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Actualité - Page 1497

  • La bioéthique et la transgression compulsive

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     Henri Hude | Mercredi, 15 Mai 2013


    Ces dernières années, un peu partout, on légifère à tour de bras sur la bioéthique.

    Mais beaucoup se demandent : n’avons-nous rien de mieux à faire ? Pourquoi cet acharnement, alors qu’il y a des défis bien plus urgents en ces temps de crise ? Pourquoi libéraliser l’euthanasie alors qu’on n’a jamais mieux contrôlé la douleur ? Pourquoi légaliser à tout prix le mariage homosexuel quand pratiquement personne ne le demande ? Pourquoi étendre sans arrêt les possibilités de la contraception et de l’avortement alors que nos populations décroissent à vue d’œil ?

    Le philosophe français Henri Hude analyse les racines profondes de cette sorte de « rage bioéthique ». Il y voit une sorte de compulsivité, à savoir un besoin presque irrésistible d’agir dans le sens de la transgression.

    Laissons-lui la parole dans une interview accordée au site Gènéthique, un texte dont l’excellent site didoc.be nous a légèrement adapté la présentation pour ses lecteurs , ici : La bioéthique et la transgression compulsive

  • Sur les écrans (19.5.2013)

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    Dernières sorties cinéma
    Le Passé
    Actuellement à l’affiche du Festival de Cannes, Le Passé est sûrement bien parti pour obtenir l’adhésion du jury. Le réalisateur iranien Asghar Farhadi revient sur ses thèmes de prédilection qu’il avait déjà...
     
    Gatsby le Magnifique
    Mais qui est ce mystérieux Gatsby ? Une légende ? Un menteur ? Plutôt un amoureux fabriquant son mystère pour donner plus envie de le percer … Au milieu d’un déluge baroque et anachronique, ce trentenaire riche comme Crésus veut...
     
    Dernières sorties dvd
    Django Unchained
    Spectaculaire. Un déferlement d’action, servi par un scénario intéressant, d’excellents acteurs, des dialogues délicieux, un humour garanti (nous permettant de décompresser de la violence de certaines scènes), un beau choix de musique : Quentin...
     
    Un Prince (presque) charmant
    Ce film réalise un exploit significatif : mettre une leçon de morale sur les effets destructeurs du divorce et du remariage sur les enfants, dans la bouche de l'héroïne qui fait le bonheur de son « prince charmant » en devenant... sa...
     

  • Pédophilie : quand les Verts rougissent

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    Des verts qui rougissent

    Un "papier" intéressant dans la Libre de ce week-end, de Marcel Linden, correspondant en Allemagne, rappelle que les écologistes, si prompts aujourd'hui à dénoncer les abus sexuels quand ils sont le fait de prêtres, étaient dans les années 1980 favorables à la dépénalisation de la pédophilie. Leurs campagnes d'alors ont créé un climat qui a certainement encouragé plus d'un individu ayant cette tendance à passer à l'acte. Le rôle de Cohn-Bendit notamment est épinglé. Le vieil apologue de la paille et de la poutre semble parfaitement s'appliquer à ce cas…

    Un prix décerné à Cohn-Bendit relance la polémique sur les verts et la pédophilie.

    Vue d’Allemagne, la nomination de Daniel Cohn-Bendit, aux côtés de Guy Verhofstadt, pour le Prix du Leader européen n’est pas évidente. Un houleux débat sur des propos équivoques qu’il avait tenus sur la pédophilie par le passé l’avait amené à renoncer, fin avril, au Grand prix des médias franco-allemand.

    Les verts allemands sont eux-mêmes sur la défensive : après sa fondation en 1980, le parti Ecolo avait toléré la présence de défenseurs de la pédophilie. "Der Spiegel" parle d’une situation "pénible pour les verts, qui veulent toujours être moralement du bon côté"; l’hebdomadaire leur reproche surtout d’avoir "attaqué de façon particulièrement acerbe les abus sexuels dans l’Eglise catholique et exigé des éclaircissements inconditionnels" . Il ajoute : "Aucun parti allemand ne s’est autant engagé pour des hommes aux penchants pédophiles que les verts. Au milieu des années 1980, le parti a agi en partie comme s’il était le bras parlementaire du mouvement pédophile."

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  • Faut-il s’en vanter ?

