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Actualité - Page 1576

  • Vox clamantis in deserto ?

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    Lu sur le site I Media :

    Une piqûre de rappel. C’est en ces termes que l’on commente au Vatican l’envoi par le secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone, d’une circulaire demandant aux responsables du Saint-Siège de faire respecter par leurs subordonnés “l’usage quotidien de l’habit ecclésiastique (soutane ou clergyman) et religieux“. Le clergé travaillant au Vatican se doit de montrer l’exemple aux autres membres de l’Eglise, explique le ‘numéro deux’ du Saint-Siège dans ce texte daté du 15 octobre 2012, et dont I.MEDIA a eu connaissance.

    “A une époque où chacun est particulièrement appelé à renouveler la conscience et la cohérence de son identité“, le cardinal Bertone demande ainsi aux chefs des dicastères, des tribunaux et des différents services du Saint-Siège et du Vicariat de Rome de faire respecter “l’usage quotidien de l’habit ecclésiastique (soutane ou clergyman) et religieux“ par leurs subordonnés. Les responsables doivent aussi rappeler aux prêtres “le devoir de porter leur habit dans les règles et de façon digne, en toute saison“, en conformité avec “le devoir d’exemplarité qui incombe surtout à ceux qui sont au service du Successeur de Pierre“.

    Par ailleurs, la circulaire du secrétaire d’Etat du Saint-Siège salue l’exemple des évêques “fidèles à l’usage quotidien de la soutane durant leurs heures de travail“. Ce choix constitue “un encouragement pour les épiscopats et ceux qui viennent en visite à la curie romaine et à la Cité du Vatican“.

    La question de l’habit ecclésiastique est abordée dans l’article 284 du Code de droit canon. Il est simplement écrit que “les clercs porteront un habit ecclésiastique convenable, selon les règles établies par la conférence des évêques et les coutumes légitimes des lieux“. Successivement, les différentes conférences épiscopales du monde entier peuvent élaborer leur propre réglementation en la matière, qui doit cependant être approuvée par la suite par le Saint-Siège.

    Un vêtement identifiable

    A la Congrégation pour le clergé, on explique à I.MEDIA que “les fidèles ont le droit de reconnaître les prêtres par un habit identifiable“. Les membres de la curie romaine sont les premiers à devoir donner l’exemple, en particulier lorsqu’ils sont appelés à représenter le Saint-Siège. La soutane est donc de rigueur lorsqu’il s’agit par exemple d’accueillir des évêques venus à Rome en visite Ad Limina ou pendant des événements au Vatican en présence du pape. Les responsables des dicastères doivent aussi abandonner leur clergyman au profit de la soutane pendant les assemblés plénières.

    Au Vatican, on estime que la note circulaire du cardinal Bertone est donc une “piqûre de rappel“ s’adressant notamment aux rares membres du clergé qui se rendent chez le pape sans porter la soutane. Néanmoins, les consignes du Vatican sont de manière générale plus respectées que par le passé. L’image d’évêques français se présentant devant le pape en clergyman à l’occasion d’une visite Ad Limina n’est plus qu’un lointain souvenir, vieux d’une vingtaine d’années.

    Ce type de rappel à l’ordre n’est pas une nouveauté du pontificat de Benoît XVI et s’est avéré nécessaire à plusieurs reprises au cours de l’histoire, note-t-on au Vatican. Ce fut par exemple le cas au 18e siècle, lorsque le clergé adoptait les mêmes codes vestimentaires que la haute société.

    Bien plus récemment, en 1997, le cardinal Dario Castrillon Hoyos, qui était alors préfet de la Congrégation pour le clergé, avait déclenché une polémique violente, en particulier en France, sur les habitudes vestimentaires des prêtres. Il reprochait alors aux “prêtres laïcisés“ leur manière de penser et de s’habiller. CP

    Ici : Le cardinal Bertone rappelle l’importance du code vestimentaire pour le clergé au Vatican.

