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Actualité - Page 1440

  • Une lettre de Benoît XVI paraît à son tour sur la Repubblica

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    Benoît XVI répond à Piergiorgio Odifreddi (Radio Vatican)



    Quelques jours après la publication de la lettre du pape François au fondateur de La Repubblica, le quotidien italien a publié, ce mardi, une autre lettre, cette fois du Pape émérite, Benoît XVI. Il s'agit de sa réponse à un livre du scientifique italien ouvertement athée et anticlérical Piergiorgio Odifreddi. Dans sa longue lettre, Benoît XVI amorce un dialogue avec son interlocuteur. Il s'oppose à son interprétation sur la question de la pédophilie dans le clergé et sur la figure du Jésus historique.

    Benoît XVI développe une réponse en quatre points, réagissant à l’ouvrage du mathématicien. Ce livre critique notamment son ouvrage consacré à Jésus de Nazareth et son Introduction au christianisme. Si le Pape émérite reconnaît volontiers que les mathématiques sont la seule science "au sens strict", il souligne toutefois que la théologie a fourni des "résultats remarquables" dans les domaines historique et philosophique. En outre, Benoît XVI affirme que la théologie a pour but de concilier la religion et la raison, deux fonctions "d’importance essentielle pour l’humanité". 

    Benoît XVI tient à mettre les choses au point

    Le pape émérite remercie son interlocuteur pour le "dialogue sérieux" sur ces sujets, mais dénonce ensuite le traitement réservé aux questions du prêtre et de la morale catholique. En ce qui concerne la pédophilie au sein du clergé, Benoît XVI, qui a été en première ligne dans la lutte contre ce scandale, rappelle fermement : "je n’ai jamais cherché à cacher (les) choses". "On ne devrait pas présenter de façon ostentatoire cette déviance comme s’il s’agissait d’une saleté propre au catholicisme", ajoute-t-il. Et d’insister : "On ne peut taire le mal à l’intérieur de l’Eglise, mais on ne peut pas taire non plus le grand sillage de bonté et de pureté que la foi chrétienne a tracé au fil des siècles".

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  • L'athéisme belge tient ses premiers états généraux

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    C’est Christian Laporte qui le claironne dans « La Libre » :

    « Créée l’an dernier, l’Association belge des athées veut se faire entendre dans le débat public et faire respecter sa vision du monde. Cela l’amène à organiser du 4 au 6 octobre prochains les états généraux de l’athéisme au théâtre Varia à Ixelles. Ses organisateurs ont expliqué le sens de leur démarche en primeur à “La Libre”.

    Patrice Dartevelle, le secrétaire de l’ABA va directement à l’essentiel : “il ne faut pas se tromper. C’est vrai que nous ne sommes pas favorables aux gens religieux mais pas pour autant non plus des suiveurs de Catherine Fourest pour qui le danger vient de l’intégrisme majoritaire qui serait selon elle catholique… Il faut se recentrer sur la laïcité philosophique”. C’est en analysant la dernière grande enquête décennale sur les valeurs en Europe qu’avec d’autres Dartevelle a estimé que c’était le bon moment pour amener les athées à s’affirmer : “la moitie des Belges se dit catholique pour 10 % d’athées mais… un tiers des personnes interrogées disent ne plus être religieux. Il en ressort que l’athéisme doit devenir plus visible et aller à contre-courant des idées de Frédéric Lenoir qui affirme que toutes les idées se valent sauf les fondamentalistes chrétiens et… les athées dogmatiques”. Le Pr Serge Deruette (UMons) enchaîne : “Dans le contexte actuel, Dieu est de plus en plus une auberge espagnole avec une spiritualité passe-partout. C’est le moment d’intervenir dans le débat”.