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    Cinquantenaire oblige, les Presses Universitaires de Louvain rééditent « Vatican II et la Belgique », un ouvrage de 336 pages  réalisé en 1996 sous la direction de Claude Soetens. Claude Soetens est historien de formation et il enseigne  à la Faculté de Théologue de l’U.C.L. (Centre « Lumen Gentium »).

    Commentaire de l’hebdomadaire  «Le Vif » :

    « Rome, printemps 1963. Au Concile Vatican II, commencé quelques mois plus tôt, on aborde enfin les questions essentielles. Beaucoup se rendent compte alors de l’influence sans pareille des évêques et théologiens belges sur le travail conciliaire. Dès mars 1963, le grand dominicain français Yves Congar, expert au Concile, décide de prendre ses quartiers au Collège belge de Rome, où résident les évêques belges. Car c’est là, selon lui, que « se fait pratiquement tout le travail ». Congar quitte sans regret l’Angelicum, l’université dominicaine de la capitale italienne, où l’on se méfie de ses idées réformatrices et où l’on subit le Concile plutôt qu’on ne le vit.

    Le Collège belge est un véritable carrefour d’idées. L’ordre du jour du Concile et ses méthodes y sont réorganisés. Des projets de textes et des formules compromis y sont avancés. L’activité belge est à ce point intense que Vatican II a la réputation d’être « le Concile de Louvain qui s’est tenu à Rome ». Impressionnés par l’efficacité de la délégation emmenée par le cardinal Suenens, dont les effectifs correspondent grosso-modo à ceux d’une équipe de football, les journalistes italiens la baptisent, dès l’ouverture de la deuxième session du Concile, la squadra belga.

    « Au début des travaux, les Belges ne formaient pas une équipe très soudée, nous confie Claude Soetens, professeur émérite d’histoire de l’Eglise à l’UCL et spécialiste de Vatican II. Lors de leur arrivée à Rome, les évêques belges, très individualistes, n’avaient même pas pensé à se faire accompagner par des théologiens. La collaboration avec les conseillers s’est organisée sur place, petit à petit. Suenens, archevêque de Malines-Bruxelles, était présent lors des quatre sessions plénières, mais le Concile s’est surtout joué pendant les intersessions, hors de Saint-Pierre. C’est ainsi que des textes soumis au vote de l’assemblée ont été concoctés au Collège belge. »

    Jean XXIII, le pape qui a convoqué l’ « aggiornamento » de l’Eglise catholique, meurt le 3 juin 1963. Son successeur, Paul VI, nomme Mgr Suenens membre du collège des « modérateurs » chargé de diriger le Concile. L’archevêque belge est dès lors directement impliqué dans la grande stratégie – et les petites chamailleries ! – de Vatican II. « Suenens était bien vu de Paul VI, raconte Claude Soetens. Mais les relations se sont nettement tendues quand le cardinal a cherché à jouer un rôle prépondérant par rapport aux trois autres modérateurs. En outre, Suenens a reproché au pape de s’être réservé personnellement deux dossiers : le célibat des prêtres et la contraception. Ces deux questions sensibles étaient ainsi soustraites à la compétence des pères conciliaires. »

    Autre figure marquante de la squadra belga : Mgr Charue, évêque de Namur. Cet exégète a été élu vice-président de la commission doctrinale, la plus importante du Concile. Il est l’un des artisans du texte fondamental qui reconnaît le recours à l’analyse critique et aux méthodes scientifiques pour l’interprétation des textes bibliques. Mgr De Smedt, l’évêque de Bruges, contribue au texte sur le dialogue avec les autres religions (l’ouverture œcuménique). Mais le Belge le plus actif à Rome est un théologien de Louvain, Mgr Gérard Philips, secrétaire adjoint de la commission doctrinale. Ce brillant latiniste participe à la rédaction et à l’adoption des textes centraux du Concile. Au premier rang de ceux-ci figure la constitution Lumen gentium, qui remplace une conception toute hiérarchique de l’Eglise catholique par la notion égalitaire de « peuple de Dieu ».

    Tout l’article ici : Vatican II : la squadra belga dévoilée

    Ceci n’est donc pas un scoop.