     Ce genre de monitions s’égrènent depuis la fin du concile "Vatican II" avec la même inutilité  que celles qui concernent  les abus liturgiques dans le nouveau rite de la messe : le clergé « conciliaire » n’en a rien à faire et le clergé  « identitaire » des nouvelles communautés n’en a pas besoin : il est déjà convaincu. Deux mentalités (et, en filigrane, demain deux Eglises ?)...

  • L'Islam peut-il rendre l'homme heureux ?

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    Le Salon Beige présente le nouveau livre d'Annie Laurent :

    L'islam et le bonheur

    IDans son dernier ouvrage, Annie Laurent (experte au Synode des évêques sur le Moyen-Orient) pose une question pertinente : "L'islam peut-il rendre l'homme heureux ?" A partir des textes du Coran et de la Sunna, cet essai présente l'enseignement de l'islam sur l'homme, sa vocation et sa destinée. Extrait :

    "[L]e bonheur ainsi promis [au musulman] semble être un bonheur naturel, un bonheur de satisfaction, dû au sentiment de supériorité qui habite l'âme musulmane, et non d'un bonheur surnaturel. Avec l'islam, on est loin du secret du bonheur proposé par le christianisme qui, lui, est avant tout surnaturel.

    Le chrétien est heureux parce qu'il se sait aimé de Dieu et qu'il aime Dieu. Il trouve sa joie, non en se croyant supérieur aux autres hommes ou en suivant une Loi, mais en s'attachant à une Personne vivante, le Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, l'homme parfait, mort et ressuscité pour le salut de tous."

    Annie Laurent a créé l'association ‘CLARIFIER' (3, Résidence Villeneuve - 13, Rue Jean de La Bruyère - 78000 Versailles), qui édite La Petite feuille verte (contact@associationclarifier.fr)et qui a pour finalités :

    • d'éclairer chacun sur les réalités de l'islam, en respectant les personnes qui s'y identifient ;
    • d'agir en vue de favoriser les conditions permettant de vivre ensemble pacifiquement.
  • Rentrée en fanfare pour les dix ans de l’Académie de Chant Grégorien à Liège

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    Affluence record pour les cours de l’Académie de Chant grégorien qui rouvrait ses portes le samedi 10 novembre 2012 à l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy à Liège : 42 élèves (19 nouveaux) inscrits contre 23 l’an dernier.

    Stephan Junker_2.jpgAu programme de ce cycle 2012-2013 : « plain-chant et déchant sur les chemins de Compostelle et autres lieux de pèlerinage au temps des cathédrale (XIIe-XVe siècle) ». Douze cours d’initiation pratique au chant médiéval (dir. Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers), deux samedis après-midi par mois de novembre 2012 à mai 2013.

    Trois événements ponctueront ce dixième cycle d’apprentissage ouvert à tous (des cours spécifiques sont aussi organisés pour les juniors de 8 à 16 ans) :

    -le samedi 9 février 2013 à Liège (abbaye des bénédictines) : une conférence et unemarcel-peres.jpg mini-session de chant avec Marcel Pérès fondateur de l’Ensemble Organum (à l’ Abbaye de Sénanque en 1982) : Marcel Pérès dirige depuis 1984 le CERIMM (le centre de recherche pour l'interprétation des musiques médiévales, installé auprès de la Fondation Royaumont, puis depuis 2001 le CIRMA (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes), à l'Abbaye de Moissac.

    imagesCAJYFV22.jpg-le samedi 11 mai 2013 à Liège, une messe festive (église du Saint-Sacrement) et un grand concert (église des Bénédictines) au cours desquels l’excellent ensemble  « Psallentes ♀ »  (direction : Hendrik Vanden Abeele, professeur aux conservatoires de Leuven, Rotterdam et La Haye) alternera avec les élèves et l'organiste Patrick Wilwerth (professeur au conservatoire de Verviers).

    -le dimanche 29 septembre 2013, à Saint-Séverin en Condroz (église romane du XIIedyn007_original_173_317_pjpeg_3828_5a51a350f34d704e1ddc961865b36ea5.jpg siècle) : journée grégorienne animée par les élèves, avec le concours du quatuor vocal parisien « Caliomène » placé sous la direction de Ximena Gonzales (chœur grégorien de Paris). 

