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Actualité - Page 1724

  • Consacré à la naissance et à l’enfance du Christ

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    Rome, 7 février 2012 (Apic) Le troisième tome du livre sur Jésus de Joseph Ratzinger / Benoît XVI devrait sortir en librairie en septembre, indiquent des sources romaines.

    Jusqu’à présent, la sortie de ce tome consacré à la naissance et à l’enfance du Christ était attendue pour la fin de l’année. Comme au cours des années précédentes, Benoît XVI devrait utiliser la période des vacances d’été et des semaines un peu plus calmes pour travailler à son livre qui devrait sortir directement en plusieurs langues, dit-on à Rome.

    Oui, n’en déplaise aux modernistes, Jésus n’est pas sorti, de nulle part, un beau jour sur les rives du Jourdain parmi les disciples de Jean-Baptiste et les récits canoniques de l’enfance ne sont pas un tissu de légendes dorées…

  • Méditons l'Évangile d'aujourd'hui

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    Jour liturgique : Temps ordinaire - 5e Semaine: Mercredi

    Texte de l'Évangile (Mc 7,14-23): Il appela de nouveau la foule et lui dit: «Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui rend l'homme impur».

    Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l'interrogeaient sur cette parole énigmatique. Alors il leur dit: «Ainsi, vous aussi, vous êtes incapables de comprendre? Ne voyez-vous pas que tout ce qui entre dans l'homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n'entre pas dans son coeur, mais dans son ventre, pour être éliminé?». C'est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments. Il leur dit encore: «Ce qui sort de l'homme, c'est cela qui le rend impur. Car c'est du dedans, du coeur de l'homme, que sortent les pensées perverses: inconduite, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l'homme impur».

     Commentaire: Abbé Norbert ESTARRIOL i Seseras (Lleida, Espagne)

    «Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur» :

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  • Présentation du message de Benoît XVI pour le carême 2012

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    Cité du Vatican, (VIS). Le 7 février, près la Salle-de-Presse du Saint-Siège le Cardinal Robert Sarah, Président du Conseil Cor Unum, a présenté le message papal pour le carême (à découvrir ici), accompagné de Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire, et de Mgr.Segundo Tejeda Muñoz, Sous Secrétaire. Ce document, a dit le Cardinal, est destiné à attirer l'attention des fidèles sur le bien du prochain, sur la communion, l'attention, la compassion et le partage avec nos frères qui souffrent ou sont dans l'indigence. Puis il a souligné un aspect de la vie chrétienne mis en évidence dans le message: la correction fraternelle. « La charité nous enseigne que nous n'avons pas qu'une responsabilité matérielle envers l'autre, mais aussi morale et spirituelle... Il est évident qu'une certaine idéologie, en exaltant les droits individuels, risque de provoquer un isolement de la personne, voire sa solitude... quand l'appel à la communion est niée au nom de l'individualisme, c'est notre humanité qui en pâtit, trompée par le mirage d'un impossible bonheur autonome. Nous devons nous aider les uns les autres en sachant que nous sommes responsables les uns les autres... L'action de l'Eglise dans le monde doit également être conduite à la lumière de la correction sous le signe de la vérité et de la charité... On pense parfois  que c'est l'appétit de pouvoir ou la nostalgie qui justifieraient les préoccupations de l'Eglise, et son opposition franche à certaines manifestations de la culture ambiante, alors qu'elle ne veut que le bien de l'homme et du monde. Son action ne s'inspire ni de la condamnation ni de la récrimination, mais de la justice et de la miséricorde qui implique d'appeler les choses par leur nom. C'est pourtant ainsi qu'on découvre les racines du mal, qui attirent souvent l'homme contemporain. Il s'agit de la mission prophétique de l'Eglise ».

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  • BXL : une formation à la bioéthique à l'IET

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    Une info de catho.be

    un-corps-pour-la-vie.gifL’Institut d’études théologiques IET, la faculté de théologie des jésuites à Bruxelles, organise un cours du soir sous la direction du Père Alain Mattheeusws.  Ce cours aborde les enjeux et les défis posés par les nouvelles techniques bio-médicales: procréations médicalement assistées, diagnostic prénatal et préimplantatoire, congélation d’embryons, clonage et cellules souches. Des situations concrètes dont la complexité appelle d’être lues à la lumière de l’enseignement de l’Eglise. Les cours se donnent le jeudi soir de 20h30 à 21h30 du 16 février au 7 juin 2012. Calendrier ci-dessous.