    Plus original, en 2005 l’éditeur François-Xavier de Guibert avait publié un intéressant  « journal du concile »  tenu par le baron Prosper Poswick qui fut, à l’époque (1962-1965), ambassadeur de Belgique auprès du Saint-Siège. Il témoigne aussi, non sans quelques exagérations, du rôle prépondérant joué par des évêques et théologiens belges dans la tournure prise par l'événement conciliaire. Posant aujourd’hui un regard rétrospectif sur ces assises, on peut se demander s’il y avait là matière à se vanter : un arbre se juge à ses fruits et ceux de Vatican II sont plutôt amers. Ses inconditionnels nous disent qu’une meilleure récolte reste encore à venir, lorsque le concile « authentique » aura triomphé du concile « médiatique ». Par une relecture autorisée ? Comme Sœur Anne, on l’attend toujours…

  • La Pentecôte du Pape François

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    Des heures particulièrement riches à découvrir sur Zenit.org :

    PAPE FRANÇOIS

    DOC. DU PAPE FRANÇOIS

  • Pèlerinage de Pentecôte Paris-Chartres : c’est parti…

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    C’est, chaque année, l’événement phare du monde de la tradition catholique (plus de dix mille participants) : Paris-Chartres (les tradis  « Ecclesia Dei ») et Chartres-Paris (les tradis de la mouvance « Saint-Pie X »).  

    Dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » Hervé Rolland, vice-président de Notre Dame de Chrétienté, qui organise le 31e pèlerinage de Pentecôte de Paris à Chartres, du 18 au 20 mai,  répond à trois questions :

    Comment accueillez-vous ceux qui font le pèlerinage pour la première fois ?

    Le chef de chapitre rencontre les nouveaux avant le pèlerinage. À raison de trois ou quatre, parfois plus, les nouveaux sont répartis dans les différents chapitres (groupes de cinquante pèlerins en moyenne). Le chef de chapitre vérifie que les nouveaux aient de bonnes chaussures et de quoi se nourrir correctement pendant les trois jours. Enfin, pour ceux qui appréhendent de faire cent kilomètres en trois jours, une possibilité est offerte de ne marcher qu'une journée.

    Parmi eux, y en a-t-il qui ne pratiquent pas la forme extraordinaire du rit romain ?

    Ceux qui ne pratiquent habituellement pas la "messe traditionnelle" représentent un pèlerin sur trois. Du côté des prêtres accompagnants, sur un total de cent trente, les prêtres diocésains dont ce n'était pas la culture sont même une quarantaine ! Ce qui en fait le groupe de prêtres le plus nombreux à participer au pèlerinage. De leur côté, les laïcs bénéficient d'une présentation de la forme extraordinaire au cours d'un topo qu'ils reçoivent avec les autres membres de leur chapitre. Mais au cours du pèlerinage, il y a plus de questions sur l'Église et la morale que sur la forme de la messe. C'est pourquoi on n'hésite pas à reprendre les bases : qu'est ce que la Trinité, l'Église la Messe ...

    En plus du thème du pèlerinage ?

    Avoir un thème - cette année l'éducation, troisième point non négociable après la défense de la vie et de la famille abordée en 2011 et 2012 – n'empêche pas de reprendre les bases: en trente ans, le profil des pèlerins a changé. Avant, 95 % pratiquaient la "messe traditionnelle", et la catéchèse de base était connue à 100%. Ce n'est plus le cas non plus: un pèlerin sur dix est un recommençant. Ceux-là ne se posent même pas la question du rite.

    Propos recueillis par Guilhem Gargnies

    Ici : Chartres  les nouveaux pèlerins de la Pentecôte

    Un signe de pérennité : s’ouvrir aux « recommençants » et aux autres, pour mieux faire connaître son propre charisme : la chrétienté n’est pas une forteresse hérissée de créneaux.

  • France: le conseil constitutionnel juge que le mariage homosexuel est conforme aux principes fondamentaux de la République

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    Lu sur le site de “La Vie”:

    Sur la question du mariage, la haute juridiction a « jugé la loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe conforme à la Constitution » et « que ce choix du législateur, auquel il n'appartenait pas au Conseil de substituer son appréciation, n'était contraire à aucun principe constitutionnel. En particulier, il a jugé que même si la législation républicaine antérieure à 1946 et les lois postérieures ont, jusqu'à la loi déférée, regardé le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme, cette règle n'intéresse ni les droits et libertés fondamentaux, ni la souveraineté nationale, ni l'organisation des pouvoirs publics ; elle ne peut donc constituer un principe fondamental reconnu par les lois de la République au sens du premier alinéa du Préambule de la Constitution de 1946. »

