musulmanes tant elles subissent la guerre entre les chiites et les sunnites. Proportionnellement cependant, les chrétiens qui représentent 1 % de la population irakienne souffrent plus que les autres. Ils souffrent plus parce qu'ils sont une petite minorité, parce que personne n'est là pour les défendre, et parce que l'on arrive au stade où ils sont sur le point de disparaitre. Traditionnellement également, les chrétiens relevaient plus de la classe moyenne, et ils étaient du coup visés parce que leur niveau de vie était peut-être un peu au-dessus de celui de la population irakienne. On les visait donc plus pour des rançons que par haine de leur foi. Aujourd'hui cependant, on peut imaginer que de par la radicalisation de l'islam qui s'opère au Moyen-Orient, la volonté de les faire disparaître parce qu'ils sont chrétiens est réelle. Quand l’État islamique a pris la plaine de Ninive, ils ont proposé trois options aux chrétiens : se convertir, fuir, ou être tués. Concrètement donc, il n'y a plus de place pour les chrétiens sur place, comme il n'y a plus de place non plus pour les yézidis ou pour les musulmans qui n'acceptent pas l'islam radical.

    Lire la suite sur LaLibre.be