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Actualité - Page 1237

  • Rome : rappel à l’ordre modéré pour les religieuses américaines de la LCWR

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    Contrairement aux jeunes Franciscains traditionalistes de l’Immaculée, les religieuses américaines progressistes et vieillissantes  de la Leadership Conference of Women Religious (LCWR), se sentent aujourd’hui mieux écoutées à Rome. A lire sur le site de « La Croix ». Extraits :

    « Une première page se tourne pour les religieuses américaines dans leurs relations tendues avec Rome. Le cardinal João Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée, a présenté mardi 16 décembre le rapport final de la visite apostolique auprès des religieuses des États-Unis. Le document de dix pages, rendu public en anglais dans une salle de presse comble, est l’aboutissement d’une enquête inédite lancée il y a tout juste six ans à travers le pays entier à la suite des préoccupations du prédécesseur du cardinal Braz de Aviz, le cardinal Franc Rodé, à l’égard de libertés prises par les religieuses outre-Atlantique avec l’enseignement de l’Église catholique, selon Rome. « Une certaine mentalité séculière s’est répandue parmi les familles religieuses, peut-être même un certain esprit féministe », critiquait le cardinal slovène en 2009 […]

    La délicate mission de passer en revue les 341 ordres catholiques du pays a été confiée par le cardinal Rodé à une compatriote des religieuses inspectées, Mère Mary Clare Millea, supérieure générale des Apôtres du Sacré-Cœur de Jésus, présente hier à Rome. Son équipe, constituée d’autres religieuses américaines, a travaillé de 2009 à 2012, effectuant des visites de terrain auprès de 90 ordres religieux après une première phase de collecte d’informations (vocations, formations, situation financière, relations avec l’épiscopat, statuts, pratiques liturgiques et communautaire, rapport à l’autorité au sein des congrégations).

     […] De cette radioscopie complète de l’état de la vie religieuse féminine aux États-Unis ressort d’abord son vieillissement prononcé. Le pays compte 50 000 religieuses aujourd’hui, dépassant pour la plupart les 75 ans, contre 125 000 religieuses au milieu des 1960. Toutefois, ce chiffre passé est présenté dans le rapport comme un pic historique inhabituel et non une tendance ordinaire. Une mise au point appréciée par la présidente de la LCWR.

    Face toutefois au déclin très net des vocations, le rapport distingue les efforts abandonnés par certains ordres devant l’écart générationnel devenu trop large pour la cohabitation entre jeunes novices et sœurs âgées et d’autres couronnés de succès. « Nous recevons plein de demandes », se félicitait mardi pour sa part une jeune sœur, en habit, venue de New York et assistant sœur Mary Donovan, présidente des 125 ordres de religieuses plus traditionnels, non affiliés à la LCWR. Représentant 20 % des religieuses américaines, ces ordres ont cependant « le vent en poupe », comme le souligne Radio Vatican. « L’âge moyen de (nos) sœurs est de 53 ans », a rappelé, hier, sœur Donovan : « Bien en dessous de la tendance générale ».

     […] Face à ce phénomène, de nombreuses religieuses ont cherché à transmettre le charisme initial de leur fondateur à des laïcs. Le rapport indique que le Vatican « apprécie ces moyens créatifs de partager les dons de charisme », demandant toutefois aux ordres de bien respecter la « différence essentielle » entre leurs religieuses et les laïcs associés.

    Le Vatican lance d’autres rappels à l’ordre, brefs mais incisifs, aux religieuses américaines. Elles doivent en particulier s’assurer que leurs « pratiques spirituelles et ministère » sont en « harmonie avec l’enseignement catholique sur Dieu, la Création, l’incarnation et la rédemption ». Le Vatican leur demande aussi « d’évaluer leur pratique actuelle de la liturgie et de la prière ».

    Sur la forme toutefois, le Vatican a veillé mardi à présenter ses recommandations sous un jour aimable, tout en respect et écoute mutuels. La publication survient, de fait, en plein démarrage de l’année de la vie religieuse destinée à en soutenir le renouveau. La présidente de la LCWR a déclaré apprécier au final un rapport au « ton réaliste et encourageant », qui n’est « pas un document de remontrance ou de solutions simplistes ». Selon elle, les religieuses membres de la LCWR, lisant le rapport, se sentiront « renforcées ».