    Sur la question de l’adoption, les Sages ont jugé qu'ils n'avaient, « pas le même pouvoir d'appréciation que le législateur qui a estimé que l'identité de sexe des adoptants ne constituait pas un obstacle à l'établissement d'un lien de filiation adoptive. »

    Mais le Conseil a estimé que la loi « n'a ni pour objet, ni pour effet de reconnaître aux couples de personnes de même sexe un « droit à l'enfant » et que « le 10e alinéa du préambule de la Constitution de 1946 impliquait le respect de l'exigence de conformité de l'adoption à l'intérêt de l'enfant ». « Les dispositions relatives à cet agrément ne sauraient conduire à ce que celui-ci soit délivré sans que l'autorité administrative ait vérifié, dans chaque cas, le respect de l'exigence de conformité de l'adoption à l'intérêt de l'enfant » a-t-il ajouté dans son communiqué de presse. C'est la première fois, a-t-on souligné au Conseil, que la haute juridiction « dégage ce principe constitutionnel ».

    Par rapport à la PMA et la GPA, le Conseil a relevé « qu'aucune exigence constitutionnelle n'imposait que cette réforme soit accompagnée d'une modification des dispositions du code de la santé publique relative à la procréation médicalement assistée, laquelle a pour objet de pallier l'infertilité pathologique, médicalement constatée, d'un couple formé d'un homme et d'une femme, qu'ils soient ou non mariés » et qu’il en allait de même « pour les dispositions du code civil prohibant le recours à la gestation pour le compte d'autrui. »

    Sur la question de la transmission du nom de famille, la nouvelle loi prévoyant qu’en cas de désaccord entre les parents, l’enfant porte les noms des deux parents accolés par ordre alphabétique et non plus le seul nom du père, le Conseil a jugé que cette disposition était « conforme à la Constitution ».

    Hier, lors de sa conférence de presse, François Hollande a déclaré qu’ une fois adopté par le Conseil constitutionnel, il promulguerait dans la foulée le projet de loi. Les premiers mariages homosexuels devraient ainsi avoir lieu dès le début d’été. Les opposants au mariage pour tous, comptent toujours défiler à Paris le 26 mai. “

    Référence: Le Conseil constitutionnel valide le mariage pour tous

    C’est donc l’échec juridique pratiquement sur toute la ligne pour les opposants au « mariage pour tous ». Observons, une fois de plus, que les libertés et les droits fondamentaux des sociétés sécularisées ne se fondent sur aucune reconnaissance d’un droit naturel s’imposant à toute législation positive : ni dans leurs constitutions, ni dans les déclarations et autres conventions internationales relatives aux « droits de l’homme » dont elles sont signataires. Le peuple de dieux est l’unique souverain: selon son bon plaisir. 

  • Paul, notre contemporain

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    Réflexions d'un ami :

    Paul, notre contemporain:

    "Dans les derniers temps, certains renieront la foi, s'attacheront à des esprits séducteurs et à des doctrines inspirées par les démons, égarés qu'ils seront par l'hypocrisie des menteurs marqués au fer rouge dans leur conscience: ils interdiront la mariage; ils proscriront l'usage de certains aliments, alors que Dieu les a créés pour que les fidèles, eux qui connaissent pleinement la vérité, les prennent avec action de grâce" (1 Tm 4, 1-4)

    Un commentaire intéressant de cet extrait in Liberté politique, n° 59, mars-avril 2013, pp.59-68.

    En substance: en matière de mariage, le droit naturel n'est-il pas révoqué dans la mesure où l'Etat autorise le mariage gay, vidant la notion de mariage de sa signification?

    J'ajouterai personnellement à propos de "certains aliments" proscrits que je ne peux m'empêcher de penser d'une part aux musulmans et, d'autre part, à l'obsession très afscaïenne (1) (kafkaïenne?) de la perfection alimentaire.

    (1) AFSCA = Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire

  • La douleur post-avortement

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    De le revue de presse de gènéthique.org :

    Un sondage met en avant la douleur post-avortement

    Un récent sondage d'Opinion Way pour le Laboratoire Nordic Pharma, mené auprès de 499 femmes âgées de 16 à 50  ans et ayant subi une IVG au cours des cinq dernières années, révèle que "les deux tiers des femmes qui subissent une interruption volontaire de grossesse déclarent avoir ressenti une douleur physique lors du geste".  L'enquête mentionne que "près de neuf femmes sur dix en ressentaient une intensité supérieure à 6/10 dans l'échelle d'évaluation de la douleur", et que pour 62% des femmes, cette douleur était très intense. Pour le Dr Eric Viel, anesthésiste et coordinateur de l'enseignement de la douleur à la faculté de médecine de Nîme, cette douleur doit être prise en compte: "Une douleur côtée 6 ou 7/10, ce n'est pas rien".