    La maîtrise du vivant engage la responsabilité de tout homme vis-à-vis de l’univers, des autres et de Dieu. La est une éthique du vivant. Elle est au cœur des débats contemporains. Pour l’origine de l’homme comme à la fin de sa vie, elle est toujours un appel concret à agir bien dans les situations les plus complexes. La vie est un mystère plutôt qu’un problème. Elle appartient au Dieu créateur et sauveur. Il est possible de réfléchir théologiquement les questions de .

    Les énigmes de la vie ne renvoient-elles pas à un mystère qui dépasse l’homme ? Les questions complexes posées par la bioéthique ne nous poussent-elles pas à interroger la Parole de Dieu : parole de Vie pour toute vie ? Ces débats bioéthiques n’appartiennent pas seulement aux experts : ils concernent l’origine de la vie et sa transmission, le soin à apporter au corps et à la création, l’avenir de l’espèce humaine, la fin apparente de la vie sur terre, l’accompagnement des mourants, les gestes et les symboles qui accompagnent notre conception et notre mort. Dieu est présent à toutes ces questions et à tous les enjeux moraux de notre vie.

    Calendrier
    16 février : Le corps humain est « habité »

    23 février : Un langage de sagesse pour désigner l’ébauche embryonnaire
    1 mars : Les évolutions du statut juridique du corps humain (X. Dijon)
    8 mars : Quel berceau anthropologique pour l’être humain ? 
    Une fécondation hors du corps ?
    15 mars : Les évolutions du statut juridique de l’embryon humain (X. Dijon)
    22 mars : Diagnostic prénatal ? Et préimplantatoire ?
    29 mars : Le clone : qui est-il ? (J. de Longeaux)
    26 avril : Quel regard sur les embryons congelés. Congélation ? Réimplantation ? Adoption ?
    3 mai : Le corps embryonnaire : originalité de Dignitas personae
    10 mai : « J’ai un corps » ? « Je suis un corps ? ». Structure sponsal du corps
    24 mai : L’euthanasie ou le « corps oublié »
    31 mai : Dimensions spirituelles de l’approche de la mort
    7 juin : Une Bonne Nouvelle (Evangelium vitae) qui est « vie » et « mission »

    Plus d’infos

  • Usa : Du rififi dans les primaires républicaines ?

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    Selon « La Libre » de ce jour, « dans le Nevada, et Rick Santorum sont en tête des intentions de vote dans le Colorado et le Minnesota, les deux Etats qui se prononcent ce mardi et pourraient rebattre en partie les cartes des primaires républicaines.

    Dans le Colorado, Romney est donné en tête avec 40 % et une marge confortable de 14 points sur Santorum; Newt Gingrich arrive en troisième position avec 18 % et Ron Paul ferme la marche avec 12 %, selon un sondage de Public Policy Polling.

    Dans le Minnesota, c’est Rick Santorum qui pointe en tête, mais avec deux points d’avance seulement sur Romney (29 % contre 27 %). La course semble plus serrée, puisque Gingrich suit à 22 % et Paul à 19 %.

    Les Républicains du Missouri sont également appelés mardi à départager les prétendants à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle du 6 novembre aux Etats-Unis. Mais l’enjeu est moindre puisque la primaire qui y aura lieu est "non contraignante". "La journée de mardi pourrait être potentiellement une grande journée pour Rick Santorum", souligne l’institut Public Policy Polling. "Dans 72 heures, il pourrait avoir supplanté Gingrich comme étant la meilleure alternative à Romney." L’ex-sénateur de Pennsylvanie, qui incarne l’aile religieuse et conservatrice du Parti républicain, avait créé la sensation, début janvier, en remportant, après un nouveau décompte, les caucus de l’Iowa, coup d’envoi traditionnel des primaires (…) »  Voir ici : Du rififi dans les primaires

    A propos de Rick Santorum l’encyclopédie libre « Wikipedia » précise qu’il est membre du groupe chrétien traditionaliste The Family et du Centre sur l'éthique et la politique publique (en), et doit sa notoriété à des positions extrêmement conservatrices, notamment dans son combat contre l'avortement.