    Les élèves désireux de s’inscrire au cycle de cours préparatoires à ces événements peuvent s’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Les candidatures seront prises en considération jusqu’au 30 novembre 2012 au plus tard.

    Téléphone  04.344.10.89 ( en cas d’absence :GSM 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye).  Courriel : jpschyns@skynet.be  

    Informations générales : http://www.gregorien.be   http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • La dictature du relativisme

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    Le relativisme, un des grands défis de l'Année de la foi, évoqué par le P. Piero Gheddo (sur ZENIT.org - Traduction d’Océane le Gall)

    ROME, vendredi 16 novembre 2012 (ZENIT.org) – Le croyant est appelé à relever le défi du relativisme du monde moderne, "d'abord en lui-même, au fond de sa conscience", souligne le père Piero Gheddo, de l’Institut pontifical des missions étrangères de Milan (PIME). Ce défi est selon lui « le plus provocateur de cette Année de la foi ».

    Il part de cette remarque d'un auditeur le 4 octobre dernier, alors qu’il tenait, en Italie, une conférence sur les chrétiens persécutés au Nigeria, à Rovereto, près de Trente: « Vous dites que les missionnaires apportent la vérité du Christ à qu’ils meurent parfois en martyrs. Mais dans le monde moderne il n’existe pas de vérité absolue, il existe la dialectique. Chacun dit ce qu’il pense et respecte les autres, ne peut imposer aux autres une vérité qui n’existe pas », lui a dit ce spectateur.

    P. Gheddo commente : «  Dans notre monde sécularisé et laïcisé, je crois que cette mentalité est assez répandue. Je réponds que s’il n’existe pas de vérité absolue, que tout est relatif et change  au fil du temps, alors il n’y a pas de Dieu non plus, Il ne peut changer d’avis à chaque génération humaine qui passe; et si Dieu n’existe pas, il n’y a pas non plus de loi morale mais chacun fait sa morale, selon ses propres idées et tendances ; enfin, chez les baptisés qui ont perdu le sens de la foi, il n’y a plus non plus de fois en Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le « roc solide » de l’Evangile sur lequel bâtir notre vie".

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  • Le prix Nobel de médecine et la préservation de l'embryon

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    France : les applications des découvertes du prof. Yamanaka
    Le Nobel de médecine 2012 reçu à l'Académie des sciences

    ROME, vendredi 16 novembre 2012 (Zenit.org) – Le traitement de la Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA),  dont un essai clinique sera lancé en 2013, puis de la maladie de Parkinson, des lésions de la moelle épinière et des pathologies du sang, notamment, sont les premières applications envisagées des découvertes du prof.  Yamanaka.

    Désormais la recherche sur les cellules souches adultes ont dépassé la recherche sur les cellules embryonnaires et est « plus proches » d’aboutir.

    Le Nobel de médecine 2012, le Prof. Shinya Yamanaka a évoqué ces thèmes en ouvrant le symposium de l’Académie française des sciences dédié à la « régénération de tissus ».

    La Fondation Jérôme Lejeune rend compte de cette intervention de celui qui est considéré comme « le père de la reprogrammation cellulaire » (iPS), ce qui lui a valu l’obtention du prix Nobel de médecine 2012. 

    Son « génie », rapporte la Fondation, Nicole le Douarin, secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie des sciences l’a rappelé en introduction, réside dans le fait d’ « avoir mis au point une méthode révolutionnaire qui surmonte les impasses éthiques et techniques  propres à la recherche sur les cellules souches embryonnaires ».

    Sa venue en France, à l’initiative de cette prestigieuse institution, avait été prévue avant l’annonce du Nobel de médecine. Elle a pris toute sa signification avec la prise de conscience, mondiale, avec le Nobel, de l’importance de  l’avancée représentée par cette découverte « pour la science et ses applications actuelles et potentielles dans le domaine de la santé ». 