    Selon une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Dress), "le nombre d'interruption de grossesse s'est stabilisé autour de 210 000 IVG par an en métropole". En 2010, le nombre d'IVG était de 225 000, dont 212 000 en métropole. Si l'enquête révèle donc une stabilité de la propension à interrompre sa grossesse, le journaliste mentionne qu'elle "ne doit pas cacher la relative fréquence de l'évènement pour une femme donnée" car "une femme sur trois aura recours à l'IVG au cours de sa vie".

    Le Figaro (Damien Mascret) 17/05/2013

  • Essais cliniques des médicaments à usage humain : protéger ceux qui sont vulnérables

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    Communiqué de la COMECE  17/05/2013

    Les essais cliniques des médicaments à usage humain :

    un encadrement éthique solide est fondamental

    Les essais cliniques sont nécessaires à toute mise sur le marché de nouveaux médicaments. Or, les personnes incapables d’y consentir aussi bien que des ressortissants de pays moins développés y participent souvent. Comment protéger ces personnes et populations vulnérables contre les abus? La Commission européenne a proposé un Règlement qui sera soumis au vote des députés européens le 29 mai prochain. Les experts en bioéthique de la COMECE estiment que le projet devrait aller plus loin dans la protection des personnes concernées.

    La Commission européenne a publié en 17 juillet 2012 une proposition de «Règlement sur les essais cliniques de médicaments à usage humain» qui vise à relancer la recherche clinique dans l’UE tout en assurant un niveau de protection optimal des participants ainsi que la fiabilité des données obtenues. Le projet sera soumis au vote des députés de la commission parlementaire ENVI du Parlement le 29 mai prochain.

    Le Secrétariat de la COMECE s’est félicité de cette proposition de régulation, qui va dans le bon sens. Le Groupe de Réflexion Bioéthique de la COMECE a suivi ce dossier depuis que la Commission européenne a lancé la consultation publique et publie aujourd’hui son avis sur ce projet de Règlement. Les experts de la COMECE soulignent quelques principes qui doivent être  dûment concrétisés dans le Règlement actuellement en discussion:

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  • Une analyse du Printemps Français

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    Gérard Leclerc (France Catholique) analyse le Printemps Français :

    Les Veilleurs sont-ils les héritiers des espoirs déçus de Mai 68? Gérard Leclerc analyse le "Printemps français" avec le recul de son analyse, qui paraîtra intégralement dans France Catholique (n° 3354 du 24 mai 2013, cf. http://www.france-catholique.fr).

    C'est sur zenit.org, en deux volets :

    http://www.zenit.org/fr/articles/le-printemps-francais-analyse-de-gerard-leclerc-1-2

    http://www.zenit.org/fr/articles/le-printemps-francais-analyse-de-gerard-leclerc-2-2

    Pour Gérard Leclerc,

    "ces jeunes gens se sont dressés contre le mariage pour tous, ... pas seulement pour refuser la loi Taubira. Leur refus se dessine à partir d'une option fondamentale de civilisation, celle que Clavel avait bien mise en évidence. Je reprends sa formule : « La culture c'est une option sur l'absolu. » Cela veut dire que ce qui inspire un art de vivre, une façon de vivre ensemble, de construire un monde commun, de concevoir l'économie, se réfère à un sens qui donne tout son prix à notre humanité. D'où la volonté des veilleurs de respirer, de méditer, d'ouvrir à un autre horizon. Cela s'est fait dans le cadre des grandes manifestations, et surtout à la suite de celle du 24 mars, où l'affrontement avec les forces de l'ordre a paru un moment faire dévier le mouvement. Allait-on s'amuser à jouer à cache-cache avec les flics dans tout Paris ? N'y avait-il pas mieux à faire, en s'arrêtant, en se posant, pour réfléchir et voir plus loin ?

    Nous retrouvons là l'horizon historico-transcendantal ... qui nous ramène à 68, à ce que 68 a raté magistralement, mais qu'une minorité inattendue est en train de redécouvrir.