    Partisan de la vie et de sa préservation, Santorum fait voter, lors du 107e congrès, le Born-Alive Infants Protection Act (en) et, lors du 108e congrès, parvient à imposer l'interdiction d'une certaine forme d'avortement, contesté par des gens de gauche, comme la procédure d'avortement partiel (en) (partial-birth abortion) signée par George W. Bush.

    Son autre combat vise la pandémie du Sida. Lors de la controverse sur le mariage gay[, il assimile les homosexuels aux bigames, aux zoophiles et aux incestueux, parlant même de bestialité et condamne la sodomie.

    Catholique pratiquant, autrefois partisan irréductible de la peine de mort, il souhaite aujourd'hui limiter l'application de cette dernière à quelques catégories de criminels.

    Il conteste la politique étrangère de Barack Obama, l'accusant d'avoir abandonné la « responsabilité qu'ont les États-Unis de combattre le socialisme militant ».  Lire ici: Rick Santorum

  • Les prêtres suisses restent couverts par le secret professionnel

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    « Berne, 6 février 2012 (Apic) La Commission des affaires juridiques du Conseil national a refusé de toucher au secret de la confession. Selon les médias, lors de ses séances du 3 et 5 février 2012, la commission a refusé par 13 voix contre 5 de donner suite à l’initiative parlementaire de Carlo Sommaruga.

    Le Conseiller national socialiste genevois voulait obliger les prêtres à dénoncer à la justice, sous peine de poursuite, les abus sexuels dont ils auraient eu connaissance en confession. Selon la commission, il serait problématique d’établir une telle règle ne touchant qu’une seule profession et de déterminer une catégorie de faits punissables pénalement. En outre, le but de l’initiative ne serait pas atteint par la seule levée du secret de la confession sans pouvoir l’associer à la connaissance d’informations supplémentaires concernant le délit.(…)

     L’article 321 du code pénal [helvétique] qui traite les ecclésiastiques au même titre que les avocats, les médecins et les pharmaciens et leur accorde le secret professionnel, ne devrait pas être modifié, à moins que le parlement ne suive pas l’avis de sa commission. La loi prévoit néanmoins que lors de délits contre les mineurs, le secret professionnel est réduit. L’ecclésiastique qui a ainsi connaissance de comportements pédophiles peut être autorisé à l’annoncer auprès d’un procureur. » L’article ici : Suisse: La commission du National refuse de toucher au secret de la confession

     En somme l’approche suisse à cet égard demeure foncièrement la même que dans la législation pénale belge. Nous avions déjà parlé de cette question voici quelques jours sous ce titre : Le secret de la confession attaqué en Suisse

  • Que reste-t-il du printemps arabe ?

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    Une question posée par Carline Gourdin dans la Libre d’aujourd’hui, en prélude à une émission thématique diffusée ce soir su la chaîne télévisée «  Arte ». Extraits :

     « Un documentaire fouillé revient sur les révolutions en Tunisie, en Egypte, au Yémen, en Libye et en Syrie. Moment fort d’une Thema passionnante. Arte, 20 h 35.

    Un an après le printemps arabe, quatre documentaristes allemands reviennent en Egypte, en Tunisie, en Libye, au Yémen et en Syrie. Dans un récit éclaté mais qui ne manque pas de lisibilité, Susanne Sterzenbach, Alexander Stenzel, Stephan Buchen et Lourdes Picareta passent sans cesse d’un pays à l’autre, d’une révolution à l’autre. Avec pour objectif affiché de dresser un bilan nuancé des causes et des répercussions de ces insurrections populaires.(…)

    Pour compléter le témoignage des uns et des autres, et apporter une analyse pertinente, les auteurs ont également convoqué des politologues, des journalistes, des spécialistes du Moyen-Orient. Une analyse qui sera prolongée à 22h05 dans un débat (…)

    Plus d’un an après l’immolation par le feu d’un jeune Tunisien en décembre 2010, qui marque le début des soulèvements en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, la démocratie est loin d’avoir triomphé dans ces pays. Sans parler de la Syrie, où la répression sanglante ordonnée par le président Bachar al-Assad se poursuit, malgré la présence des observateurs de la Ligue arabe et la protestation des pays occidentaux.