    « Il est d’autant plus intéressant d’entendre le Professeur Yamanaka s’exprimer à Paris, que la France a mis longtemps à prendre la mesure de ses travaux, publiés dès 2006, sur les iPS animales, et 2007, sur les iPS humaines », fait observer la Fondation.

    Et de résumer : « Ni complémentaires ni concurrentes, les cellules iPS ont simplement dépassé les cellules souches embryonnaires ».

    « Après 20 ans de recherche dans le monde et des dérogations accordées depuis 2004 en France par l’Agence de la biomédecine, la recherche sur l’embryon n’a pas concrétisé les promesses d’applications thérapeutiques « spectaculaires » annoncées », rappelle la même source.

    En revanche, « alors que les iPS humaines n’existent que depuis 2007, le Pr Yamanaka a présenté les résultats probants déjà existants (pour la modélisation de pathologie et le criblage de molécules) et les perspectives prometteuses (pour la thérapie cellulaire) qu’offrent ces cellules, sans recourir à l’embryon ».

    Mme le Douarin a souligné  que les iPS sont « plus proches » d’aboutir, la première application en vue pour la thérapie cellulaire étant le traitement de la DMLA dont un essai clinique sera lancé en 2013. Suivront notamment la maladie de Parkinson, les lésions de la moelle épinière et des pathologies du sang.  

    Pour sa part, le gouvernement japonais a su prendre la pleine mesure de la découverte et a soutenu le Pr Yamanaka dès 2009, en finançant ses travaux à hauteur de 40 millions d’euros. Depuis, le prix Nobel a installé à Kyoto son équipe de plus de 200 chercheurs exclusivement consacrés aux iPS, pr »cise la même source.

    Et de commenter : « Il est crucial, pour la recherche française, d’espérer une prise de conscience similaire des responsables politiques de notre pays. Prochain test le 13 décembre au Sénat avec le retour du débat sur l’autorisation de la recherche sur l’embryon. La France décidera-t-elle de libéraliser de façon anachronique cette recherche ? Cela ouvrirait la porte à des financements qui à la fois manqueront nécessairement à la recherche sur les cellules iPS, et n’auront d’autre effet que de satisfaire les attentes de l’industrie pharmaceutique. Si, malgré l’évidence, la France se refuse à choisir et veut tout, elle n’aura rien »

  • Le développement durable, oui, mais sans oublier l'éthique !

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    C'est la position défendue par les représentants du Saint-Siège à l'ONU (ZENIT.org):

    Le Saint-Siège appelle à un bilan sur l’éradication de la pauvreté dans le monde, invitant à contrôler également la « dimension éthique » dans le domaine du développement durable.

    Une délégation du Saint-Siège a pris la parole lors de la 67e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, dans le cadre du comité sur « l’éradication de la pauvreté », le 12 novembre 2012, à New-York.

    Le Saint-Siège appelle à un bilan

    L'éradication de la pauvreté demeure une « préoccupation primordiale pour les Nations Unies », elle est même l’objet des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui ont été fixés en 2000 en vue de 2015.

    Le Saint-Siège appelle à un « bilan des progrès accomplis dans chacun de ces objectifs », avec un « accent particulier sur les plus pauvres des pays en développement, où la pauvreté est la plus aiguë ».

    La délégation rappelle que les OMD comprennent trois sous-catégories, « dont chacune est essentielle pour assurer un minimum de dignité humaine » : il s’agit d'une part de « réduire de moitié les personnes qui gagnent moins de 1 dollar par jour », d'autre part d’ « assurer le plein emploi productif pour tous » et, enfin, de « réduire de moitié la proportion de personnes souffrant de la faim ».

    Si ces OMD sont « difficiles à atteindre dans le contexte mondial actuel », cependant le Saint-Siège estime qu’il est possible de prendre pour modèle « les pays en développement dont les stratégies de réduction de la pauvreté ont prouvé leur succès au cours de la dernière décennie ou plus ».