    Ref. Le Vatican lance un rappel à l’ordre mesuré aux religieuses américaines

    JPSC

  • Une Eglise qui ne juge plus

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    Dans la Nuova Bussola Quotidiana, l’archevêque de Ferrare (Italie), Mgr Negri appelle l’Eglise à se ressaisir. La traduction de son message se trouve sur le site de notre consoeur de « Benoît et moi". Extraits : 

    « […] Le scandale de la situation actuelle de l'Eglise - et j'utilise délibérément le mot «scandale» - c'est que l'Église a été jetée en pâture à la presse. L'Eglise est un instrument manipulable et manipulé par la presse, une presse qui en Italie (et ailleurs! ) est à 90% d'empreinte laïciste et anti-catholique. Nous en sommes donc au paradoxe que la mentalité laïciste est maîtresse dans notre propre maison, prétendant décider qui sont les vrais orthodoxes et qui sont les hétérodoxes, quelle est la position correcte et quelle est la position du Saint-Père, pour qu'ensuite chacun prétende, ou se vante d'un crédit auprès du Saint-Père. Et donc, nous assistons impuissants à une manipulation qui est avilissante, c'est-à-dire qu'elle avilit la foi de notre peuple. Parce que nos gens ont une expérience de foi réelle et personnelle qui n'a rien à voir avec le plan d'Eugenio Scalfari et d'autres.

    Ceux-ci peuvent être des outils qui indiquent une position, mais le dialogue - comme l'a dit à plusieurs reprises Benoît XVI au Synode sur l'évangélisation - est l'expression d'une identité forte. Forte non pas de moyens, mais forte de raisons. S'il y a une identité forte, il est inévitable que cette identité, en prenant position, rencontre des hommes, des situations, des conditions, des problèmes, des difficultés; donc entre en dialogue avec ceux qui ont une autre position. Mais s'il n'y a pas d'identité, le dialogue est une illusion. Le dialogue est la conséquence d'une identité, il ne peut pas être l'objectif. L'objectif est l'évangélisation.

    C'est un moment bien défini par cette déclaration de Paul VI à Jean Guitton , quelques mois avant sa mort: «À l'intérieur du catholicisme semble prédominer parfois une pensée de type non-catholique, et il peut arriver que cette pensée non-catholique au sein du catholicisme devienne demain la plus forte. Mais elle ne représentera jamais la pensée de l'Église. Il faut que subsiste un petit troupeau, aussi petit qu'il soit». C'est une déclaration qui requiert d'assumer un critère de jugement auquel fait suite un comportement.

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  • Rien ne justifie de provoquer la mort d’une personne pour laquelle « on ne peut plus rien »

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    On sait que le débat est ouvert dans l'Hexagone sur la question de la fin de vie. Le communiqué de Mgr Rey éclaire les enjeux de ces discussions à la lumière de l'enseignement de l'Eglise; les vérités qu'il rappelle méritent notre attention même si, dans notre pauvre pays, la ligne rouge a été franchie depuis longtemps...

    Communiqué de Mgr Dominique Rey, évêque de Frejus-Toulon (source) :

    Rapport Claeys-Leonetti : Entre ambiguïté et tentation de l’euthanasie

    L’embarras qui entoure la publication du rapport Claeys-Leonetti remis au président de la République reflète l’ambiguïté dont il se refuse à sortir. On comprend qu’il n’est pas question d’aborder de front euthanasie et suicide assisté. Dont acte. En revanche, la proposition phare du rapport jongle avec les mots lorsqu’elle parle de « sédation profonde et continue ». Quel est cet « accompagnement vers la mort» pour permettre de «mourir dans la dignité » dont parle M. Hollande ?

    Un « nouveau droit à mourir » ?