    En Tunisie, la victoire du parti Ennahdha aux élections législatives soulève des inquiétudes (…). En Egypte, ceux qui aspirent à la liberté accueillent avec scepticisme le résultat des premières phases des élections, qui laissent entrevoir la victoire des islamistes radicaux. (…). Les auteurs font également remarquer que les tensions confessionnelles, entre musulmans et coptes, se sont intensifiées dans l’Egypte postrévolutionnaire.

    En Libye, en attendant les élections de l’été 2012, la menace d’une guerre civile revient. Et au Yémen, les manifestations et les affrontements entre les clans tribaux se poursuivent.

    A noter qu’à la suite de ce sujet fouillé et du débat animé par Thomas Kausch, Arte rediffuse un "Dessous des cartes" sur les mondes arabes (à 22h35), dans lequel Jean-Christophe Victor expose la géométrie variable de la péninsule arabique et des pays méditerranéens traversés par cette vague de soulèvements.  Voir ici : Que reste-t-il du printemps arabe ?

    La démocratie, comme concept idéologique de l’Occident sécularisé, est loin d’être universellement admise et, s’agissant du monde arabe, il vaudrait mieux parler d’aspirations économiques et sociales de peuples jeunes à une affirmation de soi. Celle-ci cherche sa cohérence dans les valeurs séculaires de l’Islam, sans grand rapport avec le nationalisme tiers-mondiste, un sous-produit des idéologies du "premier" monde,  qui a marqué la décolonisation au siècle dernier.  

  • Le pape prône un profond renouvellement de l'Eglise à tous les niveaux

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    Source : Radio Vatican

    "Signe de la préoccupation vive de Benoît XVI au sujet du dossier des abus sexuels sur mineurs commis par des membres du clergé, le Pape a envoyé un message aux participants d’un colloque organisé à Rome par l’université pontificale grégorienne qui a débuté ce lundi soir et qui doit se conclure jeudi soir.

    Dans cette adresse au recteur de l’université, le père Dumortier, « le Pape assure les participants de ses prières pour cette importante initiative ». « Il demande au Seigneur qu’à travers [leurs] décisions, tous les évêques et supérieurs religieux du monde entier puissent être aidés à répondre à la tragédie des abus sexuels sur mineurs comme répondrait le Christ ».

    Le Pape souligne combien la « guérison des victimes doit être une préoccupation fondamentale de la communauté chrétienne et doit aller de pair avec un profond renouvellement de l’Eglise à tous les niveaux ».

    Benoît XVI encourage ainsi « chaque effort visant à répondre avec charité évangélique au défi d’offrir aux enfants et aux adultes vulnérables un environnement ecclésial propice à leur croissance humaine et spirituelle. »

    Voir le dossier sur Radio Vatican

  • Pourquoi les civilisations ne se valent pas...

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    C'est l'émoi dans l'Hexagone depuis que Claude Guéant a eu l'outrecuidance d'affirmer que toutes les civilisations ne se valent pas. Il a blasphémé en osant mettre en cause le sacro-saint relativisme que le "culturellement et politiquement correct" nous impose. Nous vous renvoyons à un texte (en ligne ici) de Claude Rousseau, ancien maître de conférences en philosophie politique à la Sorbonne :

    (…) Une civilisation qui ne s’accorde qu’une valeur relative et ne s’apprécie qu’à moitié se condamne à mort. Montesquieu, pourtant représentant de cette famille de pensée, disait : “Les régimes sont comme toutes les choses du monde, s’ils veulent durer, il faut qu’on les aime.” Quand l’Occident se détache de lui-même pour se critiquer de façon impitoyable et y trouver sa gloire, il se condamne littéralement à s’autodétruire. À force d’encenser les valeurs des autres, il se suicide démographiquement parce qu’il ne s’aime plus, il se défait biologiquement. Une telle civilisation hypercritique est-elle encore une civilisation ? Lorsqu’on est incapable de préserver son être est-on encore une civilisation ? L’Occident libéral me semble disqualifié par le résultat pratique des théories qui le fondent. La thèse relativiste qu’il professe au terme d’une dialectique autodestructrice nous ramène à la question initiale : y a-t-il des raisons objectives de préférer une civilisation à une autre ?

     

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  • Jésus-Christ, notre contemporain

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    Sandro Magister nous informe de cet évènement qui va se dérouler à Rome :

    Jésus notre contemporain

    C'est le titre de l'événement international qui va avoir lieu à Rome dans quelques jours. Un événement conçu par le cardinal Ruini en pleine harmonie avec la "priorité suprême" que Benoît XVI a fixée à son pontificat

    La veille du prochain consistoire, Benoît XVI réunira autour de lui tout le collège des cardinaux, y compris les nouveaux élus, pour une journée "de réflexion et prière".