    Parmi les moyens à mettre en œuvre, il mentionne la « relance de la croissance économique » mais aussi des « stratégies qui mettent l'accent sur ​​les besoins des segments les plus pauvres en matière d'eau potable, de logement, de santé et de services d'éducation » ainsi qu’une « bonne gouvernance » qui permette la « mise en œuvre efficace de ces stratégies » et « une coordination plus efficace des politiques ».

    Le développement durable doit être éthique

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  • Vous avez dit "loi naturelle" ?

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    Le Maître de Conférences Henri Hude, sur Magistro, aborde ces questions : Qu'est-ce que la nature ? Qu'est-ce que la "loi naturelle" ?

    On va beaucoup parler cet automne de nature et de liberté, de naturel ou de contre-nature, de morale naturelle ou de transgression, etc.On s'est déjà mis à parler, ou à reparler, de "morale laïque".Les questions dont dépendent tous ces débats sont les suivantes : existe-t-il une loi naturelle ? Comment peut-on être sûr qu'il en existe une ? Si nous pouvons en être sûrs, rationnellement, quel en est en gros le contenu ? Pouvons-nous être certains de ce contenu ? Si oui, de quoi, pourquoi et comment ? Et que faut-il entendre profondément par "loi naturelle" ? Est-ce la même chose que la loi morale ? Comment retrouver la certitude rationnelle de l'existence et du contenu de cette loi morale objective ? En comprenant, précisément, ce que veut dire "loi naturelle" ? Et quel rapport avec la loi civile fondamentale ? Et avec Dieu ? Sans cette loi, un individu vit sans règle, un décideur n'a plus de boussole et un législateur fait n'importe quoi.Je voudrais permettre aux lecteurs et à leurs familles de se réapproprier cette notion. Plus que cette notion, il faut nous réapproprier cette loi. Il faut la retrouver avec une sorte d'évidence.

    Pour y aider, voici deux textes classiques. Aristote et la "loi naturelle"

    Dans le 1 er Livre de sa Rhétorique, Aristote écrit, au chapitre XIII (et, plus loin, au chapitre XV) : " (…) la définition du juste et de l'injuste se rapporte à deux sortes de lois (…). "Je veux parler de la loi particulière et de la loi commune."La loi particulière est celle que chaque collection d'hommes détermine par rapport à ses membres, et ces sortes de lois se divisent en loi non écrite et en loi écrite. "La loi commune est celle qui existe conformément à la nature. En effet, il y a un juste et un injuste, communs de par la nature, que tout le monde reconnaît par une espèce de divination, lors même qu'il n'y a aucune communication, ni convention mutuelle. C'est ainsi que l'on voit l'Antigone de Sophocle (deuxième épisode) déclarer qu'il est juste d'ensevelir Polynice, dont l'inhumation a été interdite, alléguant que cette inhumation est juste, comme étant conforme à la nature. Ce devoir ne date pas d'aujourd'hui ni d'hier, mais il est en vigueur de toute éternité, et personne ne sait d'où il vient’."Pareillement Empédocle : "(…) mais cette loi générale s'étend par tout le vaste éther et aussi par la terre immense."

    Voici maintenant le texte de l’Antigone de Sophocle

    Le Roi demande à Antigone comment elle a osé désobéir aux règles que lui avait édictées. Et Antigone répond ceci : "C'est que Zeus ne les a point faites, ni la Justice qui siège auprès des Dieux souterrains. "Et je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur les lois non écrites et immuables des Dieux, puisque tu n'es qu'un mortel. "Ce n'est point d'aujourd'hui, ni d'hier, qu'elles sont immuables ; mais elles sont éternellement puissantes, et nul ne sait depuis combien de temps elles sont nées. "Je n'ai pas dû, par crainte des ordres d'un seul homme, mériter d'être châtiée par les Dieux."Je savais que je dois mourir un jour, comment ne pas le savoir ? Même sans ta volonté (…). Certes, la destinée qui m'attend ne m'afflige en rien."Si j'avais laissé non enseveli le cadavre de l'enfant de ma mère, cela m'eût affligée ; mais ce que j'ai fait ne m'afflige pas. Et si je te semble avoir agi follement, peut-être suis-je accusée de folie par un insensé !"