    Créer ou reconnaître un nouveau droit à mourir, c’est pour le moins favoriser le développement d’une mentalité euthanasique. Faire de la sédation en phase terminale, déjà pratiquée par les médecins en particulier dans le cadre de soins palliatifs, un droit du patient, c’est modifier de fait la relation entre le médecin et son patient. On a du mal à comprendre pourquoi ce protocole devrait faire l’objet d’un droit sauf à penser que les médecins ne remplissent pas leur mission ou, plus simplement, à induire des pratiques euthanasiques là où une sédation peut être légitime face à une détresse extrême. La sédation en phase terminale, acte pris collégialement, est déjà suffisamment délicate pour qu’on ne rajoute pas de pression aux médecins en les empêchant de privilégier toujours l’écoute et la qualité de la relation avec leurs malades. Pour soulager les souffrances il faut parfois prendre le risque d’accélérer la mort du malade, mais « faire mourir ne peut jamais être considéré comme un soin médical, même si l’intention était seulement de répondre à une demande du patient ».

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  • Inde : le gouvernement dominé par le Parti du Peuple Indien cautionne les conversions de masse à l'hindouisme

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    D'Eglises d'Asie :

    Le gouvernement BJP défend les conversions de masse à l'hindouisme

    Certains le craignaient et l’annonçaient depuis l’élection de Narendra Modi. D’autres pensaient que pour continuer à s’assurer le soutien des minorités religieuses, dont bon nombre de communautés avaient voté pour lui, le nouveau gouvernement ferait des concessions vis-à-vis des franges extrêmes de son mouvement.

    Dans les deux cas, peu avaient imaginé que la question d’une loi anti-conversion – destinée essentiellement à « protéger la religion hindoue » – serait à l’ordre du jour seulement six mois après la victoire écrasante du Bharatiya Janata Party (BJP, Parti du peuple indien) et de son leader.

    Lors d’une séance particulièrement houleuse, vendredi 13 décembre, le parti pro-hindou a en effet appelé à mettre en place des lois anti-conversion au niveau fédéral, devant la chambre basse du Parlement (Lok Sabha).

    La question avait déjà été soulevée la veille par le ministre BJP des Affaires parlementaires lui-même, Venkaiah Naidu, déclenchant un tollé général à l’Assemblée, aussi bien de la part des partis d’opposition que de représentants des partis hindous.

    A l’origine, le ministre répondait à une demande de certains parlementaires qui avaient relayé la nouvelle de la très suspecte « conversion spontanée » à l’hindouisme de 350 musulmans pauvres d’Agra en Uttar Pradesh.

    De nombreux médias indiens s’étaient fait l’écho de cette conversion de masse, organisée le 9 décembre dernier par le Bajrang Dal, conjointement avec le Dharam Jagran Samanvay Vibhagh, deux émanations du Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS, Corps national des volontaires), mentor idéologique du BJP, le parti au pouvoir. Les soupçons sur les conditions de cette « libre conversion » avaient émergé après le dépôt de plusieurs plaintes de participants à la cérémonie, affirmant avoir été trompés et, pour certains, avoir été forcés sous la menace à participer à la cérémonie. Ces 57 familles musulmanes, toutes issues de milieux extrêmement pauvres, s’étaient fait promettre une distribution de cartes de rations alimentaires et autres avantages matériels. Une enquête de police est actuellement en cours.

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  • Des réfugiés yazidis racontent les tortures que leur ont fait subir les jihadistes

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    Lu sur le site de l'Orient - Le Jour :

    « Deux d’entre nous ont refusé et ils leur ont coupé la tête devant nous »

    Des réfugiés yazidis racontent les tortures que leur ont fait subir les jihadistes.

    « Lorsque j'ai rencontré Melhem Khalaf au Liban, il m'a dit qu'il voulait venir en aide aux réfugiés kurdes fuyant les daéchistes. Je lui ai dit que ceux qui étaient le plus dans le besoin étaient les yazidis. Il m'a dit pas de problème, nous sommes prêts à aider tout le monde, quelle que soit leur religion », raconte Bachir, un chrétien.