    Cette rencontre qui aura lieu le 17 février aura pour thème : "L'annonce de l’Évangile aujourd’hui, entre 'missio ad gentes' et nouvelle évangélisation".

    Chacun sait que c’est également l'objectif primordial de l’actuel pontificat. Le pape Joseph Ratzinger l’a dit et répété à maintes reprises : "La priorité suprême et fondamentale de l’Église et du successeur de Pierre en ce temps est de conduire les hommes à Dieu".

    Mais à quel Dieu ? La réponse du pape à cette question est également connue :

    "Pas à un dieu quelconque, mais à ce Dieu qui a parlé sur le Sinaï ; à ce Dieu dont nous reconnaissons le visage dans l'amour poussé jusqu’au bout, en Jésus-Christ crucifié et ressuscité".

    Les phrases de Benoît XVI que l’on vient de citer sont tirées de la lettre qu’il avait adressée aux évêques du monde entier le 10 mars 2009.

    C’est justement en cette année 2009, du 10 au 12 décembre, que le comité pour le projet culturel de l’Église d’Italie, présidé par le cardinal Camillo Ruini, avait organisé à Rome un événement international ayant pour thème : "Dieu aujourd’hui. Avec lui ou sans lui, cela change tout" :

    > Toutes les raisons de Dieu. Une enquête

    Mais alors, quel Dieu, sinon celui qui s’est révélé en Jésus ? Ce premier événement devait nécessairement être suivi d’une deuxième partie.

    Ce sera chose faite dans quelques jours, du 9 au 11 février, c’est-à-dire une semaine avant le consistoire. Cette fois, le titre sera : "Jésus notre contemporain".

    Tout l'article est ici : chiesa.espresso.repubblica.it

  • L’Eglise organise un symposium mondial sur le drame de la pédophilie.

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    Dans « La Libre »  d’aujourd’hui, Christian Laporte a noté qu’ "à partir de ce lundi 6 février et jusqu’au jeudi 9 inclus, plus de 110 représentants des conférences épiscopales du monde entier et 35 supérieurs d’ordres religieux participent à Rome à un symposium sur les abus sexuels dans l’Eglise. Cela se passera à la Grégorienne, l’université romaine pilotée par les Jésuites. Ce sera l’occasion pour les différents évêques référendaires - dont Mgr Guy Harpigny et Mgr Johan Bonny pour la Belgique - de débattre des lignes fondamentales adoptées par l’Eglise à son sommet afin de lutter contre les crimes pédophiles.

    Mais en même temps, ce sera un temps d’échange important sur ce qui a déjà été entrepris et la Belgique a ici plusieurs longueurs d’avance avec la mise en place d’un tribunal arbitral et le coup d’envoi d’une politique globale de mesures à tous les étages de l’institution. La confrontation-comparaison risque d’être intéressante lorsqu’on passera au peigne fin la ligne des différentes conférences épiscopales.

    Mais à côté du colloque et pour bien montrer la bonne volonté ecclésiale, sept responsables de l’Eglise provenant d’institutions dont sont issues des personnes coupables ou ayant commis des sévices "demanderont pardon" pour ces actes inqualifiables commis par des personnes investies de responsabilités morales au cours d’une veillée pénitentielle(…)." L’article est ici : Nouveau pardon et surtout des mesures concrètes

    Selon la déclaration de Mgr Charles  Scicluna à l’agence Zenit on donnera une place importante à la prévention, donc à la formation : « avant tout, la formation des agents pastoraux : nous parlons des clercs, mais aussi des laïcs engagés comme catéchistes. Une prévention qui doit partir de la base : pas seulement d’en haut, mais de la base. Et ceci est le plus important. Parce que la formation doit se faire aussi dans les familles, dans les écoles, dans les paroisses. Comment reconnaître les comportements à risque ? Comment aider les garçons et les filles, les jeunes, à se défendre contre toute atteinte malveillante venant d’autrui ? ».

    Pas de nouvelle évangélisation possible s’il n’y a pas d’abord, sur le terrain, un profond redressement doctrinal et moral dans l’Eglise postconciliaire.