    Le thème de la loi naturelle est traité dans Préparer l’avenir. Nouvelle philosophie du décideur

  • Philippe Sollers se réjouit de l'initiative du pape en faveur du latin

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    "Le 10 novembre, le pape Benoît XVI a créé, à Rome, une "académie de latinité". C'est une bonne décision : le grec et le latin classiques sont des continents dévastés, dont il est urgent, sauf obscurantisme, de ranimer la mémoire. Je vais m'inscrire à cette académie. Mon nom, "Sollers", qui, en latin, signifie habile, rusé, ingénieux (traduction du surnom d'Ulysse), m'assure un fauteuil de choix. Carpe diem ! Ad Majorem Dei Gloriam !"

    dans ses mots et ses maux de la semaine

  • La guerre anti-vie fait rage

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    L'affaire Savita est instrumentalisée par tous les grands médias pour citer l'Irlande à comparaître devant le tribunal de l'opinion publique où elle devra répondre de sa législation restrictive à l'égard de l'avortement. Le docteur Dor sera traîné devant les tribunaux pour avoir exercé des pressions morales et psychologiques lors de manifestations pour le respect de la vie. Toute cette propagande qui tend à incriminer ceux qui défendent la vie et à présenter le recours à l'avortement comme une pratique positive est démontée au jour le jour sur le blog de la courageuse Jeanne Smits :

     

    A propos de Savita, voir également : http://www.thehindu.com/news/cities/bangalore/city-doctor-defends-irish-counterparts/article4100988.ece

  • Benoît XVI invite les jeunes à la XXVIIIe Journée Mondiale de la Jeunesse

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    XXVIII JOURNEE MONDIALE DE LA JEUNESSE

    Cité du Vatican, 16 novembre (VIS). "Allez! De toutes les nations faites des disciples", tel est le thème de la XXVIII Journée mondiale de la jeunesse, qui se déroulera en juillet prochain à Rio de Janeiro (Brésil). Voici de larges passages du document de Benoît XVI, diffusé ce jour:

    Je voudrais tout d’abord, écrit-il aux jeunes, "renouveler mon invitation à participer nombreux à cet événement important. La célèbre statue du Christ qui surplombe Rio de Janeiro en sera le symbole. Ses bras ouverts sont le signe de l’accueil que le Rédempteur réservera à tous ceux qui viendront à lui, et son cœur représente l’immense amour qu’il a pour chacun et chacune d’entre vous. Laissez-vous attirer par lui. Vivez cette expérience de rencontre du Christ avec de nombreux autres jeunes qui convergeront vers Rio... Laissez-vous aimer par lui et vous serez les témoins dont le monde a besoin.

    Un appel pressant: L’histoire nous a montré combien de jeunes ont contribué grandement, par le don généreux d’eux-mêmes, à l’avènement du Royaume et au développement de ce monde par l’annonce de l’Evangile. Avec un grand enthousiasme, ils ont porté la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu manifesté dans le Christ, avec des moyens et de facilités bien inférieurs à ceux dont nous disposons aujourd’hui... Aujourd’hui tant de jeunes doutent profondément de la bonté de la vie et cherchent comment avancer. Plus généralement, face aux difficultés que traverse le monde, nombre de jeunes s’interrogent sur quoi faire. La lumière de la foi éclaire cette obscurité et nous fait comprendre que toute existence a une valeur inestimable parce qu’elle est le fruit de l’amour de Dieu. Il aime aussi celui qui s’est éloigné de lui et l’a oublié. Avec patience, il l’attend. Bien plus, il a donné son Fils, mort et ressuscité, pour nous libérer radicalement du mal.

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  • Ne pas trop vite enterrer la Belgique

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    "Un nouveau livre “remue-méninges” belgo-belge sort de presse. Voilà pourquoi il faut continuer à croire dans ce pays pas comme les autres."