    « En quelques semaines, nous avons réussi à monter un petit campement à Dohouk, où nous venons en aide à environ 650 personnes ayant fui la montagne de Sinjar, à la frontière irako-syrienne, à l'approche des daéchistes », dit-il. Le camp est rudimentaire et assez sale. Il y a seulement deux toilettes et bien sûr pas d'eau chaude, mais au moins ces réfugiés ont des tentes de toile, des abris très précaires, alors que les grands froids de l'hiver approchent et toujours le même spectacle. De la marmaille souvent à moitié nue, des femmes à l'œuvre pour la lessive et la cuisine, et des hommes désœuvrés qui suivent les informations, fumant cigarette sur cigarette et buvant des litres de thé pour se réchauffer. « Ce qui nous manque cruellement, ce sont des écoles pour les enfants. Mais pour cela, nous avons besoin de l'aide du gouvernement irakien, qui, pour l'instant, a d'autres chats à fouetter », affirme Bachir. Il indique que les besoins du camp sont assurés seulement en nourriture par Offre-Joie et les églises chrétiennes de la région. Beaucoup de ces familles ont échappé à une mort certaine, ou pire pour les femmes, d'être utilisées comme esclaves sexuelles ou d'être vendues comme esclaves par les daéchistes. Sur ce chapitre, le récit Tahsin Khalaf est édifiant. « Quand on a su que les daéchistes arrivaient sur des véhicules sur Sinjar, nous avons fui vers la montagne. Là nous avons rencontré des Arabes sunnites qui ont tenté de nous rassurer. Sur ce, sont arrivés des daéchistes qui nous ont demandé pourquoi on fuyait. Retournez dans vos villages, il ne vous arrivera rien », poursuit-il.

    « Ils nous ont demandé si nous étions yazidis ou musulmans »

    « Nous sommes donc retournés. Mais à un barrage, les intégristes sunnites nous ont arrêtés. Ils nous ont demandé si nous étions yazidis ou musulmans. Ils ont laissé passer les musulmans et ont regroupé les yazidis, puis ils ont séparé les hommes des femmes, et lorsque l'un des maris a protesté, ils lui ont tranché la tête devant tout le monde après lui avoir tiré deux balles, raconte-t-il. C'est alors qu'on a commencé à avoir peur. Au début, on ne leur a pas menti parce qu'ils nous avaient assuré qu'on était en sécurité. »

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  • Europe : quand les animaux sont mieux protégés que les petits d'homme

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    D'Aleteia.org :

    Avortements tardifs et infanticides : En Europe, les animaux sont davantage protégés que les fœtus humains

    Des milliers de foetus ayant survécu à l'avortement sont chaque jour abandonnés tels des déchets. Un collectif d’ONG et de citoyens saisit le Conseil de l’Europe à ce sujet.

    GRÉGOR PUPPINCK (5)

    Face à l’incapacité du Comité des ministres et au refus du commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe de condamner l’infanticide néonatal et de rappeler que toute personne née vivante a droit au respect de sa vie et aux soins, quelles que soient les circonstances de sa naissance, il convient de regarder la réalité en face.

    Pour dénoncer la pratique de l’infanticide néonatal, le European Centre for Law and Justice, soutenu notamment par le Bureau international catholique de l’enfance (BICE), a lancé une pétition officielle auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, déjà signée par 150 000 personnes en quelques jours.

    Des pays européens permettent l’avortement alors que l’enfant est viable, sur simple demande, comme au Royaume-Uni (jusqu’à 24 semaines) et sans réel contrôle, comme en Espagne. Parfois, l’enfant naît vivant, suite à un « échec » de l’avortement. Ces enfants, qui peuvent être blessés par l’avortement, sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, agonisant dans une bassine et luttant pour respirer, ou tués par injection létale ou asphyxie, en particulier lorsqu’ils sont viables, voire jetés avec les déchets biologiques. C’est un traitement inhumain et illégal, passé sous silence. Il est pourtant contraire au droit, censé protéger tout être humain dès la naissance.

    Selon le British Journal of Obstetrics and Gynaecology, à 23 semaines de gestation, 10% des enfants survivent à l’avortement. Selon des témoignages de sages femmes, ce taux est plus élevé.

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  • Mort héroïquement pour ses paroissiens, un prêtre vietnamien bientôt sur les autels ?