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  • Quand la mode modifie les manières de vivre et de penser

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    Nous avions attiré l'attention de nos visiteurs sur la mode actuelle qui promeut un modèle unisexe ou androgyne (vous-avez-dit-decadence). Des propos de Véronique Bergen figurant dans La Libre d'aujourd'hui (p. 46) mettent en évidence le rôle de la mode dans l'évolution des comportements :

    Elle (la mode) dicte certaines tendances de de­main: elle s’imprègne de ce qui est marginal et voit si la marginalité peut passer. Et c’est ainsi que certaines tendances deviennent dominantes. Elle a un poids décisif dans le changement qu’elle im­pulse aux manières de vivre, de s’habiller, de penser. Je fais une hypothèse un peu audacieuse: Galliano et Alexander McQueen étaient les deux personnalités les plus radicales du milieu de la création, qui ont été le plus loin dans une féerie que le système de mode n’était peut-­être plus prêt à accepter, pour diverses raisons. Ils ont été le plus loin possible dans le creuse­ment du fantasme; Jean Paul Gaultier, aussi, a fait bouger les polarités entre les genres. Faire défiler en 2011 (deux ans avant le mariage gay en France) le mannequin homme Andrej Pejic en robe de mariée, c’était un coup de force. On le voit, la mode est un instrument qui bouleverse les manières de vivre, de penser, et les normes éthiques.

    Voir également : 

    http://www.corrispondenzaromana.it/il-genere-neutro-fa-tendenza-anche-nella-moda/

  • Rome : un congrès international d'archéologie chrétienne consacré à l'Empereur Constantin

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    L'Empereur Constantin au coeur du congrès international d'archéologie chrétienne

    Radio Vatican

    Rome accueille jusqu’au 28 septembre le 16° congrès international d’archéologie chrétienne. Il est centré cette année sur l’Empereur Constantin, sur ses innovations, sur leurs racines et leurs développements. Un choix dicté par les 1 700 de l’Edit de Milan sur la liberté religieuse. Par cet Edit, Constantin mit fin aux persécutions religieuses et permit au christianisme de se développer librement dans la société romaine, en devenant ainsi une des sources principales de la civilisation occidentale actuelle.

    En ouvrant les travaux, à quelques pas de la place Saint-Pierre, le cardinal Zénon Grocholewski, préfet de la Congrégation pour l’Education catholique, a évoqué les persécutions des premiers temps du christianisme en souhaitant que les persécutions actuelles, endurées par tant de chrétiens, contribuent à renforcer la foi chrétienne.

    Pour sa part, le maire de Rome, Ignazio Marino, a souligné que l’Empereur Constantin était à l’origine du passage de la Rome impériale à la Rome romaine, le dernier grand bâtisseur de la Rome impériale et le premier artisan de la Rome romaine. C’est lui qui a transformé le paysage monumental de la Ville Eternelle en ouvrant de nouveaux espaces aux chrétiens.

    De son côté le cardinal Ravasi, président du Conseil pontifical de la Culture, a profité de cette tribune pour inviter à relever le défi culturel de réconcilier l’art et la foi. 300 experts d’une trentaine de pays participent à ce congrès. Certains sont venus exposer les résultats d’études récentes sur la figure de Constantin. Le pape François leur a fait parvenir un message d’encouragements.

  • Quand Tony Anatrella relit l'interview de François

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    Relecture de l'interview du pape François: relation pastorale et miséricorde
    Entretien avec Mgr Tony Anatrella - Anita Bourdin

    ROME, 23 septembre 2013 (Zenit.org) - L’interview, donnée par le pape François dans plusieurs revues jésuites, a suscité un grand enthousiasme dans les médias et en même temps de nombreuses interrogations. Pour les lecteurs de Zenit, Mgr Tony Anatrella met en perspective le discours du Saint-Père après avoir donné la semaine dernière quelques repères pour comprendre les propos de Mgr Parolin sur le célibat (cf. Zenit du 16 septembre 2013).

    Mgr Tony Anatrella est psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, consulteur des Conseils pontificaux pour la famille et pour la santé, membre de la Commission internationale d’enquête sur Medjugorje de la Congrégation pour la doctrine de la foi, il enseigne et consulte également à Paris.