    Sous le titre "Pourquoi la Belgique n'est pas près de disparaître", Christian Laporte revient dans la Libre de ce jour sur la publication de Good morning Belgium que nous évoquions hier :

    Il croit à un avenir belge pour la Belgique. Politologue français, Vincent Laborderie travaille d’arrache-pied à l’UCL à sa thèse de doctorat sur le séparatisme en Europe. S’il scrute avec curiosité la Catalogne et l’Ecosse, il ne voit pas la Belgique imploser. Avec Nicolas Parent, alors à B Plus, il a coordonné un dossier rassemblant “des réflexions pour un fédéralisme revigoré” dans lequel interviennent des académiques francophones et néerlandophones, des historiens et des acteurs de terrain comme notre collègue de “La Libre” Paul Vaute. Au bout du livre, le politologue nous invite à ne pas succomber aux peurs, ni à considérer comme inéluctable la fin de la Belgique. “La mise en place de l’équipe Di Rupo nous a fait sortir de la plus longue crise politique qui a commencé en 2007 lorsque les vainqueurs des élections n’ont pu s’entendre sur une réforme de l’Etat.” S’il se réjouit que les acteurs politiques sont sortis du piège dans lequel ils s’étaient enfermés.

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  • La future constitution égyptienne sera-t-elle islamiste ?

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    AFRIQUE/EGYPTE - Les représentants des Eglises chrétiennes annoncent leur retrait de l'Assemblée constituante - Selon le Vicaire apostolique d'Alexandrie, l'identité égyptienne est en danger

    Le Caire (Agence Fides) - Les représentants des Eglises chrétiennes en Egypte ont annoncé leur retrait de l'Assemblée constituante chargée de rédiger la nouvelle Constitution nationale. La décision, qui avait été envisagée au cours de ces derniers jours par le nouveau Patriarche copte orthodoxe Tawadros II et sollicitée par de nombreux membres influents des communautés chrétiennes, a été prise hier dans le cadre d'une rencontre intervenue à la Cathédrale copte Saint Marc du Caire, à laquelle ont participé également S.Exc. Mgr Yohanna Qulta, Evêque copte catholique, et le Dr. Safwat al-Bayaadi, responsable de l'église anglicane en Egypte, par ailleurs membres de l'Assemblée constituante.

    Le choix des représentants des Eglises chrétiennes n'est pas isolé. Au même moment, d'autres membres du comité de rédaction de la nouvelle Charte constitutionnelle - dont Ahmed Maher, fondateur du mouvement 6 avril et responsable de la révolte contre Moubarak - ont annoncé s'être auto suspendus. Nombre sont ceux qui ont par ailleurs demandé de prolonger d'au moins trois mois la phase d'instruction (la publication de l'ébauche définitive du nouveau texte constitutionnel était prévue pour la fin novembre).

    Le bruyant forfait collectif représente une tentative extrême visant à résister aux pressions exercées surtout par les extrémistes salafistes afin de marquer du sceau de l'islamisme la nouvelle Constitution égyptienne.

    La semaine passée, les représentants des sept Eglises catholiques présentes en Egypte ont organisé au Caire un certain nombre de séminaires d'étude avec des juristes chrétiens et islamiques portant sur la nouvelle Constitution. « Le choix des Eglises en Egypte - déclare à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Adel Zaki, Ofm, Vicaire apostolique d'Alexandrie - ne constitue pas une bataille confessionnelle. Ce qui est en jeu, est l'identité même de l'Egypte et ce que l'Egypte a toujours représenté parmi les nations arabes, avec son expérience de coexistence millénaire entre communautés de foi différentes. Les nouveaux courants, qui instrumentalisent le sens religieux du peuple, proviennent de l'extérieur du pays, et ont infiltré ces derniers temps des idées étrangères au tissu de la nation. Ils ne respectent pas nos droits en tant que chrétiens d'Egypte, nous qui sommes tous enfants d'Eglises autochtones, nées et ayant grandi dans ce pays. Et au travers de leurs manoeuvres sectaires, ils risquent de porter à la division de tout le pays. Ce n'est pas un hasard si j'entends circuler toujours plus fréquemment l'idée de séparer le Sinaï ou de diviser la Haute de la Basse Egypte ». (GV) (Agence Fides 16/11/2012)