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    Lu sur le site d'Eglises d'Asie :

    Ouverture du dossier de canonisation d’un prêtre vietnamien mort héroïquement pour ses paroissiens

    Le 31 octobre dernier, la Congrégation pour les causes des saints a informé l’évêque de Cân Tho que désormais rien ne s’opposait (Nihil obstat) à l’ouverture du dossier de canonisation du P. François-Xavier Truong Buu Diêp, un prêtre vietnamien mort héroïquement en 1946 au cours de la première guerre du Vietnam pour sauver la vie de ses paroissiens.

    La nouvelle a réjoui tout le diocèse ainsi que les très nombreux pèlerins chrétiens et non chrétiens qui affluent de tout le pays auprès de son tombeau à l’église de Tac Say, dans le diocèse de Can Tho, depuis plusieurs décennies. L’ouverture de ce dossier avait été proposée et demandée par l’ensemble de la Conférence épiscopale du Vietnam, lors de sa première assemblée annuelle de 2012 qui s’était tenue du 9 au 13 avril dans le diocèse de Xuân Lôc.

    En avril 2008, le cardinal Jean-Baptiste Pham Minh Mân, archevêque émérite de Saigon, dans une interview traduite par Eglises d’Asie, confiait que, dans son enfance, il avait connu ce prêtre. Le futur cardinal n’avait encore que 8 ans lorsque le P. Diêp, venu rendre visite à ses parents, leur conseilla d’envoyer leur fils apprendre le latin au petit séminaire.

    Le cardinal présentait ainsi le prêtre dont la canonisation est aujourd’hui demandée : « Le P. François-Xavier Truong Buu Diêp a été un saint prêtre, toujours soucieux de l’avenir de l’Eglise et encourageant les fidèles à s’engager dans la vie religieuse. Son attention a été tournée vers la population. Partout où il passait, il s’efforçait d’édifier un lieu de culte et de faire construire des habitations pour les fidèles. Il a vécu et il est mort pour eux. »

    Le petit village où François-Xavier Truong Buu Diêp a vu le jour en 1897 se trouve au sud-ouest du Vietnam, dans ce qui est aujourd’hui la province d’An Giang. Cette région dépendait à l’époque du vicariat apostolique de Phnom Penh, au Cambodge. C’est là qu’il fut ordonné prêtre en 1924 après des études au grand séminaire de Phnom Penh.

    En 1930, il est nommé curé de la paroisse de Tac Say. Il en sera le pasteur pendant seize ans, jusqu’à sa mort. Durant toutes ces années, il acquiert la réputation d’être un prêtre zélé, proche des fidèles, très attentif à leurs besoins, animé d’un grand esprit missionnaire ; il a fondé plus de huit chrétientés aux alentours de la paroisse.

    En 1945, c’est le début de la première guerre d’Indochine et moins d’un an plus tard, la région où il habite s’embrase. Une grande partie en est occupée par le Vietminh. La plupart des prêtres de la région se retirent. Le P. Diêp refuse de partir et reste près de ses fidèles.

    Le 12 mars 1946, le Vietminh l’arrête avec soixante-dix de ses paroissiens de Tac Say. Tout le groupe est enfermé dans un grenier à riz. Il propose alors à ses geôliers de prendre sa vie et de laisser la vie sauve à ses fidèles.

    On découvrira plus tard son corps nu et affreusement mutilé dans un étang proche du lieu où il avait été détenu.

  • Un "docu-drame" sur le drame vendéen

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    Via le Salon  Beige :

  • "Fêter Noël", un site à ne pas manquer

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    C'est une initiative de l'Eglise catholique en France :

    Sans titre.pngcliquer sur l'image pour accéder au site

     

  • Le pape fête le 45e anniversaire de son ordination

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    Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon ordination sacerdotale. Je vous demande de prier pour moi et pour tous les prêtres.

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    via le Salon beige

  • Bruxelles (Stockel), 20 décembre : des airs de Noël sur le marché

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    UP STOCKEL-AUX-CHAMPS
    Le 20/12/2014 - Des airs de Noël au marché

    Nous vous invitons à venir écouter et à chanter avec la chorale et des Paroissiens de Notre-Dame de Stockel, des airs de Noël, le samedi 20 décembre à 10h30, sur la Place Dumon, près de la crèche, à l’occasion du marché.