    Zenit - Quelles ont été vos premières réactions à l’interview du pape François ?

    Mgr Tony Anatrella - Je ferai trois remarques.

    1. Quelle est la nature de ce texte ? Il s’agit d’une interview et non pas d’une encyclique et encore moins d’une Instruction adressée à toute l’Église. Le Pape s’exprime librement sur divers sujets en soulignant l’importance de la miséricorde. Il se livre aussi personnellement comme pour mieux se faire connaître.

    2. Les commentaires qui s’en sont suivis dans la presse viennent obscurcir et fausser le sens de sa parole. Le texte de 30 pages qu’il faut lire, est d’une grande richesse et aborde divers sujets concernant son histoire personnelle, son ministère ainsi que les écrits des théologiens, des philosophes et des romanciers, voire d’artistes qui l’ont intellectuellement nourri. Les médias n’ont retenu que quelques fragments de paragraphes qui vont dans le sens de l’air du temps. Ils recomposent ensuite un autre récit en oubliant l’essentiel du message. N’est-ce pas une manœuvre pour valider et justifier des situations qui ne devraient plus être considérées comme des problèmes dans la société actuelle ? Une fois encore on assiste à une manipulation du discours qui frôle la désinformation. Les propos du Pape ont subi le même sort que ceux de Mgr Parolin alors qu’ils sont des signes de contradiction.

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  • Gino Bartali, juste parmi les nations

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    Gino Bartali "Juste parmi les Nations" ou la justice d'un champion
    Une activité longtemps ignorée

    Anita Bourdin

    ROME, 23 septembre 2013 (Zenit.org) - Le nom du grand champion cycliste italien Gino Bartali (1914-2000), a rejoint des milliers de noms inscrits au Mémorial de la Shoah deYad VaShem, à Jérusalem : il a mis ses jambes, son coeur et son intelligence au service des juifs persécutés pendant la seconde guerre mondiale.

    Sous prétexte de s’entraîner, celui que le monde entier avait acclamé avant-guerre pour sa victoire sur le Tour de France, faisait passer, dans sa bicyclette - son guidon, sa selle - des faux papiers qui ont sauvé des vies.

    La décision de le reconnaître « Juste parmi les Nations » a été prise le 7 juillet dernier (cf. Zenit du 16 août 2013). L’Osservatore Romano annonce pour sa part la nouvelle dans les colonnes de son édition quotidienne en italien des 23-24 septembre 2013.

    La notice en ligne, en anglais, de Yad VaShem, dont nous reprenons ici l’essentiel, souligne notamment que « catholique fervent, il a fait partie, à l’époque de l’Occupation allemande, d’un réseau de sauvetage dont les responsables ont été le rabbin de Florence, Nathan Cassuto, et l’archevêque de Florence, le cardinal Elia Angelo Dalla Costa ». Ce dernier a également été déclaré Juste parmi les Nations, en 2012.

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  • La religion de l'homme fait Dieu

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     Florilège d'interviews de Vincent Peillon,

    actuel ministre français de l'Education 

    Cela a le mérite d’être dit clairement. La religion, inventée, du laïcisme pourrait conduire tout droit au totalitarisme. L’Eglise reste la meilleure amie de la conscience, rempart face à la toute puissance de l’Etat (commentaire de l’abbé Rimaz sur son blog « Le Suisse Romain », ici : France: il faut supprimer la religion catholique) JPSC 

  • C'est le pape, alors c'est comme ça !

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    Nous avons relayé plusieurs commentaires relatifs à l'interview que le pape a accordée à ses confrères jésuites. Koztoujours, célèbre blogueur français y va du sien et il nous semble logique de vous inviter à écouter cet autre son de cloche :

    L'Eglise, hôpital de campagne

    C’est le pape. Alors c’est comme ça.

    Ses propos reçoivent le traitement des gros titres, gros comme sont gros les gros sabots. Ils remplissent leur fonction : interpeller sans trahir tout à fait.

    Vient ensuite le lot des réactions. Celles qui récupèrent et pêchent par manque de respect et puis celles qui dénoncent et pêchent par manque de bienveillance. Quand le pape, par ses mots, soigne le cœur à la chaleur de douces évidences, d’autres lui infligent, empressés, la morsure glaçante de la polémique.

    Fermer les écoutilles, fermer Twitter, fermer Facebook. Ne faire que sa propre lecture. D’ailleurs, si vous fermiez ce billet, je serais contraint de ne pas vous en vouloir.

    Il y a, dans l’interview du pape, plusieurs dimensions que je n’aborderai pas, depuis les questions de cuisine concernant les dicastères et le gouvernement de l’Eglise, aussi importantes soient-elles, jusqu’à la Tétralogie de Wagner dans l’interprétation de Furtwängler à la Scala en 1950, ou la référence à la devinette du Turandot de Puccini, même si les références culturelles ou théologiques du pape soulignent à qui en douterait que son goût pour la simplicité n’est évidemment pas une incapacité à appréhender la complexité.

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  • Six mois de "révolution bergoglienne" sous la loupe

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    (Zenit.org) Le pontificat du pape François n’introduit « aucune rupture révolutionnaire avec la tradition de l'Eglise », fait observer le prof. Guzmán M. Carriquiry Lecour, secrétaire de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, dans une conférence donnée le 21 d’août dernier, lors du Meeting de Communion et Libération à Rimini(Italie), aux côtés du père Josè Maria “Pepe” Di Paola. Il souligne que déjà « Bergoglio entretenait dans son diocèse le dialogue avec tous », vivait cette « Eglise pauvre avec les pauvres » dont le pape parle si souvent. 

  • Des chrétiens pessimistes, c'est moche !

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    Le pape s'est adressé aux jeunes de Sardaigne de façon très directe (extrait) :

    Je pense à l’Evangile qui se déroule sur la rive du lac de Galilée, où vivent et travaillent Simon et son frère André, avec Jacques et Jean, eux aussi frères, tous pêcheurs. Jésus est entouré par la foule qui veut écouter sa parole; il voit ces pêcheurs à côté des barques en train de nettoyer les filets.

    Il monte sur la barque de Simon et lui demande de s’éloigner un peu de la rive, et ainsi, s’étant assis dans la barque, il parle à la foule. Sur la barque, Jésus parle à la foule. Quand il a terminé, il dit à Simon d’avancer au large et de jeter les filets. Cette demande est une épreuve pour Simon – écoutez bien ce mot, une épreuve – car lui et les autres venaient de rentrer d’une nuit de pêche qui s’était mal terminée. Simon est un homme pratique et sincère, et il dit tout de suite à Jésus : « Maître, nous avons peiné toute la nuit et nous n’avons rien pris ».

    C’est le premier point : l’expérience de l’échec… dans vos questions, il y avait cette expérience. Le sacrement de la confirmation – comment s’appelle-t-il ce sacrement? La confirmation… non, ça a changé de nom : sacrement de l’adieu ! Il font cela et ils partent de l’Eglise, c’est vrai ou pas ? C’est une expérience de l’échec. Une expérience de l’échec. Les jeunes qui ne sont plus dans la paroisse… vous avez parlé de cela. Quelque chose va de travers, une déception…

    Dans la jeunesse, on se projette vers l’avant mais parfois il arrive de vivre un échec ou une frustration: c’est une épreuve, et c’est important ! Je voudrais maintenant vous poser une question, mais n’y répondez pas à haute voix, répondez chacun dans votre cœur en silence : pensez aux expériences d’échec dont vous avez fait l’expérience, pensez-y. Nous en avons tous... Dans l’Eglise, nous faisons si souvent cette expérience : les prêtres, les catéchistes, les animateurs se fatiguent beaucoup, dépensent beaucoup d’énergie, ils font tout leur possible, et à la fin ils ne voient pas toujours de résultats correspondant à leur efforts. Vos “porte-parole” l’ont dit aussi, dans les deux premières questions. Ils ont fait référence aux communautés où la foi apparaît un peu fanée, où peu de fidèles participent activement à la vie de l’Eglise, où l’on voit des chrétiens parfois fatigués et tristes, et beaucoup de jeunes, après avoir reçu la Confirmation, s’en vont, c’est le sacrement du congé, de l’adieu, comme je l’ai dit. C’est une expérience d’échec, qui laisse vide, qui nous décourage, c’est vrai n’est-ce pas ? C’est vrai ou pas ?