    L’abbé Édouard Marot, soutenu par la chorale paroissiale, est l’initiative de cette joyeuse animation que nous avions déjà faite l’année dernière, pour la grande joie des passants.

    (source)

    Voir aussi : Le-20-12-2014-Bruxelles-chante

  • Embryon : dix vérités scientifiques pour conforter le oui à la vie

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    Du site aleteia.org :

    Embryon : Le oui à la vie en dix vérités scientifiques

    Ces dernières décennies, la connaissance de l'embryon a fait un bond en avant, et les conclusions sont très claires...

    1. Au cours des vingt-cinq dernières années, la science moderne nous en a révélé  davantage sur notre développement biologique que toutes les recherches menées  dans le monde en trois mille ans.

    2. On sait aujourd'hui que l'embryon humain est un sujet à part entière, un individu unique, un être vivant doté d'une nature bien définie, et non une partie du corps de la mère ou un appendice de celle-ci.

    3. Dès l'union d'un gamète (ou cellule) mâle et d'un gamète femelle, l'embryon possède déjà des caractéristiques structurelles et fonctionnelles distinctes de celles de la mère, que ce soit dans son étape unicellulaire ou dans les diverses étapes de la division cellulaire.

    4. Au cours de toutes ces étapes, l'embryon se comporte comme un système organique possédant une identité propre, un métabolisme propre, un système immunologique propre, des acides nucléiques et un groupe sanguin différents de ceux de sa mère, selon un modèle de développement vers des états définis, empiriquement détectables.

    5. En tant qu'individu autonome, l'embryon  s'auto-organise en vue de son unité, avec une totale autonomie. Toutefois, ce développement, bien qu'autonome, n'est pas indépendant de la mère. Il dépend de son utérus  durant un temps variable. Par la suite, à la naissance, l'embryon continuera de dépendre de la mère ou d'autres personnes, pour sa survie, durant un laps de temps plus long, également variable. L'être humain est l'espèce qui prolonge le plus sa dépendance alimentaire. Cependant son état de dépendance intra-utérine n'a rien à voir avec son autonomie et sa condition spécifique.

    6. Le développement embryonnaire est donc continu, sans sauts ni ruptures, irréversible et graduel ;  il s'opère en vertu de programmations effectuées par le génome pour permettre les étapes successives du développement de l'organisme humain individuel.

    7. Par conséquent,  il présente au cours de ces différentes étapes  le développement de structures reconnues comme préparatoires  aux étapes suivantes, celles-ci étant définitives. De sorte que, à dix-huit jours, l'embryon a un cœur qui bat, à vingt jours un système nerveux en croissance constante. À 42 jours il est déjà doté d'un squelette complet et de réflexes. À huit semaines, on peut lui faire un électrocardiogramme,  et il est possible d'enregistrer ses battements de cils, ses réactions, ses réponses à des stimuli.

    8. Toutes ces structures s'ajoutent, petit à petit, les unes aux autres de façon organisée et dans une unité fonctionnelle, pour aboutir à l'état final, définitif, de développement. C'est pourquoi cet être humain est à la fois un et lui-même, dans le plus strict respect de la connaissance biologique. C'est une seule et même personne, depuis la fécondation jusqu'à la gestation puis l'âge adulte.

    9. Pour avoir vieilli, un être humain a dû passer par des étapes : maturité, jeunesse, enfance, mais aussi fœtales et embryonnaires. Au cours de l'ensemble de ce processus continu, ce développement est ni plus ni moins celui d'un être humain, sans sauts ni apparitions mystérieuses d'une condition humaine.

    10. Il est scientifiquement inapproprié d'affirmer que c'est seulement quand apparaissent des structures cérébrales et mentales que l'embryon est à proprement parler 'humain', puisque, pour que ces structures cérébrales et mentales apparaissent dans l'embryon, celui-ci possède déjà une condition biologiquement humaine.

    Traduit de l'édition hispanophone d'Aleteia par Elisabeth de Lavigne

    source:  Revista Ser Persona