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  • France : radicalisation laïcarde au Comité National d'Ethique

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    Lu sur Le Figaro :

    Des personnalités proches de la majorité y font leur entrée et des responsables religieux sont évincés.

    «On veut faire payer aux représentants religieux leurs positions plutôt hostiles au mariage pour tous. En les écartant de la réflexion sur des questions de société, le gouvernement impose une vision de la laïcité fermée au risque d'appauvrir le débat», dénonce le pasteur Louis Schweitzer, par ailleurs professeur d'éthique et de spiritualité à la Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine. Par voie de presse, ce dernier a appris son éviction du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), cette instance de réflexion régulièrement saisie pour rendre des avis sur des sujets de société aussi sensibles que la fin de vie ou l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples homosexuels. Son mandat de quatre ans arrivant à terme, il n'a pas été renouvelé, comme cela était envisageable selon le règlement de cette structure. C'est aussi le cas pour le rabbin Michaël Azoulay, par ailleurs, membre de la commission de bioéthique du Consistoire de Paris.

    Selon Le Monde, qui a révélé ces informations, ces évictions marquent le choix de l'Élysée de ne plus intégrer de responsables religieux au sein de cette institution. «Nous souhaitons revenir aux principes de création du Conseil de 1983 et faire appel à des laïques pour représenter les courants religieux», confirme-t-on à l'Élysée, qui se charge directement de nommer les membres des familles philosophiques et spirituelles. Pour Louis Schweitzer, l'objectif est clair: «Le gouvernement veut s'entourer de personnalités qui prendront des positions dans le sens souhaité.»

    «Nous souhaitons revenir aux principes de création du Conseil de 1983 et faire appel à des laïques pour représenter les courants religieux»

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  • Pakistan : plusieurs dizaines de chrétiens victimes d'attaques suicides à Peshawar

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    Lu sur France 24

    Pakistan : une attaque suicide devant une église fait au moins 78 morts à Peshawar

    Un double attentat suicide a été perpétré devant une église dimanche à Peshawar, au Pakistan, au moment où les fidèles sortaient après la messe. Le bilan provisoire fait état d'au moins 78 morts et cent blessés.

    Le double attentat suicide commis dimanche contre une église de Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan, a fait au moins 78 morts, dont 34 femmes et sept enfants, a annoncé le ministre pakistanais de l'Intérieur.

    "Qui sont ces terroristes qui tuent des femmes et des enfants?", s'est interrogé Chaudhry Nisar Ali Khan, intervenant en direct à la télévision pakistanaise de Peshawar.

    "Six cents personnes se trouvaient dans l'église lorsque l'explosion s'est produite", avait indiqué un peu plus tôt un responsable du gouvernement local à la chaîne de télévision Geo TV.

    Selon la police pakistanaise, l'attentat suicide s'est produit après la messe au moment où les paroissiens commençaient à quitter l'édifice, situé dans un quartier fortement peuplé, proche d'un marché.

    Les chrétiens représentent environ 4 % de la population pakistanaise, estimée à 180 millions d'habitants, et observent une attitude discrète dans un pays, où les activistes islamistes ont fréquemment recours à des attaques à la bombe.

    En 2009, quarante maisons et une église avaient été incendiées par une foule d'un millier de musulmans dans la ville de Gojra dans la province du Pendjab.

    Le pape s'en est ému lors de la rencontre de cet après-midi avec les jeunes Sardes, dénonçant "un choix erroné de haine et de guerre".

    La video :